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Et à la fin il ne restera plus que l'OR. - Page 14

Cours temps réel: 4 250,82  -1,79%



MITTE MITTE
27/08/2025 11:13:10
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Or en € - ut 4 heures - Ichimoku


La hausse se poursuit.


La tenkan vient maintenant bien en appui des cours.


Mais la zone tenkan / kijun s"élargit.


Faut donc que la kijun rapplique et se mette au diapason avec la tenkan en fermant un peu plus la zone tenkan/ kijun.


Faute de quoi la hausse s'arrêtera ou, s'arrêtera et une respiration se mettra en place.

  
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MITTE MITTE
27/08/2025 11:01:52
0

L'Euro / Usd en hebdo.

Zone tenkan / kijun extra large.

En hebdo ça devrait redescendre.

  
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MITTE MITTE
26/08/2025 22:02:53
0

Or en € - ut 4 heures - Ichimoku.

Dans cette ut nous avons une sortie haussière, peut-être un signal d'achat. Il faudrait toutefois que les deux droites tenkan et kijun soutiennent mieux les cours en pointant plus au nord, en se rapprochant et en devenant parallèles pour que la hausse perdure.

En résumé le graphique intègre maintenant le fondamental c-a-d les facéties de TRUMP vis à vis de la FED, la fiabilité des données économiques outre atlantique, la capacité des analystes à bien " analyser " la situation, la chute de 300 milliards de dollars d'achats de bons du Trésor us par les étrangers, la dette us, la dette française .... etc .... On aura noté que l'Inde a clairement dit qu'elle continuerait à acheter du pétrole russe.

Pour que la hausse perdure au-delà des récents gains il faudra soit de nouveaux éléments issus du fondamental, soit que les éléments qui émergent actuellement commencent à réellement à produire des effets, c-a-d à faire basculer l'économie mondiale ( à commencer par la française ) dans des états voisins des années 2000, 2008, 2011 et 2020.

Pour le moment ces données fondamentales ont repositionné l'Or au plus près de ses derniers plus haut, il ne nous faut plus " qu'un gros 1% pour les atteindre.

Est-ce à dire que les cours redescendront si ces " nouveautés " du fondamental ne déboucheraient sur rien ? Amha non car je dirais que le fondamental " tient les opérateurs en l'état " c-a-d sous pression et empêchent pour le moment des grandes opérations de vente de se développer.

Alors une sortie par le haut plus probable qu'une sortie par le bas ?

  
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MITTE MITTE
26/08/2025 21:06:58
0

Les données économiques communiquées sont-elle fiables ?

Quelles sont celles susceptibles de donner une vision réelle et juste de la situation économique et financière actuelle ?

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Un expert met en garde contre le revirement de la Fed, qui est un « piège », citant des données montrant que le consommateur est en « récession depuis la COVID ».
Kitco Media
Par Jeremy Szafron
Publié :
19:55
Mis à jour :
20:18


(Kitco News) - La stratégiste macroéconomique Stephanie Pomboy prévient que l'éloge par le marché d'un changement de cap accommodant de la Réserve fédérale est un « piège », arguant que les baisses de taux seront inefficaces et que les données sous-jacentes montrent que l'économie américaine est dans une situation bien pire que ne le suggèrent les gros titres.

Dans une interview approfondie accordée à Kitco News à la suite du discours historique de son président, Jerome Powell, lors du symposium de Jackson Hole, Mme Pomboy a affirmé que les anciens outils de la banque centrale ne sont plus efficaces en période de forte dette publique, et que les indicateurs clés laissent présager un ralentissement économique croissant.

« Je suis très sceptique », a déclaré Mme Pomboy, se demandant si les baisses de taux de la Fed apporteront un soulagement général à l'économie. Si l'on observe les marchés aujourd'hui, le rendement à 10 ans n'a progressé que de sept points de base… ce qui ne laisse guère présager un soulagement considérable.

Le marché a réagi avec enthousiasme au discours de Powell, dans lequel il a abandonné le cadre de politique monétaire de la Fed pour 2020, le qualifiant de « non pertinent », et a invoqué l'affaiblissement du marché du travail pour justifier un éventuel ajustement de la politique monétaire. Les contrats à terme sur les fonds fédéraux ont immédiatement intégré une probabilité de 92 % d'une baisse des taux d'intérêt en septembre, propulsant le S&P 500 de plus de 60 points et l'or à 3 380 dollars l'once.

Mais Pomboy affirme que ces réjouissances sont déconnectées de la réalité. Elle a pointé du doigt une donnée clé, peu connue, comme la véritable mesure de la santé économique.

« Mon indicateur préféré de la véritable vigueur du secteur des entreprises est simplement l'examen des recettes fiscales des entreprises. C'est la seule donnée que personne ne peut falsifier », a-t-elle déclaré. « Et les recettes fiscales des entreprises affichent désormais une croissance nulle d'une année sur l'autre. C'est donc un signal important auquel, selon moi, personne n'accorde d'attention.»

L'analyse de Pomboy dresse le portrait d'une économie en K, où les bénéfices des grandes capitalisations masquent une faiblesse généralisée. Elle a souligné que si les Sept Merveilles affichent de solides bénéfices, les 493 autres sociétés du S&P 500 affichent une croissance « effectivement nulle » après inflation.

Ce stress des entreprises s'accompagne de profondes difficultés pour le consommateur américain, qui, selon Pomboy, traverse une récession prolongée.

« Le consommateur américain, le consommateur moyen, est, je crois, en récession depuis la COVID », a déclaré Pomboy, citant comme preuve irréfutable les impayés records sur les cartes de crédit. « Si le consommateur est si puissant et peut absorber des prix infiniment plus élevés, pourquoi ne peut-il pas payer ses factures ?»

La conversation a également abordé la pression politique sans précédent exercée sur la Réserve fédérale, le président ayant annoncé son intention de limoger la gouverneure Lisa Cook. Pomboy a expliqué que cette situation s'inscrivait dans un contexte d'endettement massif des États-Unis, dépassant les 37 000 milliards de dollars, qui rapprochait le pays d'un régime de « domination budgétaire », où l'indépendance de la banque centrale était secondaire par rapport aux besoins d'emprunt du Trésor. Elle a souligné que les données du Trésor montraient que les institutions officielles étrangères étaient vendeuses nettes de dette américaine pour un mois consécutif, soulevant la question cruciale de savoir qui financera les déficits publics.

Pour l'avenir, Pomboy a déclaré rester « très optimiste quant aux métaux précieux » et voir une opportunité majeure dans le secteur de l'énergie pour stimuler la croissance de l'intelligence artificielle. Elle a fait valoir que, dans le contexte actuel, le marché boursier « perd du terrain en termes réels par rapport à l'or, seule monnaie qui ne peut être dévaluée ».

Kitco Media
Jeremy Szafron

  
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MITTE MITTE
26/08/2025 20:55:57
0

Les signaux d'alerte se multiplient.

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Le limogeage du gouverneur de la Fed, Cook, par Trump perturbe les marchés et le Capitole, propulsant le prix de l'or à près de 3 390 $ l'once
Kitco Media
Par Ernest Hoffman
Publié :
18:26
Mis à jour :
18:43


(Kitco News) – L'annonce faite lundi soir par le président Donald Trump de son intention de limoger la gouverneure de la Réserve fédérale, Lisa Cook, constitue la plus importante escalade de ses attaques contre l'indépendance de la banque centrale. Elle a provoqué une vive réaction des démocrates et des marchés, ainsi qu'une nouvelle tentative de hausse du prix de l'or.

