Mon petit hommage…
Marianne Faithfull : la chanteuse et actrice britannique est morte à 78 ans
Publié le 30/01/2025
Égérie des Rolling Stones et icône des années 1960, la chanteuse et actrice britannique Marianne Faithfull est morte ce jeudi à l'âge de 78 ans à Londres. Une existence faite de hauts et de bas.
Sa voix, un mince filet clair dans «As tears go by» (1964) devenu dans «Broken English» (1979) un torrent grave puisé aux tréfonds de la défonce, était reconnaissable entre toutes. Avec cette tessiture rocailleuse, elle exerçait un sortilège sur les nostalgiques du rock mélancolique et lettré.
Marianne Faithfull, chanteuse, compositrice et actrice, est décédée ce jeudi 30 janvier, à l’âge de 78 ans, plongeant ses fans dans une profonde tristesse. «Elle s'est éteinte paisiblement à Londres aujourd'hui, en compagnie de sa famille. Elle nous manquera beaucoup», a déclaré un porte-parole de l’artiste dans un communiqué.
Née le 29 décembre 1946 à Londres d'un père espion de Sa Majesté et d'une mère autrichienne d'origine juive hongroise, Marianne Faithfull a survécu aux surdoses, au suicide, à la rue, à l'alcool, à un cancer et même au coronavirus qui l'avait contrainte à trois semaines d'hospitalisation à Londres.
À jamais associée à Mick Jagger dont elle a partagé la vie et les frasques à la fin des années 1960, cette Britannique à la psychologie fragile mais au tempérament de feu a été courtisée par toute la jet-set. A 68 ans, elle avait même posé pour une campagne de pub d'Yves Saint Laurent.
Sexe, drogues et rock'n'roll
En 1963, la timide blonde de 17 ans a été repérée dans un bar par le producteur des Rolling Stones, Andy Oldham, avant d'enregistrer la première chanson de Keith Richards et Mick Jagger. Avec «As tears go by», pourtant jugée trop sentimentale pour le producteur, la jeune fille en fleurs est entrée au Top 10 britannique et a fait tourner la tête des Stones. Ont suivi «Come and Stay with me», «This Little Bird», «Summer Nights». Mais le succès fulgurant va l'entraîner dans un tourbillon de «sexe, drogues et rock n'roll».
Compagne de Brian Jones, Marianne Faithfull a entamé en 1966 une liaison avec Mick Jagger et emménagea avec lui à 19 ans, quittant son mari et son fils. Elle l'initia au ballet, à l'opéra et à la littérature. Elle lui a également fait découvrir «Le maître et Marguerite» de Boulgakov qui inspira plus tard au chanteur «Sympathy for the Devil». La même année, Marianne Faithfull a écrit «Sister Morphine». Censurée lorsqu'elle la chantait, la chanson sera reprise en 1971 par le groupe dans l'album «Sticky Fingers».
Le couple rebelle et bohème ont partagé les gros titres avec Keith Richards et Anita Pallenberg. En 1967, Marianne Faithfull est arrêtée hagarde et nue sous une couverture lors d'une descente de police chez Keith Richards.
Une renaissance pour «une artiste vivante»
Dans le même temps, elle est très remarquée par la scène artistique, et est choisi par Jean-Luc Godard pour «Made in USA» (1966) et Michael Winner dans «Qu'arrivera-t-il après?» (1967) avec Orson Welles. Elle est également apparue dans «Anna», une comédie musicale avec Serge Gainsbourg, et a donné la réplique à Glenda Jackson dans «Les trois sœurs» de Tchekhov, à Londres. En 1969, moulée dans une combinaison de cuir noir, elle a affolé Alain Delon dans «La Motocyclette» de Jack Cardiff, avant d'incarner «Ophélie» dans une mise en scène de Tony Richardson.
Dépendante à l'héroïne, elle a touché le fond au début des années 1970 avec la fin de sa liaison avec Mick Jagger, la perte de la garde de son fils et une tentative de suicide en Australie. Sans domicile, elle a vécu deux ans dans des squats à Soho à Londres.
