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On y est ? On s'en rapproche ? Je crois bien qu'il serait bon de garder le cap.
Pourquoi ?
La dette américaine attaquée ? Ça c'est plutôt du lourd ...
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Le dollar chute après la dégradation par Moody’s; l’euro et la livre s’apprécient
Auteur
Peter Nurse
Forex
Publié le 19/05/2025 10:28
Investing.com — Le dollar américain a fortement chuté lundi suite à une dégradation surprise de la note par Moody’s, avant un vote sur le projet de loi fiscale de l’administration Trump.
À 10h20 (heure de Paris), l’indice du Dollar, qui suit le billet vert face à un panier de six autres devises, a baissé de 0,7% à 100,202.
Le dollar chute après la dégradation de la note de crédit
L’agence de notation Moody’s a abaissé la note de crédit souveraine des États-Unis d’un cran, de ’AAA’ à ’Aa1’, soulignant que les administrations américaines successives n’ont pas sérieusement traité la dette croissante de 36 billions de dollars.
Moody’s était la dernière des grandes agences de notation à attribuer la note premium ’AAA’ aux États-Unis.
Cette nouvelle a fait baisser le dollar face à ses principaux rivaux après quatre semaines consécutives de hausse, durant lesquelles il avait été soutenu par l’optimisme croissant concernant les accords commerciaux américains, puis par un dégel des relations avec la Chine qui a atténué les craintes d’une récession mondiale.
La dégradation survient au moment où une commission du Congrès à la Chambre des représentants américaine a approuvé dimanche le vaste projet de loi fiscale du président Donald Trump, le préparant pour un vote à la Chambre cette semaine.
Ce projet de loi devrait ajouter entre 3 et 5 billions de dollars à la dette nationale sur une décennie.
"Le lien entre le risque souverain américain, les bons du Trésor et le dollar est celui de la fuite des capitaux", ont déclaré les analystes d’ING (AS:INGA) dans une note. "Les investisseurs mondiaux déplacent-ils leurs portefeuilles hors des États-Unis ?"
"Les données à ce sujet sont publiées avec un décalage, et la publication vendredi des données TIC du Trésor américain pour mars n’a fourni que peu d’indices. Les étrangers étaient encore des acheteurs actifs sur les marchés d’actifs américains en mars, les comptes officiels étrangers augmentant leurs avoirs en bons du Trésor américain de 26 milliards de dollars. Dans ce cadre, cependant, les avoirs de la Chine en titres du Trésor américain ont diminué de 19 milliards de dollars."
La livre sterling dopée par le sommet UE/Royaume-Uni
En Europe, l’EUR/USD a progressé de 0,7% à 1,1243, bénéficiant de la faiblesse du dollar, avant la publication de l’indice des prix à la consommation final d’avril pour la zone euro.
Celui-ci devrait montrer que l’inflation à la consommation a augmenté de 0,6% sur le mois en avril, soit une hausse annuelle de 2,2%, ce qui ne devrait pas empêcher la Banque centrale européenne de réduire ses taux d’intérêt en juin lors de la prochaine réunion du conseil des gouverneurs.
Cependant, l’attention cette semaine se portera principalement sur les publications des PMI flash de mai jeudi. "
Jusqu’à présent, le sentiment des entreprises européennes s’est relativement bien maintenu. S’il continue à le faire, l’euro devrait rester soutenu en tant qu’alternative liquide au dollar", a ajouté ING.
GBP/USD a augmenté de 0,7% à 1,3367, la paire progressant après que le Royaume-Uni et l’Union européenne ont conclu un accord de 12 ans sur les bateaux de pêche de l’UE dans les eaux britanniques dans le cadre d’un sommet visant à redéfinir les relations entre les deux parties après le Brexit.
"Nous considérons que l’alignement global plus étroit entre le Royaume-Uni et l’UE est positif pour la livre sterling, avec tout progrès surprenant envoyant l’EUR/GBP sous 0,8400 et le GBP/USD à 1,3360/3400", a déclaré ING.
Le yen progresse suite aux discussions sur la hausse des taux
En Asie, USD/JPY a baissé de 0,5% à 144,90, après que le vice-gouverneur de la Banque du Japon a déclaré que la banque centrale continuera à augmenter les taux d’intérêt si l’économie se remet de l’impact anticipé des tarifs douaniers américains plus élevés.
La semaine dernière, les données ont montré que l’économie japonaise s’est contractée plus que prévu au premier trimestre 2025, diminuant à un taux annualisé de 0,7%, marquant son premier déclin en un an.
USD/CNY a augmenté de 0,1% à 7,2127, après la publication de données montrant que la production industrielle en Chine a augmenté plus que prévu en avril, l’activité des usines se maintenant bien malgré la pression des tarifs douaniers américains accrus sur les exportations.
Cependant, la demande intérieure a montré des signes de faiblesse, les ventes au détail du mois étant inférieures aux attentes.
AUD/USD a augmenté de 0,3% à 0,6424, après avoir glissé de plus de 1% au cours des trois séances précédentes.
Les marchés s’attendent largement à ce que la Banque de réserve d’Australie annonce mardi une réduction d’un quart de point, le ralentissement de l’inflation permettant aux décideurs politiques de répondre à la montée des risques mondiaux.
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Le dollar baisse contre son panel de monnaie, l'Or en $ en profite, en hausse ce matin de 1,14 % sur les 3 241 $.
Graphiquement on s'installe doucement dans une dérive latérale dont le point bas reste encore à définir.
Ce matin le secrétaire d’État au Trésor us a tenu à rappeler que si aucun accord n'était conclu les tarifs douaniers énoncés le 2 avril, s'appliquerait.
C'est dire que, sur ce point, rien n'est résolu.
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La vraie question pour le futur de l’or ne résume-t-elle pas à :
Le dollar va-t-il perdre son leadership mondial, comme le pense certains, au profit « d’autre chose » avec l’or comme support essentiel ?
Si oui, la montée irrésistible se poursuivra.