Trump a publié une lettre de licenciement adressée à Lisa Cook sur sa plateforme Truth Social, faisant référence à des allégations selon lesquelles elle aurait fait de fausses déclarations lors de deux demandes de prêt hypothécaire en 2021, avant sa nomination à la Réserve fédérale.

« Compte tenu de votre conduite trompeuse et potentiellement criminelle en matière financière, [le peuple américain] ne peut pas, et je n'ai pas, une telle confiance en votre intégrité », a écrit Trump dans sa lettre. « À tout le moins, cette conduite témoigne d'une négligence grave dans les transactions financières qui remet en question votre compétence et votre fiabilité en tant que régulateur financier. »

Cook est la première femme noire à occuper le poste de gouverneur de la Réserve fédérale. Sa destitution sera probablement contestée devant les tribunaux fédéraux et pourrait nécessiter une décision de la Cour suprême.

La loi de 1913 sur la Réserve fédérale limite le pouvoir de l'exécutif de révoquer unilatéralement un gouverneur de la Fed, stipulant que le président ne peut le faire que « pour motif valable », ce qui a toujours été interprété comme une faute professionnelle ou un manquement à ses devoirs.

Si Trump parvient à destituer Cook, il pourra nommer son remplaçant et remanier le conseil d'administration de la Fed, composé de sept membres, pour de nombreuses années, les gouverneurs de la Fed ayant généralement un mandat de 14 ans. Le conseil d'administration compte actuellement six membres, dont Cook, et un siège est vacant suite à la démission d'Adriana Kugler le 8 août.

Deux des gouverneurs actuels de la Fed, Christopher Waller et Michelle Bowman, ont été nommés par Trump lors de son premier mandat. Trump a également nommé Powell à la présidence de la Réserve fédérale en 2017.

Trump a déjà nommé Stephen Miran, président du Conseil des conseillers économiques, pour remplacer Kugler. Si Miran est confirmé par le Sénat – et si la révocation de Cook par Trump est maintenue et que son remplacement est finalement confirmé – cela donnerait aux personnes nommées par Trump une majorité de 4 contre 3 au conseil d'administration de la Fed.

Des personnalités démocrates de haut rang ont rapidement condamné l'annonce du président. Elizabeth Warren, démocrate de haut rang à la commission bancaire du Sénat, a qualifié l'annonce du limogeage de Cook par Trump de « coup de force autoritaire qui viole de manière flagrante la loi sur la Réserve fédérale et doit être annulé par les tribunaux ».

Le chef de la minorité au Sénat, Chuck Schumer, a déclaré que Trump jouait « un jeu de Jenga dangereux avec un pilier essentiel de notre économie ». M. Schumer a ajouté qu'en tentant de destituer Cook et d'installer son propre remplaçant, Trump « détruirait » l'indépendance de la Fed et mettrait « en péril l'épargne et les prêts immobiliers de chaque Américain ».

Jamie Cox, associé directeur de Harris Financial Group, a déclaré à Kitco News que l'ingérence directe de Trump au plus haut niveau de la Réserve fédérale et les investissements directs de son administration dans des entreprises privées constituent de graves chocs pour le système économique.

« Je ne sais pas ce qui est le plus inquiétant : que le gouvernement remette en cause l'indépendance de la Réserve fédérale ou qu'il prenne des participations importantes dans des entreprises privées », a-t-il déclaré. « Les États-Unis ont pris des participations dans de grandes banques pendant la crise financière mondiale, et les actions ont été inactives pendant dix ans. La prudence est donc de mise pour toute entreprise qui cède une participation au gouvernement en ce moment. »

« Le président va remanier le Conseil des gouverneurs de la Réserve fédérale au cours de l'année prochaine, et il le fait de manière très atypique : après une démission, puis un licenciement, ce qui ouvre la voie à une accélération de ce changement », a ajouté Cox. « Trump a pour l'instant usurpé le rôle de guidance prospective de la Fed et annonce aux marchés une baisse des taux, ce qui se traduit par une pente plus prononcée de la courbe des taux, avec une chute vertigineuse des bons du Trésor à court terme. »

Le cours de l'or a également connu une forte hausse suite à cette annonce, le cours au comptant de l'or passant de 3 351 $ l'once juste avant 20 h HAE lundi soir à 3 385 $ une heure plus tard.

Le cours de l'or au comptant se maintient à des niveaux élevés mardi, s'échangeant à 3 383,66 $ l'once, soit un gain de 0,53 % sur la séance.
Kitco Media
Ernest Hoffman

  
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MITTE MITTE
26/08/2025 20:39:27
0

Attention ?

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Zang prévient que le « Genius Act » déclenchera une hyperinflation et anticipe une confiscation d'or « coordonnée à l'échelle mondiale »
Kitco Media

Par Jeremy Szafron
Publié :
19:36
Mis à jour :
19:43


(Kitco News) - Le « Genius Act » récemment signé est un plan délibéré visant à déclencher une hyperinflation en utilisant les stablecoins comme principal outil, selon l'analyste financière Lynette Zang.

Dans une interview détaillée d'une heure accordée lundi à Kitco News, Zang a affirmé que cette loi était un élément essentiel de la prochaine réinitialisation financière mondiale. « Lorsque le président Trump a signé le Genius Act, il a transformé le système monétaire mondial », a déclaré Zang. « Je n'ai aucun doute sur le fait que les stablecoins seront le mécanisme qui introduira et créera réellement l'hyperinflation nécessaire à la transition définitive vers le nouveau système. »

L'avertissement de Zang intervient dans un contexte de signaux économiques contradictoires. Alors que les marchés ont rebondi la semaine dernière suite au revirement accommodant de la Réserve fédérale lors de son symposium de Jackson Hole, les impayés sur les cartes de crédit augmentent à un rythme record. Zang affirme que le public est délibérément induit en erreur par les statistiques officielles, dans le cadre de la fin du cycle de vie de la monnaie.

Le mécanisme de cette hyperinflation, selon Zang, est un choc déflationniste provoqué par l'adoption massive de stablecoins émis par les entreprises dans le cadre de la nouvelle loi. Alors que le public utilise les dépôts bancaires traditionnels pour acheter des stablecoins, cet argent est drainé du système bancaire commercial. « Cela signifie que les banques ont désormais moins d'argent à prêter à l'économie », a expliqué Zang. « Et oh mon Dieu, Jeremy, c'est carrément déflationniste… Et comment lutter contre la déflation ? Imprimer. »

Ce plan se déploie dans un contexte de ce que Zang appelle une « guerre contre les données ». Elle a pointé du doigt le récent bouleversement politique au Bureau of Labor Statistics comme un signe que le gouvernement occulte intentionnellement la vérité. « Aussi mauvais qu'avant, très honnêtement, nous naviguons maintenant à l'aveuglette », a-t-elle déclaré, faisant référence aux révisions à la baisse constantes des chiffres de l'emploi aux États-Unis tout au long de 2025.

Au cœur de sa préoccupation se trouve le marché des bons du Trésor américain, qu'elle décrit comme le « fondement des marchés mondiaux ». Zang a souligné la baisse de la détention étrangère de la dette américaine – les données officielles faisant état d'une baisse de plus de 300 milliards de dollars l'an dernier – comme le signe d'une « crise privée au sein des banques centrales, où la base d'acheteurs traditionnelle est en train de disparaître ».