En 1973, lorsqu'elle a entonné «I've got you Babe», déguisée en nonne aux côtés de David Bowie, sa voix portait les stigmates de ses dérives. Six ans plus tard, elle a sorti «Broken English» qu'elle a présenté comme l'album de sa vie. Celui-ci a relancé sa carrière, mais c'était sans compter son retour à New York où elle a vite replongé dans la drogue. Après une cure de désintoxication à la fin des années 1980, Marianne Faithfull a enfin réussi à se réinventer, inspirée par le cabaret allemand des années 1930.
De retour sur scène avec «L'Opéra de quat'sous» et «Les 7 péchés capitaux» de Bertold Brecht et Kurt Weill, elle est apparue dans l'opéra rock des Pink Floyd «The Wall» et a sorti de nouveaux albums en collaboration avec une multitude d'artistes (PJ Harvey, Nick Cave, Elton John, Metallica ou encore Étienne Daho).
En 2016, un an après les attentats, Marianne Faithfulll a chanté au Bataclan à Paris «They come at night». Le single, repris dans son dernier album «Negative Capability» (2018), a été salué par la critique comme une méditation sur la perte et la solitude.
«Princesse, pute, rock star : je n'ai jamais vraiment fait cas du regard des autres. Je sais seulement que je suis une artiste vivante», lançait-elle en forme de défi en 1995.
• Marianne Faithfull - As Tears Go By
https://www.youtube.com/watch?v=-efIjZ_1yQg
• ALBUM "Give My Love to London "
https://www.youtube.com/watch?v=AHT1JSkZNHI&list=OLAK5uy_mjD9OzYoKf6w2UGUK67GPMNpUL7L_rfhU
• ALBUM : "Broken English"
https://www.youtube.com/watch?v=0TNUDBXjnZM&list=OLAK5uy_k9noXZZZxXlXdhMUCzQVZizu7zZUJK5bc
• Marianne Faithfull "Blazing Away" Concert Film 1990
https://www.youtube.com/watch?v=PeA3H7VJ7tw
• Marianne Faithfull - Live in Hollywood (Released on 2005-10-28)
https://www.youtube.com/watch?v=Nd5tyZ8J8IQ&list=OLAK5uy_mTZs3yo3iT-7xivuVZsTMy5_j__7PjNIQ
• Marianne Faithfull - Live at LSO St Luke's (Full Concert, 2009) [BBC]
https://www.youtube.com/watch?v=EtZ-pqHB1c4
• Marianne Faithfull - Rockpalast (Live in Germany, 2005) [Full Concert]
https://www.youtube.com/watch?v=OKgma28N-lw
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Et un documentaire
• Marianne Faithfull: A Life In Song (The South Bank Show) [Full Concert + Documentary, 2007]
https://www.youtube.com/watch?v=W2uokI5-shU
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« L'écrivain Paul-Loup Sulitzer est décédé à l'âge de 78 ans, a annoncé sa fille à l'AFP. L’écrivain à succès et ancien homme d’affaires Paul-Loup Sulitzer est décédé jeudi à l’âge de 78 ans à l’Ile Maurice où il vivait depuis plusieurs mois. »
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C'est au Kenya que ce petit-fils du précédent Aga Khan, Mahomed Shah, passe son enfance. Et c'est en Tanzanie, à Dar es-Salam, qu'il est intronisé 49ème imam des ismaéliens en 1957. Son père, Ali, s'était vu écarter de la succession après son mariage tumultueux avec l'actrice américaine Rita Hayworth.
Né avec une cuillère en vermeil dans la bouche à Genève en 1936, cet étudiant à Harvard aurait pu dormir sur l'héritage d'un grand-père qui valait littéralement son pesant d'or, comme le montre un cliché de 1946 où on le voit sur une balance recevoir l'équivalent de son poids en or.
Mais, à moins de 21 ans, le nouvel Aga Khan se donne pour mission de développer l'oeuvre déjà considérable de son aïeul qui créa hôpitaux, logements, ou coopératives bancaires pour améliorer le sort des plus vulnérables.
L'héritier investit une vaste partie de sa fortune dans les pays les plus démunis, alliant philanthropie et sens des affaires.
Il crée et dirige l'AKDN qui revendique 96.000 employés à travers le monde et consacre environ un milliard de dollars par an aux activités de développement à but non-lucratif: lutte contre la pauvreté, éducation, formation, santé, urbanisme ou développement des infrastructures.
