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++++Décès++++ - Page 10



Alioche Alioche
05/09/2024 12:33:56
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Il y a vraiment des fêlés sur cette pauvre terre.

  
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blackleroc blackleroc
05/09/2024 10:01:01
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Mort de l’athlète Rebecca Cheptegei, immolée par son compagnon au retour des JO de Paris

  
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cool13 cool13
02/09/2024 08:54:51
1

Kamilya, la fillette de 7 ans percutée par un motard à Vallauris, est décédée le 01/09/2024, quoi dire, Votre douleur est la nôtres. Hier "La France a tué mon mari" : Aujourd’hui "Merci la justice française" : Dans les deux cas, les familles ont pris à perpétuités.
Extrait ci-dessous ; de Dépôt légal : octobre 1987 ISBN 2-207-23384-7 en dédicace. Aujourd’hui, le magistrat jure de bien et fidèlement remplir ses fonctions, et de se conduire en tout comme un digne et loyale magistrat.

  
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JD1976 JD1976
01/09/2024 08:33:45
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L’avocat Henri Leclerc, figure tutélaire du Barreau français, est mort


L'avocat Henri Leclerc est mort samedi 31 août à l’âge de 90 ans. Le pénaliste était né en 1934 d'un père inspecteur des impôts agnostique, ancien Poilu, et d'une mère très croyante. Henri, son frère et leurs deux sœurs grandissent près de Paris, dans un pavillon à Sceaux.

Il est encore un petit garçon quand on juge Pétain, Laval et autres Brasillach. Son père – qui écoutait Radio-Londres pendant la guerre – suit ces audiences historiques à travers les comptes rendus livrés par la presse. Le simulacre de justice que représente notamment à ses yeux le procès bâclé de Laval, fusillé déjà moribond, le met en rage. Il offre quelques temps plus tard à son fils le livre de Me Albert Naud, avocat de l'ancien chef du gouvernement collaborationniste, intitulé ironiquement Pourquoi je n'ai pas défendu Pierre Laval. Coïncidence cocasse : Naud sera le premier patron d'Henri Leclerc.

Ce dernier porte en lui dès l'adolescence la détestation de l'injustice, de la peine de mort et de l'« Etat bourreau ». Evoquant dans ses mémoires (1) la fin de la Terreur, en 1794, il écrit ainsi : « Fouquier-Tinville et Herman [respectivement accusateur public et président du tribunal révolutionnaire] montèrent à leur tour dans la charrette. Et cela ne me console pas ». Lui, il aime la figure de Chauveau-Lagarde, avocat de Charlotte Corday et de Marie-Antoinette.


Féru d’Histoire de France

Féru d'Histoire de France, qu'il découvre chez Michelet, lecteur passionné des Trois mousquetaires, scout, admirateur sans borne de Victor Hugo en qui il voit l'avocat suprême, Henri Leclerc rencontre à la faculté de droit un certain Michel Rocard. Le futur cofondateur du Front national, Jean-Marie Le Pen, qui a fait avec ses amis d'extrême-droite main basse sur la « Corpo » (le bureau étudiant), échange quelques horions avec le futur avocat lors d'une rixe.

Henri Leclerc, qui eut pour copain au lycée Lakanal le fils de Maurice Thorez, adhère pendant deux ans au PCF et vend L'Humanité à la criée, ce qui occasionne d'autres bagarres avec le camp d'en face. Il quitte le parti juste avant l'intervention de Moscou à Budapest – « je me suis trompé », admettra-t-il en évoquant ce bref engagement au service de la faucille et du marteau.

Il restera jusqu'à son dernier souffle un plaideur sentimental. Un humaniste, pèlerin des juridictions, président (1995-2000) puis président

d'honneur de la Ligue des Droits de l'homme, hanté par le spectre de l'erreur judiciaire

Mais il reste tout au long de son existence un militant de gauche, durablement au PSU de Rocard. Un jour, retour d'une audience correctionnelle à Belfort avec Robert Badinter (ils y ont défendu Edmond Maire, le patron de la CFDT, diffamé par des responsables communistes locaux), son confrère lui glisse, fataliste : « Tu vois, mon pauvre Henri, nous sommes d'une génération qui ne verra jamais la gauche au pouvoir ». C'était en 1980, tout le monde peut se tromper.