Si non, l’or ne sera plus qu’une valeur spéculative comme une autre… avec des hauts et des bas. (Voir le petit tableau du 15 mai relatant les soubresauts des cours entre 1971 et 2025)
Sortir de son domaine de confort, comme l’or l’est depuis longtemps c’est à dire une valeur refuge, pour devenir un substitut au dollar n’est sans doute pas sans risque.
C’est juste une réflexion qui vaut ce qu’elle vaut…
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Le 6 mai 2025 les cours ont clôturé sur un plus haut de tous les temps sur les 3017 € . Ce vendredi nous avons clôturé sur les 2869 € soit une baisse de ..... 4,91 % depuis ce dernier plus haut. Bon, c'est quand même supportable.
On rappellera qu'on clôturait la 1 ère semaine du mois de mai 2019 sur les 1144 €, c-a-d que l'Or en € a grimpé de 163 % depuis cette 1 ère semaine de mai 2019. Alors on ne va pas le souhaiter mais que l'on baisse de 10 % voire de 20 % serait tout aussi supportable.
Pour le moment, en ut jour, l'extension de plat de kijun sur les 2 856 € a résisté aux attaques baissières. Comme déjà écrit l'essentiel est de rester au-dessus des 2 845 €, c-a-d au dessus du nuage, fussions-nous dedans. Sauf à dépasser les derniers plus haut sur les 3017 € ou à s'enfoncer plus bas que les derniers plus bas, c-a-d les 2788 €, la kijun ( moyenne arithmétique des 26 dernières bougies ) restera plate sur les 2912 €. La tenkan ( moyenne arithmétique des 9 dernières bougies ) baissera, ouvrant ainsi avec la kijun une zone tenkan/kijun qui s'élargira de plus en plus. Cet élargissement, avec une kijun qui restera sue ses 2912 € ne milite pas pour une accentuation de la baisse mais pour une dérive latérale des cours. Amha;
Au demeurant, " Jim Wyckoff, analyste principal chez Kitco, prévoit que le cours de l'or continuera de se consolider au sein d'un large canal la semaine prochaine. « Une évolution des prix plus latérale et plus instable la semaine prochaine, les traders attendant de nouveaux développements fondamentaux susceptibles de faire bouger les marchés. »
Il n'est pas dit que la baisse ne pourrait pas reprendre une fois cette période passée.
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Vous avez dit " dérèglementation " ? Vous avez dit que cette dérèglementation pourrait générer 2 milliards de milliards de dollars qui seraient injectés dans l' économie américaine. Ce serait l'hélicoptère " Ben " ( de Ben BERNANKE, ex patron de la FED ) puissance .... De la création de fausse monnaie à grande échelle.
Et avec tout cela il faudrait qu'on ne garde pas le cap ?
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Les autorités américaines pourraient annoncer une réduction des règles prudentielles auxquelles les banques sont soumises. © ANGELA WEISS / AFP
Règles prudentielles
Les États-Unis veulent revenir sur les règles financières prudentielles édictées après la crise de 2008 : et si c’était une bonne idée ?
Les banques sont soumises à d’importantes et contraignantes règles prudentielles destinées à les protéger des faillites, et avec elles le système économique tout entier. Néanmoins, ces règles protectrices peuvent aussi s’avérer difficiles à suivre. Les Etats-Unis envisagent donc de les réduire. Est-ce une bonne idée ? Pour en parler Christian Saint-Etienne et Karl Eychenne.
Atlantico : Les autorités américaines pourraient annoncer une réduction des règles prudentielles auxquelles les banques sont soumises. Aujourd'hui, il est exigé que les banques disposent d'un montant prédéfini de capital de "haute qualité" par rapport à leur effet de levier total, qui comprend les actifs tels que les prêts et les expositions hors bilan comme les produits dérivés. Ces dispositions ont notamment été mises en place en 2014, dans le cadre de vastes réformes entreprises à la suite de la crise financière de 2008-2009. Que penser de cette possible évolution ? Quels sont les intérêts et les inconvénients de ces règles prudentielles ?
Karl Eychenne : Légiférer a toujours été une affaire d’opportunisme, en finance comme ailleurs. Ainsi, le rapport de force entre les défenseurs d’une législation agressive ou accommodante a toujours évolué en fonction du contexte, jamais en fonction d’arguments théoriques. Aujourd’hui, le contexte serait à l’avantage d’une législation accommodante. Car du temps a passé depuis 2008, assouplir les règles une fois que la crise est loin derrière peut se défendre. Mais il faut se rappeler ce magnifique proverbe chinois « les tuiles qui garantissent de la pluie ont toujours été faites dans le beau temps ». Il ne s’agit pas d’une critique, mais d’une réserve. Elle peut paraitre un peu légère face aux arguments techniques avancés par les défenseurs d’une législation apaisée. Mais il me semble qu’elle n’a pas à rougir lorsque l’on apporte un regard historique sur les crises financières précédentes. Encore une fois, il ne s’agit pas ici de trancher un débat indécidable entre les partisans d’une économie débridée ou régulée, mais de reconnaitre que le contexte biaise certainement notre jugement. Et on peut compter sur l’administration américaine et les banques pour saisir l’opportunité.
