La doyenne de l'humanité, l'Espagnole María Branyas, est morte à 117 ans
"Elle est morte comme elle le voulait : dans son sommeil, paisiblement et sans douleur", a déclaré son entourage sur le réseau social X.
Publié le 20/08/2024
La doyenne de l'humanité, l'Espagnole María Branyas Morera, est morte, mardi 20 août, à l'âge de 117 ans à Olot, dans le nord-est de l'Espagne, a annoncé sa famille sur son compte X. Elle avait survécu à la pandémie de grippe espagnole de 1918, à deux guerres mondiales, à la Guerre civile espagnole, ainsi qu'au Covid, qu'elle avait attrapé en 2020 peu après avoir atteint ses 113 ans et dont elle avait guéri en quelques jours.
"Maria Branyas nous a quittés. Elle est morte comme elle le voulait : dans son sommeil, paisiblement et sans douleur. Il y a quelques jours, elle nous a dit : 'Un jour, je partirai d'ici (...) et je cesserai d'exister dans ce corps. Un jour, je ne sais pas, mais c'est très proche, ce long voyage sera terminé", a publié peu son entourage, qui veut se souvenir de "ses conseils et sa gentillesse". "Je me sens faible. Mon heure approche. Ne pleurez pas, je n'aime pas les larmes. Et surtout, n'ayez pas de peine pour moi. Là où je vais, je serai heureuse", pouvait-on lire lundi sur ce même compte, géré par sa famille.
Son ADN étudié par une équipe de chercheurs
María Branyas était la doyenne de l'humanité, selon le groupe de Recherche gérontologique des Etats-Unis et selon le Livre Guinness des records. Elle avait succédé à la Française Lucile Randon, décédée à 118 ans en janvier 2023. Née le 4 mars 1907 à San Francisco, en Californie, où sa famille avait émigré, elle était revenue en Espagne en 1915. L'Espagnole vivait dans la maison de retraite de Santa Maria del Tura, à Olot, en Catalogne, depuis plus de vingt ans.
Une équipe de l'Université de Barcelone avait étudié son ADN afin de déterminer les raisons de sa longévité. Sa fille cadette, Rosa Moret, octogénaire, avait expliqué que sa mère "n'avait jamais été à l'hôpital et n'avait jamais eu de fracture". L'un des chercheurs, Manel Esteller, s'était dit surpris de son bon état de santé, dans une interview publiée en octobre 2023 par le quotidien espagnol ABC."Elle est complètement lucide. Elle se souvient avec une impressionnante acuité de moments quand elle n'avait que quatre ans et ne présente aucune maladie cardiovasculaire, ce qui est pourtant courant chez les personnes d'un âge avancé. Les seuls problèmes qu'elle a relèvent de la mobilité et de l'ouïe. C'est incroyable", s'enthousiasmait ce chercheur en génétique.
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Il y a tant à dire sur les personnes décédées que je pense qu'il faudrait au moins deux tomes pour chaque individu.
J'aime bien le concept de cette file nous permettant de connaître l'existence de personnes dont on ignorait l'existence pour certaines d'entre-elles.
Je remercie tout le monde pour votre collaboration.
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article dans le point de la relation Delon -Melville
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Un homme, de la race des Gabin, Ventura, Belmondo, Blier, etc. Quand le cinéma était un art et les acteurs des artistes, avec Delon se referme la porte sur non seulement une époque mais sur le milieu du cinéma.
Delon, le seul acteur qui fit passé Burt Lancaster pour un second rôle, dans le Guépard de Visconti, c'est dire la stature du Monsieur.
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Ce matin c’est LE CHOC, oui JEFF, L’INSOUMIS nous a quitté sans bruit comme le font LES FÉLINS. Dans LA PISCINE, HO ! quel couple mythique avec Romy. Avec ces deux là l’écran c’était PLEIN SOLEIL. LA VEUVE COUDERC est veuve pour la deuxième fois de cet HOMME PRESSÉ qui a traversé la vie COMME UN BOOMERANG. Qu’il soit LE TOUBIB, ROCCO ou LE GITAN pour les femmes elles savaient que pour lui jamais ne restaient leurs SEINS DE GLACE.