Cette fragilité systémique s'étend au système bancaire, que Zang a qualifié de « grand casino » bâti sur une montagne de produits dérivés qui ne sont que « de gros paris sans fondement ». Elle a averti que le risque lié à ces produits dérivés, qui, selon l'Office of the Comptroller of the Currency (OCC), représente une exposition notionnelle de plus de 180 000 milliards de dollars pour les quatre plus grandes banques américaines, pourrait déclencher une « crise financière colossale qui ferait passer 2008 pour une somme dérisoire ».

Dans ce contexte, Zang affirme que la seule véritable valeur refuge réside dans les métaux précieux physiques. « Si vous ne les détenez pas, vous ne les possédez pas », a-t-elle répété. Elle a qualifié le prix officiel de l'or de « plaisanterie » et a déclaré être « absolument certaine » que les gouvernements tenteront une « action coordonnée à l'échelle mondiale » pour confisquer l'or lors de la prochaine crise majeure.

« Personnellement, je ne possède ni actions, ni obligations, ni FNB, ni fonds communs de placement, ni rentes, ni aucune de ces monnaies fiduciaires inutiles », a déclaré Zang, « car je suis parfaitement convaincue que nous sommes à la fin du cycle de vie de cette monnaie. »

Kitco Media
Jeremy Szafron

  
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sarriette sarriette
26/08/2025 06:40:46
1

France, la future Grèce ?

Ne vous retournez pas, la Super Grèce arrive. Notre ami Orange fait des prouesses pour cacher la misère sous le tapis, exactement comme la Grèce avait falsifié ses bilans pour entrer dans l'Europe. Mais à une tellement plus belle échelle !

Je ne défends pas la France, mais quel petit joueur.

Extraits de l'or.fr du 22/08 :

Depuis plusieurs années, l’économie américaine a fonctionné avec un énorme coussin de sécurité en matière de liquidité : le fameux Reverse Repo Facility (RRP) de la Fed. C’était une sorte de réservoir où les fonds monétaires plaçaient leurs excédents de cash chaque nuit. Au plus fort de 2022, il y avait plus de 2 500 milliards $ stockés dans ce réservoir ! Cela permettait à la Fed de réduire son bilan (quantitative tightening) et au Trésor d’émettre massivement de la dette sans déclencher de crise immédiate : il suffisait de puiser dans cette réserve.

Mais ce coussin est aujourd’hui vide. Le RRP est tombé autour de 38 milliards $, c’est-à-dire pratiquement rien.




....

C’est exactement là que réside le risque : tant que le RRP était plein, on pouvait croire que la liquidité était infinie et que les marchés pouvaient absorber n’importe quel volume d’émission. Mais avec cette soupape épuisée, le système est nu face aux tensions. On se retrouve dans une situation comparable à 2019, quand le marché du repo s’était bloqué en quelques heures, ou à 2007, quand les marchés de financement avaient gelé. À partir de maintenant, tout choc peut se transformer en crise de liquidité systémique, parce qu’il n’y a plus de tampon caché.

Et pourtant, dans le même temps, les marchés de crédit envoient un signal totalement contradictoire. Les spreads de crédit investment grade – c’est-à-dire la prime de rendement que les investisseurs exigent pour détenir de la dette d’entreprises solides plutôt que des obligations du Trésor – sont tombés à 0,73%, leur plus bas niveau depuis… 1998.

Les spreads de crédit investment grade sont tombés à leur plus bas niveau depuis 1998

En clair, les investisseurs se comportent comme si les entreprises américaines les mieux notées étaient presque aussi sûres que le gouvernement, et comme si le risque de défaut était nul.

Comment expliquer ce paradoxe ? D’un côté, la liquidité excédentaire qui permettait de lisser tous les chocs a disparu. De l’autre, le marché agit comme si cette liquidité était toujours là, en continuant à acheter du crédit d’entreprise sans exiger de prime de risque. Cette apparente solidité du système est en partie une illusion. Les banques détiennent des montagnes d’obligations achetées lorsque les taux étaient beaucoup plus bas. Avec la hausse des taux, la valeur de marché de ces obligations a fortement chuté. Normalement, cela devrait apparaître dans leurs comptes sous forme de pertes. Mais une astuce comptable leur permet de masquer ces pertes : en classant ces obligations dans la catégorie hold-to-maturity (HTM), elles n’ont pas à les évaluer à leur prix de marché. Tant qu’elles prétendent les garder jusqu’à l’échéance, ces pertes restent invisibles dans les bilans.

Résultat : sur le papier, tout paraît sous contrôle. Les ratios de solvabilité sont stables, les bilans semblent solides, et les investisseurs peuvent avoir l’impression que le système bancaire est en bien meilleure santé qu’il ne l’est en réalité. Mais cette solidité est artificielle. Car si une banque est contrainte de vendre une partie de ces actifs HTM pour obtenir du cash — par exemple en cas de stress de liquidité — alors les pertes latentes deviennent réelles, immédiatement et massivement.

C’est exactement ce qui s’est produit avec la faillite de Silicon Valley Bank en 2023 : des obligations soi-disant "sûres" ont dû être liquidées, et les pertes cachées sont ressorties d’un coup, provoquant un effet domino. Autrement dit, tant que la confiance tient et que les banques n’ont pas besoin de vendre, l’illusion fonctionne. Mais le jour où la liquidité se tend, cette façade de solidité peut s’effondrer très vite.

Le fameux coussin de sécurité est donc désormais vide. Concrètement, cela veut dire que chaque nouvelle adjudication du Trésor agit comme un gigantesque aspirateur de liquidités : les investisseurs doivent mobiliser du cash immédiat pour acheter les obligations émises, ce qui assèche le système à court terme.

....

les acteurs financiers — banques, fonds, courtiers — doivent trouver du cash immédiatement pour absorber l’offre de dette. Faute de coussin comme le RRP, ils sont contraints de vendre d’autres actifs ou de réduire leurs positions en urgence pour se refinancer. Cela provoque des à-coups violents : les spreads de crédit s’élargissent d’un coup, la volatilité grimpe et des ventes forcées peuvent s’enchaîner, parfois en cascade. L’histoire a montré en 2019 ou en 2008 à quel point ces tensions de financement peuvent surgir brutalement quand la liquidité vient à manquer.

En somme, nous sommes à un moment charnière. Les marchés se comportent comme si la fête de la liquidité pouvait durer éternellement, alors que la réserve cachée qui la soutenait a disparu. C’est ce paradoxe de la liquidité : des signaux de risque au rouge vif d’un côté, et une perception de sécurité maximale de l’autre. Et c’est précisément ce genre de configuration qui prépare les retournements les plus violents.

Le mécanisme du buyback permet normalement au Trésor américain de donner un peu de souplesse au marché en rachetant des obligations anciennes et en réinjectant du cash. C’est censé être une soupape technique, un moyen de soulager la demande de liquidité. Mais les chiffres publiés récemment racontent une autre histoire.

Lors de la dernière opération, les investisseurs ont proposé près de 29 milliards $ de titres à revendre au Trésor. Autrement dit, les banques et fonds voulaient massivement se délester de leurs obligations et récupérer du cash. Pourtant, le Trésor n’a accepté d’en racheter que 4 milliards $. Ce décalage est frappant : il souligne à quel point la demande de liquidité est forte, mais à quel point elle reste insatisfaite.