Avant d'avoir son diplôme d'avocat, Henri Leclerc avait découvert la cour d'assises en auditeur libre. Le jour où il s’y assied sur les bancs du public, on y juge un « vilain bonhomme » qui a tué pour voler et que tout accable. Seul son avocat le traite comme un être humain. A son client bientôt condamné, il dit de manière théâtrale pour flétrir la mise au pilori du criminel : « Et s'il n'en reste qu'un, je serai celui-là ! ». Leclerc : « C'est alors que je sentis les larmes, et je me trouvai bête » (2).


Le plus humain des éblouissants

Il restera jusqu'à son dernier souffle un plaideur sentimental. Un humaniste, pèlerin des juridictions, président (1995-2000) puis président d'honneur de la Ligue des Droits de l'homme, hanté par le spectre de l'erreur judiciaire – pas celle dont son illustre confrère Floriot dit un jour dans une boutade cynique : « On appelle cela un acquittement ». Il fait son service militaire en Algérie, période durant laquelle il ne tire jamais un coup de feu mais qui lui donne bien des occasions d'affermir ses convictions anticolonialistes. Pourtant, à son retour, Leclerc intervient aussi pour des membres de l'OAS accusés devant la cour de sûreté de l'Etat ; Albert Naud n'est-il pas l'auteur de Les Défendre tous ?

Le meilleur des avocats n'est pas un magicien. Quand il perdait, Henri Leclerc partageait tellement le désarroi de son client qu'on aurait pu croire que c'est lui qui allait partir en prison.

Sa notoriété ne tarde pas à enfler, bien qu'il soit encore dans l'ombre de son patron, bourgeois conservateur, maître à tous les sens du terme, puis ami proche. Quand il le quitte pour fonder son cabinet, parce que le temps est venu pour lui de voler de ses propres ailes, il s'établit comme tout le monde dans les beaux quartiers, avenue Kleber. Mais Henri Leclerc ne se sent pas longtemps à son aise si près de l'Arc de Triomphe et déménage pour se poser, avec sa petite bande, boulevard d'Ornano, dans le populeux XVIIIe arrondissement de Paris. Le cabinet-coopérative devient une adresse mythique près du métro Simplon aussi bien pour la profession que pour les justiciables désargentés qui viennent y trouver assistance au « juste prix ». On y recueille pour faire bonne mesure un matou efflanqué, baptisé non pas « honoraires » mais Misère, ce qui cadre mieux avec l'esprit du lieu.

C'est là que Leclerc rencontre Jeanne, une cliente qui veut divorcer. Coup de foudre. Il l'épouse une fois le dossier réglé. Ils auront deux filles, Aline et Marie. Henri Leclerc s'impose dans le tumulte politique des années 1970 comme l'un des plus grands de sa génération, aux côtés des Badinter, Kiejman, puis de leur cadet Thierry Lévy. Les jeunes avocats s'entassent dans les salles d'audience pour les voir à la manœuvre. La transe de Badinter contre la guillotine, l'intransigeance enfiévrée de Lévy contre la prison, la cruauté érudite de Kiejman contre tout ce qui lui résiste, éblouissent l'auditoire. Leclerc, lui, c'est autre chose. Le plus humain des éblouissants. Le plus bouleversant des seigneurs en robe noire.


«Je vous défends de le condamner à mort !»

Sous la sienne, il est attifé comme un professeur de latin d'autrefois, le nœud papillon ou la cravate de travers, les souliers fatigués, les costumes défraichis. Le paraître n'aura jamais été son client. Il n'a aucun sens de l'ordre, se tache en mangeant, se coiffe on ne sait comment. Il aime dire que les bons jours, il plaide avec un ange sur son épaule, comme en lévitation. Et quelle voix ! Profonde, tonnante, murmurante, magnifique : en l'écoutant, on croit entendre les nuances cuivrées d'un saxophone (ténor, évidemment).

A la fin de sa carrière, Henri Leclerc jouait au vieux sage, au gentil papy qui suppliait dans un sanglot non feint « mesdames et messieurs les jurés » de ne pas faire de peine à un vieillard proche de la tombe (lui-même), tout en démontant l'air de rien le dossier de l'accusation. Mais dans sa jeunesse, il fut un avocat de combat, animé par la rage de convaincre. « Je vous défends de le condamner à mort ! », osa-t-il jadis, emporté par sa propre éloquence, aux assises du Pas-de-Calais – les jurés l'ont entendu et épargné l'homme du box. Ce ne fut pas toujours le cas : le meilleur des avocats n'est pas un magicien. Quand il perdait, Henri Leclerc partageait tellement le désarroi de son client qu'on aurait pu croire que c'est lui qui allait partir en prison.