Christian Saint-Etienne : Il faut élargir l’examen historique de cette question et la replacer dans le cadre de la stratégie globale de contrôle prudentiel des grandes banques américaines. Cette politique remonte en réalité au début des années 1990, avec le comité Bâle 1 qui fut décidé à l’instigation des Etats-Unis. Il y a eu ensuite plusieurs vagues (Bâle 1,2 et 3) qui visaient à s’assurer que les grands établissements bancaires disposeraient d’un capital suffisant pour faire face aux crises futures et aux pertes sur des crédits alloués. Les Américains adoptaient alors les positions les plus dures et réclamaient les réglementations les plus strictes. Pourtant, c’est paradoxalement l’Union européenne qui a appliqué cet ensemble de règles prudentielles de la manière la plus sévère et bureaucratique, créant un environnement extrêmement contraignant pour ses banques. Les Etats-Unis ont, de leur côté, mis beaucoup de temps à appliquer ces nouvelles normes. Ils ont néanmoins contraint les grandes banques à maintenir 5 % de leur fonds propres en capital « tiers one », c’est-à-dire le plus solide qui se décompose en actions, réserves de bénéfices et obligations avec clauses de non remboursement. Les contraintes ne sont toutefois pas moins fortes dans les autres pays du monde. Certes, les banques européennes ne doivent pas maintenir un niveau aussi élevé de fonds propres par rapport à la totalité du bilan (3.5 %) mais le contrôle est plus strict puisqu’il est calculé sur un ratio prenant en compte la couverture des risques pondérés. Par ailleurs, la BCE pratique aussi des « stress tests » pareillement exigeants que ceux de la FED. Ne s’intéresser qu’au ratio global comme le font les Américains n’est pas plus strict, car cela revient à ne considérer qu’une seule règle dans un ensemble de dizaines de règles. C’est même, d’une certaine manière, un contournement des objectifs initiaux qui ont présidé à l’instauration des règles prudentielles destinées à éviter les faillites de banques. Aujourd’hui, l’objectif américain est aussi politique puisqu’il s’agit, en assouplissant les règles, de faciliter le financement de l’Etat fédéral et de refinancer la dette américaine. La raison à cela est simple : Donald Trump a eu très peur quand, lors de l’annonce de l’implémentation de tarifs douaniers, les taux d’intérêts se sont décalés d’un demi-point, soit 50 points de base. Cela a créé une panique sur les marchés boursiers, et le soir même Donald Trump suspendait à moyenne échéance ces nouveaux droits de douane.
Certains experts avancent que l'assouplissement du SLR serait une opportunité pour le Trésor américain, permettant à l’administration Trump de réduire les coûts d'emprunts et aux banques d'acheter davantage de bons souverains. Etes-vous d'accord avec cette analyse ? Du reste, Scott Bessent, secrétaire au trésor, a dit que les Etats-Unis devaient "travailler sur la structure du marché du Trésor" et "réduire l'étalonnage du ratio de levier supplémentaire". Il envisage deux options : aligner les taux de détention de fonds propres des banques américains sur les taux en vigueur à l'international ou exclure les actifs à faible risque comme les bons du Trésor du calcul du ratio d'endettement. Qu'en dites-vous ?
Christian Saint-Etienne : L’enjeu est immense. Il porte sur rien de moins que deux trillions de dollars. Le ratio en question se calcule avec la capitalisation pour numérateur et l’engagement des banques pour dénominateur. Ainsi, si on enlève les obligations du Trésor du dénominateur destiné au calcul du ratio d’endettement, cela permettra aux banques d’avoir un levier de prêt de 2 trillions de dollars supplémentaires. Ce serait colossal. Les ménages américains pourraient emprunter beaucoup plus et l'achat des obligations de l’Etat fédéral permettrait aussi de réduire les taux d’intérêts. Deux solutions sont donc possibles : la diminution du taux de détention de fonds propres ou la sortie des « treasuries » de l’engagement des banques pour l’assiette de calcul du ratio d’endettement. Cela reviendrait à augmenter le ratio pour un même capital détenu et constituerait un gros cadeau. A mon sens, les Etats-Unis retiendront vraisemblablement cette option.
Karl Eychenne : Il a raison. Non pas sur le plan théorique, mais encore une fois sur le plan contextuel. Il a raison de dire cela, maintenant. Surtout après ce qui vient de se produire. En effet, la deuxième raison opportune (après celle invoquée à la question 1) motivant un assouplissement des règles est tout frais, il date de la mini – crise de la dette souveraine américaine survenue début avril suite à l’évocation d’une restructuration de la dette, avec la participation active des Banques centrales étrangères notamment. Ces dernières ayant été peu réceptives aux arguments de l’administration américaine, les taux d’intérêt américains ont connu une hausse spectaculaire de près de 0,5 % en une semaine. Un assouplissement des règles envers les banques américaines pourrait limiter les risques qu’un tel scénario se reproduise à l’avenir, en laissant davantage de manœuvre aux acteurs domestiques pour palier les défiances des acteurs étrangers. Encore une fois, dans cette affaire les subtilités techniques sont évidemment à prendre à compte pour justifier un assouplissement des règles, mais il semble que l’opportunisme soit le meilleur argument de l’administration américaine. Ce qui ne dit pas qu’il s’agit d’un argument convaincant.
Des voix s’élèvent aussi affirmant que les banques américains sont plus soumises aux tests de résistance de la Fed et aux exigences en matière de capital risque, jugeant que l'assouplissement de la règle SLR n'aurait au fond qu'un impact modéré. Cette réforme des règles prudentielles est-elle risquée à moyen terme pour l’économie américaine mais aussi mondiale ?
Christian Saint-Etienne :
J’estime que c’est potentiellement dangereux.
Les grandes crises financières des années passées sont toutes venues des Etats-Unis. Qui en a subi les plus graves conséquences ?
L’Europe, qui peine encore à se remettre de la crise de 2008. Il y a eu la chute de Lehmann-Brothers en 2008 qui avait fait suite à d’autres crises. Récemment, l’effondrement des banques californiennes a fait craindre le pire. Il faut comprendre que les Etats-Unis jouent un rôle directeur pour les marchés internationaux. Réduire les obligations prudentielles des grandes banques pourrait donc s’avérer périlleux si, comme nous l’évoquions plus avant, les « treasuries » étaient sortis du dénominateur de calcul du ratio d’endettement et que cela entrainait un rachat massif de la dette américaine. La baisse des taux pourrait entrainer ainsi les banques à accorder des prêts plus risqués à des holdings viciés et des entreprises aux reins moins solides. Les stress-tests de la FED seraient en conséquence moins pertinents, voire bidons puisqu’ils viseraient à vérifier que les banques auraient suffisamment de capital mais pas la nature dudit capital.