Cet épisode illustre parfaitement le paradoxe actuel. Le QE fiscal, c’est-à-dire le déficit et les dépenses publiques, amène bien un peu de cash dans le système. Mais cet argent est rapidement absorbé par les enchères de dettes massives qui fonctionnent comme de véritables aspirateurs de liquidité. Les rares mécanismes correctifs, comme les buybacks, sont trop limités pour rétablir l’équilibre, surtout depuis que le coussin du Reverse Repo (RRP) est quasiment vide.

En pratique, cela veut dire que chaque nouvelle émission de dette ou chaque pas de resserrement monétaire de la Fed frappe directement le système financier, sans amortisseur. La situation rappelle les précédents de 2019 sur le repo ou de 2007 sur l’ABCP : tant que tout semble tenir, les tensions restent invisibles, mais dès que la demande de liquidité dépasse les capacités de réponse, la correction peut être brutale. L’élargissement des spreads, le blocage du financement, la montée de la volatilité et les ventes forcées deviennent alors inéluctables.

Ce qui rend le risque de liquidité encore plus dangereux aujourd’hui, c’est qu’il survient dans un marché déjà totalement déconnecté de la réalité. Sur pratiquement toutes les métriques objectives, la Bourse américaine n’est pas seulement chère, elle est follement surévaluée. Les données arrêtées au 30 juin par CurrentMarketValuation.com ne se contentent pas d’un “overvalued”, elles affichent un “strongly overvalued” presque partout, quel que soit le modèle retenu.

Prenons le Buffett Indicator, cette mesure qui compare la capitalisation boursière totale au PIB américain. Il flirte aujourd’hui avec les 200% du PIB, soit plus de deux écarts-types au-dessus de sa moyenne historique. Les deux seules fois où l’on a approché de tels niveaux furent au sommet de la bulle internet en 2000 et à la fin de 2021. Dans les deux cas, les investisseurs ont essuyé des corrections supérieures à 40%.

Autrement dit, nous arrivons à un point où la fragilité est maximale : plus de coussin de liquidité (avec le RRP presque vidé), une offre massive de Treasuries qui vient heurter de plein fouet le marché du financement, et des valorisations boursières qui ne laissent aucune marge de sécurité. Le moindre accroc sur la liquidité peut se transformer en déclencheur brutal, parce que tout est déjà tendu au maximum.

On l’a déjà vu récemment. Fin 2021, les valorisations étaient stratosphériques, portées par des liquidités abondantes et des taux zéro. Les signaux de surchauffe étaient partout, mais tant que la Fed alimentait la machine, le marché restait en apesanteur. Puis début 2022, avec le virage brutal vers le resserrement monétaire, la mécanique s’est grippée : les indices ont décroché de 20 à 30 %, et les valeurs les plus chères ont perdu 60% ou plus.

Aujourd’hui, nous sommes dans une configuration encore plus fragile. La différence, c’est que la liquidité tampon qui avait permis à la Fed de serrer la vis sans casse immédiate — le Reverse Repo Facility — est désormais presque vide. Cela veut dire qu’un choc de financement, même limité, peut percoler instantanément dans les marchés. À la surévaluation extrême s’ajoute donc une vulnérabilité structurelle : il n’y a plus de filet de sécurité.

Le parallèle avec 2000 et 2021 est éclairant : à chaque fois qu’on a touché ces niveaux de valorisation extrêmes, la correction a été profonde et rapide. La différence en 2025, c’est qu’on conjugue ce risque de correction avec une tension réelle sur la liquidité. C’est la combinaison des deux — marchés hors de prix et absence de coussin — qui rend le moment actuel explosif

  
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MITTE MITTE
25/08/2025 20:06:49
0

L'Or en €, à la différence de vendredi dernier bénéficie d'une légère remontée du dollar et prend 0,63 % sur les 2 894 €.

Cette sortie haussière du nuage n'est toutefois pas validée ni par la lagging span, ni par la kijun. La tenkan redresse cependant un peu la tête.

A l'instar de l'Or en $ c'est toujours mieux que les marchés actions et le BTC.

Valeur refuge ?

Et ce alors que les immenses problèmes de la planète n'ont pas encore vraiment fait surface.

Quant à ceux de la France ....

La nouvelle Grèce ?

😂

  
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MITTE MITTE
25/08/2025 19:57:18
0

Laborieux.

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L'or quasi stable malgré une période estivale calme
Kitco Media
Par Jim Wyckoff
Publié :
17:23
Mis à jour :
17:27


(Kitco News) - Le cours de l'or est quasi stable et celui de l'argent est en légère baisse vers midi lundi. C'est une journée de fin d'été plus calme pour les marchés des métaux précieux en ce début de semaine, après une séance plus active vendredi. L'or de décembre était en hausse de 1,50 $ à 3 420,00 $. Le cours de l'argent a reculé de 0,229 $ en septembre, à 38,83 $.

Le marché a désormais largement digéré le discours prononcé vendredi par le président de la Fed, Jerome Powell, qui a assoupli la politique monétaire américaine. M. Powell a profité de son discours pour signaler que la Fed se dirigeait vers une baisse des taux d'intérêt dès sa prochaine réunion de politique monétaire en septembre. Cependant, les autres responsables de la Fed sont divisés quant à la pertinence de cette décision. M. Powell lui-même a souligné que l'économie américaine plaçait les responsables de la Fed dans une « situation difficile ». La Fed est confrontée à une inflation toujours supérieure à son objectif de 2 % – et en hausse – et à un marché du travail qui montre des signes de faiblesse.

Techniquement, les haussiers des contrats à terme sur l'or de décembre bénéficient d'un avantage technique global à court terme. Leur prochain objectif de hausse des prix est de clôturer au-dessus de la solide résistance des 3 500,00 $. Le prochain objectif de baisse à court terme des baissiers est de pousser les prix des contrats à terme sous le solide support technique du plus bas de juillet à 3 319,20 $. La première résistance se situe au plus haut de la semaine dernière à 3 423,40 $, puis à 3 450,00 $. Le premier support se situe à 3 400,00 $, puis au plus bas de la semaine dernière à 3 353,40 $.

Note de marché de Wyckoff : 6,5.

Les haussiers des contrats à terme sur l'argent de septembre bénéficient d'un solide avantage technique à court terme. Le prochain objectif de hausse des haussiers est de clôturer au-dessus de la solide résistance technique du plus haut de juillet à 39,91 $. Le prochain objectif de baisse des baissiers est de clôturer sous le solide support du plus bas de juillet à 36,28 $. La première résistance se situe au plus haut de la semaine dernière à 39,09 $, puis à 39,91 $. Le prochain support se situe à 38,00 $, puis à 37,50 $.

Note boursière de Wyckoff : 7,0.
Kitco Media
Jim Wyckoff

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Toute petite hausse de l'Or en $ de 0,04 % sur les 3 372 $.

On se maintient au-dessus du nuage mais sans l'appui des deux droites tenkan et kijun.

Toujours " globalement haussier ". Sans plus pour le moment.

C'est toujours mieux que les marchés actions qui font la grise mine et le BTC victime de dégagements de grosses mains investies depuis fort longtemps qui se font plaisir en retirant une partie de leurs gains. Sauf erreur, ceux qui ont acheté sur les 10 $ bénéficient d'une progression de 10 000 %.



