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++++Décès++++ - Page 8



jipes jipes
29/12/2024 23:04:07
3

Jimmy Carter nous a quittés. Les Etats-Unis ont perdu un grand Président. RIP

  
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BerMer BerMer
22/12/2024 14:38:15
5

DPV, Didier Pineau-Valencienne, grand patron français, à 93 ans.

  
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cool13 cool13
22/12/2024 07:23:39
4

Pour rendre hommage à Maïté merci pour vos recettes

https://youtu.be/1EjD253Vk24?feature=shared

  
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BerMer BerMer
21/12/2024 17:56:14
7

Les anguilles n'ont plus rien à craindre, MaÏté est décédée hier, 20 décembre 2024, à 86 ans.

  
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gars d1 gars d1
18/12/2024 21:38:15
7

Encore un hommage…


Michel del Castillo est mort le 17 décembre 2024 à Sens (Yonne).

Michel del Castillo naît à Madrid en 1933 sous le nom de « Miguel Janicot del Castillo », peu avant la guerre civile. Face à la montée des dangers en Espagne, son père retourne vivre seul en France quand leur enfant a 2 ans. Il occupe un poste de cadre commercial chez Michelin ; Cándida del Castillo et leur fils ont prévu de le rejoindre et tardent à le faire. Lorsque le père revient en Espagne au printemps 1936, il découvre que sa femme a renoué avec un ancien amant, dont elle a eu deux fils par le passé ; les plans de fuite commune en France sont en conséquence annulés.

Sa mère, Cándida, très engagée politiquement, est proche du parti républicain de Manuel Azaña. Pourtant elle est emprisonnée par ces mêmes républicains de 1936 à 1937, pour s’être inquiétée du sort de prisonniers politiques. Durant l’emprisonnement de sa mère, le petit Michel lui rend visite, accompagné de sa grand-mère ; elle est condamnée à mort par les franquistes.

Ensemble, la mère et le fils fuient l'avancée franquiste et se réfugient en France chez Michel Janicot (le père), qui les aide un peu financièrement sans pour autant renouer avec son épouse. Alors que Cándida réclame encore de l'argent à son mari, durant la Seconde Guerre mondiale, celui-ci la dénonce aux autorités et la fait interner au camp de Rieucros à Mende avec Michel. Ce camp de réfugiés politiques est l'une des épreuves que l'écrivain décrira notamment dans son roman Tanguy3. Il garde une certaine attache pour la ville de Mende, où une école reçoit ultérieurement son nom. Après s'être évadé, l'enfant est livré en otage par sa propre mère aux Allemands et envoyé en Allemagne dans des fermes de travail jusqu'à la fin de la guerre.

Rapatrié en France après la guerre, puis livré à l'Espagne, Michel del Castillo est enfermé dans une maison de redressement, véritable bagne, comme « fils de rouge ». Il s’en évade en 19493.

Il a ensuite la chance d'être accueilli dans un collège de jésuites, à Úbeda en Andalousie. C'est avec le père jésuite Mariano Prados (Pardo dans Tanguy) qu'il découvre la littérature. Alors que son père biologique ne répond pas à ses lettres désespérées, il part à Sitges (Province de Barcelone) pour devenir ouvrier en 1950. Il est alors âgé de 17 ans.
Carrière littéraire

Influencé par les romanciers Miguel de Unamuno et Fiodor Dostoïevski, Michel del Castillo publie en 1957 son premier roman, Tanguy, qui remporte un succès mondial. Ses romans ultérieurs reçoivent de nombreux prix, dont le Renaudot pour La Nuit du décret (1981) et le prix Femina essai pour Colette, une certaine France (1999). En 1995, il obtient le prix de l'Écrit intime.

Élu membre de l'Académie royale de langue et de littérature françaises de Belgique en 1997, il succède à l'historien Georges Duby.

Il a produit une série télévisée, La Saga des Français, pour Antenne 2.

En 2008, il publie un récit biographique inattendu consacré au général Franco. Opposant au régime franquiste, fils d'une républicaine espagnole condamnée à mort par les nationalistes, envoyé lui-même au travail forcé en Allemagne à l'âge de 10 ans, ayant subi des sévices à son retour en Espagne dans les maisons de redressement du régime, il rédige le portrait d'un homme qu'il considère comme physiquement courageux, un militaire « chimiquement pur », moins fasciste que conservateur et autoritaire, assez banal. Il porte à son crédit, au passage, le décollage économique de l’Espagne. Au lieu de reprendre le cliché habituel du dictateur sanguinaire, inculte, poltron, del Castillo ne manque à aucun moment de se référer aux ouvrages des historiens de Brian Crozier (en), Antony Beevor, Bartolomé Bennassar, Gerald Brenan, Philippe Nourry et Stanley Payne. Sans chercher obstinément la réhabilitation du Caudillo, sans nier aucun des crimes ou des délits commis par les participants à la guerre civile ou lors de la dictature, il fait tomber les idées reçues, en passant notamment par « le fil de l'épée les biographies fantaisistes » ou celles des intellectuels tels que Paul Preston. Ce dernier historien ne nie en aucun cas les exactions côté républicain qui ont fait, selon lui, plus de victimes que la rébellion franquiste à Madrid et à Barcelone.
Michel del Castillo meurt le 17 décembre 2024, à l’âge de 91 ans, à Sens dans l’Yonne