L’idée de l’administration Trump est donc bien améliorer le financement de la dette du gouvernement, conduisant les banques à prendre plus de risques grâce au relâchement de la pression. Les envies seraient évidentes, concernant notamment l’augmentation des marges de crédits… L’autre risque est que l’Etat fédéral est très endette et a un énorme déficit. La qualité de la dette américaine pourrait être remise en question et donc celle de ses obligations, poussant les pays du sud à continuer de quitter ce marché. Cela pourrait exposer la dette américaine.
Vous aurez donc deux niveaux de danger pour le système financier. Le premier sera relatif aux banques américaines qui par leurs investissement pourraient préparer le terrain à de futures bulles spéculatives et crises. Le second serait la qualité médiocre des treasuries. Il est donc inexact de penser qu’il n’est pas du tout risqué d’investir dans de la dette américaine, et le relâchement des règles prudentielles devra s’accompagner de stress tests extrêmement renforcés pour être certains que le système bancaire américain et mondial soit correctement protégé.
Karl Eychenne : Tout assouplissement de règles prudentielles restaure t’il les conditions nécessaires à l’émergence d’une crise ? Pas sûr. D’une manière générale, relâcher la bride de la finance peut avoir pour conséquence qu’elle se rapproche du précipice, ou qu’elle s’en éloigne.
En clair, débrider une économie élargit l’univers des possibles, mais ne dit pas si cela augmente les risques d’une crise ou les diminue.
Certes, la nature de la crise peut différer entre fonction du degré de règlementation. Mais à part ça, on ne peut pas dire beaucoup plus. Ne reste que le bon sens pratique et un peu de mémoire pour nous aider à trancher.
Si depuis 2008, il n’y a pas de crise financière majeure aux Etats – Unis, on peut se dire que ces règles jugées aujourd’hui trop restrictives n’y sont pas pour rien.
En finance on aime pas les principes de précaution, car ils sont contre – nature en quelque sorte : ils empêchent l’investisseur de prendre des risques. Quant à la question de savoir si ces règles sont plus ou moins restrictives aux Etats – Unis ou en Europe, il ne semble pas que l’économie américaine ait souffert de trop lorsqu’on la compare à l’économie européenne (voir le rapport Draghi).
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Une des raisons de garder le cap ?
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L'or à l'honneur : le fardeau de la dette mondiale impose des taux d'intérêt toujours plus bas au système financier mondial.
Kitco Media
Par Thorsten Polleit
Publié :
16:02
Mis à jour :
16:05
Pourquoi le président américain Donald J. Trump a-t-il changé de cap, atténuant son « marteau tarifaire » quelques jours seulement après l'avoir annoncé le 2 avril 2025, le reportant de 90 jours, puis annonçant des négociations avec plusieurs pays ? S'agissait-il simplement d'une manœuvre tactique visant à éliminer à terme les droits de douane dans le commerce mondial ? Ou y avait-il une autre raison, plus profonde, peut-être la crainte qu'un choc économique dû aux droits de douane ne provoque l'effondrement de la pyramide de la dette mondiale ? Ce soupçon semble tout à fait plausible.
Il suffit de considérer l'ampleur de la dette mondiale. Selon l'Institute for International Finance (IIF), fin 2024, la dette mondiale atteignait 325 000 milliards de dollars, soit environ 328 % de la production économique mondiale. Bien que ce chiffre soit en baisse par rapport au record historique de 362 % atteint début 2021, en grande partie en raison d'une chute spectaculaire du PIB dans un contexte d'endettement croissant, l'économie mondiale s'est depuis redressée. De plus, une vague de forte inflation a contribué à réduire quelque peu le ratio d'endettement. Néanmoins, la tendance sous-jacente est indéniablement à la hausse.
Il ne fait aucun doute que la dette du marché du crédit a atteint des niveaux véritablement vertigineux dans de nombreuses économies, même sans tenir compte des engagements non capitalisés des régimes de retraite publics. Le plus inquiétant est que cette dette s'est accumulée sous le régime mondial de monnaie fiduciaire.
Dans un tel régime, les banques centrales réduisent artificiellement les taux d'intérêt du marché, les ramenant en dessous du niveau qui prévaudrait sans cette manipulation. Cela favorise un boom économique, alimenté par une expansion du crédit et de la monnaie. Mais un tel boom repose sur des bases instables.
Finalement, l'expansion fait place à une crise. Et lorsque cela se produit, il devient douloureusement évident que de nombreux investissements réalisés pendant cette période n'étaient pas rentables, laissant les emprunteurs en difficulté pour assurer le service de leurs dettes.
Inquiets des risques de défaut de paiement, les prêteurs hésitent à refinancer les prêts arrivant à échéance, ou ne le font qu'à des taux d'intérêt nettement plus élevés, souvent inaccessibles aux emprunteurs. C'est alors que la « tempête parfaite » éclate : la pyramide de la dette commence à s'effondrer.
Il est crucial de reconnaître qu'une grande partie de la dette actuelle a été refinancée à une époque de taux d'intérêt extrêmement bas. Jusqu'en 2022 environ, lorsque les banques centrales ont commencé à relever leurs taux, les dettes arrivant à échéance étaient refinancées à des coûts très bas, et la faiblesse des rendements du marché a stimulé l'emprunt. Aujourd'hui, cependant, une part croissante des dettes en cours doit être refinancée à des taux d'intérêt bien plus élevés, ce qui alourdit considérablement le fardeau du service de la dette pour les emprunteurs.
Dans un régime de monnaie fiduciaire, le remboursement net des crédits bancaires en cours est politiquement indésirable : il réduit la masse monétaire, risque de provoquer une déflation des prix des biens et pourrait, à terme, faire s'effondrer la montagne de dettes et la structure de production et d'emploi qu'elle soutient.
Par conséquent, s'accrocher au système fiduciaire pousse les économies à s'endetter toujours plus, grâce à des taux d'intérêt toujours plus bas des banques centrales. Cela accroît le crédit et la masse monétaire, dévalue le pouvoir d'achat de la monnaie et entraîne d'importantes erreurs d'allocation du capital. En bref, une tendance extrêmement destructrice se dessine, non seulement dans les économies occidentales, mais aussi en Chine, au Japon et dans les pays d'Amérique latine.
