Quincy Jones, une légende de la musique américaine
04/11/2024 10:05
Quincy Jones lors d'une cérémonie en son honneur, à Beverly Hills, le 25 avril 2017Quincy Jones lors d'une cérémonie en son honneur, à Beverly Hills, le 25 avril 2017 ( CHRIS DELMAS / AFP/Archives )
Il a jammé avec Ray Charles, dirigé Frank Sinatra, produit Michael Jackson et lancé Will Smith: Quincy Jones, qui est mort à 91 ans, était une légende de la musique américaine.
"Merci de laisser votre ego à la porte!". L'aura de "Q" était telle qu'il pouvait se permettre d'accueillir par ses mots Bob Dylan, Tina Turner ou Stevie Wonder.
On est en 1985 et le producteur a la lourde tâche de faire chanter ensemble une trentaine de stars au sein du "supergroupe" "USA for Africa".
"We are the world", chanson caritative pour la lutte contre la famine en Ethiopie, sera un des 45 tours les plus vendus de l'histoire, avec plus de 20 millions de copies écoulées.
Quincy Jones est alors au faîte de sa gloire. Le chemin parcouru est immense pour le musicien né dans les bas-fonds de Chicago, le 14 mars 1933.
Il est très jeune quand sa mère, schizophrène, est internée dans un asile psychiatrique. Son père, charpentier, obtient le divorce et déménage à Seattle, où il fonde une nouvelle famille.
Le jeune Quincy s'imagine un destin de gangster quand, à 11 ans, il touche pour la première fois un piano. "J'ai joué une seule note et cela a changé ma vie."
Il se met au trombone, à la trompette et commence à écumer les boîtes locales. A 14 ans, il y rencontre Ray Charles, de deux ans son aîné.
"Il fallait jouer toute la variété de l'époque, le rythm'n blues, la musique des strip-tease, la polka... Après, on se retrouvait entre nous et on jouait du be-bop toute la nuit. J'essayais de tout faire sonner be-bop et Ray disait +non, tu dois accepter la musique pour son âme profonde+. Ca a été une bénédiction", racontera-t-il dans ses mémoires.
Production et musiques de films
Une ouverture d'esprit que lui enseigne également la célèbre pianiste Nadia Boulanger, quand il s'installe à Paris en 1957.
En France, le jazzman, qui a déjà joué avec Dizzy Gillespie, Duke Ellington et Count Basie, rencontre Stravinsky et Messiaen, travaille avec Henri Salvador, Jacques Brel, Charles Aznavour.
Plus tard, il collaborera aussi bien avec Nana Mouskouri que Joao Gilberto, ou le maître du tango argentin Astor Piazzolla.
Alors que le mouvement des droits civiques bat son plein en Amérique, Quincy Jones découvre en Europe une reconnaissance nouvelle.
"Dans les années 50, Paris était une ville fantastique pour les musiciens noirs américains. Ici, contrairement aux Etats-Unis, nous trouvions de la tolérance et de la curiosité pour notre travail."
Revenu dans son pays natal, il devient en 1961 le premier Afro-américain à accéder à un poste de direction dans l'industrie du disque, en prenant la vice-présidence du label Mercury Records.
Trois ans plus tard, il compose la musique du film "Le prêteur sur gages" de Sidney Lumet, là aussi une première pour un artiste noir. Il en signera une trentaine d'autres.
Parallèlement, il poursuit son travail d'arrangeur et de chef d'orchestre, notamment au côté de Frank Sinatra, dont il devient le collaborateur attitré.
L'astronaute Buzz Aldrin emporte même son arrangement de "Fly me to the moon" pour le premier voyage sur la Lune.
L'album le plus vendu de l'histoire
En 1978, il fait une rencontre cruciale: Michael Jackson, qui cherche à s'émanciper de l'univers Motown.
Quincy Jones entre définitivement dans la légende en produisant ses trois meilleurs albums : "Off the wall" (1979), "Bad" (1987) et surtout "Thriller" (1982), l'album le plus vendu de toute l'histoire, à plus de 100 millions d'exemplaires.
Le trompettiste n'en oublie pas pour autant ses racines. En 1991, il convainc Miles Davis de revisiter ses classiques pour un concert historique au festival de jazz de Montreux (Suisse), dont il assure alors la direction artistique.
Quincy Jones, qui a participé à plus de 400 disques, a reçu 28 Grammy Awards de son vivant.
Touche-à-tout, il a aussi produit des films ("La couleur pourpre" de Spielberg, 1985), des séries ("Le prince Bel-Air", qui a lancé Will Smith en 1991), créé "Vibe", un magazine de référence des cultures urbaines et participé à "Qwest TV", sorte de "Netflix du jazz".