On ne dressera pas ici la liste exhaustive des exploits de Me Leclerc, qui avait plaidé pour la dernière fois en décembre 2020. Citons en 1966 Lucien Léger, dit l'« étrangleur », condamné à la perpétuité (il encourait la peine de mort) pour le meurtre du petit, Luc Taron ; une brouette de gauchistes poursuivis après Mai-68, dont Serge July, futur fondateur de Libération ; des indépendantistes guadeloupéens ; la famille de « Pierrot » Overney, militant de la Gauche prolétarienne tué en 1972 par un vigile devant les usines Renault à Boulogne-Billancourt – car Henri Leclerc ne refusait pas par principe d'œuvrer du côté de la partie civile ; des voyous comme « Charlie » Bauer et François Besse, proches un temps de Jacques Mesrine, ou Roger Knobelspiess ; des terroristes arméniens de l'Asala (avec, détail piquant, son confrère et futur ministre UMP Patrick Devedjian) ; des Iraniens contestataires ; des Corses ; des Bretons ; le Canard enchaîné ; Véronique Courjault (affaire des « bébés congelés ») ; le professeur agrégé de droit Jacques Viguier accusé sans preuve d'avoir tué sa femme (fantastique plaidoirie à Toulouse en 2009) ; Florence Rey (l'équipée sauvage à Paris menée par son compagnon Audry Maupin) ; Dominique de Villepin dans l'affaire Clearstream ; Dominique Strauss-Khan dans celle du Carlton de Lille…


Un dossier dont il parlait souvent lui tenait particulièrement à cœur : celui d'un anesthésiste de Poitiers d'origine africaine injustement accusé d'avoir causé la mort d'une patiente pour compromettre son chef de service. L'acquittement comble l'avocat, mais la détresse des parties civiles l'afflige. Dans les années 90, le voici aux côtés de Richard Roman, accusé du viol et du meurtre d'une fillette, Céline, à La Motte du Caire (Alpes-de-Haute-Provence), qu'il aurait commis en compagnie d'un dénommé Didier Gentil. A l'audience, ce dernier exonère Roman, qui n'a rien à voir dans l'histoire. L'instruction s'était déroulée dans un climat de tension inouïe. Lors de la reconstitution, Henri Leclerc, avocat du « monstre » Roman, est pris à partie, frappé, on lui arrache sa chemise. A cet instant, pour la France entière, son visage tuméfié est celui de la défense et du courage.


Dans l'affaire Raddad, il intervient en partie civile pour la famille de la victime, Ghislaine Marchal. Face à lui, Jacques Vergès, qu'il connaît bien, défend Omar Raddad, le jardinier condamné à 18 ans de réclusion criminelle. Certains, y compris des confrères dont il se sent proche, critiquent Me Leclerc, qui n'avait aucune leçon à recevoir de ces détracteurs, pour avoir selon eux choisi le « mauvais » camp. Il en a longtemps souffert. Ce méchant procès ne l'empêche pas de rester une référence morale, un modèle d'éthique pour de nombreux avocats, même les plus célèbres, qui lui téléphonent quand ils sont confrontés à un cas de conscience.


Homme libre, avocat généreux, plaideur d'exception, il se méfiait comme de la peste de l'éloquence ronflante qui fait plaisir à celui qui la pratique mais ne porte pas forcément bonheur à son client. Henri Leclerc restait très attaché à ses racines limousines : la légende du barreau avait accepté la Légion d'honneur mais gardé les pieds sur terre. Peu à peu, ses camarades de prétoires mouraient, il était devenu un habitué résigné des oraisons funèbres. « J'ai l'impression de durer entre les fantômes », écrivait-il dans ses mémoires qui s'achevaient toutefois sur ces mots : « Je crois au matin ».



  
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syjo syjo
30/08/2024 16:53:39
2

N'oubliez pas que le fonds de commerce de la justice,c'est le crime.

  
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cool13 cool13
28/08/2024 13:08:48
10

Un gendarme assassiné.