Depuis 1984, ce réseau comprend une branche dédiée au développement économique, le Fonds Aga Khan pour le développement économique (AKFED), qui compte 36.000 salariés, 90 sociétés et génère des recettes annuelles de 4,5 milliards de dollars.
L'AKFED opère notamment dans les télécommunications, la production d'électricité, le tourisme avec la chaîne hôtelière Serena, les services financiers ou les médias via l'influent Nation Media Group, côté en Bourse à Nairobi.
L'AKDN mène des actions au Pakistan, en Inde, au Bangladesh, en Afghanistan, au Tadjikistan, dans la république kirghize, au Kenya, en Côte d'Ivoire, en Ouganda, en Tanzanie, en Egypte et au Tadjikistan.
Une de ses réussites les plus emblématique est la création en 2005 d'un parc de 30 hectares dans le centre historique du Caire sur un dépotoir où aucun promoteur immobilier ne se serait aventuré.
En Ouganda, le réseau a cofinancé le barrage de Bujagali, inauguré en 2012.
Défenseur d'une "religion de paix"
D'une discrétion à toute épreuve, maniant un verbe prudent, l'Aga Khan répugnait à aborder les questions de conflits aux Proche et Moyen-Orient, de poussée d'un islam intégriste, de tensions entre musulmans sunnites et chiites.
L'islam n'est pas une confession "de conflit ou de désordre social, c'est une religion de paix", disait-il dans un entretien à l'AFP en 2017. Il est instrumentalisé dans des situations "essentiellement politiques, mais qui sont présentées, pour diverses raisons, dans un contexte théologique. Ce n'est tout simplement pas correct", selon lui.
Citoyen britannique, l'Aga Khan avait aussi la nationalité portugaise. Le parlement d'Ottawa lui a conféré la citoyenneté honoraire canadienne -- une distinction rarement accordée -- pour son rôle de champion du développement et de la tolérance dans le monde.
Milliardaire possédant yachts et jets, l'Aga Khan a par ailleurs créé en 1977 le Prix Aga Khan d'Architecture récompensant les projets architecturaux novateurs des sociétés musulmanes.
Familier des champs de course, il a perpétué la tradition familiale d'élevage de pur-sangs dans ses huits haras de France et d'Irlande et a contribué à la vaste rénovation du domaine de Chantilly, au nord de Paris.
En France, il a été fait Grand-Croix de la Légion d'Honneur, le plus haut grade de cette prestigieuse distinction. Il a également été accueilli au sein de l'Académie des Beaux-Arts en tant que membre associé étranger, un hommage à ce passionné d'architecture.
L'Aga Khan a eu quatre enfants?: Zahra, Rahim et Hussain, nés de son premier mariage avec le mannequin britannique Sally Crocker-Poole, puis Aly, né en 2000 d'une seconde union avec la juriste allemande Gabriele zu Leiningen, dont il a divorcé en 2004.
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« L’Aga Khan, imam des Ismaéliens nizârites, une branche de l’islam chiite, et philanthrope à la fortune colossale, est décédé mardi à Lisbonne à l’âge de 88 ans, a annoncé sa fondation. «Son altesse le prince Karim Al-Hussaini, Aga Khan IV, 49ème Imam héréditaire des musulmans chiites ismaéliens et descendant direct du prophète Mahomet (que la paix soit avec lui), est décédé paisiblement à Lisbonne le 4 février 2025, à l’âge de 88 ans, entouré de sa famille», a indiqué le Réseau Aga Khan de développement (AKDN) sur X. »
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« La chanteuse britannique Marianne Faithfull est décédée à l’âge de 78 ans
Ancienne égérie du swinging London, compagne de Mick Jagger, la chanteuse a commencé sa carrière très jeune. Mais elle a attendu la seconde partie de sa vie pour se métamorphoser en puissante interprète. »
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Décès de la fille de Lino Ventura, inspiratrice des Maisons Perce-Neige
30/01/2025
Lino Ventura lors de la présentation du film Les Miserables realisé par Robert Hossein, à Paris 18 octobre 1982Lino Ventura lors de la présentation du film Les Miserables realisé par Robert Hossein, à Paris 18 octobre 1982 ( JOEL ROBINE / AFP/Archives )
Linda Ventura, la fille handicapée de l'acteur Lino Ventura, à l'origine de la création de la Fondation Perce-Neige d'aide aux personnes handicapées, est décédée mardi à l'âge de 66 ans, a-t-on appris jeudi auprès de sa famille.