Mais nommé sept fois aux Oscars pour son travail, il n'a jamais reçu de statuette.
Marié à trois reprises, il a eu sept enfants. En 2018, il se vantait dans le magazine GQ d'avoir 22 compagnes à travers le monde, parler 26 langues et avoir suivi un traitement pour vivre jusqu'à 110 ans.
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Compositeur, producteur et arrangeur de légende, auteur d’innombrables tubes de jazz, de pop, de funk et de R’n’B pendant plus de sept décennies, Quincy Jones est décédé ce 3 novembre. Il avait 91 ans.
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Emmanuelle n’est plus.
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Pierre VERNIER
Visage bien connu, excellent second rôle, pas si MARGINAL que ça. Il n’était pas que L’AMI DE VINCENT mais surtout celui du regretté GUIGNOLO. Apprenti acteur dans le COURS PRIVÉ il sortait pourtant du Conservatoire National qu’il fréquenta avec LES COPAINS DU DIMANCHE (Belmondo, Marielle, Rochefort…) tous des AFFREUX. Pas si SOLITAIRE que ça, il aimait les TENDRES COUSINES. Des rôles modestes qui ne lui donnaient pas L’IVRESSE DU POUVOIR mais des personnages souvent essentiels.
Cet homme élégant 100% CACHEMIRE était l’ANTIDOTE à la morosité.
Mourir à 93 ans, ce n’est pas dans LA FLEUR DE L’ÂGE et pourtant il manquera au cinéma français que j’aimais.
Adieu ROCAMBOLE.
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RIP
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On connaissait son visage, mais pas toujours son nom. Pierre Vernier est mort mercredi 9 octobre à l’âge de 93 ans. Il était l'un des derniers de la bande du Conservatoire d'art dramatique. Celle de la promotion 1954 avec Jean-Paul Belmondo, Jean Rochefort, Jean-Pierre Marielle, Françoise Fabian, Bruno Crémer… Il fait partie de ceux qui portent Bebel en triomphe sur la scène de l'Odéon où se sont déroulées les épreuves du concours de sortie et assiste au bras d'honneur de son ami en direction du jury. « Un lien intime s'est construit. J'ai accroché tout de suite avec cette bande. Nous étions pourtant fort différents les uns des autres ! », confiait-il dans La Bande à Bébel, de Philippe Durant, Editions L'Archipel, 2019).
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Après avoir entretenu le suspense à plusieurs reprises ces derniers mois, Rafael Nadal a indiqué qu'il prendrait sa retraite en novembre 2024, à l'occasion de la phase finale de la Coupe Davis. À travers une vidéo sur les réseaux sociaux avec les meilleures séquences de sa carrière, le joueur de 38 ans a annoncé qu'il ne poursuivrait pas après ce dernier tournoi, organisé à Malaga du 19 au 24 novembre prochains.
Fragilisé par des blessures à la cuisse, à la hanche et aux abdominaux ces dernières années, l'Espagnol courait depuis un moment derrière son meilleur niveau. Son dernier titre en grand chelem restera l'Open d'Australie en 2022 après un scénario d'anthologie face à Daniil Medvedev en finale. Mais ces dernières années délicates n'effaceront pas un palmarès vertigineux, à commencer par ses 14 titres à Roland-Garros, un record qui risque d'être impossible à battre.
Rafael Nadal n'a pas seulement brillé du côté de la porte d'Auteuil : il a aussi remporté à quatre reprises l'US Open, décroché deux titres à Wimbledon et également deux sacres à Melbourne pour l'Open d'Australie. Avec ses 22 victoires en grand chelem, le Majorquain est le deuxième joueur le plus titré de l'histoire du tennis chez les hommes derrière Novak Djokovic (24) mais devant Roger Federer (20). Avec le Serbe et le Suisse, Nadal a formé le Big 3 qui restera dans les annales du tennis, et même du sport, comme l'une des rivalités les plus marquantes.
La terre battue, sa surface de prédilection
L'Espagnol n'a pas seulement brillé lors de grand chelem, il a également remporté à 36 reprises des Masters 1000, avec notamment 11 sacres à Monte-Carlo et 10 à Rome, toujours sur terre battue, sa surface de prédilection. Nadal a aussi décroché deux médailles d'or aux Jeux olympiques, une en simple à Pékin en 2008 et une autre en double avec Marc Lopez à Rio en 2016. Avec l'Espagne toujours, il a gagné à cinq reprises la Coupe Davis, laissant une trace sensationnelle dans l'histoire du sport ibérique.