Quel courage, respect, vous avez tout dit madame. Aucun élu n’arrive, à votre niveau de respectabilités, encore respect à vous. Votre douleur est la nôtres.
"La France a tué mon mari": l'émotion et la colère de la veuve du gendarme tué à Mougins

https://www.youtube.com/watch?v=r8qsTYD2DrM

Message complété le 29/08/2024 08:27:30 par son auteur.

La démocratie judiciaire n’existe pas.
Elle existe comme une partition sans musiciens. Toutes les libertés sont proclamées ; on chante la présomption d’innocence vieille comme la bible, les droits de la défense, la légalité des délits et des peines, l’indépendance de la justice ; on proclame la liberté d’aller et de venir, la liberté d’expression, et l’on couvre de ces proclamation la liberté : celle des contrôles d’identité, de la garde à vue, de la détention provisoire, de la justice et de ses juges sans légitimité, dotés de pouvoirs hallucinants. Les lieux secrets d’accusation, d’arrestation et de détention : c’est là qu’il faut aller voir.

Dépôt légal : octobre 1987 ISBN 2-207-23384-7
Dédicace

  
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JD1976 JD1976
23/08/2024 17:28:07
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Décès de la chanteuse engagée Catherine Ribeiro à l’âge de 82 ans


Considérée comme l'héritière de Léo Ferré, cette fille d'immigrés portugais née à Lyon fut surnommée la «pasionaria rouge» ou encore «la grande prêtresse de la chanson française».

Rebelle et militante, Catherine Ribeiro, décédée à l'âge de 82 ans, fut une figure incontournable de la musique expérimentale des années 70, mettant ses chansons au service de ses engagements multiples, avant d'être marginalisée et de finir sa vie recluse.

«Libre et libertaire sans jamais accepter un clan plutôt qu'un autre», se définissait en 2018 cette fille d'immigrés portugais dans Les Inrockuptibles. Après un passage au cinéma, cette brune aux yeux noirs et à la voix grave démarre sagement sa carrière de chanteuse au milieu des années 60 comme vedette yéyé.

Mais elle refuse de s'y attarder et choisit les chemins parallèles en créant avec Patrice Moullet le groupe Alpes. Elle s'impose alors comme l'héritière de Colette Magny et de Léo Ferré et ses chansons engagées lui valent d'être surnommée la «pasionaria rouge» ou encore «la grande prêtresse de la chanson française».

Née le 22 septembre 1941 à Lyon, fille d'un ouvrier-chaudronnier venu du Portugal, Catherine Ribeiro grandit avec pour seul horizon les hautes cheminées fumantes des industries chimiques de Saint-Fons. Elle fait son baluchon pour monter à Paris où elle prend des cours d'art dramatique qui la mènent au cinéma. On la voit notamment dans Les Carabiniers (1963) de Jean-Luc Godard, au côté de Patrice Moullet, son futur partenaire d'Alpes.


Du yéyé à l'avant-garde

Elle enregistre aussi, entre 1964 et 1966, une quinzaine de titres, créations originales ou reprises de Bob Dylan. Sa voie semble tracée, ses disques se vendent bien. Elle apparaît en avril 1966 en Une de Salut les copains, sur la fameuse «photo du siècle», avec toutes les stars montantes de la chanson.

Mais la jeune femme indocile et tourmentée -elle fera plusieurs tentatives de suicide dont une qui la voit passer Mai 68 à l'hôpital- refuse ce destin. «Je ne veux pas me transformer en cover-girl. La chansonnette de tous les jours ne m'intéresse plus. J'ai gâché beaucoup trop de temps», lâche-t-elle. Elle opte pour l'avant-garde et s'oriente vers des sonorités à mi-chemin entre le psychédélisme et le rock progressif, entre la musique minimaliste et le jazz.

Âme debout, Paix, Le Rat débile et l'Homme des champs, Libertés ?... Elle réalise au total neuf albums avec Alpes. Ses chansons témoignent de ses multiples engagements: pour la Palestine, pour les réfugiés chiliens, contre la guerre au Vietnam, pour l'écologie, contre le président Valéry Giscard d'Estaing...

Jugée trop rebelle et à mille lieues des canons commerciaux, elle est boycottée par les médias. «La beauté insoumise de Catherine et sa colère chevillée à l'âme incommodent le show business», disait Léo Ferré.

Ce qui ne l'empêche de trouver son public, souvent militant comme elle. Elle se produit dans les grandes salles et fait un carton à Bourges ou à la Fête de l'Humanité où elle chante devant 120.000 personnes.