Romans
1957 : Tanguy, éditions René Julliard, autobiographie romancée de son enfance
1958 : La Guitare, éditions René Julliard
1959 : Le Colleur d’affiches, éditions René Julliard
1960 : Le Manège espagnol, éditions René Julliard
1962 : Tara, éditions René Julliard
1965 : Les Aveux interdits : Le Faiseur de rêves, éditions René Julliard
1966 : Les Aveux interdits : Les Premières Illusions, éditions René Julliard
1967 : Gérardo Laïn, éditions Christian Bourgois
1972 : Le Vent de la nuit, éditions René Julliard – prix des libraires et prix des Deux Magots
1975 : Le Silence des pierres, éditions René Julliard – prix Chateaubriand
1977 : Le Sortilège espagnol, éditions René Julliard
1979 : Les cyprès meurent en Italie, éditions René Julliard
1981 : La Nuit du décret, éditions du Seuil – prix Renaudot
1984 : La Gloire de Dina, éditions du Seuil
1985 : La Halte et le Chemin, éditions Bayard
1987 : Le Démon de l'oubli, éditions du Seuil
1989 : Mort d'un poète, Mercure de France
1991 : Une femme en soi, éditions du Seuil – prix du Levant • (ISBN 978-2-02013-523-8)
1993 : Le Crime des pères, éditions du Seuil – grand prix RTL-Lire • (ISBN 978-2-02013-551-1)
1994 : Rue des Archives, éditions Gallimard – prix Maurice-Genevoix • (ISBN 978-2-07073-858-8)
1996 : Le Sortilège espagnol : les Officiants de la mort, Fayard • (ISBN 978-2-21359-768-3)
1997 : La Tunique d'infamie, Fayard • (ISBN 978-2-21359-814-7)
1998 : De père français, Fayard • (ISBN 978-2-21360-101-4)
2001 : Les Étoiles froides, Stock, tome 1 de sa trilogie • (ISBN 978-2-23405-399-1)
2002 : Colette en voyage, éditions des Cendres • (ISBN 978-2-86742-109-9)
2003 : Les Portes du sang, éditions du Seuil, tome 2 de sa trilogie • (ISBN 978-2-02059-952-8)
2004 : Sortie des artistes, éditions du Seuil • (ISBN 978-2-02066-207-9)
2006 : La Religieuse de Madrigal, Fayard • (ISBN 978-2-75780-822-1)
2007 : La Vie mentie, Fayard – prix des Écrivains croyants • (ISBN 978-2-21363-105-9)
2010 : Mamita, Fayard • (ISBN 978-2-21363-343-5)
2018 : L'Expulsion : 1609-1610, Fayard • (ISBN 978-2-21366-142-1)

Essais

1970 : Les Écrous de la haine, éditions René Julliard
1986 : Séville, collection « L'Europe des villes rêvées », éditions Autrement, Paris • (ISBN 2-86260-184-5)
1991 : Andalousie, collection « Points planète », éditions du Seuil • (ISBN 978-2-02012-713-4)
1993 : en collaboration avec Yves Belaubre, Carlos Pradal, éditions Loubatières • (ISBN 978-2-02012-713-4)
1994 : préface à Une auberge espagnole
1995 : Mon frère l’Idiot – prix de l'Écrit intime
1999 : Colette, une certaine France – prix Femina essai
2000 : L’Adieu au siècle : journal de l'année 1999
2000 : Droit d’auteur, pamphlet
2002 : Algérie : l'Extase et le Sang, essai
2005 : Dictionnaire amoureux de l'Espagne – prix Méditerranée
2008 : Le Temps de Franco
2015 : Goya

Théâtre

2002 : Une répétition, pièce consacrée à Jean Sénac
2003 : Le Jour du destin
2005 : La Mémoire de Grenade

Récompenses et distinctions
1973 : prix des Libraires pour Le Vent de la nuit
1973 : prix des Deux Magots, pour Le Vent de la nuit
1975 : prix Chateaubriand, pour Le Silence des pierres
1981 : prix Renaudot, pour La Nuit du décret
1991 : prix du Levant, pour Une femme en soi
1993 : grand prix RTL-Lire, pour Le Crime des pères
1994 : prix Maurice-Genevoix, pour Rue des Archives
1995 : prix de l'Écrit intime, pour Mon frère l'Idiot
1999 : prix Femina essai, pour Colette, une certaine France
2004 : prix François-Victor-Noury 2004, pour l'ensemble de son œuvre
2005 : prix Méditerranée, pour Dictionnaire amoureux de L’Espagne
2008 : prix des Écrivains croyants, pour La Vie mentie
2016 : grand prix de littérature Henri-Gal, pour l'ensemble de son œuvre

Commandeur de l'ordre des Arts et des Lettres Il est fait commandeur lors de la promotion du 17 juin 1991

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Des BONUS !!!