Linda Ventura, qui résidait dans la maison Perce-Neige de Baracé (Maine-et-Loire) est "décédée mardi, d'un arrêt cardiaque à l'âge de 66 ans", a indiqué à l'AFP Christophe Lasserre-Ventura, petit-fils du comédien décédé en 1987 et neveu de Linda Ventura.
Lino Ventura avait alerté en décembre 1965, à la télévision, sur la situation des enfants "pas comme les autres", appelant à soutenir leurs parents et à accompagner ces enfants handicapés tout au long de leur vie.
Il demandait au public de soutenir un "centre pilote" pour "les réintégrer dans la société". Trois mois plus tard était créée l'association Perce-Neige, devenue une fondation, qui gère aujourd'hui une cinquantaine de maisons d'accueil pour adultes et enfants avec handicap mental.
Linda Ventura a été "l'inspiratrice de ce combat que mon grand-père a mené pendant toute sa vie pour la cause du handicap mental", souligne M. Lasserre-Ventura, qui préside la Fondation Perce-Neige.
"Dans les années 60, le handicap était tabou. Lorsqu'il prend la parole à la télévision, il ne sait pas très bien comment le public va réagir", évoque M. Lasserre-Ventura.
"C'était un acte extrêmement courageux. Mais ce message porté par une star a trouvé un écho très positif auprès du grand public et a contribué à faire évoluer le regard sur le handicap", souligne-t-il.
La Fondation Perce-Neige et le cinéaste Artus ont annoncé jeudi le lancement de la Fondation Un P'tit Truc en Plus destinée à créer des maisons de vacances adaptées aux personnes handicapées.
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Catherine LABORDE, animatrice de télévision et présentatrice météo, à 73 ans.
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« Nicolas Florian, ancien maire de Bordeaux et chef de file de l’opposition de droite, est mort.
L’élu municipal est décédé ce dimanche à l’âge de 55 ans après un AVC survenu vendredi. Figure de la droite bordelaise et héritier d’Alain Juppé, il espérait reconquérir la mairie ravie en 2020 par les écologistes. »
55 ans ☹️
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« Le journaliste Jean-François Kahn, fondateur de Marianne et L’Évènement du jeudi est décédé à l’âge de 86 ans. Historien de formation, il s’était tourné vers le journalisme dès la fin des années 50 en intégrant le journal Paris Presse l’Intransigeant, pour lequel il a notamment couvert la guerre d’Algérie, Le Monde, puis L’Express au courant des années 60, où il a suivi cette fois la guerre du Vietnam. »
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J'ai côtoyé de nombreuses années
Bertrand Blier homme d'humour extraordinaire RIP
Le grand réalisateur des Valseuses et de Buffet froid est décédé ce mardi, a annoncé sa famille.
Bertrand Blier est décédé mardi 21 janvier, annonce son entourage à l’AFP. L’un des derniers géants du cinéma français s’en est allé. Il a su inventer son propre univers cinématographique, a écrit et réalisé des films inoubliables pour plusieurs générations, et a dirigé les plus grands acteurs qui se sont bousculés au portillon de ses plateaux de tournage pour être de la partie... Grand lecteur, c’est aussi un mélomane avisé, fanatique de jazz et de musique classique.
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Voilà un auteur disparu que j'avais rencontré en dédicace dont je garde bon souvenir et dont j'avais adoré la précision du dessin dans la revue "Circus" chez Glénat, une belle revue de BD pour adultes dans le sillage de "A Suivre" chez Casterman.