  
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MITTE MITTE
25/08/2025 19:37:49
0

Du bon pour l'Or à venir, du un peu moins bon pour l'Argent ?

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La faiblesse persistante du dollar va stimuler le prix de l'or, tandis que l'argent est confronté à un positionnement à terme plus faible et à une demande solaire plus faible – Heraeus
Kitco Media
Par Ernest Hoffman
Publié :
16:10
Mis à jour :
17:08


Kitco News) – Si l'optimisme suscité par les taux d'intérêt a redonné du souffle à l'or, la faiblesse du dollar américain et les risques politiques pourraient être les principaux moteurs de la croissance. L'argent pourrait quant à lui perdre de sa dynamique dans des secteurs clés malgré sa récente remontée à 39 dollars l'once, selon les analystes des métaux précieux d'Heraeus.

Dans leur dernière mise à jour sur les métaux précieux, les analystes ont indiqué que les importations d'or de l'Inde ont atteint environ 37,5 tonnes en juillet, pour une valeur de près de 4 milliards de dollars. « Au premier semestre, les importations ont été relativement faibles, à 170 tonnes, le prix élevé de l'or ayant freiné la demande de bijoux », ont-ils déclaré. « Cependant, à l'approche de la saison des mariages, il semble que les fabricants de bijoux aient fait des réserves. »

Les analystes ont également noté que le compte rendu de la dernière réunion de la Fed montre que la majorité des participants étaient davantage préoccupés par l'inflation que par le marché de l'emploi, même si deux dissidents ont voté en faveur d'une baisse des taux d'intérêt. « Étant donné que l'inflation reste nettement supérieure à 2 %, la probabilité d'une baisse des taux lors de la réunion de septembre pourrait être plus faible que ce que le marché prévoit », ont-ils averti.

« La demande de valeur refuge n'est qu'un des éléments de l'attrait de l'or et, la Fed étant sous pression des responsables du gouvernement américain et du président Trump pour baisser ses taux, l'interférence avec la banque centrale et la possibilité d'erreurs de politique monétaire pourraient constituer une préoccupation plus importante, avec des conséquences sur les taux d'intérêt, le dollar (à la baisse) et l'or (à la hausse) », ont-ils ajouté.

Le cours de l'or a atteint le sommet des 3 370 $ suite aux propos du président de la Fed, Jerome Powell, à Jackson Hole vendredi matin, et le métal jaune a maintenu sa fourchette haute suite aux propos globalement accommodants.

L'or au comptant continue de fluctuer au sein de sa nouvelle fourchette élevée en début de semaine, s'échangeant à 3 370,46 $ l'once, soit une perte de 0,02 % sur la séance.

Concernant l'argent, Heraeus a déclaré que les récents changements de politique du gouvernement chinois devraient probablement peser sur la demande d'argent pour les projets solaires.

« L'industrie solaire chinoise est confrontée à des difficultés au troisième trimestre, les promoteurs limitant leurs projets en attendant les directives pour les prochaines enchères », a-t-il écrit. « Le gouvernement a imposé la participation de tous les projets solaires au marché de l'électricité, mettant fin à la pratique de vente directe d'électricité aux réseaux aux tarifs de référence locaux du charbon. Les promoteurs devraient probablement reporter leurs décisions d'investissement jusqu'à ce que les provinces chinoises puissent mettre en œuvre des contrats de différence (CFD) qui seront vendus aux enchères. Par conséquent, un net ralentissement des ajouts de capacité solaire est attendu au troisième trimestre, pouvant atteindre la moitié du volume installé au troisième trimestre 2024. »

Sur le marché à terme, les analystes ont constaté que les spéculateurs ont commencé à réduire leur exposition à l'argent, encaissant leurs bénéfices après les gains récents.

« Depuis le pic du prix en juillet, les positions longues nettes spéculatives ont diminué de 16 352 contrats (27 %), dont 6 390 la semaine dernière, portant la longueur nette totale non commerciale à 44 268 contrats (221 millions d'onces), soit un plus bas de quatre mois », ont-ils déclaré. « Il est probable que les spéculateurs réévaluaient les risques en prévision du prochain symposium de la Fed et de la décision de septembre sur les taux.»

Le cours de l'argent a également rebondi suite au discours de Powell, et le métal gris a déjà testé la résistance à 39 $ l'once à deux reprises lors des échanges de lundi.

Au moment de la rédaction de cet article, le cours spot de l'argent s'échangeait à 38,745 $ l'once et affichait une baisse de 0,31 % sur le graphique journalier.

Kitco Media
Ernest Hoffman

  
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MITTE MITTE
24/08/2025 13:06:13
0

Or en € - ut jour - Ichimoku.

Mêmes commentaires que ceux faits au post précédent pour l'Or en $.

Étant toutefois précisé, comme on le sait, que le discours de Powell a fait baisser le dollar, l'€uro a par ricochet grimpé de 0,96 % ce qui a mécaniquement plombé la cotation de l'Or en €.

Moindre mal dans la mesure où celle qui mène la danse se repositionne favorablement.

On a franchi en séance les 2881 € et on est venu clôturer juste en dessous sur les 2876 €. Notons aussi que lors du plus bas de la journée ( avant le discours de Powell ) on est venu faire un bref passage sous le nuage, signe des positions vendeuses court-termistes évoquées au post précédent.

Position neutre, toujours en range.


  
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MITTE MITTE
24/08/2025 12:51:31
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Or en $ - ut jour - Ichimoku

Au 31/12/2024 nous étions sur les 2624 $

Au 22/08/2025 nous sommes sur les 3371 $

soit une hausse de 28,47 %.

Ne nous plaignons pas.

Powell, par son discours à Jackson Hole, a fait baisser le dollar us ce qui, mécaniquement, a fait grimper l'Or libellée en dollar us de 0,97 % ce dernier vendredi.

On repasse au-dessus des deux droites tenkan et kijun, on sort du nuage ce qui replace les cours dans une configuration globalement haussière, je dis globalement parce que le nuage, lui, reste encore plat. Il faudrait que tous les paramètres tenkan, kijun, lagging span et le nuage ( SSA et SSB ) repiquent franchement au nord pour qu'un véritable trend haussier puisse être constaté.

Le fondamental est toujours en soutien avec :

- les achats d'Or par les BC qui, apparemment, ne faiblissent pas, en témoigne les achats d'Or de la Chine, notamment au Pérou,

- les conflits guerriers :

- avec l'Ukraine où l'éventuelle rencontre Zélensky/Poutine est déjà de l'histoire ancienne, où on attend de savoir ce que TRUMP décidera dans quelques jours : fort durcissement des sanctions secondaires ou jet de l'éponge ( les prises de parole de Vance, le vice-président us militeraient pour un certain dégagement des us, genre si vous voulez des armes je veux bien vous en vendre, mais pas plus, saut peut-être la continuité du soutien us qui aide nettement les ukrainiens dans les cibles énergétiques russes qui, ces temps-ci partent en fumée )

- avec Israël où Bibi a décidé d'engager la confrontation finale avec le Hamas en décidant de prendre totalement Gaza,

- et peut-être et surtout le contexte financier us dont certains s'enfoncent la tête dans le sable pour ne rien voir, ne rien savoir et ne s'inquiéter de rien alors que d'autres commentateurs, voir l'article de Laurent Morel sur le site or.fr, évoquent des lendemains difficiles au travers notamment de gros problèmes de liquidités. ( nb : l'Or, actif refuge devrait en bénéficier mais dans un 1er temps certains n'iront-ils pas chercher sur l'Or les fonds mis en réserve au cas où ..... Et le cas où survenant .... )

Donc pour le moment pas de raison de vendre encore que, comme le signalait Trado sur son site, il y a quelques positions baissières, court termistes il est vrai, non négligeables. On les voit bien à l'action les après-midi. Ces positions étant contrebalancées par les achats d'Or des BC et le contexte géopolitico-financier international.