Un fan nommé Mitterrand

En 1982, elle remplit pendant trois semaines Bobino. C'est l'apogée de sa carrière. Avec un soir un spectateur célèbre, qui se faufile incognito: le tout nouveau président socialiste François Mitterrand.

Si elle revendique fièrement ses engagements, Catherine Ribeiro vit mal d'être résumée à cela. «J'en ai assez qu'on me fasse porter cette seule étiquette rouge», disait-elle en 1980. «Ce n'est pas moi qui me suis marginalisée, on m'a marginalisée! J'irai vers un public plus large si les chaînes de radio et la télévision se décident enfin à me considérer comme une chanteuse à part entière».

Mais on ne la verra désormais plus beaucoup sur scène. Repliée dans les Ardennes dans les années 80, elle épouse le maire socialiste de Sedan, Claude Démoulin. Elle subit en 2020 un AVC et doit être hospitalisée dans une clinique allemande. Ces dernières décennies, elle sortait peu de son silence. Se produisant tout de même au Bataclan et aux Francofolies. Avec toujours la même soif d'engagement: «Jusqu'à mon dernier souffle, je me battrai pour les libertés».


Elle est décédée dans la nuit de jeudi à vendredi à 82 ans dans une maison de retraite de Martigues.



  
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JD1976 JD1976
23/08/2024 12:09:51
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Décès de Didier Borotra, ancien sénateur et maire de Biarritz


Maire de Biarritz jusqu'en 2014, cette figure politique de la côte basque laisse derrière lui l'image d'un bâtisseur ayant modernisé la ville.

Il a été frappé en début de semaine par un «AVC massif» dont il est décédé à l'hôpital de Bayonne, rapporte notre confrère.

Né à Nantes le 30 août 1937, industriel de profession, Didier Borotra avait été élu maire de Biarritz en 1991 lors d'un scrutin partiel tendu: il avait alors battu le maire sortant Bernard Marie - père de la future ministre Michèle Alliot-Marie - dont il était le premier adjoint. L'année suivante, il devenait sénateur des Pyrénées-Atlantiques jusqu'en 2011. Il était notamment membre de la Commission des affaires étrangères, de la défense et des forces armées.

Maire de Biarritz jusqu'en 2014, cette figure politique de la côte basque laisse derrière lui l'image d'un bâtisseur ayant modernisé la ville.

Didier Borotra, membre de l'UDF puis du MoDem, s'était également retrouvé devant la justice à deux reprises. Dans «l'affaire des PV», il avait été condamné en appel le 26 janvier 2017 à 30.000 euros d'amende pour avoir fait annuler plusieurs milliers de contraventions de stationnement durant ses dernières années de mandat municipal.

En 2019, poursuivi pour «prise illégale d'intérêts» dans une affaire de missions de conseil confiées à sa fille Sophie, l'ex-édile avait en revanche été relaxé par la cour d'appel de Pau.



  
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JD1976 JD1976
22/08/2024 15:52:31
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Le corps de Mike Lynch retrouvé après le naufrage de son yacht en Sicile


Publié le 22/08/2024

PORTICELLO, Italie - Le corps de l'homme d'affaires britannique Mike Lynch a été retrouvé jeudi dans l'épave du yacht familial naufragé au large de la Sicile au début de la semaine, a déclaré une source au fait de l'opération de sauvetage.

Les corps de quatre autres personnes disparues lors du naufrage ont été récupérés sur le yacht mercredi mais la fille de Mike Lynch, Hannah, âgée de 18 ans, n'a toujours pas été retrouvée.

Le Bayesian, un voilier de 56 mètres de long battant pavillon britannique qui transportait 22 passagers et membres d'équipage, était ancré au large du port de Porticello, près de Palerme, lorsqu'il a disparu dans une tempête dans la nuit de dimanche à lundi.

Outre Mike Lynch et sa fille, quatre autres passagers avaient disparu : Jonathan Bloomer, président du conseil d'administration de Morgan Stanley International et son épouse Judy Bloomer, Chris Morvillo, avocat chez Clifford Chance, et sa femme, Neda Morvillo.

Quinze personnes, dont l'épouse de Mike Lynch, ont réussi à se mettre à l'abri, tandis que le corps du chef cuisinier du bateau, Recaldo Thomas, ressortissant du Canada et d'Antigua, a été retrouvé près de l'épave quelques heures après le naufrage.