A cette époque, les mœurs étaient libérées et on s'offusquait devant la couverture ci-dessous qui était vraiment considérée comme un chef d'oeuvre et qui largement contribué au succès de la série… Succès que la Maison Glénat à l'époque avait du mal à reconnaitre financièrement provoquant entre autre les départs de Michel Schetter et François Bourgeon, auteur de la série phare "Les passagers du Vent" prépubliée aussi dans "Circus"
Doux souvenirs de lire mon "Circus" au coin du feu en rentrant de coupe de bois, pour prendre un café traditionnel de 16 h 00 avant de s'occuper des vaches à l'étable… Et donc le fumier à sortir à la brouette avec la planche de verne pour monter en haut du tas de fumier benner, puis les vaches à pailler et à traire, l'ensilage à distribuer au baquet !
J'avais rencontré Michel au festival BD de la Bulle d'or à Brignais (69) et j'avais eu grand plaisir à parler dessin et BD durant un bon 20 minutes pour une superbe dédicace aquarellée d'album que j'ai encore regardé il n'y a pas longtemps…
Mort du desinateur de BD Michel Schetter à l’âge de 76 ans
Actualité du 17 janvier 2025 completé de remarques historiques personnelles
Le dessinateur belge Michel Schetter est décédé le 10 janvier dernier à l’âge de 76 ans. Né le 26 septembre 1948 à La Louvière, il est un auteur arrivé tardivement à la BD mais très actif du début des années 1980 aux années 2000. Depuis une vingtaine d’années, il s’était peu à peu consacré à la peinture après avoir tenté l’autoédition à la fin de sa carrière. Il vivait depuis quinze ans à Saint-Cast-Le-Guildo, dans les Côtes-d’Armor.
On l’apprend par le quotidien Ouest-France daté d’hier, le dessinateur belge Michel Schetter a tiré sa révérence le 10 janvier dernier, à 76 ans.
Après deux courts récits dont un Oncle Paul dans Spirou en 1976, il rejoint le Journal Tintin où il multiplie les récits courts et devient brièvement l’assistant aussi bien de Tibet sur Ric Hochet que de Christian Denayer .
Bien qu’ayant travaillé un court temps sur des récits complets d’Yves Duval, il devient rapidement son propre scénariste et se démarque par son appétence pour les sujets historiques et son goût pour les « vérités cachées ». Son premier album, Les Années de feu (1939-1945) aux éditions du Lombard, paru en 1982, s’intéresse à la Seconde Guerre mondiale. Son dessin détaillé sert un scénario documenté qui s’inscrit dans le courant de la BD historique qui est alors, grâce aux éditions Glénat, en plein essor.
Tout en publiant quelques titres aux éditions Bedescope, il rejoint bientôt !’éditeur grenoblois, dans la revue Circus, avec "Cargo", une série d’inspiration d’aventure érotico-fantastique qui sera son plus gros succès. Suit le dyptique de "Yerushalaïm", mis en images par Emmanuel Moynot, inspiré par le film Portier de nuit (1985), puis "Berlin", une dystopie située en Union soviétique (1986).
Scénariste, il écrit en 1985 « Yérushalaïm » inspiré par le film Portier de nuit (1985), destiné à la nouvelle collection naissante de Glénat "Vécu" pour le alors jeune Emmanuel Moynot. Les deux auteurs ne parvenant pas à s’entendre, deux épisodes seulement sont publiés.
Suit le dyptique de "Berlin", une dystopie située en Union soviétique (1986).
Concernant sa rupture avec Glénat, les versions diffèrent notamment pour des histoires de chiffres de vente, mais aussi de niveau de rémunération et l'arrêt de la rémunération des prépublications en revue… L'arrêt par Glénat de ses revues BD phare "Circus" et "Vécu" correspond à un moment dans l'histoire de la bd où l'on considère qu'il a sur-production 'autour de 850 sorties annuelles contre plus de 5200 actuellement) et aussi à l'arrivée de ceux qui feront le grand ménage dans les collections Dargaud.
Le point d'orgue de cette épopée fantastique et fantasque sera dans nulle doute la chute inattendue de la maison d'édition "Les Humaïnodes associées", fondée par Druillet, Moebius Farkas et Dionnet et qui venait de reprendre les auteurs virés par Dargaud… Tout cela se terminera d'ailleurs par un grand nombre d'albums soldés.