• Lecture de "La guitare " de Michel del Castillo

https://www.youtube.com/watch?v=QIjzb8vEsYI


En 1959, entrevue conjointe avec François Mauriac et Michel Del Castillo

https://www.youtube.com/watch?v=JoCTokXxwS4


• Singulier : Michel Del Castillo partie 01

https://www.youtube.com/watch?v=yMQuOYCbgxA


• Singulier : Michel Del Castillo partie 02

https://www.youtube.com/watch?v=e5Xq1w3JySA

  
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Rollier1 Rollier1
18/12/2024 13:18:51
5

« Le Belge Rik Van Looy, monarque absolu des courses cyclistes, est mort

Sprinteur exceptionnel, ce champion méticuleux affichait un palmarès unique dans le cyclisme avec pas moins de 482 succès, dont deux championnats du monde en 1960 et 1961. Il s’est éteint mercredi à l’âge de 90 ans.

Au royaume de Belgique, il était « l’Empereur d’Herentals », ville flamande de la province d’Anvers où il vivait et avait été statufié de son vivant. Rik Van Looy est mort le mercredi 18 décembre, à l’âge de 90 ans, selon plusieurs médias belges. Entre 1953 et 1968, ce prince reconnu des courses d’un jour s’est construit un palmarès unique dans le cyclisme : 482 succès, où la qualité se mêle à la quantité. Double champion du monde (1960 et 1961), Van Looy est ainsi le premier à remporter les cinq grandes classiques : Milan-San Remo, le Tour des Flandres, Paris-Roubaix, Liège-Bastogne-Liège et le Tour de Lombardie. »

  
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JD1976 JD1976
17/12/2024 11:38:02
6

Elle a joué dans Talons aiguilles, Tout sur ma mère ou encore Parle avec elle. L'actrice espagnole Marisa Paredes, dont la carrière a notamment été marquée par les six films qu'elle a tournés sous la direction de Pedro Almodovar, est morte à l'âge de 78 ans, a annoncé l'Académie espagnole du cinéma – institution qu'elle a présidée entre 2000 et 2003 – mardi 17 décembre.

Née à Madrid en 1946, Marisa Paredes se lance dans la comédie contre la volonté de son père, ouvrier, en intégrant à 15 ans le Conservatoire et débute sur les planches en 1961 dans Esta noche tampoco de José López Rubio. C'est le théâtre, qu'elle n'abandonnera jamais vraiment en dépit de son succès au cinéma, qui la fera connaître. À l'affiche d'un grand nombre de films dans les années 1970 et 1980, elle décroche en 1988 une nomination au Goya du Meilleur second rôle pour sa prestation dans Cara de acelga.


Une longue collaboration avec Almodovar

En 1983, en pleine Movida, la comédienne campe une nonne excentrique dans Dans les ténèbres, première d'une longue série de collaborations avec Pedro Almodovar. Le cinéaste en fera, tout au long des années 1990, l'héroïne de ses mélodrames, lui offrant de beaux rôles de divas en crise, entre réussite professionnelle et drames intimes.

Marisa Paredes acquiert ainsi une popularité internationale grâce au personnage de Becky, chanteuse et mère de Victoria Abril dans Talons aiguilles(Nouvelle fenêtre) (1992), avant d'incarner une romancière dépressive dans La Fleur de mon secret(Nouvelle fenêtre) (performance qui lui vaut le Prix d'interprétation à Karlovy Vary en 1995), puis une actrice adulée dans Tout sur ma mère (1999), un rôle écrit spécialement pour elle. Le réalisateur espagnol continuera de la diriger au cours de la décennie suivant dans Parle avec elle (2002) et La Piel que Habito (2011).

L'actrice enchaîne les tournages en Espagne, de L'Échine du diable(Nouvelle fenêtre) (2001) au délirant Reinas(Nouvelle fenêtre) (2005). Elle incarne ensuite une religieuse sous la direction de Manoel de Oliveira dans Le Miroir magique aux côtés de Michel Piccoli. En 2007, la comédie Four last songs(Nouvelle fenêtre) (inédite en France) lui permet de fréquenter un casting international.