Avec ta disparition, toi LE BATTANT qui est un peu NOTRE HISTOIRE pour ceux de ma génération, c’est LE CHOC et au jour du PASSAGE, il faut dire ADIEU L’AMI à MONSIEUR KLEIN. Tu n’avais pas UNE CHANCE SUR DEUX même avec UN TRAITEMENT DE CHOC de t’en sortir mais tu nous as bien fait rêver.
Merci.
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A.Delon a tiré sa révérence.
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Avec le décès de Louis Mermaz, c’est l’un des derniers barons du mitterrandisme qui disparaît. Fidèle mais pas courtisan, il fut de tous les combats du président socialiste.
François Mitterrand, qui avait le compliment rare, dit un jour à Louis Mermaz : « Vous êtes l'un des deux ou trois qui pourraient me succéder. Vous avez un visage sévère, mais Poincaré était comme ça. » Louis Mermaz, dont la mort, à 92 ans, a été annoncée par plusieurs figures du PS ce 15 août 2024, ne fut jamais président de la République ni Premier ministre. Il fut de nombreuses fois ministre, et même un ministre très éphémère (31 jours aux Transports en 1981, puis à nouveau au même ministère en 1988 durant 40 jours). Mais cette fugacité s'explique par la justesse de la cause : en 1981, sitôt l'élection législative remportée par le PS, Louis Mermaz est élu à la tête d'une Assemblée nationale toute rose ; en 1988, c'est cette fois à la tête du groupe socialiste qu'il est catapulté.
Mermaz est l'homme idoine. Mitterrand lui fait confiance. Fidèle, mais pas courtisan, il est avec Pierre Joxe l'un des rares à tenir tête, parfois, au leader socialiste. En 1981, ils ne sont pas nombreux à pouvoir occuper le perchoir et tenir une assemblée en partie inexpérimentée ; en 1988, il faut un homme chevronné pour tenir en respect les troupes de Rocard dans l'Hémicycle, et tenter d'apaiser la guerre à laquelle se livrent Jospin et Fabius. Il y gagnera le surnom, au moins temporaire, de « Casque bleu ». Même ses adversaires louent la finesse d'un homme pourtant réputé sectaire. Lorsqu'il quitte le perchoir, en 1986, Jean-Claude Gaudin, qui lui succède, lui rend un bel hommage : « Vous êtes rentré partisan, vous êtes sorti président. »
Louis Mermaz rencontre l'homme de sa vie, François Mitterrand, en 1954. Au départ, ce n'est pas trop le coup de foudre. « Il était froid et distant, se souvient, en 2014, Louis Mermaz. Puis il s'est humanisé. L'affection est venue. Il aimait les gens qui savaient lui résister. » Rien ne semble plus l'excéder que cette cour qui entoure Mitterrand, cette « petite foule de dévots parmi lesquels il se déplaçait sans se commettre ». Le futur président de l'Assemblée suit pas à pas le futur président de la République. Il est de tous ses combats, de tous ses coups politiques, de toutes ses désillusions, aussi. Les échecs sont surmontables pour l'agrégé d'histoire, qui disait : « La politique, c'est un combat qu'il faut inscrire dans le très long temps. » Il ne comprenait d'ailleurs pas cette tendance à vouloir raccourcir la carrière élective des hommes et femmes politiques. « Ceux qui disent qu'il faut réduire à deux ou trois les mandats sont des farfelus. Il faut du temps pour faire un homme politique. »
Sa carrière l'illustre. Il est pour la première fois candidat à l'Assemblée en 1956, dans l'Orne, sous l'étiquette UDSR (Union démocratique et socialiste de la résistance), aux côtés de François Mitterrand déjà. Une fois, deux fois, trois fois il échoue. Il migre vers l'Isère, plutôt changer de département que de convictions, se défend-il en substance, l'Orne étant très droitière, et gagne son premier siège de député en 1967, cette fois sous la bannière FGDS (Fédération de la gauche démocratique et socialiste), la petite machine de guerre de François Mitterrand, celle qui le conduira à ravir la tête du PS en 1971 avec Mermaz, toujours. Cette année est décidément heureuse pour le prof d'histoire : en mars, il gagne la mairie de Vienne, qu'il n'abandonnera que trente ans plus tard, presque jour pour jour.