Le marché du crédit américain joue un rôle central dans ce système d'endettement mondial. La Réserve fédérale américaine, qui fixe les références mondiales en matière de coût du crédit et de liquidité, a commencé à relever ses taux d'intérêt début 2022, mais a déjà inversé la tendance en septembre 2024. Les taux se situent désormais entre 4,25 et 4,5 %. Et même si la Fed hésite à baisser davantage ses taux, il est probable qu'elle les baisse à nouveau dans les mois à venir.
De nombreuses autres banques centrales ont déjà procédé à des baisses significatives, notamment la Banque centrale européenne, la Banque du Canada, la Banque d'Angleterre, la Banque nationale suisse et les banques centrales de Nouvelle-Zélande, d'Australie, d'Inde et du Mexique.
Officiellement, ces baisses de taux sont justifiées par la baisse de l'inflation des prix à la consommation, qui, selon les banques centrales, justifie des emprunts moins chers. Mais la véritable raison est probablement plus inquiétante : les économies lourdement endettées ne peuvent tout simplement pas supporter des coûts d'emprunt plus élevés. Les taux d'intérêt doivent baisser pour maintenir la machine de la dette en marche.
La situation dans la zone euro est particulièrement préoccupante. De grandes économies comme l'Allemagne, la France et l'Italie connaissent une croissance limitée. Elles adoptent des politiques défavorables aux entreprises, renforcent l'interventionnisme de l'État et accumulent des dettes publiques, tout en étant déjà lourdement endettées. Aujourd'hui, l'UE semble prête à puiser dans l'épargne privée des citoyens pour financer davantage de dépenses publiques, exploitant potentiellement des épargnants peu méfiants.
Alors que les États-Unis ont commencé à résister à l'État profond et au mondialisme, offrant un espoir de retour à des marchés plus libres, la zone euro poursuit sa trajectoire vers une économie dirigée, alignée sur le programme dit mondialiste ; et la Banque centrale européenne semble désireuse de financer ce programme.
Dans ce contexte, les investisseurs à long terme ont de bonnes raisons de conserver de l'or (et un peu d'argent) dans leur portefeuille. La valeur marchande de l'or ne peut être détruite par la politique des banques centrales ; c'est l'un des rares actifs restants qui protègent l'investisseur contre les aléas du système monétaire fiduciaire mondial. Dans ce contexte, les investisseurs ont de bonnes raisons de s'attendre à une poursuite de la hausse du prix de l'or.
Kitco Media
Thorsten Polleit
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Or en € : on parvient à rester au-dessus, juste, juste il faut le reconnaître :
- des 2 858 € ( extension de plat de kijun et,
- des 2845 € ( SSB futur ) ( cf les posts précédents ).
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« Maintenez le cap » c’est vite dit.
Si on veut une image maritime qui correspondrait mieux je dirais plutôt :
« Mettez à la cape » qui me paraît plus prudent par ce coup de vent ⚡️⚡️⚡️qui secoue un peu.
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Maintenez le cap, car l'or a encore un fort potentiel - Incrementum's In Gold We Trust.
Kitco Media
Par Neils Christensen
Publié :
20:04
Mis à jour :
20:43
(Kitco News) - Si l'or a connu une progression impressionnante cette année, avec un prix atteignant un record de 3 500 $ l'once, sa hausse à long terme n'en est qu'à ses débuts et devrait enregistrer des gains plus importants au cours de la seconde moitié de la décennie, selon une société d'investissement.
Dans le rapport annuel « In Gold We Trust », publié jeudi, l'équipe de recherche d'Incrementum AG, dirigée par les gestionnaires de fonds Ronald-Peter Stöferle et Mark Valek, a réaffirmé ses prévisions à long terme pour l'or, qui prévoient un prix de l'or atteignant 4 800 $ l'once d'ici 2030. Cependant, compte tenu du contexte actuel et de la menace croissante de l'inflation, l'équipe anticipe également un scénario haussier où les prix atteindraient 8 900 $ d'ici la fin de la décennie.
« Depuis le début de l'année, le marché haussier impulsif a déjà rapproché le prix de l'or de la trajectoire de projection du scénario inflationniste plutôt que de celle du scénario de base », ont déclaré les analystes.
Incrementum a initialement publié ses prévisions à long terme pour le prix de l'or en 2020, avertissant les investisseurs que les banques centrales auraient du mal à contenir l'inflation face à la hausse de la dette publique. Parallèlement, la société d'investissement a vu le potentiel du métal précieux de s'affirmer à nouveau comme un actif monétaire important.
Aujourd'hui, cinq ans après le lancement de leurs prévisions, Stöferle et Valek affirment qu'il n'y a aucune raison de s'écarter de leur conviction initiale, l'or commençant tout juste à être reconnu par les investisseurs généralistes. Les analystes ont souligné qu'au cours des cinq dernières années, le prix de l'or a augmenté de 92 %, mais que cet actif ne représente encore qu'environ 1 % des portefeuilles d'investissement.
« Nous assistons actuellement à la lente démocratisation d'un marché haussier séculaire. La phase de participation du public, également appelée phase de grand mouvement, est la deuxième des trois phases d'un marché haussier selon la théorie de Dow. Cette phase, la plus longue et la plus dynamique, se caractérise par une couverture médiatique de plus en plus optimiste », ont déclaré les analystes. « À notre avis, nous sommes actuellement au cœur de cette phase, qui mènera finalement à une phase de frénésie finale. »
Bien que le cours de l'or ait connu une hausse impressionnante cette année, Stöferle et Valek soulignent que celle-ci a été relativement modérée par rapport aux précédents marchés haussiers.
« L'or a atteint 43 nouveaux sommets historiques en dollars américains l'année dernière, soit le deuxième plus haut niveau après 1979 (57), suivi de près par 1972 et 2011 (38 chacun). Depuis le début de l'année, l'or a enregistré 22 nouveaux sommets historiques au 30 avril », ont indiqué les analystes.