Très appréciée en France, elle joue dès 1993 dans Tombés du ciel, la première comédie de Philippe Lioret, elle s'illustre en 2010 dans Gigola(Nouvelle fenêtre) aux côtés de Lou Doillon mais aussi de ses compatriotes Eduardo Noriega et Rossy de Palma. Elle rejoint ensuite le casting de Les Yeux de sa mère(Nouvelle fenêtre) (2011) de Thierry Klifa aux côtés de Catherine Deneuve et Géraldine Pailhas.


Message complété le 18/12/2024 10:56:09 par son auteur.

Luz Casal chante la chanson sur la bande originale du film de Pedro Almodóvar Talons aiguilles :

https://www.youtube.com/watch?v=gcgGVVmgbDI



Magnifique !!!

  
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gars d1 gars d1
13/12/2024 09:26:09
6

Un petit hommage chaleureux à Martial Solal, disparu hier 12 décembre 2024 avec pleins notes de musiques…

Merci, Martial pour toutes ces années musicales !


Martial Solal, né le 23 août 1927 à Alger (Algérie française) et mort le 12 décembre 2024 à Versailles (Yvelines), est un pianiste de jazz, compositeur, arrangeur et chef d'orchestre français.

Sa carrière débute dans les années 1950, au cours desquelles il enregistre notamment avec Django Reinhardt et Sidney Bechet. Au Club Saint-Germain, il accompagne les plus grands musiciens américains de l'époque : Don Byas, Clifford Brown, Dizzy Gillespie, Stan Getz ou encore Sonny Rollins. Il enregistre plus d'une centaine de disques en solo, en trio ou avec différents big bands, ainsi qu'en duo — formule qu'il affectionne particulièrement —, avec entre autres Lee Konitz, Michel Portal, Didier Lockwood, John Lewis ou David Liebman.

Solal ne se limite pas à la scène de jazz : il écrit de nombreuses œuvres symphoniques jouées notamment par le nouvel orchestre philharmonique, l'orchestre national de France ou l'orchestre de Poitou-Charentes. Il compose également plusieurs musiques de films, notamment pour Jean-Luc Godard (À bout de souffle) ou pour Jean-Pierre Melville (Léon Morin, prêtre).

Le style de Martial Solal, virtuose, original, inventif et plein d'humour, s'appuie notamment sur un talent exceptionnel d'improvisation servi par une technique irréprochable qu'il entretient par un travail systématique tout au long de sa carrière. Bien que n'ayant eu qu'un seul véritable élève en la personne de Manuel Rocheman, il influence de nombreux musiciens tels que Jean-Michel Pilc, Baptiste Trotignon, Franck Avitabile, François Raulin ou encore Stéphan Oliva. Le prestigieux concours de piano jazz Martial Solal, organisé de 1988 à 2010, est nommé en son honneur.

Martial Solal est certainement le musicien français le plus important apparu depuis la disparition de Django Reinhardt. L’ampleur de sa carrière et la richesse de son œuvre suffiraient à lui attribuer ce titre mais ce serait négliger l’essentiel : ses talents exceptionnels d’instrumentiste et l’incroyable fertilité de son imagination dans l’improvisation qui en ont fait l’un des pianistes les plus admirés, bien au-delà du seul cercle du jazz.

Le trio, formation privilégiée

Né le 23 août 1927 à Alger, débutant l’étude du piano à l’âge de six ans, Martial Solal découvre le jazz à l’adolescence, par le biais de Lucky Starway, un saxophoniste qui lui fait connaître les enregistrements de Louis Armstrong, Fats Waller, Teddy Wilson, Benny Goodman, etc., et l’entraîne à l’accompagner. Fasciné par le sentiment de liberté que lui procure l’improvisation, Solal décide de devenir musicien de jazz en 1945. Cette initiation l’encourage à travailler sa technique pianistique. Installé à Paris en 1950, il travaille dans des orchestres à la lisière du jazz et de la variété, gagnant progressivement une réputation qui lui vaut d’accéder rapidement aux studios d’enregistrement (avec Django Reinhardt en 1953, Don Byas, Lucky Thompson en 1956, etc.) et d’être sollicité dans les meilleurs clubs parisiens pour accompagner les solistes américains de passage, tout particulièrement au Club St Germain où il est fréquemment associé à Kenny Clarke et Pierre Michelot.

Reconnu comme instrumentiste brillant, il s’impose surtout comme soliste aux conceptions singulières en développant, dès 1953, une activité de leader d’un trio qui comprendra au fil du temps Pierre Michelot et Jean-Louis Viale, puis Guy Pedersen et Daniel Humair (1960-1964) et encore Gilbert Rovère et Charles Bellonzi (1965-1968). En 1956, il enregistre pour la première fois en solo (un contexte auquel il reviendra souvent dans les décennies suivantes) et illustre ses talents d’arrangeur en créant un grand orchestre. Sa notoriété grandissante lui vaut d’être invité en 1963 à jouer en club et dans plusieurs festivals aux États-Unis en trio avec Teddy Kotick et Paul Motian, et d’enregistrer un album en leur compagnie qui sera diffusé sur le territoire américain. Le trio s’impose comme le cadre qui convient parfaitement à l’expression de toute l’originalité de son inspiration, et devient le lieu privilégié d’exercice d’une pensée d’arrangeur éclairée, cherchant à sortir des schèmes traditionnels (tant dans la forme des pièces que dans les rôles assumés par chaque instrument).