Fils naturel de Louis de Chappedelaine
En ces presque cinquante années de carrière politique, Louis Mermaz n'a jamais varié. Socialiste il était, socialiste il restera. Socialiste, et non social-démocrate. C'est l'un des points d'achoppement avec François Mitterrand : Mermaz a combattu Rocard, mais sans jamais sous-estimer ses qualités. Il mettait en garde contre les dérives centristes de l'ex-Premier ministre. « Toute politique est compromis, mais trop de compromis mènent à droite. »
Même lorsqu'il passe au second plan de la scène politique nationale, son cœur bat bien à gauche. Après avoir en 2007 soutenu Ségolène Royal, dont il appréciait la « ténacité », il se range derrière Benoît Hamon dix ans plus tard. Le candidat socialiste s'écrase, mais Mermaz n'abdique pas. « Avec François Mitterrand, on a connu de nombreux échecs et on savait qu'on œuvrait pour le long terme. C'est cet enthousiasme que les socialistes doivent retrouver. » Son combat n'a jamais molli. Au début des années 2000, il s'engage pour la défense des clandestins, en particulier pour améliorer leurs conditions de rétention dans les centres du même nom, qu'il baptise « l'horreur de la République ». En 2014, alors qu'il fait la promotion de ses Mémoires, il fustige encore et toujours le capitalisme, ce « système effréné » qui ne sera « pas plus éternel que ne l'a été l'esclavage pour les Grecs ».
Discret et affable, Louis Mermaz s'ouvre dans ses Mémoires (Il faut que je vous dise, éditions Odile Jacob). Il les écrit en se fondant sur son journal, qu'il tient depuis la mort accidentelle de son fils, en 1991 (son autre fils se suicide une dizaine d'années plus tard). Il confie aussi qu'il est le fils naturel de Louis de Chappedelaine, député de Dinan et plusieurs fois ministre de la IIIe République (Mermaz est le nom de sa mère). Les Mémoires, parues en 2014, ponctuent sa vie politique. « Quand on a terminé son temps, il ne faut pas jouer les utilités. »
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« Plusieurs personnalités de gauche, dont Olivier Faure, François Hollande et Jean-Luc Mélenchon, ont annoncé ce jeudi 15 août la mort de Louis Mermaz, fidèle «compagnon de route» de François Mitterrand et premier président socialiste de l'Assemblée nationale sous la Ve République. Né en 1931, Louis Mermaz est entré en politique dans les années 50 à l'Union démocratique et socialiste de la Résistance, où il rencontre François Mitterrand, auquel il restera fidèle durant toute sa carrière. »
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Mort de Susan Wojcicki, ex-directrice de Youtube et membre historique de Google, à l'âge de 56 ans
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« Marie-Josée Roig, maire d'Avignon pendant plus de 18 ans, ancienne députée et brièvement ministre à deux reprises, est décédée mercredi à 86 ans, plusieurs personnalités rendant hommage à cette femme de droite. Sa disparition a été confirmée par la maire d'Avignon actuelle, la socialiste Cécile Helle qui a salué «une femme engagée qui a su porter ses convictions tout le long de sa vie politique». «À une époque pourtant pas si lointaine où être une femme en politique n'allait pas toujours de soi, elle a su se hisser avec son tempérament et ses convictions à la magistrature suprême de notre Ville, gagnant à trois reprises la confiance des Avignonnaises et des Avignonnais», a ajouté Cécile Helle dans un communiqué »
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RIP des Lettres pour Patrice LAFFONT et des Chiffres 07082024 ...