Si la demande des banques centrales a joué un rôle important sur le marché de l'or, tirant les prix vers le haut et offrant un soutien solide à des niveaux élevés, Incrementum prévoit que la demande d'investissement deviendra un moteur important, les investisseurs cherchant à se protéger contre la hausse de l'inflation et l'incertitude géopolitique et économique persistante.
« Même si l'or revient lentement sur le devant de la scène, la grande ruée vers l'or des investisseurs financiers occidentaux est encore loin », ont déclaré les analystes. « Les flux actuels vers les ETF or restent loin derrière ceux des ETF actions et obligations.»
Incrementum souligne que le regain d'intérêt des investisseurs pour l'or intervient alors que le gouvernement américain continue de pousser l'économie vers la récession en mettant en œuvre des mesures d'austérité strictes. Les responsables gouvernementaux ont décrit ces mesures comme une cure de désintoxication nécessaire pour relancer l'économie.
Mais comme pour le jeûne, les détox sont rarement agréables. Douleurs, vertiges, irritation psychologique et appétit vorace en font partie, tout comme la tentation d'interrompre prématurément le programme. La question cruciale est : le gouvernement maintiendra-t-il sa cure de désintoxication ou reviendra-t-il au doux poison des dépenses financées par la dette dès les premiers signes d'un ralentissement économique marqué, de fortes turbulences sur les marchés ou de la menace d'une défaite électorale ? ont déclaré les analystes.
Que le gouvernement maintienne ou non ses mesures d'austérité, Incrementum a souligné que le ralentissement de la croissance économique poussera la Réserve fédérale à abaisser ses taux d'intérêt, ce qui devrait soutenir l'or.
À la tourmente économique s'ajoute la guerre commerciale en cours, le président Donald Trump tentant de mettre en place un nouveau régime commercial mondial qui dévaluerait le dollar américain tout en maintenant son rôle de monnaie de réserve.
Incrementum a souligné que la position du gouvernement américain sur le dollar présentait des risques importants pour l'économie mondiale, mais serait extrêmement favorable à l'or.
« Affaiblir artificiellement le dollar américain pour favoriser la réindustrialisation serait une grave erreur. Les dévaluations monétaires ne résolvent pas les problèmes structurels. Elles génèrent de l'inflation, renchérissent les importations, réduisent le pouvoir d'achat des salaires et de l'épargne, tant au niveau national qu'international, et affaiblissent ainsi la consommation intérieure, pilier de l'économie américaine », ont déclaré les analystes.
Les analystes ont également souligné que la position du gouvernement sur un dollar faible pourrait nuire à la fiabilité de la monnaie et finir par détourner des capitaux indispensables de l'économie.
« Au lieu de s'appuyer sur les avantages trompeurs d'un dollar américain plus faible, la politique économique américaine devrait se concentrer sur la discipline budgétaire, la simplification de la bureaucratie et la promotion ciblée de l'innovation pour attirer de nouvelles industries et renforcer les industries existantes », ont-ils conclu. « Pour le dire franchement, si une politique monétaire souple était la clé du succès économique, le Zimbabwe serait en tête de liste des pays les plus performants, et non la Suisse. »
Dans ce contexte, les analystes ont déclaré que l'or continue de représenter un point d'ancrage stable.
Si Incrementum continue d'entrevoir un potentiel à long terme pour l'or, les analystes ont également indiqué que les investisseurs devraient s'attendre à une certaine volatilité. À court terme, ils ont indiqué qu'il ne serait pas surprenant de voir le prix de l'or tester le support à 2 800 $ l'once.
« Un marché haussier séculaire n'est jamais sans revers. Des corrections de 20, 30, voire jusqu'à 40 % ont été observées à plusieurs reprises lors de précédents marchés haussiers », ont déclaré les analystes.
Kitco Media
Neils Christensen
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Or en $.
Je me disais que les haussiers auraient du mal à franchir la kijun, actuellement sur les 3235 $.
Et bien non ? Si la clôture se faisait sur les niveaux actuels, c-a-d sur les 3239 $, le franchissement de la kijun serait chose acquise.
Il serait intéressant de savoir si la hausse du jour a été le fait d'achats d'Or physique, d'Or papier via les ETF ou des rachats de shorts, des rachats de positions vendeuses " gênées aux entournures " par la hausse du jour.
Auquel dernier cas cela pourrait conduire " les shorteux " à différer leurs prochaines positions vendeuses ....
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Toujours cette harmonie entre " le graphique " et " le fondamental ".
Cette nuit on était sur les 2848 €, puis on a baissé sur les 2788 €. A ce moment là on perdait 7,50 % sur les plus haut du 6 mai 2025 sur les 2017 €. Des intérêts acheteurs se sont normalement manifestés, en renforcements ou en achats qui n'avaient pas pu être effectués précédemment. La baisse entamée le 7 mai appelait quelque part ces achats.
Puis les stats us sont sorties, inflation de la production et chiffres des inscriptions hebdomadaires au chômage. L'inflation IPP nettement plus basse qu'attendue et les chiffres du chômage qui, quand on les regarde bien, atteste d'une légère aggravation du chômage, ont propulsé les cours à la hausse.
14:30 USD Bénéficiaires réguliers de l'allocation chômage 1.881K 1.890K 1.872K
14:30 USD Prix à la production (IPP) core (Annuel) (Avr) 3,1% 3,1% 4,0%
14:30 USD Prix à la production (IPP) core (Mensuel) (Avr) -0,4% 0,3% 0,4%
14:30 USD Ventes au détail principales (Mensuel) (Avr) 0,1% 0,3% 0,8%
14:30 USD Inscriptions hebdomadaires au chômage 229K 229K 229K
14:30 USD Inscriptions hebdomadaires au chômage - Moy. mobile 4 sem. 230,50K 227,25K
Kitco.com notait en effet que :
" Les cours de l'or ont fortement rebondi après les plus bas du jour au lendemain, et certains analystes pensent que la faiblesse des taux d'inflation pourrait donner un nouvel élan au métal précieux. L'or de la base a été échangé pour la dernière fois à 3 182 dollars l'once, en hausse de 0,19 % le jour même."