Avec son physique hors norme, son coup droit lasso et sa combativité unique, Rafael Nadal a marqué près de deux décennies de la petite balle jaune. Clin d'œil du destin, il a annoncé sa retraite en même temps que Richard Gasquet. L'Espagnol et le Français s'affrontaient déjà à Tarbes en 1999 pour le tournoi des Petits As.
S'il n'a pas encore indiqué ce qu'il ferait précisément après sa riche carrière, Nadal possède une académie reconnue chez lui à Manacor, sur l'île de Majorque, où il s'est entraîné durant de nombreuses années. Difficile de l'imaginer s'éloigner d'un sport qui l'a propulsé au rang de star mondiale.
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Non, il n’est pas mort mais c’est presque : Rafa arrête le tennis 🥲
« L'Espagnol a annoncé qu’il tirera sa révérence fin novembre. Le tennis n'oubliera pas le diabolique gaucher qui a régné sur Roland-Garros et restera comme l'un des plus grands joueurs de l'histoire. »
Bonne retraite tout de même 😊
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Le scénariste Job, Le Nîmois d'adoption et surtout co-créateur de la bande dessinée « Yakari », est mortà 96 ans.
Avec le dessinateur Derib, Job (de son vrai nom André Jobin) a créé Yakari en 1969. Cet enfant de la tribu lakota, dans le nord des Etats-Unis, sera le héros de 38 albums dont Job a écrit le scénario, entre 1973 et 2014.
Publié le 9 octobre 2024
Le scénariste suisse de bande dessinée André Jobin, dit Job, qui avait imaginé le personnage de Yakari, est mort mardi à l’âge de 96 ans, ont annoncé ce mercredi 9 octobre les éditions Le Lombard.
Natif de Delémont dans le Jura suisse, formé au journalisme, il avait eu l’idée d’un hebdomadaire pour la jeunesse lancé à Montreux en 1964, « le Crapaud à lunettes ». Sa première série de BD, en 1967, raconte la vie d’un hibou, dans « les Aventures de Pythagore et Cie », dessiné par Derib (Claude de Ribaupierre, qui a aujourd’hui 80 ans).
Le duo crée ensuite Yakari, un enfant de la tribu lakota, dans le nord des Etats-Unis. « Yakari fait ses premiers pas en noir et blanc, le 12 décembre 1969. Les deux auteurs ne peuvent alors pas imaginer l’immense succès à venir », explique Le Lombard.
Ce personnage échappe au western : il ne rencontre pas de colons, de cow-boys, et il dialogue avec les animaux. Yakari donnera son nom à un autre hebdomadaire, qui connaîtra 256 numéros entre 1974 et 1996. Et il sera le héros de 38 albums dont Job a écrit le scénario, entre 1973 et 2014.
« J’ai été émerveillé par ce peuple, des enfants de la Terre mère »
André Jobin a très peu parlé dans les médias au long de sa carrière. Pour écrire Yakari, disait-il à la radio suisse RFJ en 2017, « je me suis beaucoup documenté. Je suis journaliste, je reste journaliste. Je me suis beaucoup documenté sur les Peaux-Rouges de la tribu des Lakotas. Et j’ai été émerveillé par ce peuple, des enfants de la Terre mère ».
La BD a donné lieu à une série animée diffusée à partir de 2005 sur les chaînes de France Télévisions et de la RTBF en Belgique.
Job a obtenu le prix jeunesse du Festival international de la bande dessinée d’Angoulême pour deux albums de « Yakari », en 1982 et 2006. Il vivait dans la région de Nîmes, dans le sud de la France.
Grand succès
La véritable rencontre d'André Jobin avec le IXe art commence en 1967 quand il s'associe avec le dessinateur Derib dans une aventure intellectuelle. Le dessinateur lui propose de raconter des histoires avec son personnage Yakari, jeune Sioux de la tribu Lakota. Proposition enthousiasmante pour Job. "Ce dernier accepte avec joie, à condition que le jeune héros reste toujours un enfant de la nature sauvage, et que les intrigues ne tombent jamais dans les poncifs du western. Chaque épisode doit également faire découvrir un nouvel animal", précisent les Éditions Le Lombard. André Jobin continue de narrer les histoires du jeune Indien jusqu'à ses 87 ans, soit 38 albums, avant de passer la main à Joris Chamblain puis à Xavier Giacometti.