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Le Cahier Bleu 👍
R.E.P. 😕
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Décès du dessinateur de BD André Juillard
Maître français incontesté de la bande dessinée historique, André Juillard s’est éteint mercredi 31 juillet à l’âge de 76 ans.
Le scénariste et dessinateur français de bande dessinée André Juillard est décédé mercredi 31 juillet à l’âge de 76 ans, ont annoncé les éditions Dargaud dans un communiqué. Auteur des Sept vies de l’Epervier et du Cahier bleu, il était considéré comme l'un des maîtres de la bande dessinée historique et réaliste.
« Son élégance, sa simplicité, sa générosité et son sourire désarmant nous manqueront cruellement », a déclaré la maison d’édition. Maintes fois primé, l'auteur a notamment travaillé sur le prochain tome de Blake et Mortimer, Signé Olrik, qui se déroule en Cornouailles britanniques et paraîtra le 31 octobre prochain. Il avait déjà illustré plusieurs tomes de cette série à succès, comme La Machination Voronov (Blake et Mortimer, 2000) ou le Testament de William S (Blake et Mortimer, 2016).
Un crayon passionné d’Histoire
Né à Paris, ancien élève des Arts décoratifs, André Juillard a transcrit dans son œuvre son goût de l'Histoire. De Bohémond de Saint-Gilles (Fleurus) en 1979 au Secret de la cathédrale (Imagis) en 1981, en passant par Les Cathares (Magnard, 1980) ou 2000 ans d'histoire du Calvados (I.D.P, 1981), l’artiste a reconstitué avec panache la petite comme la grande Histoire. Ce, jusqu'à sa grande saga d'aventures à l'époque d'Henri IV, Les Sept vies de l'Épervier. Constituée de sept albums scénarisés par Patrick Cothias et publiés de 1983 à 1991 chez Glénat, la série l’a couronné d’un succès populaire.
D’abord dessinateur au service des autres puis chef de file de la BD historique, André Juillard a également souhaité, en cavalier seul, offrir au public une histoire contemporaine. Publié chez Casterman (1994), Le Cahier bleu, qui fait le récit d'amours croisés et de malentendus, lui a ainsi permis de recevoir le prix du meilleur album français au Festival international de la bande dessinée d'Angoulême en 1995.
L'année suivante, il reçoit le Grand Prix de la Ville d'Angoulême, récompense suprême décernée à un auteur pour l'ensemble de son œuvre. Parmi ses autres albums marquants, on peut citer les trois volumes de Léna, publiés chez Dargaud entre 2006 et 2020, ou la série Plume aux vents, chez le même éditeur entre 1995 et 2002, où l'on retrouve l'héroïne des Sept vies de l'Epervier.
Artiste multiforme
André Juillard était un artiste aux multiples cordes. Créateur d'affiches, de sérigraphies ou portfolios, il s'est également manifesté sur l'illustration de textes littéraires, comme Tandis que j'agonise de William Faulkner (1991, Futuropolis Gallimard). Apprécié des collectionneurs, il avait vu une de ses planches du Cahier bleu adjugée à plus de 80 000 euros, en 2019, lors d'une vente aux enchères chez Christie's à Paris.
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La chanteuse portugaise de fado Misia est morte à 69 ans
Misia, de son vrai nom Susana Maria Alfonso de Aguiar, une des représentantes du renouveau du fado, est décédée ce week-end à l'âge de 69 ans et sera inhumée à Lisbonne le 7 août prochain
Publié le 29/07/2024
La chanteuse portugaise est décédée samedi 27 juillet dans un hôpital de Lisbonne des suites d'une longue maladie, ont indiqué ses proches aux médias locaux. Elle était une des représentantes d'un fado remis au goût du jour, aux côtés de chanteuses comme Mariza, Ana Moura ou encore Cristina Branco. Elle appartenait à une génération de fadistes qui ont renouvelé ces dernières années ce chant traditionnel mélancolique.
Misia, originaire de Porto (nord), qui a sorti son dernier disque en 2022, avait chanté dans plusieurs pays à l'étranger comme en Italie et en France. "Misia a joué un rôle clé dans le renouvellement du fado, n'hésitant pas à expérimenter de nouvelles sonorités et des approches moins conventionnelles", a souligné le ministère portugais de la Culture.