Comme une hirondelle ne fait pas le printemps, il n'est pas dit que ces stats ont fermé le ban de la baisse. Mais ce qui est intéressant c'est que les intérêts acheteurs se sont manifestés après un 8 % de baisse et " ont quelque part doublé la mise lors de la parution des stats du jour, " bonnes stats " en l'occurrence.
A suivre.
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En journalier nous sommes au milieu du guet du tunnel haussier à suivre mm50 qui sert de support
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Hello Mitte
Même si ROH a(3350) a été franchi cela reste l’obstacle principal pour que le cours progresse on commence à voir les premiers signes d’une consolidation plus prononcée double TOP journalier
D’ailleurs surveiller le RSI14 qui pourrait réintégrer sa ROH et valider la consolidation
On teste actuellement 3207 fibonnacci 78% de l’extension, sa reprise permettrai de revenir sur ROH sa cassure validerait 3122 et la possibilité d’une consolidation profonde (3500-3122)=388 pts
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Ce matin j'écrivais que : " La nuage d'Ichimoku a joué son rôle. Les haussiers savent qu'ils doivent maintenir les cours au-dessus du nuage, faute de quoi on pourrait passer baissier en journalier. Ce qui implique de rester au-dessus des 2 845 €. Ce sera " le challenge " des haussiers des prochains jours."
On notera qu'actuellement les haussiers sont parvenus à faire remonter les cours, la longue mèche basse témoignant d'intérêts acheteurs. Actuellement les cours sont sur les 2 950 €, niveau qui permettra à l'Or en € de rester juste juste au-dessus du SSB futur. Les cours seront à ce niveau dans le nuage, c-a-d juste au-dessus du SSB. C'est l'essentiel.
A condition que " ça doure " ...
En petite hausse de 0,23 % sur les 2 850 €.
PS : j'ajouterai que la bougie actuelle est de celle qu'on pourrait qualifié de " marteau ", bougie qui, située en bas d'une baisse, pourrait signaler un retournement des cours à la hausse.
Sous les réserves d'usage.
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Poursuite " normale " de la baisse.
La tenkan et la kijun ont été touchées en ut jour et seulement la tenkan en ut hebdomadaire. Il reste donc à toucher la kijun en ut hebdomadaire, c-a-d de descendre encore sur les 2736 €.
Ce serait bien qu'on y aille afin de purger, ( complètement ? ) les tuyaux.
On notera qu'en ut jour les cours ont fait un plus bas sur les 2 788 €, plus bas arrêté par le haut du nuage, ici le SSA, sur les 2 791 €.
La nuage d'Ichimoku a joué son rôle. Les haussiers savent qu'ils doivent maintenir les cours au-dessus du nuage, faute de quoi on pourrait passer baissier en journalier. Ce qui implique de rester au-dessus des 2 845 €. Ce sera " le challenge " des haussiers des prochains jours.
Question fondamental l'inflation us sur les prix à la production pourrait aider un peu l'Or. Elle est attendue en baisse. Si les stats sont conformes, l'Or ne bougera pas trop. Il faudrait vraiment une baisse sensible pour que ces chiffres aient un impact sur l'Or.
En baisse de 0,80 % sur les 2 821 €.
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Période……….Cours initial ……..Cours final…….Variation
2025-2032………3 500. …………7 000 ou 2 000…… ???
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On ne lâche rien !
.....................................................................................................
L' or continue de bien paraître, malgré les prévisions de difficultés du dollar américain - George Milling-Stanley de State Street
Kitco Media
Par Neils Christensen
Publié :
21:16
Mis à jour :
21:20
(Kitco News) - Le marché de l'or peine toujours à trouver son équilibre, glissant encore sous les 3 200 $ l'once. Cependant, un analyste de marché a déclaré que l'or présente encore un fort potentiel de hausse, les pressions inflationnistes et le ralentissement économique continuant d'éroder le pouvoir d'achat du dollar américain.
Dans une interview accordée à Kitco News, George Milling-Stanley, stratège en chef de l'or chez State Street Global Advisors, a déclaré que, malgré les fluctuations persistantes du gouvernement américain sur ses politiques commerciales et tarifaires, l'incertitude économique qui en résulte finira par faire grimper l'inflation.
L'or a été fortement impacté cette semaine par l'amélioration du sentiment des marchés financiers mondiaux, suite aux progrès des négociations commerciales entre les gouvernements américain et chinois. Ce week-end, le gouvernement américain a annoncé une baisse des droits de douane sur les importations chinoises pendant 90 jours, le temps que les négociations se poursuivent.
L'amélioration du sentiment du marché a réduit la demande des investisseurs pour l'or, considéré comme une valeur refuge. Le cours au comptant de l'or s'échangeait à 3 186,40 dollars l'once, en baisse de près de 2 % sur la journée et à son plus bas niveau en cinq semaines. Les prix ont chuté de 9 % par rapport au sommet historique de 3 500 $ l’once du mois dernier.
Malgré la pression vendeuse, Milling-Stanley a déclaré rester optimiste sur l’or, le dollar américain ne semblant pas bénéficier des récentes évolutions commerciales positives. L’indice du dollar américain a réussi à franchir la barre des 100 points, mais connaît une volatilité accrue. Il s’échangeait à 100,94 points, quasiment stable sur la journée.
« Compte tenu des politiques et de la conjoncture économiques actuelles, je ne m’attends pas à un renforcement du dollar dans un avenir proche », a-t-il déclaré. « La probabilité d’une inflation plus élevée, d’un ralentissement de la croissance et d’un affaiblissement du dollar sera favorable à l’or.»