Les opérations de recherche ont été rendues difficiles en raison de la profondeur et de l'étroitesse des endroits que les plongeurs explorent, a indiqué la brigade des sapeurs-pompiers.



  
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blackleroc blackleroc
22/08/2024 12:58:17
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Mike Lynch, 59 ans, surnommé "le Bill Gates britannique", par noyade

  
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Dubaisan Dubaisan
21/08/2024 15:48:57
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Zhou Guangzhao, physicien de renom et ancien président de l’Académie chinoise des sciences, est décédé à l’âge de 95 ans, a rapporté samedi l’agence de presse Xinhua.

Figure centrale du programme d’armes nucléaires de Chine, Zhou a apporté d’importantes contributions à la physique théorique, notamment sa découverte en 1960 de la conservation partielle du courant axial – l’une des contributions les plus importantes à la physique des particules et la clé pour comprendre les interactions des particules fondamentales connues sous le nom de pions.

Son travail a également joué un rôle déterminant dans la recherche et le développement de la première bombe atomique, de la bombe à hydrogène et d’autres armes nucléaires de la Chine.

Malgré sa grande notoriété tant en Chine qu'à l'international Mr Zhou était connu pour son humilité, remarquant un jour : « Qu’il s’agisse d’une bombe atomique ou d’une bombe à hydrogène, ce n’est pas l’œuvre de quelques individus, mais l’effort collectif de plus de 100 000 personnes. Si vous voulez évaluer ma contribution, elle n’est que le cent millième."

  
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blackleroc blackleroc
20/08/2024 20:34:43
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Ange Hanouna, le père de l’animateur télé, est décédé

  
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JD1976 JD1976
20/08/2024 14:37:18
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La doyenne de l'humanité, l'Espagnole María Branyas, est morte à 117 ans

"Elle est morte comme elle le voulait : dans son sommeil, paisiblement et sans douleur", a déclaré son entourage sur le réseau social X.


Publié le 20/08/2024

La doyenne de l'humanité, l'Espagnole María Branyas Morera, est morte, mardi 20 août, à l'âge de 117 ans à Olot, dans le nord-est de l'Espagne, a annoncé sa famille sur son compte X. Elle avait survécu à la pandémie de grippe espagnole de 1918, à deux guerres mondiales, à la Guerre civile espagnole, ainsi qu'au Covid, qu'elle avait attrapé en 2020 peu après avoir atteint ses 113 ans et dont elle avait guéri en quelques jours.

"Maria Branyas nous a quittés. Elle est morte comme elle le voulait : dans son sommeil, paisiblement et sans douleur. Il y a quelques jours, elle nous a dit : 'Un jour, je partirai d'ici (...) et je cesserai d'exister dans ce corps. Un jour, je ne sais pas, mais c'est très proche, ce long voyage sera terminé", a publié peu son entourage, qui veut se souvenir de "ses conseils et sa gentillesse". "Je me sens faible. Mon heure approche. Ne pleurez pas, je n'aime pas les larmes. Et surtout, n'ayez pas de peine pour moi. Là où je vais, je serai heureuse", pouvait-on lire lundi sur ce même compte, géré par sa famille.


Son ADN étudié par une équipe de chercheurs

María Branyas était la doyenne de l'humanité, selon le groupe de Recherche gérontologique des Etats-Unis et selon le Livre Guinness des records. Elle avait succédé à la Française Lucile Randon, décédée à 118 ans en janvier 2023. Née le 4 mars 1907 à San Francisco, en Californie, où sa famille avait émigré, elle était revenue en Espagne en 1915. L'Espagnole vivait dans la maison de retraite de Santa Maria del Tura, à Olot, en Catalogne, depuis plus de vingt ans.

Une équipe de l'Université de Barcelone avait étudié son ADN afin de déterminer les raisons de sa longévité. Sa fille cadette, Rosa Moret, octogénaire, avait expliqué que sa mère "n'avait jamais été à l'hôpital et n'avait jamais eu de fracture". L'un des chercheurs, Manel Esteller, s'était dit surpris de son bon état de santé, dans une interview publiée en octobre 2023 par le quotidien espagnol ABC."Elle est complètement lucide. Elle se souvient avec une impressionnante acuité de moments quand elle n'avait que quatre ans et ne présente aucune maladie cardiovasculaire, ce qui est pourtant courant chez les personnes d'un âge avancé. Les seuls problèmes qu'elle a relèvent de la mobilité et de l'ouïe. C'est incroyable", s'enthousiasmait ce chercheur en génétique.