Le président portugais Marcelo Rebelo de Sousa lui a également rendu hommage dans un communiqué publié dimanche 28 juillet sur le site de la présidence pour souligner une chanteuse de fado "passionnée" qui a mené une carrière "à la croisée d'autres musiques".
https://www.youtube.com/watch?v=liBYgq4S7QE&list=PLpgOlZ5oq7mD1DHOcoiaUS0ihw8rgDpWm&index=2
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Mon petit hommage à John Mayall & the Bluesbreakers qui vient de disparaitre…
« Il m’a appris tout ce que je sais vraiment, » a dit Eric Clapton du guitariste John Mayall.
Eric Clapton a rendu hommage à son ami et « mentor » John Mayall sur les réseaux sociaux mercredi, après l’annonce du décès de la légende des Bluesbreakers à l’âge de 90 ans.
Le dieu de la guitare surnommé « Slowhand » était notamment l’un des nombreux musiciens de renom qui ont bénéficié de l’enseignement de Mayall au sein des Bluesbreakers. Clapton a rejoint le groupe en tant que guitariste lead après avoir quitté les Yardbirds alors qu’il se trouvait à un tournant de sa vie.
« Je tiens à te remercier principalement de m’avoir sauvé de l’oubli et de Dieu sait quoi. J’étais un jeune homme, âgé de 18 ou 19 ans, lorsque j’ai décidé d’arrêter la musique », raconte Clapton dans sa vidéo d’hommage à Mayall.
« Il m’a trouvé, m’a emmené chez lui et m’a demandé de rejoindre son groupe. Je suis resté avec lui et j’ai appris tout ce sur quoi je peux m’appuyer aujourd’hui en termes de technique et de désir de jouer le genre de musique que j’aime. J’ai fait toutes mes recherches chez lui, dans sa collection de disques. »
Clapton a sorti un seul album avec le groupe de Mayall – Blues Breakers With Eric Clapton (1966) – avant de partir former Cream ; Clapton a finalement été remplacé au sein des Bluesbreakers par Peter Green, qui allait plus tard fonder Fleetwood Mac avec McVie et Mick Fleetwood, deux vétérans du groupe de Mayall.
Parmi les autres anciens Bluesbreakers du groupe influent de Mayall figuraient Jack Bruce, Andy Fraser de Free, Harvey Mandel de Canned Heat, Jesse Ed Davis et Mick Taylor, qui rejoindrait plus tard les Rolling Stones avec l’aval de Mayall ; Mick Jagger l’a reconnu dans son propre hommage à Mayall mercredi : « Je suis tellement triste d’apprendre le décès de John Mayall. Il était un grand pionnier du blues britannique et avait un œil merveilleux pour les jeunes musiciens talentueux, y compris Mick Taylor – qu’il m’a recommandé après la mort de Brian Jones – inaugurant une nouvelle ère pour les Stones. »
Clapton, qui a qualifié Mayall de « mentor », a ajouté : « J’ai joué avec son groupe pendant quelques années, avec Hughie [Flint, batteur] et John [McVie, bassiste], et ce fut une expérience fantastique. Il m’a appris qu’il était possible de jouer la musique que l’on voulait jouer sans l’habiller ou la faire aimer à d’autres. Il m’a appris à m’écouter moi-même. Il m’a appris tout ce que je sais vraiment, et m’a donné le courage et l’enthousiasme de m’exprimer sans peur, sans limite. Et tout ce que je lui ai donné en retour, c’est le plaisir de boire et de fréquenter des femmes alors qu’il était déjà un père de famille. Je souhaite faire amende honorable pour cela. Il va me manquer, mais j’espère le revoir de l’autre côté. Merci John, je t’aime, je te reverrai bientôt, mais pas tout de suite. »
Du Blues pour ce qui reste de la journée !… Pleins de bons riffs pour déboucher la miellerie !