Ses relations difficiles et sa défiance vis-à-vis des éditeurs l’amènent à partir de 1991 à créer sa propre maison d’édition -Schetter éditions- où il publie la série "Ying Yang", des aventures inspirées par Pearl Buck se déroulant en Asie, avant de reprendre dans son catalogue la série Cargo à laquelle il rajoute un épisode inédit.
En 2005, il avait publié, sous ce même label, son autobiographie, "Sabre au clair". Un parcours atypique qui fait qu’il est tombé peu à peu dans l’oubli.
Message complété le 18/01/2025 21:18:24 par son auteur.
J'avais oublié encore de parler que Michel Schetter a aussi beaucoup occupé ses dernières années productives à peindre des tableaux dont on pouvait admirer le talent son site internet manifestement fermé et qu'il en éprouvait beaucoup de plaisir (confirmé par lui-même lors d'un rencontre en dédicace…)
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Denis Law, seul Ecossais a avoir remporté le ballon d'or, nous a quittés. RIP
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« Le premier ministre monégasque Didier Guillaume est mort ce vendredi à l’âge de 65 ans, emporté par la maladie. Engagé très jeune en politique pour soutenir la candidature de François Mitterrand à l’élection présidentielle de 1981, il avait ensuite fait ses classes au sein du Parti socialiste. Figure incontournable du PS de la Drôme, sa terre d’origine, il y avait réalisé plusieurs mandats, dont celui de président du conseil général de 2004 à 2015. En parallèle, au niveau national, il avait été élu sénateur en 2008, puis premier vice-président du Sénat en 2011 et enfin président du groupe socialiste en 2014. »
65 ans… 🙄
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Le cinéma de notre jeunesse continue de tirer sa révérence
Le cinéaste réalisateur Jeannot Szwarc est mort le 15 janvier 2025 à 87 ans.
Jeannot Szwarc est né le 21 novembre 1937 dans le 6e arrondissement de Paris1, sous le nom d’état civil de Jean Szwarc1, d’un père d’origine polonaise. Il est diplômé de l'université Harvard et d'HEC (promotion 1961).
Jeannot Szwarc a mené l'essentiel de sa carrière aux États-Unis comme réalisateur de télévision et de cinéma. Il est notamment à l'origine de la réalisation de la série télévisée L'Homme de fer avec Raymond Burr et des long métrages "Les Dents de la mer, 2e partie (1978)", Quelque part dans le temps (1980) et Supergirl (1984).
Dans les années 1990, il tourne plusieurs films en France. Dans les années 2000, il réalise des épisodes de Ally McBeal, JAG, Smallville, FBI : Portés disparus, Heroes, Bones…
1981 : prix de la critique au Festival international du film fantastique d'Avoriaz pour "Quelque part dans le temps"
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Je vous remets la captivante bande annonce de "Les Dents de la mer 2" , assez terrifiante avec l'inoubliable Roy Scheider,
C'était excellemment bien réalisé et la musique de la BO de John Williams reste inoubliable…
Les Dents de la mer 2ème partie (Jaws 2 - 1978) - Bande annonce d'époque #1 HD VOST
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Gilles Jacob a parfaitement resumé le film de David Lunch « Mulholland drive » : indéchiffrable pour beaucoup et pourtant on l’aime. Perso j’ai préféré « Éléphant Man » plus accessible.
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« David Lynch, géant du cinéma américain à l’influence immense, réalisateur de Twin Peaks et Mulholland Drive, est mort à 78 ans, a annoncé jeudi sa famille dans un communiqué publié sur sa page Facebook. «C’est avec un très grand regret que nous, sa famille, annonçons le décès de l’homme et de l’artiste, David Lynch», relève le communiqué. »
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« Trois décennies durant, le navigateur immobile avait été l’âme et l’unique habitant d’une petite île déserte italienne. A Budelli, un rocher paradisiaque orbitant dans le voisinage d’une île plus vaste, la sauvage Sardaigne, Mauro Morandi s’est longtemps inventé une vie singulière, veillant sur les équilibres délicats de la nature insulaire, heureux de se tenir à distance de la rumeur du monde sans pour autant lui tourner tout à fait le dos. Il est mort à l’âge de 85 ans, vendredi 3 janvier, après avoir été longtemps célébré avec tendresse pour le soin qu’il n’avait cessé de porter au fragile écosystème de l’île aux sables roses, un monde dont il aurait voulu que sa présence soit considérée comme une composante de plein droit. »
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Le critique gastronomique amoureux de l'Auvergne Jean-Luc Petitrenaud est mort
Le célèbre critique gastronomique, Jean-Luc Petitrenaud, est décédé vendredi 10 janvier, à l'âge de 74 ans. Cette figure familière du petit écran est décédée "entourée de ses proches", ont déclaré à l'AFP ses enfants Louise et Antonin Petitrenaud. Né à Clermont-Ferrand, le journaliste, qui présenta Les escapades de Petitrenaud pendant dix ans, avait de fortes attaches avec l'Auvergne.