Virtuosité et humour

Passé maître dans l’art de transfigurer les standards, Martial Solal déploie avec une maîtrise époustouflante une approche exigeante de l’improvisation, basée sur le renouvellement permanent, sa virtuosité alimentant une imagination sur le qui-vive qui se refuse à la facilité ou aux clichés. Si l’on retrouve dans son jeu des échos du raffinement harmonique d’un Art Tatum ou un goût de la vitesse et de la netteté qui rappelle Bud Powell, force est de constater que Martial Solal se situe parmi les pianistes les plus remarquables par sa capacité à combiner spontanément une pensée féconde, une énonciation précise, le sens de la surprise et celui du risque, sans que l’abondance de ses idées n’infléchissent le swing ou ne le prive de son humour. Car aussi brillante puisse-t-elle paraître, notamment grâce à la clarté de l’articulation et au contrôle des dynamiques qui soulignent la verve de son inspiration, l’expression de Martial Solal ne se défait jamais d’une malice qui sait s’immiscer à bon escient au cœur des passages les plus abstraits – comme le signe d’une vigilance permanente qui l’empêche de se prendre au piège de la virtuosité. Ses nombreux titres en forme de calembour sont aussi une façon de se prémunir contre un trop grand esprit de sérieux.
Orchestrateur et compositeur

Nombre des caractéristiques de son jeu de pianiste se retrouvent dans ses talents d’orchestrateur. D’abord appliqués au cinéma (pour lequel, de 1958 à la fin des années 1960, il écrit des musiques – la plus célèbre étant celle d’À bout de souffle, de Godard), ceux-ci seront servis par différentes formations constituées par le pianiste : un big band en 1980 puis, par souci économique mais aussi esthétique, des configurations plus légères, comme le Dodécaband et le New Décaband. L’intérêt croissant de Martial Solal pour la composition l’a d’ailleurs conduit à non seulement concevoir des pièces développées pour petite formation de jazz (Suite n°1 en ré bémol pour quartet de jazz dès 1959 ; Concerto pour trio et orchestre en 1981) mais également, depuis 1978, à écrire de nombreuses œuvres orchestrales, répondant aux commandes d’interprètes de musique classique ou contemporaine (collaboration avec Marius Constant à l’écriture de Stress par exemple).

Seul, en duo ou en trio

Parallèlement à cette œuvre d’envergure, Martial Solal entretient depuis des années un goût pour les récitals en solitaire, s’engageant, parfois sans programme préétabli, dans de longues improvisations spontanées, tout comme il multiplie les rencontres en duo, suivies ou ponctuelles, avec d’autres fortes personnalités musicales, dont certaines éloignées de son propre univers : au fil du temps, Lee Konitz, Stéphane Grappelli (1980), Jean-Louis Chautemps, Toots Thielemans (1992), Michel Portal (1992 et 1999), Didier Lockwood (1993), Eric Le Lann (1999), Johnny Griffin (1999) ou encore Dave Douglas (2005) ; et qui parfois sont comme lui pianistes : Hampton Hawes (1968), John Lewis ou Joachim Kühn (1991). Pour autant, le contexte du trio continue de marquer son cheminement artistique, qu’il s’agisse d’une formation régulière (comme celle qu’il a constituée avec les frères Moutin) ou de circonstance : Marc Johnson et Peter Erskine (1995), Gary Peacock et Paul Motian (1997) ou François Moutin et Bill Stewart (2001).
« Parrain » de toute une génération

Reconnu comme l’un des plus importants musicien de jazz à avoir émergé en France, comptant parmi les rares à avoir conquis l’admiration de ses homologues américains (Duke Ellington se fendit à son égard de compliments des plus élogieux), Martial Solal a fait office de « parrain » pour toute une génération de pianistes, notamment au travers d’une émission radiophonique sur France Musique dans laquelle il invita les plus brillants représentants de ses jeunes confrères, dont certains reconnaissent son influence : Manuel Rocheman, Jean-Michel Pilc, Baptiste Trotignon, Franck Avitabile, etc. La création par la Ville de Paris en 1998 d’un concours international de piano jazz portant son nom rend hommage à son talent, tout comme l’attribution en 1999 du Jazzpar Prize, le « prix Nobel » du jazz.