• John Mayall – Jazz Blues Fusion (Album live)
https://www.youtube.com/watch?v=LhbMlsiHsSE&list=OLAK5uy_lsuVo6xdrg4RmltPJVLgtgFVAIweHpwSc
• JOHN MAYALL – Moving On [FULL LIVE ALBUM] 1972
https://www.youtube.com/watch?v=g7Zd34BGhgw
•John Mayall - Gothenburg, Sweden, April 12th 1972, superb FM Broadcast
https://www.youtube.com/watch?v=64bFStZLGzM
• John Mayall & the Bluesbreakers - Set 1 - 06/18/82 - Capitol Theatre (OFFICIAL)
https://www.youtube.com/watch?v=IYoJ7Qh1Sx8
• John Mayall & the Bluesbreakers - Set 2 - 06/18/82 - Capitol Theatre (OFFICIAL)
https://www.youtube.com/watch?v=Ec9Pyo_3cAI
• John Mayall Live @ San Javier, Spain 2007
https://www.youtube.com/watch?v=J_NvkgjMci8
• John Mayall - The Train (1970)
https://www.youtube.com/watch?v=yRxIBo3X6QQ
• John Mayall - Live From The Bottom Line NY ( Full Show ) : NB le son est bon, le concert aussi ! mais une VHS ! l'image est pourrie !
https://www.youtube.com/watch?v=2jUshB_ptAk
• John Mayalls Bluesbreakers at the Maintenance Shop (live)
https://www.youtube.com/watch?v=FOreLcHSeeQ
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• Documentaire : "John Mayall - The Turning Point "
https://www.youtube.com/watch?v=cfzMOiERIYA
• Documentaire : "John Mayall - Godfather of British Blues"
https://www.youtube.com/watch?v=2xpsQFe73N4
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Pascal DANEL est monté hier vers les Neiges du Kilimandjaro, à l'âge de 80 ans.
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Grégoire MORANO, fils de l'ancienne ministre et actuelle députée européenne Nadine MORANO, à 33 ans.
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John Mayall, pionnier du blues britannique, est mort à l'âge de 90 ans
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Le producteur Paul Lederman est mort
Coluche, Claude François, Les Inconnus… Le dénicheur de talents est décédé à l’âge de 84 ans. Une légende du show-business avec sa part d’ombre.
Longtemps, il ne fut qu'un nom au générique. Ou une mention dans une phrase à la télé. Ou un remerciement dans une cérémonie de remise de prix. Paul Lederman, producteur de génie – on disait à l'époque imprésario –, a régné pendant près de quarante ans sur le show-business. Claude François, Mike Brant, Coluche, Thierry Le Luron, Les Inconnus… Ils lui doivent leur carrière et sont passés par tous les sentiments : la joie, la reconnaissance, l'amitié, l'amour, la déception, la séparation, la haine… Paul Lederman, décédé à l'âge de 84 ans, fut cet homme de l'ombre qui adorait la lumière des autres. Pas étonnant de ne trouver que peu d'interviews, peu de témoignages ou peu d'articles sur lui. La plupart des Français l'ont sans doute découvert, de manière factice, dans le film de Florent-Emilio Siri Cloclo (2012), interprété par un Benoît Magimel surjouant le Méditerranéen avec l'accent pied-noir.
La Méditerranée, il était né de l'autre côté, certes, mais au Maroc, pas en Algérie. Paul Lederman voit le jour en 1940 et va très vite se passionner pour le monde de la musique. D'abord disquaire, il interroge ses clients sur leurs goûts : pourquoi cet artiste ? pourquoi ce titre ? Comme monsieur Jourdain, il invente les études marketing sans le savoir. Lederman a du nez et le chic pour dénicher les talents. Repéré par les maisons de disques, il bascule assez logiquement dans la gestion d'artistes. Il s'occupe dans un premier temps de Lucky Blondo (« Jolie Petite Sheila »), puis c'est la première rencontre de sa vie : Claude François. Lâché par tous, celui qui n'est qu'un Franco-Égyptien qui vient de subir un échec cuisant avec Le Nabout Twist trouve en Lederman sa bonne étoile. Ce dernier l'envoie vers Vline Buggy pour l'adaptation de « Girls, girls, girls » (« Belles, belles, belles »). Une star est née.