Traduite dans une vingtaine de langues, la série a été aussi adaptée au petit écran et au cinéma en long-métrage d'animation, ou encore en comédie musicale. Le scénariste suisse a été distingué deux fois au Festival d'Angoulême : pour Yakari et le secret de Petit Tonnerre en 1982 et Yakari et les Appaloosas en 2006. Il s'est installé avec son épouse à Nîmes, dans le sud de la France, en 1999. "C'est un grand monsieur, élégant et cultivé, qui nous quitte", regrette son éditeur.
Il avait été présent, dès sa création en 2002, au Festival européen de la BD à Nîmes."Il intervenait régulièrement dans les écoles pour parler de son personnage se souvient Sylvie Moretto, co-organisatrice de ce salon. Il venait toujours avec des autocollants de Yakari qu'il leur offrait. Ce dont il était le plus fier, c'est d'avoir été traduit dans de très nombreuses langues et notamment l'Inuit. Les enfants l'appelaient le Père-Noël BD à cause de sa crinière blanche."
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Décès de Ratan Tata, ancien patron du groupe éponyme, à l'âge de 86 ans
(Reuters) - Ratan Tata, l'ancien président du groupe Tata, auquel il a donné une visibilité internationale avec des acquisitions de premier plan, est décédé à l'âge de 86 ans, a fait savoir mercredi le conglomérat indien dans un communiqué.
Deux sources informées avaient déclaré plus tôt dans la journée que Ratan Tata recevait des soins intensifs dans un hôpital de Bombay.
A la tête de Tata pendant plus de 20 ans, il a "façonné" le groupe "mais aussi le tissu même de notre nation", est-il écrit dans le communiqué.
Via le réseau social X, le Premier ministre indien Narendra Modi a décrit Ratan Tata comme un "visionnaire, une âme compatissante et un être humain extraordinaire".
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Johan Neeskens, pilier de la grande équipe des Pays-Bas des années 70, s'en est allé rejoindre son copain Johan Cruyff. RIP
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Ce matin RIEN NE VA PLUS et LES BRONZÉS sont en deuil. C’est L’ADOLESCENTE qui lui disait JE VOUS TROUVE TRÈS BEAU et même si ce ne n’était pas LES FILLES DE MALEMORT qui auraient dit le contraire, lui n’était pas dupe et pensait CAUSE TOUJOURS… TU M’INTÉRESSES.
Vous avez vu LA GUEULE DE L’AUTRE ? L’autre, je parle là de MONSIEUR HIRE, écrasé par UNE GROSSE FATIGUE.
Moi je te revoie PIERROT MON AMI et LES SOUVENIRS se bousculent. Mais quand c’est l’heure il faut mettre LE DIABLE DANS LA BOITE et QUE LA FÊTE COMMENCE.
Tout de même RIEN NE VA PLUS et nous sommes tous un peu triste. Toi modeste, tu nous dis « CIRCULEZ Y A RIEN À VOIR, je ne regrette rien et MERCI LA VIE. »
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RIP
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Quand te reverrai-je pays merveilleux ?
REP 🥲
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Michel Blanc est mort
Michel Blanc © AFP
04/10/2024 à 08:12, Mis à jour le 04/10/2024 à 08:51
INFO MATCH - Le comédien Michel Blanc est mort dans la nuit de jeudi à vendredi à l’hôpital à l’âge de 72 ans.
Le comédien Michel Blanc est mort dans la nuit de jeudi à vendredi 4 octobre 2024 à l’hôpital à l’âge de 72 ans, a confirmé son entourage auprès de Paris Match. Dans la nuit, son ami et partenaire de la mythique troupe du Splendid, Gérard Jugnot, a publié sur Instagram un message dans lequel il a écrit : « Putain Michel… Qu’est-ce que tu nous a fait… » Au printemps dernier, les compères s’étaient retrouvés pour une séance photo exceptionnelle afin de célébrer les 75 ans de notre magazine. Ils étaient, ensemble, revenus sur leur carrière.
L’occasion pour Michel Blanc d’évoquer l’un de ses rôles les plus connus du grand public, celui de Jean-Claude dans « Les Bronzés ». « C’est un peu tout le problème, estime Michel Blanc. À l’époque, on a écrit des personnages qui étaient assez proches de nous. Jean-Claude Dusse, c’était clairement pour moi, pas pour Thierry Lhermitte. J’ai très vite eu peur qu’on m’y associe toute ma vie », nous confiait-il. « Papy fait de la résistance », « Viens chez moi, j’habite chez une copine », « Marche à l’ombre », « Embrassez qui vous voudrez »… L’acteur a joué dans certains des plus grands succès du cinéma français. Populaire auprès du public, il a aussi reçu les honneurs de la profession à plusieurs reprises, en 1986, lorsqu’il remporte le Prix d’interprétation masculine au Festival de Cannes pour « Tenue de Soirée », puis en 1994, au même festival avec le Prix du scénario au Festival de Cannes pour « Grosse Fatigue ». En 2012, il repart en outre avec le César du meilleur acteur dans un second rôle pour « L’Exercice de l’État ».