Amha.



  
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MITTE MITTE
21/08/2025 22:34:14
0

Les menaces de TRUMP sur l'Inde au motif qu'elle achèterait du pétrole russe expliqueraient-elles, en partie, cela ?

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Le marché indien de l'or s'est renforcé en juillet grâce à la forte hausse des ETF et des importations – Chacko de WGC
Kitco Media
Par Ernest Hoffman
Publié :
19:13
Mis à jour :
19:19



(Kitco News) – Selon Kavita Chacko, responsable de la recherche pour l'Inde au World Gold Council (WGC), le prix de l'or indien a augmenté le mois dernier et en août, les remises se réduisant à mesure que les détaillants augmentaient leurs stocks pour la saison des festivals, tandis que les flux et les stocks d'ETF augmentaient.

Dans le dernier bulletin du WGC, Chacko a indiqué que le prix de l'or avait retrouvé de la vigueur en août, après une modeste hausse de 0,3 % en juillet.

« Une combinaison de facteurs, notamment la faiblesse du dollar américain, les anticipations d'une baisse des taux de la Fed, la hausse des anticipations d'inflation et l'évolution continue des tarifs douaniers, a alimenté la récente évolution des prix », a-t-elle déclaré. « De même, l'évolution du prix de l'or en juillet a été soutenue par les tensions tarifaires, les risques géopolitiques et les craintes d'inflation, la dynamique du marché ayant également contribué. »

Et malgré des prix de l'or qui restent dans une fourchette étroite, « l'or continue de surperformer en 2025, générant un rendement de 28 % en dollars américains depuis le début de l'année ».

Chacko a noté que le cours de l'or national a suivi de près les cours internationaux, l'affaiblissement de la roupie amplifiant les gains. « À la mi-août, les prix avaient augmenté de 1,6 % depuis le début du mois4 pour atteindre 99 665 INR/10 g, portant la hausse à 31 % depuis le début de l'année », a-t-elle écrit. « Il est important de noter que les signes d'amélioration de la demande ont entraîné une réduction des remises sur le marché intérieur, passant d'une moyenne de 27 $ US/oz en juin à 3,7 $ US/oz à la mi-août. »

Le marché des bijoux en or montre également des signes de regain de demande, les détaillants se préparant pour la saison des fêtes et des mariages, qui s'étend de début août à la fin de l'année.

« Des rapports anecdotiques provenant d'acteurs du secteur laissent entrevoir des perspectives positives », a déclaré Chacko. De nombreux fabricants ont signalé un intérêt d'achat plus fort que prévu et une reprise notable des commandes, tant de la part des grandes chaînes de magasins que des détaillants indépendants. Les détaillants, qui avaient été prudents quant à leurs stocks ces derniers mois en raison d'une demande atone, ont annoncé un réapprovisionnement actif en prévision d'une amélioration des ventes pendant les fêtes.

Elle a ajouté que la stabilité des prix de l'or soutient également le sentiment positif.

« De plus, pour attirer les clients sensibles aux prix et stimuler les volumes, les fabricants se concentrent sur les bijoux plus légers », a écrit Chacko. « Par ailleurs, les rapports de marché suggèrent que la demande d'investissement en or physique, c'est-à-dire en lingots et en pièces, reste soutenue.»

Les flux vers les ETF or indiens sont également restés positifs en juillet, marquant le troisième mois consécutif d'entrées nettes.

« Les incertitudes liées à la politique mondiale et les tensions géopolitiques ont été les principaux moteurs de cette tendance », a-t-elle déclaré. Cependant, le rythme des entrées nettes a ralenti, s'établissant à 12,6 milliards INR (146 millions USD) en juillet, soit une baisse de 41 % par rapport au mois précédent. Ce chiffre est globalement conforme à notre estimation initiale et dépasse de près de 34 % la moyenne mensuelle de 2024, qui s'établissait à 9,4 milliards INR.

Chacko a indiqué que cette dynamique positive s'est poursuivie en août, les premières données des deux premières semaines faisant état d'entrées plus importantes.

Les ETF ont également poursuivi leur solide performance le mois dernier.

« Fin juillet, les actifs cumulés sous gestion (AUM) des ETF or indiens s'élevaient à 676 milliards INR (7,85 milliards USD), soit une hausse de 96 % sur un an », a-t-elle écrit. « Les avoirs totaux en or ont atteint 68 tonnes, avec 1,2 tonne ajoutée au cours du mois. »

« L'intérêt des investisseurs pour les ETF sur l'or continue de se renforcer, comme l'indique la croissance constante du nombre de nouveaux comptes (folios) ; 215 000 nouveaux folios ont été ouverts en juillet, portant le total à 7,86 millions, soit une hausse de 42 % sur un an », a-t-elle ajouté. « Un nouvel ETF sur l'or a également été lancé en juillet, portant à 21 le nombre total d'ETF sur l'or cotés en Inde.»

La Banque de réserve de l'Inde (RBI) a suspendu ses achats d'or en juillet, après une augmentation relativement faible de 0,4 tonne en juin.

« Au cours des sept premiers mois de l'année, elle a augmenté ses réserves d'or de 4 t, un contraste marqué avec les 40 t achetées au cours de la même période en 2024 », a déclaré Chacko. « Nous pensons que cela témoigne d'une approche mesurée dans la gestion des réserves d'or de la RBI, dans un contexte de hausse significative des prix de l'or. »

Malgré le ralentissement, les réserves d'or de la RBI sont restées à un niveau record de 880 tonnes jusqu'en juillet, représentant désormais 12 % du total des réserves de change, soit une hausse de 4 % sur un an.

Parallèlement, les importations de lingots ont rebondi en juillet après trois mois consécutifs de baisse.

« Avec 4 milliards de dollars américains, les importations de juillet ont nettement dépassé la moyenne mensuelle des six premiers mois de 2025 (3 milliards de dollars américains) ; elles ont augmenté de 14 % en glissement annuel et représentent plus du double de celles de juin », a-t-elle noté. « Nos estimations indiquent que le volume d’or importé en juillet s’est situé entre 42 et 48 tonnes. Ces niveaux d’importation plus élevés suggèrent que les fabricants se préparent probablement à la demande des fêtes de fin d’année, qui débutera en août.»

Pour l’avenir, Chacko a déclaré que le World Gold Council prévoit une forte demande saisonnière sur le marché de l’or jusqu’à la fin de l’année.

« À l’approche des fêtes de fin d’année et des mariages, la demande de bijoux en or s’accélère, et l’intérêt des investisseurs se maintenant, la demande globale d’or pourrait être stimulée », a-t-elle ajouté.

Kitco Media
Ernest Hoffman


  
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MITTE MITTE
21/08/2025 22:24:41
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Que dire de la journée d'aujourd'hui ?

Après la pluie le beau temps ?