Homme de coups
Il relooke « Cloclo », sélectionne ses titres, importe des mélodies, innove sans cesse par peur d'être dépassé. « Cela s'est passé après un concert à Bruxelles. Le spectacle était triomphal, mais j'ai eu un pressentiment. J'ai dit à Claude : “Si on ne change pas tout, dans six mois on est démodés !” », expliquait-il dans un livre*. « On s'est fâchés pendant une semaine. Puis il m'a rappelé et, après avoir vu un concert de James Brown, il a créé les Clodettes et les Fléchettes. Au début, les Clodettes étaient quatre. Je lui ai dit : “Soit on en met huit ou douze, soit on les déshabille.” On les a déshabillées ! »
Lederman expérimente aussi avec l'auteur de « Comme d'habitude » ses fameux coups. Claude François est en baisse de régime ? Ils feignent un malaise à Marseille. Sa carrière repart comme en 45 (tours). Claude François est devenu papa ? Ses enfants sont cachés pour ne pas écorner l'image de ce cœur à prendre.
Après la chanson (il s'occupera de Mike Brant, Hervé Vilard ou Renaud), Lederman s'attaque à l'humour : il propulse un jeune imitateur de 19 ans en vedette adulée. Avec ses dons, sa bouille de bambin sage et son nom prédestiné (Lederman n'y est, cette fois, pour rien), Thierry Le Luron révolutionne l'imitation et s'en prend au monde politique et au show-business. Toujours en 1971, il repère à l'inauguration d'une agence de publicité un autre monstre des zygomatiques : Coluche. « C'est un génie, j'ai eu un coup de cœur », expliquait à la télévision celui qui a participé à la création des Restos du cœur.
L'empereur du show-business chapeaute les deux rois de l'humour. Le Luron à droite, Coluche à gauche. Selon la formule consacrée : « La France est coupée en deux et pliée en quatre. » En 1985, il a l'idée du siècle. Pour relancer la carrière de Coluche, au ralenti depuis la tragique candidature à la présidentielle de 1981, il l'associe à la grosse blague de Le Luron : parodier le mariage d'Yves Mourousi avec Véronique, qu'il considère comme faux. Lederman, témoin avec Eddie Barclay de l'union factice, déploie un torrent de moyens : calèche, invités, caméras. En mariée, Coluche est LA star du jour ; Le Luron est le dindon de la farce.
Les histoires d'A finissent mal…
La mort des deux stars à quelques mois en 1986 va atteindre le moral de l'imprésario… Qui va vite rebondir avec un nouveau groupe de jeunes humoristes : Les Inconnus. C'est une nouvelle fois un triomphe : les salles sont bondées, leurs émissions plébiscitées, leurs chansons rabâchées, leur premier film (Les Trois Frères) récompensé. Mais les histoires d'A (agent, argent, amour, au choix) finissent mal en général. « Le plus difficile, c'est de faire décoller. Après, ce n'est plus qu'une question de banque », expliquait-il au Monde en 1987.
L'argent est la face sombre du système Lederman, souvent caricaturé en costume foncé et cigare au bec. « Lederman, je lui dis “vous”, car il me prenait tellement d'argent, je croyais qu'ils étaient plusieurs », se marrait Thierry Le Luron. Il attaque Les Inconnus, furieux d'avoir été écarté du Pari et de L'Extraterrestre. Il sera débouté et en garde une haine tenace. « C'est un accident industriel. Je regrette de les avoir connus », lâche-t-il. C'est réciproque.
Plus tard, ce sont les enfants de Coluche qui l'attaquent. Après plus de 20 ans de procédure, la cour d'appel de Versailles condamne en 2019 le producteur à verser 15 % de la redevance attachée à l'exploitation de 21 sketchs (dont « Je me marre », « L'Auto-Stoppeur » et « Le Schmilblick »), soit une somme de plus d'un million d'euros.