  
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simcour simcour
18/08/2024 18:28:27
3

Il y a tant à dire sur les personnes décédées que je pense qu'il faudrait au moins deux tomes pour chaque individu.


J'aime bien le concept de cette file nous permettant de connaître l'existence de personnes dont on ignorait l'existence pour certaines d'entre-elles.


Je remercie tout le monde pour votre collaboration.

  
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blackleroc blackleroc
18/08/2024 18:15:11
2
PhilNice PhilNice
18/08/2024 10:58:29
5

Un homme, de la race des Gabin, Ventura, Belmondo, Blier, etc. Quand le cinéma était un art et les acteurs des artistes, avec Delon se referme la porte sur non seulement une époque mais sur le milieu du cinéma.
Delon, le seul acteur qui fit passé Burt Lancaster pour un second rôle, dans le Guépard de Visconti, c'est dire la stature du Monsieur.

  
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Anjou49 Anjou49
18/08/2024 08:56:28
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Ce matin c’est LE CHOC, oui JEFF, L’INSOUMIS nous a quitté sans bruit comme le font LES FÉLINS. Dans LA PISCINE, HO ! quel couple mythique avec Romy. Avec ces deux là l’écran c’était PLEIN SOLEIL. LA VEUVE COUDERC est veuve pour la deuxième fois de cet HOMME PRESSÉ qui a traversé la vie COMME UN BOOMERANG. Qu’il soit LE TOUBIB, ROCCO ou LE GITAN pour les femmes elles savaient que pour lui jamais ne restaient leurs SEINS DE GLACE.

Avec ta disparition, toi LE BATTANT qui est un peu NOTRE HISTOIRE pour ceux de ma génération, c’est LE CHOC et au jour du PASSAGE, il faut dire ADIEU L’AMI à MONSIEUR KLEIN. Tu n’avais pas UNE CHANCE SUR DEUX même avec UN TRAITEMENT DE CHOC de t’en sortir mais tu nous as bien fait rêver.

Merci.

  
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Dubaisan Dubaisan
18/08/2024 08:07:00
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A.Delon a tiré sa révérence.


  
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JD1976 JD1976
16/08/2024 12:57:38
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Avec le décès de Louis Mermaz, c’est l’un des derniers barons du mitterrandisme qui disparaît. Fidèle mais pas courtisan, il fut de tous les combats du président socialiste.


François Mitterrand, qui avait le compliment rare, dit un jour à Louis Mermaz : « Vous êtes l'un des deux ou trois qui pourraient me succéder. Vous avez un visage sévère, mais Poincaré était comme ça. » Louis Mermaz, dont la mort, à 92 ans, a été annoncée par plusieurs figures du PS ce 15 août 2024, ne fut jamais président de la République ni Premier ministre. Il fut de nombreuses fois ministre, et même un ministre très éphémère (31 jours aux Transports en 1981, puis à nouveau au même ministère en 1988 durant 40 jours). Mais cette fugacité s'explique par la justesse de la cause : en 1981, sitôt l'élection législative remportée par le PS, Louis Mermaz est élu à la tête d'une Assemblée nationale toute rose ; en 1988, c'est cette fois à la tête du groupe socialiste qu'il est catapulté.

Mermaz est l'homme idoine. Mitterrand lui fait confiance. Fidèle, mais pas courtisan, il est avec Pierre Joxe l'un des rares à tenir tête, parfois, au leader socialiste. En 1981, ils ne sont pas nombreux à pouvoir occuper le perchoir et tenir une assemblée en partie inexpérimentée ; en 1988, il faut un homme chevronné pour tenir en respect les troupes de Rocard dans l'Hémicycle, et tenter d'apaiser la guerre à laquelle se livrent Jospin et Fabius. Il y gagnera le surnom, au moins temporaire, de « Casque bleu ». Même ses adversaires louent la finesse d'un homme pourtant réputé sectaire. Lorsqu'il quitte le perchoir, en 1986, Jean-Claude Gaudin, qui lui succède, lui rend un bel hommage : « Vous êtes rentré partisan, vous êtes sorti président. »