Alors qu’une inflation plus élevée soutient traditionnellement le dollar américain en forçant la Réserve fédérale à resserrer sa politique monétaire, Milling-Stanley a déclaré que le contexte actuel joue désormais contre le billet vert. Il a souligné que le ralentissement de la croissance économique maintient la Fed dans une situation d’attente. Cependant, les attentes grandissent quant à une éventuelle baisse des taux par la banque centrale cet été.
« Pour l'instant, [le président de la Réserve fédérale, Jerome] Powell se concentre sur l'inflation, mais qui sait ce qui se passera lorsque le marché du travail commencera à ralentir et que le taux de chômage augmentera », a-t-il déclaré.
Milling-Stanley a déclaré ignorer si l'économie américaine entrera en récession cette année ; il a toutefois souligné que cette question lui avait été fréquemment posée ces derniers mois. Malgré un regain d'optimisme des investisseurs, il a déclaré ne pas s'attendre à ce que la demande d'or, valeur refuge, disparaisse de sitôt.
« De plus en plus de gens achètent de l'or, non pas parce qu'ils espèrent que son prix augmentera et qu'ils pourront le revendre avec profit demain, mais parce qu'il offre des caractéristiques protectrices », a-t-il déclaré. « L'or offre depuis longtemps une protection contre une inflation élevée et durable. Il offre également une protection contre une éventuelle faiblesse du marché boursier. L'or offre également une protection contre les turbulences géopolitiques, et nous n'en manquons pas. »
Kitco Media
Neils Christensen
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Ça continue de descendre, que ce soit pour l'Or libellée en $ que celle libellée en euros.
Dans les deux cas de figure les cours sont en train de casser à la baisse la kijun et le fibo 50 % ouvrant ainsi la possibilité de retracer entièrement la dernière jambe de hausse, ramenant ainsi les cours de l'Or en $ sur les 2 956 $ et les cours de l'Or en € sur les 2 676 €. Par le fait même les cours de l'Or libellés dans les deux monnaies seraient à deux doigts, si ces niveaux étaient atteints, de passer baissier en journalier.
Soit une possible baisse de près de 7 % pour l'Or libellée en $ et de 6 % pour l'Or en €.
Également et graphiquement parlant les cours doivent en ichimoku s'appuyer régulièrement sur leurs deux droites tenkan et kijun.
En hebdo, en €, la tenkan est à 2856 €, les cours étant sur les 2845 €, le contact a donc été fait. Comme les cours sont passés sous la tenkan la probabilité est forte de les voir aller taper la kijun sur les 2 736 € soit une nouvelle baisse de 3,83 %.
Or depuis le mois de février 2024 les cours n'ont pas eu de contact avec la kijun hebdomadaire.
En mensuel la tenkan est à 2 636 € et la kijun est à 2378 € ce qui ouvre à partir du niveau actuel des 2 845 € une baisse de 7,34 % pour taper la tenkan et de 16,41 % pour taper la kijun.
Or depuis le mois d'octobre 2022 les cours n'ont pas eu de contact avec la kijun mensuelle.
Aussi, graphiquement parlant, la probabilité que les cours s'orientent vers les niveaux cités, c-a-d en baisse, a quand même quelques raisons d'être. Rien ne dit qu'ils y parviendront, mais rien ne dit non plus qu'ils ne casseront pas ces niveaux et qu'ils n'aillent plus bas. Le contact des cours avec leurs droites tenkan et kijun en ut hebdo et mensuelle apparaît comme étant la probabilité qui tienne le mieux " la route ".
Encore faudra-t-il que le fondamental y contribue. Or c'est bien précisément le fondamental actuel, c-a-d une " décrispation " avérée des tensions commerciales entre TRUMP et le reste du monde, surtout vis à vis de la Chine, qui a généré les baisses actuelles depuis l'annonce le 7 mai dernier de la réunion sino-américaine à Genève sur les tarifs douaniers et ses résultats.
Toutefois rien ne dit ce qu'il adviendra de ces accords après la période de 90 jours et on ne sait rien aujourd'hui des premiers impacts de la hausse de certains droits de douanes sur le commerce mondial et l'activité économique américaine.
Donc là encore le mouvement de l'Or dépendra de la relation entre le positionnement graphique de l'Or à un instant " t" et les éléments qui " drivent " le fondamental à ce moment donné.
Comme " tout est encore ouvert " aujourd'hui une baisse de 16,41 % ( retour vers le niveau de la kijun actuelle en ut mensuelle de l'Or libellée en € ) serait bien cher payé.
L'Or en € cote actuellement 2 839 € en baisse de 2,28 %.
Amha.
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Petit rebond technique de l'Or libellée en $ , rebond technique sur la kijun qui fait encore une fois office de juge de paix sur le frontière hausse / baisse.
Pas de grandes news, si ce n'est le super appareil que la famille royale saoudienne a offert à TRUMP, qui va s'en retourner aux usa dans ce bel appareil, un palais flottant à 10 000 pieds.
Notez bien qu'il reviendra aussi avec plus de 142 milliards de dollars de contrats.
Ceci étant les taux de rendement us continuent de grimper, ou en tous les cas ne baissent pas, signe que la confiance envers le dollar n'est pas au beau fixe. Le dollar baisse, l'Or monte, tout au-moins l'Or en $, celle en € étant pénalisée par la hausse de l'€ vs le $. Ça ne peut pas rigoler tous les jours. Ça permet quand même d’acheter de l'Or en € à la baisse alors que celle qui tient l'oriflamme monte...
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Pour le moment, rebond technique de l’Or en $ sur la kijun.
L’inflation us, IPC Core et non Core, fera-t-elle bouger les lignes ?
En attendant l’IPP plus tard dans la semaine.
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La kijun tient toujours. La baisse de l'Or en $ s'est arrêtée sur les 3 228 $.
Ichimoku maître du temps et des horloges 😏
Les prochaines journées seront intéressantes, l'Or fera-t-elle son entrée dans la cour des grands ? Un actif que l'on ne chahute pas ou plus ? 🤔
Néanmoins la configuration de la bougie du jour flirte avec celle d'un marubozu, véritable marubozu qu'on aurait pu avoir sans la toute petite mèche basse.
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