Pygmalion pendant quatre décennies, Paul Lederman s'est petit à petit retiré dans l'ombre sans qu'un de ses « fils » ne brille pour lui dans la lumière des projecteurs. L'époque des grands imprésarios était définitivement terminée.
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Pour en revenir à Nonce Paolini, le Corse qui a modernisé TF1
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Il fut un homme aussi discret qu'un patron à poigne. Décédé mercredi à l'âge de 75 ans, Nonce Paolini, à la tête de TF1 entre 2007 et 2016, a notamment évincé de la chaîne deux journalistes stars : Patrick Poivre d'Arvor et Claire Chazal. En 2008, le Corse écarte de l'antenne le présentateur du 20 heures en semaine depuis 22 ans, au profit d'une femme, Laurence Ferrari, elle-même remplacée en 2012 par Gilles Bouleau. Un séisme au sein de la maison TF1, filiale du groupe Bouygues. Il récidive plus tard, en 2015, en décidant de remplacer au JT du week-end Claire Chazal par son « joker », Anne-Claire Coudray.
Nonce Paolini est un « Bouygues Boy ». Il entre dans le groupe Bouygues en 1988 du moment de Francis Bouygues et devient un fidèle de son fils, Martin Bouygues. Il prend le poste de directeur des ressources humaines du groupe, puis en 1990 est directeur de la communication extérieure et devient directeur des relations humaines du groupe TF1 de 1993 à 1999, puis directeur général adjoint. Il passe par la direction de Bouygues Telecom de 2002 à 2007, comme son successeur en 2016, Gilles Pélisson. Il est nommé directeur général de la Une à la place d'Étienne Mougeotte en 2007, puis président-directeur général un an plus tard, lors du départ de Patrick Le Lay. Il remplace ainsi à lui seul le duo emblématique qui a développé TF1 depuis sa privatisation en 1987.
Durant son mandat à la première chaîne de télévision d'Europe, Nonce Paolini dépoussière les programmes. Exit la série Brigade Navarro ou le jeu Le Maillon faible ou encore le télécrochet Star Academy. Il lance plusieurs émissions emblématiques, devenues des « franchises » que l'on retrouve chaque année. En 2010, il décide d'arrêter le jeu Attention à la marche, dont les audiences baissent, pour le remplacer par Les 12 Coups de midi, toujours animé par Jean-Luc Reichmann. Un succès qui se poursuit aujourd'hui.
Nonce Paolini diversifie et dynamise la grille des émissions de TF1. En 2007, le programme de télé-réalité Secret Story débarque sur les écrans, attirant un public jeune et contribuant à renouveler l'audience de la chaîne. En 2011, il mise sur The Voice, un télé-crochet musical qui devient rapidement un immense succès populaire. D'autres émissions telles que Koh-Lanta et Danse avec les stars connaissent des modifications sous sa direction, consolidant la position de TF1 comme leader des chaînes généralistes françaises.
Alors que son prédecesseur Patrick Le Lay était méfiant sur la télévision numérique terrestre (TNT) gratuite lancée en 2005, il tente de rattraper le train en marche. En 2009, il acquiert TMC et NT1, devenue TFX. Il fait également du passage de la chaîne d'informations LCI du payant au gratuit une priorité et ira plaider devant le Conseil d'État. Ce sera l'un de ses derniers faits d'armes à TF1 puisqu'il obtiendra le passage en clair en 2015. Grâce à lui, le groupe audiovisuel dispose alors de cinq chaînes de télévision gratuite : TF1, TMC, TFX, TF1 Séries Films et LCI. Amateur de jazz et d'histoire, Nonce Paolini laisse derrière lui une marque importante. « L'audiovisuel français perd un grand dirigeant. Le groupe TF1, un membre de sa famille. Je salue la mémoire d'un homme qui avait posé les jalons de la transformation de notre maison », confie l'actuel PDG de TF1, Rodolphe Belmer, dans un communiqué.
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