Musiques de films (Longs métrages)

Deux Hommes dans Manhattan (1959, Jean-Pierre Melville)
Match contre la mort (1959, Claude Bernard-Aubert)
À bout de souffle (1960, Jean-Luc Godard)
L'Affaire d'une nuit (1960, Henri Verneuil)
Le Testament d'Orphée (1960, Jean Cocteau)
Si le vent te fait peur (1960, Émile Degelin)
Léon Morin, prêtre (1961, Jean-Pierre Melville)
Les Ennemis (1962, Édouard Molinaro)
Svenska flickor i Paris (1962, Barbro Boman)
Échappement libre (1963, Jean Becker)
Trois chambres à Manhattan (1965, Marcel Carné)
Ballade à blanc (1983, Bertrand Gauthier)
Les Acteurs (2000, Bertrand Blier)

Une riche discographie est inventorié Ici

https://fr.wikipedia.org/wiki/Discographie_de_Martial_Solal


Un petit chez Martial Solal

• [Podcast] : "La Matinale avec Martial Solal, une vie de jazz"
Publié le lundi 18 novembre 202

https://www.radiofrance.fr/francemusique/podcasts/musique-matin/la-matinale-avec-martial-solal-une-vie-de-jazz-7590511

• Martial Solal & Django Reinhardt - 8 Avril 1953 (Album)

(avec Fats "Sadi" Lallemand (vib), Martial Solal (p), Django Reinhardt (g), Pierre Michelot (b), Pierre Lemarchand (dr) - Paris - 8 Avril 1953)

https://www.youtube.com/watch?v=cKBvcQ6hckM

• Martial Solal - Escale à Paris - 3 & 4 Mai 1956

Vinnie Tano (tp), Carl Fontana (tb), Don Rendell (ts), Martial Solal (p), Curtis Counce (b), Mel Lewis (dr) - Paris - 3 & 4 Mai 1956

https://www.youtube.com/watch?v=nZcXwFtO9LA

• Martial Solal - Jazz on the Left Bank - 12 & 14 Septembre 1956

Dick Mills (tp), Billy Byers (tb), William Boucaya (bs, ts), Martial Solal (p), Benoit Quersin (b), Wessel Licken (dr) - Paris - 12 & 14 Septembre 1956

https://www.youtube.com/watch?v=2jBRDEP_49Y

• BO de Martial Solal - L' Affaire d'une Nuit - 1960

https://www.youtube.com/watch?v=PHNqO9waLiU

• BO de Martial Solal - Si le Vent te fait peur - 1960

https://www.youtube.com/watch?v=-rie-knHcVs

• Martial Solal - Concertos pour Piano - 1989 (Album)

(avec Martial Solal (p, claviers), Michel Benita (b), François Laizeau (dr), Orchestre Philharmonique de Monte-Carlo, Marius Constant (dir) - Octobre 1989

https://www.youtube.com/watch?v=Lnu28O3zcRg

• BO de Martial Solal - Le Procès - 1962

https://www.youtube.com/watch?v=Kf7Juu8QaFI

• BO Martial Solal - Match contre la Mort - 1959

https://www.youtube.com/watch?v=yPdA3zJA9-Q

• BO de Martial Solal - Echappement Libre - 1963

https://www.youtube.com/watch?v=x6THn2qCfJE

• Martial Solal Trio - 1965 (Album)

Martial Solal (p, clavecin*), Gilbert Rovère (b), Charles Bellonzi (dr) - "Martial Solal Trio" - 7 & 8 Avril 1965 - Columbia CTX 40288 (1966)

https://www.youtube.com/watch?v=rOXL4U7FokQ

• Martial Solal - NDR 1965 (TV concert recorded April 30, 1965 prob. Großer Sendesaal des NDR Funkhauses, Hamburg )

https://www.youtube.com/watch?v=qeLwL1wbxCM

• Martial Solal, Live, 1959/1985 ("Les introuvables" Coffret de 4 vinyles inédits en CD, paru en 1985 - INA/Radio France - PAM 963)

https://www.youtube.com/watch?v=5dSe0QH3lrQ&list=PLNyeotQq26DFpi8hedouOaIPr6o9vl1wa

Martial Solal - Hymself - 1974

https://www.youtube.com/watch?v=kSjJuydkImI&list=PLNyeotQq26DGlfKQtF32rD3n53lNOWduC

• Martial Solal & Lee Konitz Live at the Berlin Jazz Days 1980 (Full Concert)

https://www.youtube.com/watch?v=HXtMj-oiTF4&list=PLNyeotQq26DEhvNPZEZbHNZzcqOwNeylr

• Martial Solal / Gary Peacock / Max Roach - Live in Paris - 1991

https://www.youtube.com/watch?v=gYUAZ0GFDOk&list=PLNyeotQq26DHhnwNPJbISRBNqGRzj2wiF


Et encore pleins d'autres musiques d'albums superbes encore à découvrir ici

https://www.youtube.com/@martialsolal1927/playlists

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BerMer BerMer
12/12/2024 22:05:50
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Alain POMPIDOU, fils adoptif de Claude et Georges POMPIDOU, brillant scientifique de la recherche médicale et député européen, à 82 ans.