En effet

- on commence ce matin par un harami baissier de 0,25 %,

- puis on évolue vers une pénétrante baissière avec une baisse de 0,77 % au plus bas de la séance,

- puis les bulls mènent l'offensive et nous assistons à une 3 ème transformation de la bougie journalière puisque nous avons maintenant une bougie dont l’appellation en bougie japonaise est celle d'un marteau, bougie a priori haussière, et qui délivrerait un signal d'achat si la bougie de demain est haussière. ( le marteau n'est pas parfait ( présence d'une ombre supérieure ) mais l'esprit est là ).

Actuellement à 2876 €, en toute petite hausse de 0,09 %, on cale sous la tenkan à 2881 € et la kijun à 2879 €, deux résistances en l'état.

La STO est plutôt bien orientée et le coup de rein des bulls à partir de 13h00 aidé en outre par une rechute journalière de l'€ vs le $, seraient-ils des signes annonciateurs ?

Inscriptions au chômage us moins bonnes que prévues, mais activité économique qui se tient bien et une inflation structurelle qui se maintient aussi vont rendre délicate la décision de Powell en septembre.

Mais l'Or de référence étant celle cotée en $ et celle-ci étant en baisse ce soir de 0,30 % on se gardera bien de trop se focaliser sur ces mouvements de cours quelque peu volatils.

Powell parle demain.


  
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jpgrenoble jpgrenoble
21/08/2025 10:44:19
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Hello Mitte un mouvement se prépare en sortie du pennant, confirmé par le resserrement des bollinger20 hebdomadaires , on sera bientôt fixé

  
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MITTE MITTE
21/08/2025 09:49:42
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Après l'Or en €, celle en $.

Juste, juste au-dessus du nuage, configuration en range depuis avril 2025.

C'est bien car cela permet aux droites tenkan et kijun des ut supérieures ( hebdo et mensuel ) de doucement remonter dans le graph offrant ainsi un plancher théorique à une éventuelle accès de faiblesse des cours.

En clair : plus le range dure et plus une éventuelle chute des cours pourrait être limitée dans son pourcentage.

( et c'est là qu'elle survient ! oups ! 😅😰)


  
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MITTE MITTE
21/08/2025 09:35:24
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Les bougies journalières des 15, 16 et 17 août nous avaient fait passer sous le nuage, c-a-d en début de configuration baissière journalière.

Hier une grosse bougie verte, un marubozu nous a fait réintégrer le nuage, renouant ainsi avec la configuration en range débutée le 21 avril 2025. Grosse bougie synonyme, a priori, d'achats de gros intervenants, BC ou autres gros fonds d'investissements qui sont venus acheter " à point nommé ". La STO en survente donnait aussi, un peu, et amha, le " la ".

Ce matin, petit harami baissier qui reste cependant configuré dans le nuage. C'est une figure de retournement, ici à la baisse. Ce retournement serait d'autant plus puissant que le corps de la bougie, ici rouge, est plein avec de petites ombres. Ce qui est le cas en l'espèce.

Toutefois la fiabilité d'un figure en harami est généralement faible et demande à être confirmée les jours suivants notamment par une nouvelle bougie rouge demain.

Justement la tenkan, actuellement plate, va bien baissier demain du fait du calcul de ses 9 dernières bougies. Et on verra comment les cours traitent cette baisse du niveau de la tenkan : soit en subissant, soit en la traversant à la hausse.

Pour le moment on est sur les 2865 €, c-a-d juste juste au-dessus du nuage.

En baisse de 0,33 % sur les 2865 €, les baissiers semblant vouloir reprendre le contrôle des cours.

Donc le deal des prochains jours : rester dans le nuage ou ne pas trop s'en éloigner à la baisse.

  
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MITTE MITTE
20/08/2025 21:14:08
0

UBS toujours positif sur l'Or jusqu'en 2026.

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UBS relève son objectif de prix de l'or à 3 600 $ l'once pour le deuxième trimestre 2026 et constate la plus forte demande d'or depuis 2011.
Kitco Media
Par Ernest Hoffman
Publié :
18:49
Mis à jour :
20:42



(Kitco News) – UBS a relevé son objectif de cours de l'or pour le premier trimestre 2026 de 100 $ à 3 600 $ l'once. Le géant bancaire suisse anticipe désormais une demande d'or record en 2025 depuis 2011.

Les analystes d'UBS ont cité les risques macroéconomiques persistants aux États-Unis, les tendances à la dédollarisation et la forte demande d'investissement, notamment de la part des fonds négociés en bourse (ETF) et des banques centrales, comme les principaux facteurs qui, selon eux, propulseraient le cours de l'or vers de nouveaux sommets historiques.

« Nous pensons que les risques macroéconomiques américains, les interrogations sur l'indépendance de la Fed, les inquiétudes quant à la viabilité budgétaire et la géopolitique sous-tendent les tendances à la dédollarisation et l'augmentation des achats des banques centrales », ont-ils écrit. « Selon nous, ces facteurs vont encore faire grimper le cours de l'or. »

UBS a également relevé ses prévisions pour le deuxième trimestre 2026 de 200 dollars à 3 700 dollars l’once, et a ajouté un nouvel objectif pour le troisième trimestre au même niveau.

Les analystes ont également souligné la persistance de l’inflation américaine, une croissance économique inférieure à la tendance et la faiblesse persistante du dollar comme autant de facteurs de soutien à la hausse des prix de l’or.

La forte demande des ETF et des banques centrales a été un facteur majeur dans la révision à la hausse des prévisions de la banque.

UBS a relevé ses prévisions de demande d’or des ETF pour 2025 de 450 tonnes à près de 600 tonnes, sur la base des données du World Gold Council, qui montrent les plus fortes entrées de capitaux au premier semestre depuis 2010.

« Les achats des banques centrales devraient rester soutenus, quoique légèrement inférieurs aux achats quasi records de l’année dernière », ont-ils écrit. « Nous prévoyons donc désormais une augmentation de la demande mondiale d’or de 3 % pour atteindre 4 760 tonnes en 2025, ce qui marquerait le niveau le plus élevé depuis 2011. »

Le 15 juillet, UBS a déclaré que, bien que considérant l'escalade des droits de douane de la Maison-Blanche comme une tactique de négociation et que les chiffres finiront par baisser, elle recommande néanmoins l'achat d'or pour se prémunir contre les risques politiques.

Les analystes d'UBS Wealth Management ont indiqué dans leur rapport que leur scénario de base prévoit que les taux de droits de douane effectifs aux États-Unis se stabiliseront autour de 15 % – soit moins de la moitié des taux de 30 % à 35 % annoncés à l'époque – ce qui soutiendra la progression continue du S&P 500.

Le prix de l'or a enregistré des gains réguliers au cours de la nuit et a atteint un sommet à 3 350,27 $ l'once juste avant 11 h HAE.

Le cours de l'or au comptant s'est négocié à 3 344,51 $ l'once, soit un gain de 0,87 % sur la séance.

Kitco Media
Ernest Hoffman


  
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MITTE MITTE
19/08/2025 17:28:46
1

Or en € - ut jour - Ichimoku.

Poursuite de la glissade qui commence " à se remarquer ".

Si on tient pas les 2846 €, ce qui semble bien probable, la zone des 2794 € - 2791 € - 2783 € sera probablement la prochaine zone de support travaillé par les cours.