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L'acteur John Ashton, connu pour son rôle dans la saga Le Flic de Beverly Hills, est décédé ce jeudi 26 septembre. Il se battait contre un cancer. Son personnage est inoubliable. John Ashton, qui a joué dans presque tous les films de la saga Le Flic de Beverly Hills, est décédé jeudi 26 septembre 2024 à l'âge de 76 ANS
ci-dessous pour le plaisir
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Kris Kristofferson, chanteur et acteur, légende des 70's et 80's est parti à 88 ans
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Muriel Furrer est décédée après sa chute au Championnat du monde de cyclisme juniors
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Maggie Smith, grande dame du théâtre britannique et du cinéma est décédée. RIP
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L’Ouganda enterre Rebecca Cheptegei, marathonienne aux JO de Paris et victime d’un féminicide
L’athlète de 33 ans a succombé à ses graves blessures le 5 septembre, après avoir été agressée quatre jours auparavant par son compagnon au Kenya.
Des centaines d’Ougandais et de nombreux athlètes ont rendu un dernier hommage, lors de ses funérailles, samedi 14 septembre, à l’athlète ougandaise Rebecca Cheptegei, aspergée d’essence et immolée par son compagnon quelques semaines après avoir couru le marathon des Jeux olympiques de Paris.
La marathonienne de 33 ans avait succombé à ses graves et multiples blessures le 5 septembre après avoir été agressée quatre jours auparavant par son compagnon au Kenya, où elle vivait et s’entraînait. Son agresseur, Dickson Ndiema Marangach, un Kényan de 32 ans, gravement brûlé au moment de l’agression, est mort lundi dans un hôpital kényan.
Le décès de Rebecca Cheptegei a provoqué une vague internationale d’hommages et d’indignation. Des militants des droits humains ont dénoncé ce nouveau féminicide au Kenya, où deux autres athlètes, Agnes Tirop et Damaris Mutua, ont été tuées et leurs compagnons respectifs accusés des meurtres depuis 2021.
« Une héroïne »
Samedi matin, des proches de l’athlète ougandaise, des habitants, des responsables officiels, se sont rassemblés pour lui rendre un dernier hommage dans le village de Bukwa où habite sa famille, à quelque 380 kilomètres au nord-est de la capitale ougandaise, Kampala. La cérémonie pour honorer la mémoire de l’athlète, qui était aussi sergent au sein de l’armée ougandaise, a débuté à 10 heures, heure locale (9 heures en France), par un rassemblement de membres de sa famille et de responsables dans une salle de la mairie.
Son cercueil, couvert du drapeau ougandais, a été salué par des officiers de l’armée, qui l’ont transporté jusqu’à une salle communale surplombant les collines reculées où la jeune femme avait passé son enfance. Le cercueil a ensuite été transporté dans un stade proche où des centaines de personnes sont venues lui rendre hommage. Enfin, Rebecca Cheptegei a été enterrée dans l’après-midi au milieu des arbres dans les collines. Une salve de coups de canon a accompagné la descente du cercueil dans la tombe – un usage réservé en général aux officiers supérieurs ougandais –, suivie de prières par des religieux locaux.
Rebecca Cheptegei était « une héroïne », a déclaré à l’Agence France-Presse Bessie Modest Ajilong, représentante locale de la présidence ougandaise, la décrivant comme quelqu’un d’« exceptionnel ». De nombreux athlètes, dont les Kényans Mary Keitany et Daniel Komen, ont fait le déplacement jusqu’à cette petite localité pour rendre un dernier hommage à la jeune femme, qui a terminé 44e au marathon des Jeux olympiques de Paris le 11 août.
Selon la police, l’agresseur de Rebecca Cheptegei s’était introduit et caché chez elle alors qu’elle était à l’église avec ses enfants. La famille de la victime affirme que le couple se disputait la propriété où elle vivait avec sa sœur et ses filles. Ce meurtre a mis une nouvelle fois en lumière ce que les défenseurs des droits humains qualifient d’épidémie de féminicides au Kenya : selon l’ONU, le pays a signalé 725 cas pour la seule année 2022.
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