Louis Mermaz rencontre l'homme de sa vie, François Mitterrand, en 1954. Au départ, ce n'est pas trop le coup de foudre. « Il était froid et distant, se souvient, en 2014, Louis Mermaz. Puis il s'est humanisé. L'affection est venue. Il aimait les gens qui savaient lui résister. » Rien ne semble plus l'excéder que cette cour qui entoure Mitterrand, cette « petite foule de dévots parmi lesquels il se déplaçait sans se commettre ». Le futur président de l'Assemblée suit pas à pas le futur président de la République. Il est de tous ses combats, de tous ses coups politiques, de toutes ses désillusions, aussi. Les échecs sont surmontables pour l'agrégé d'histoire, qui disait : « La politique, c'est un combat qu'il faut inscrire dans le très long temps. » Il ne comprenait d'ailleurs pas cette tendance à vouloir raccourcir la carrière élective des hommes et femmes politiques. « Ceux qui disent qu'il faut réduire à deux ou trois les mandats sont des farfelus. Il faut du temps pour faire un homme politique. »

Sa carrière l'illustre. Il est pour la première fois candidat à l'Assemblée en 1956, dans l'Orne, sous l'étiquette UDSR (Union démocratique et socialiste de la résistance), aux côtés de François Mitterrand déjà. Une fois, deux fois, trois fois il échoue. Il migre vers l'Isère, plutôt changer de département que de convictions, se défend-il en substance, l'Orne étant très droitière, et gagne son premier siège de député en 1967, cette fois sous la bannière FGDS (Fédération de la gauche démocratique et socialiste), la petite machine de guerre de François Mitterrand, celle qui le conduira à ravir la tête du PS en 1971 avec Mermaz, toujours. Cette année est décidément heureuse pour le prof d'histoire : en mars, il gagne la mairie de Vienne, qu'il n'abandonnera que trente ans plus tard, presque jour pour jour.


Fils naturel de Louis de Chappedelaine

En ces presque cinquante années de carrière politique, Louis Mermaz n'a jamais varié. Socialiste il était, socialiste il restera. Socialiste, et non social-démocrate. C'est l'un des points d'achoppement avec François Mitterrand : Mermaz a combattu Rocard, mais sans jamais sous-estimer ses qualités. Il mettait en garde contre les dérives centristes de l'ex-Premier ministre. « Toute politique est compromis, mais trop de compromis mènent à droite. »


Même lorsqu'il passe au second plan de la scène politique nationale, son cœur bat bien à gauche. Après avoir en 2007 soutenu Ségolène Royal, dont il appréciait la « ténacité », il se range derrière Benoît Hamon dix ans plus tard. Le candidat socialiste s'écrase, mais Mermaz n'abdique pas. « Avec François Mitterrand, on a connu de nombreux échecs et on savait qu'on œuvrait pour le long terme. C'est cet enthousiasme que les socialistes doivent retrouver. » Son combat n'a jamais molli. Au début des années 2000, il s'engage pour la défense des clandestins, en particulier pour améliorer leurs conditions de rétention dans les centres du même nom, qu'il baptise « l'horreur de la République ». En 2014, alors qu'il fait la promotion de ses Mémoires, il fustige encore et toujours le capitalisme, ce « système effréné » qui ne sera « pas plus éternel que ne l'a été l'esclavage pour les Grecs ».


Discret et affable, Louis Mermaz s'ouvre dans ses Mémoires (Il faut que je vous dise, éditions Odile Jacob). Il les écrit en se fondant sur son journal, qu'il tient depuis la mort accidentelle de son fils, en 1991 (son autre fils se suicide une dizaine d'années plus tard). Il confie aussi qu'il est le fils naturel de Louis de Chappedelaine, député de Dinan et plusieurs fois ministre de la IIIe République (Mermaz est le nom de sa mère). Les Mémoires, parues en 2014, ponctuent sa vie politique. « Quand on a terminé son temps, il ne faut pas jouer les utilités. »

  
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Rollier1 Rollier1
16/08/2024 09:43:26
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« Plusieurs personnalités de gauche, dont Olivier Faure, François Hollande et Jean-Luc Mélenchon, ont annoncé ce jeudi 15 août la mort de Louis Mermaz, fidèle «compagnon de route» de François Mitterrand et premier président socialiste de l'Assemblée nationale sous la Ve République. Né en 1931, Louis Mermaz est entré en politique dans les années 50 à l'Union démocratique et socialiste de la Résistance, où il rencontre François Mitterrand, auquel il restera fidèle durant toute sa carrière. »

  
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