  
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Rollier1 Rollier1
12/12/2024 12:56:18
3

« Yvon Gattaz, qui fut le patron des patrons sous la présidence de François Mitterrand, est décédé dans la nuit de mercredi à jeudi à 99 ans, a annoncé ce jeudi sa famille. Yvon Gattaz a été le président du Conseil national du patronat français (CNPF) de 1981 à 1986. L’organisation patronale est ensuite devenue le Medef, que son fils Pierre Gattaz a dirigé entre 2013 et 2018. Yvon Gattaz est décédé «cette nuit, entouré des siens», a indiqué sa famille. »

  
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gars d1 gars d1
04/12/2024 20:05:01
4

Passé inapercu .

Le successeur de Georges Marchet au PCF est décédé. 94 ans tout de même…



André Lajoinie est mort le mardi 26 novembre 2024, à l'âge de 94 ans, a Chasteaux (France, en Corrèze).


Politicien français, membre du PCF (Parti Communiste Français), il réunit 6,76 % des suffrages exprimés à l'élection présidentielle de 1988 et fut conseiller régional d’Auvergne, député de l'Allier et président du groupe communiste à l'Assemblée nationale.

André Lajoinie, né le 26 décembre 1929 à Chasteaux (Corrèze) et mort le 26 novembre 2024, est un homme politique français. Membre du Parti communiste français, il est notamment conseiller régional d’Auvergne, député de l'Allier et président du groupe communiste à l'Assemblée nationale. Soutenu par le PCF, il présente sa candidature à l'élection présidentielle de 1988, où il réunit 6,76 % des suffrages exprimés.

Deuxième de quatre enfants, André Lajoinie grandit dans une famille paysanne modeste de Corrèze. Il subit l'influence de son père proche des radicaux-socialistes et d'un cousin sympathisant communiste. Pendant l'occupation, sa famille ravitaille un maquis de la résistance.

Après l'obtention du certificat d'études, il doit, à regret, arrêter sa scolarité pour aider son père dans l'exploitation familiale.

En 1946, il adhère aux Jeunesses communistes et, deux ans plus tard, au Parti communiste français. En 1954, il devient permanent de la Fédération corrézienne des syndicats d’exploitants agricoles et en 1957, il est secrétaire fédéral du PCF, chargé de la propagande. En juillet 1958, lors d’une manifestation contre la guerre d'Algérie à Brive, il est grièvement blessé par les forces de police et doit subir une trépanation. Soigné dans un premier temps à Tulle, puis à l’hôpital Sainte-Anne à Paris, il lui faudra de nombreux mois pour se rétablir.

En 1963, à la demande de Gaston Plissonnier, il devient permanent du parti à Paris, dans la section agraire du comité central. Il est élu comme suppléant au Comité central en 1972 (titulaire en 1976), nommé secrétaire de la commission paysanne en 1973, élu suppléant au bureau politique en 1976 (titulaire en 1979, responsable de la commission agricole) et au secrétariat du Parti en 1982.

Spécialiste des questions agricoles, Lajoinie défendait « une agriculture à dominante familiale, avec des structures à taille humaine ». Il est vu comme l'une des incarnations du « communisme rural » au sein d'un parti traditionnellement mieux implanté dans les villes populaires et les usines.

Après des tentatives d'implantation électorales non couronnées de succès en Corrèze, son département d'origine (deux défaites successives aux élections cantonales de 1961 dans le canton de Larche), c'est dans l'Allier qu'il est élu député en 1978, réélu en 1981, 1986 et 1988. Battu aux élections de 1993 par l'UDF Bernard Coulon, maire de Saint-Pourçain-sur-Sioule, il retrouve son siège de député lors de celles de 1997. Il préside le groupe communiste à l'Assemblée nationale de 1980 à 1993 et est nommé président de la commission de la production et des échanges en 1997.

Comme député, il mène la campagne « 40 milliards de francs pour l’école, pas pour l’armement ». De même, il fait adopter plusieurs mesures comme l’augmentation de la prime de rentrée scolaire, des améliorations des petites retraites paysannes, le début des installations de voitures électriques dans des collectivités locales, des améliorations en faveur du logement social et une loi anti-licenciements en 1992. Il prit aussi une part très active dans l’adoption de la loi Gayssot contre le racisme et l’antisémitisme, ainsi que dans les multiples initiatives pour la libération de Nelson Mandela et la fin du régime d’apartheid en Afrique du Sud. Il fut également engagé contre les réformes successives de la politique agricole commune, ou contre le traité de Maastricht.

Candidat à l'élection présidentielle française de 1988, il fait face à la candidature dissidente de Pierre Juquin. Il réunit 6,76 % des voix au premier tour.