Faut dire que ces temps-ci les soutiens de l"Or semblent partis faire l'école buissonnière ( la dette us par exemple ) ou alors ont réduit le niveau de risque qu'ils présentaient jusqu'à présent ( conflit en Ukraine où la pression que met TRUMP sur les belligérants semble commencer à produire des effets et le conflit en Israël où le Hamas commercerait à être beaucoup plus enclin à vouloir vraiment négocier de crainte de tout perdre et de se faire éjecter du théâtre des opérations qu'il soit militaire ou politico-médiatique ).

Encore heureux que les opérateurs de l'EST achètent pendant la nuit ( certainement de l'Or physique ) leurs achats réduisant la glissade des cours accélérée, elle par les opérateurs anglo-saxons qui, l'après-midi par le biais des ETF vendent de l'Or papier.

Toujours en baisse de 0;30 % sur les 2849 €.

  
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MITTE MITTE
18/08/2025 08:50:24
0

Encore peu popularisé, l’or progresse en toute discrétion


PUBLIÉ PAR JULIEN CHEVALIER | 12 AOÛT 2025 | 6783


Tout le monde sait que Donald Trump a lancé une guerre commerciale à grande échelle contre le monde. Qui sait, pour autant, que les banques centrales achètent de l’or dans des quantités historiques ? Beaucoup savent que les tarifs douaniers américains sur l’Europe seront désormais de 15%. Mais qui est au courant que la Chine continue ses achats d’or et qu’elle le fait, en plus, à la discrétion du plus grand nombre ? Ces enjeux sont étroitement liés mais ne sont pourtant pas traités de la même manière.


L’or suscite un intérêt croissant chez les spécialistes mais reste encore méconnu du grand public. Résultat : seuls 1% des actifs mondiaux sont investis dans l’or. La faible popularisation du métal jaune s’explique par de nombreux facteurs. Premièrement, l’or ne constitue plus un moyen d’échange. Son rôle historique de monnaie s’est arrêté en 1971 lorsque la fin des accords de Bretton Woods a marqué, par extension, la fin de l’étalon-or. Aucun état ne souhaite donc que ses citoyens accumulent de l’or : cela réduirait la confiance dans la monnaie qui a cours légal. Ensuite, l’or échappe par nature à tout contrôle étatique. Il peut être acheté auprès de fournisseurs privés et être détenu à discrétion. Or l’État, qui a par nature besoin de surveiller les dépenses de ses citoyens, se retrouve frustré de ne pas avoir le contrôle. Dans une période de crise des finances publiques comme la nôtre, c’est d’autant plus évident que tout investissement dans la dette publique serait nettement plus profitable que dans des actifs personnels, comme l’or, non contrôlables par l’État. C’est d’ailleurs pour cette raison qu’aux États-Unis, Trump cherche à faire passer une loi, nommée Genius Act, sur les stablecoins visant à adosser chaque dollar investi dans ces crypto-monnaies à des titres de dette américaine (de son côté, l’or conserve un pouvoir historique trop important pour connaître le même sort).


Les biais psychologiques et la faible culture financière sont d’autres éléments d’explication. L’or est un actif qui repose sur près de 5000 ans d’utilisation, qui a traversé les siècles, les civilisations, et a été utilisé comme moyen d’échange de diverses manières tout en restant au cœur de tout système monétaire. Mais très peu ont aujourd’hui connaissance de cette information. Au même titre que l’ethnocentrisme nous rappelle que nous jugeons tout selon notre propre culture, nous avons tendance à oublier que ce qui existe aujourd’hui ne l’a pas toujours été et n’a également pas une durée éternelle. Nous oublions que la monnaie papier ou numérique n’est que récente dans l’histoire et qu’elle permet de soutenir un outil, la monnaie, dont l’or a pourtant été la référence pendant des millénaires. Nous oublions également, pour citer Voltaire, que toute monnaie fiduciaire a une valeur intrinsèque égale à zéro, alors que la valeur de l’or dépend, elle, de son poids réel. Cette explication est peu répandue car l’éducation et la culture financière restent limitées dans la plupart des pays (en particulier la France).


Pour ceux qui ont conscience du caractère historique de l’or, sa valeur est parfois méprisée pour des raisons culturelles ou financières. Des divergences existent selon les continents : en Europe, l’or n’est que très peu représenté tandis qu’en Asie, pour des raisons culturelles essentiellement, c’est un actif prisé. Il est à noter par ailleurs que les mouvements que nous observons aujourd’hui, en particulier les achats massifs d’or des banques centrales des pays dits du « Sud » (ou de l’Est), ne font que refléter les rapports de force géopolitiques existants. Le cœur de l’économie mondiale se déplaçant des pays occidentaux aux BRICS, qui représentent désormais 30% du PIB mondial (soit plus que les pays du G7), les pays de l’alliance multipolaire accumulent davantage d’or. Étant donné l’actualité, il est d’autant plus logique que le métal jaune soit davantage populaire dans ces pays que dans les pays occidentaux en ce moment. Par ailleurs, l’or est souvent associé à une image ancienne et obsolète. Nombreux sont ceux qui préfèrent s’intéresser aux nouveaux actifs technologiques ou aux crypto-monnaies qu’ils perçoivent comme des valeurs d’avenir. L’or a longtemps été vu comme une relique barbare, pour reprendre les termes de Keynes, face aux nouvelles formes monétaires. Pour certains, dont de nombreux économistes, qu’un système monétaire se construise autour de l’or reviendrait à faire un pas en arrière, ce qui, dans un monde où le progrès est une fin en soi, n’a pas sa place. Malgré ces phénomènes, l’or connaît pourtant un regain et retrouve une importance majeure, comme si un retour à la réalité s’imposait. À l’ère de polycrises que nous traversons, il connaît un succès majeur en tant qu’investissement pour les particuliers et en tant que réserve de valeur pour les banques centrales.


Enfin, l’or est parfois mis de côté pour des raisons financières, car il ne procure aucun rendement. Mais cette vision occulte le fait qu’il figure parmi les actifs les plus performants depuis le début du siècle, avec une hausse annuelle de 8% en moyenne. Et aujourd’hui, l'or atteint sans cesse de nouveaux sommets qui ne sont que les prémisses de ce qui pourrait advenir dans les années à venir, étant donné l’inflation persistante, la dédollarisation du monde, la multiplication des crises… Par ailleurs, il ne génère pas de commissions ni de frais récurrents contrairement aux autres actifs, ce qui peut expliquer le désintérêt des banques. Enfin, contrairement aux livrets ou aux actions, il n’est presque jamais présenté comme une option d’épargne.


Pour des raisons diverses, qu’elles soient sociales, culturelles, politiques ou financières, l’or reste encore donc peu évoqué auprès du grand public. Cette tendance pourrait toutefois évoluer. La principale demande pour le métal jaune vient aujourd’hui d’institutions, les banques centrales, or leurs achats renforcent la confiance des investisseurs. Par effet mécanique, cet intérêt accroît progressivement la popularisation de l’or, y compris dans les pays occidentaux. La faiblesse des taux d’intérêt ces dernières années et la baisse de rendement des livrets d’épargne, combinée à l’inflation désormais persistante, a également incité à s’intéresser à d’autres actifs. En tant que valeur refuge, avec une croissance très forte, l’or apparaît en première ligne. Si cette tendance a ralenti avec la récente hausse des taux d’intérêt et la bulle sur les valeurs technologiques américaines, la popularisation du métal jaune s’accroît dans le temps long, car l’or reste un actif intemporel.



  
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