Il a été directeur de l'hebdomadaire La Terre et de la revue Économie et politique, la revue marxiste d'économie du PCF.
En 2002, il quitte la vie politique en ne sollicitant pas sa réélection comme député.

  
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blackleroc blackleroc
04/12/2024 18:59:28
3

Brian Thompson, patron de UnitedHealthcare, la plus grande compagnie d’assurance-santé américaine, a été tué par balle ce mercredi matin, à la sortie de son hôtel, à Manhattan (NY Post).

  
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Rollier1 Rollier1
03/12/2024 14:17:18
2

Tennis : décès, à 91 ans, de la légende australienne Neale Fraser.


  
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Rollier1 Rollier1
01/12/2024 18:35:07
6

L’acteur Niels Arestrup est mort.

Grand acteur de théâtre, il avait obtenu trois César, pour De battre mon cœur s’est arrêté, Un prophète et Quai d’Orsay.

C’est sa femme, l’auteure Isabel Le Nouvel, qui a annoncé dimanche matin la mort de Niels Arestrup, à Ville-d’Avray (92). Le prodigieux interprète d’Un Prophète de Jacques Audiard avait 75 ans. « J’ai la douleur extrême de faire part du décès de mon époux, l’immense acteur Niels Arestrup, au terme d’un combat courageux contre la maladie. Il s’est éteint entouré de l’amour des siens. »

  
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jipes jipes
18/11/2024 12:58:39
5

Charles Dumont, une voix exceptionnelle, un parolier qui a marqué son époque et que l'on ne reverra pas de si longtemps, nous a quittés. RIP Charles.

Merci moicmoi de nous l'avoir fait revivre récemment. De mon côté, j'ajouterai "Une Femme" et "Les Mots d'Amour".

  
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moicmoi moicmoi
18/11/2024 10:12:45
7

Encore un immense artiste, un monument, emporté par la grande faucheuse.
Ces derniers mois, il aspirait à la tranquillité, mais il ne pensait sûrement pas à celle-là.
J’ai beau chanter sa chanson « Mon Dieu », ça ne le fera pas revenir.

Je suis très triste.

Repose en Paix, Charles

https://www.youtube.com/watch?v=hpWcKBxfMb4


Message complété le 18/11/2024 10:36:33 par son auteur.

J’avais inscrit pas moins de 5 de ses chansons à mon répertoire, et dernièrement, depuis 2 ou 3 mois, 2 d’entre elles me revenaient en tête sans cesse , comme une obsession, jour et nuit : Mon Dieu, et Une chanson.

  
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blackleroc blackleroc
18/11/2024 09:55:47
8

Mort de Charles Dumont à 95 ans, compositeur du "Non, je ne regrette rien" d'Edith Piaf

https://www.youtube.com/watch?v=EjQ-3fz4ZBE

j'ai rien contre les chansons de Aya Nakamura, mais enfin...

  
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Anjou49 Anjou49
16/11/2024 10:35:20
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Jack (Jacques) LANTIER est mort fin octobre 2024 et je m’aperçois qu’il ne figure pas dans notre rubrique décès. Quand même….

NOS SOUVENIRS ne peuvent le laisser partir sans un petit hommage. Même vous FEMMES, QUE VOUS ÊTES JOLIES, l’avez oublié ? Jusque dans LA PETITE ÉGLISE il vous chantait PARLEZ-MOI D’AMOUR. Ses belles chansons sont entrées, aujourd’hui désuètes, AU JARDIN DE LA MÉLODIE. Ne les oublions pas ces CHANSONS ROSES, CHANSONS BLEUES, enfin pas trop vite.

PARFUM TANGO et COULEUR TANGO à l’époque, tant souviens-tu, AH ! C’QU’ON S’AIMAIT…

Adieu Jacques, tu resteras dans NOS SOUVENIRS.

  
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Rollier1 Rollier1
16/11/2024 06:55:13
3

« Celeste Caeiro, qui a marqué l'histoire en distribuant des œillets aux militaires lors de la révolution de 1974 ayant mis fin à 48 ans de dictature au Portugal, est décédée vendredi à 91 ans, a appris l'AFP auprès de sa famille. Surnommée «Celeste aux œillets», cette femme «aux convictions fortes (...) restera dans toutes les mémoires», a réagi dans un communiqué le Parti communiste, dont elle était militante. »

  
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Rollier1 Rollier1
09/11/2024 17:21:38
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« L'actrice Geneviève Grad, interprète du fameux «Douliou douliou Saint-Tropez», chanson du film Le gendarme de Saint-Tropez avec Louis de Funès, est décédée à 80 ans dans la nuit de jeudi 7 à vendredi 8 novembre, a indiqué son mari à l'AFP. La comédienne s'est éteinte à la Polyclinique de Blois (Loir-et-Cher) «au terme d'un combat courageux contre le cancer» a précisé son époux, Jean Guillaume. »

  
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