Jean-Luc Petitrenaud naît le 5 décembre 1950 à Clermont-Ferrand. Il s’intéresse très jeune à la cuisine de terroir, grâce à sa grand-mère paysanne, Louise, et à ses fameux pâtés de pommes de terre. N'étant pas un élève modèle et assidu, il passait ses journées à faire le pitre en imitant ses professeurs, il est renvoyé du collège en 3e pour indiscipline. Son père l’incite à apprendre un métier. Sans conviction, Jean-Luc Petitrenaud obtient un CAP de chaudronnier et de soudeur. Il passe ensuite un diplôme d’éducateur spécialisé et anime des colonies de vacances et des clubs de théâtre.
Tout en continuant son métier d'éducateur dans un centre d'enfants inadaptés, il prend des cours à l'École du cirque Fratellini et portera le surnom de Clown Mime Luc. C'est certainement cette formation qui lui a permis d'acquérir le jeu d'acteur et la théâtralité dont il use dans ses émissions. Marié à une éditrice, Sylvie Desormière, il est le père d'une fille prénommée Louise, en souvenir de sa grand-mère, et d'un fils, Antonin.
Premiers pas sur les ondes de Radio Puy-de-Dôme
En 1984, Jean-Luc Petitrenaud commence à faire des émissions de cuisine sur les ondes de Radio Puy-de-Dôme (Ici Pays d'Auvergne, aujourd'hui). Il diffuse entre autres des portraits féminins souvent savoureux, intitulés Le quart cœur et commence à faire des chroniques gastronomiques.
C’est lorsqu’il est en Suisse que sa carrière de critique gastronomique décolle : Radio suisse romande lui propose une chronique quotidienne sur la cuisine. Ensuite, il va exercer ses papilles à la télé dans Grands gourmands (France 3 de 1997 à 2006), Carte postale gourmande (de 2000 à 2006) et Les Escapades de Petitrenaud sur France 5 (à partir de 2006). Il exerce aussi ses talents sur Europe 1 et dans les pages de L’Express. En 2017, il rejoint Sud Radio pour une émission hebdomadaire, Au bistrot du marché.
Un attachement viscéral à l'Auvergne
Les souvenirs du journaliste gastronomique étaient solidement enracinés à Couleuvre (Allier). Chez cet Auvergnat, le pendant paternel est bourbonnais. Couleuvre, c’est là que résidait sa grand-mère paternelle, Louise.
Dans cette maison, des Rozières, aujourd’hui disparue. "J’y suis retourné, adulte, avant qu’elle ne soit abattue, et tout m’a semblé si petit", confiait-il dans dans une interview à La Montagne.
L’image de cette liberté bourbonnaise, ce sont ces vacances d’été ou ces dimanches, passés dans la maison de Louise Petitrenaud. "Nous habitions à Clermont-Ferrand et l’on s’y rendait le week-end."
En décembre 2018, Michel Drucker avait fait un stop à l'aéroport d'Aurillac pour un brunch sur le tarmac organisé par son ami Jean-Luc Petitrenaud et le boulanger et meilleur ouvrier de France Christian Vabret. Photo d'archives Christian Stavel
Son amour du bon manger, il l'a puisé chez sa mère : "Elle avait une très grande présence aux fourneaux". Et chez sa grand-mère "détentrice de ce lien de famille." Avec une anecdote parmi d'autres : "Ma grand-mère ne savait pas comment nous dire je t’aime, mais elle le faisait à travers un pâté aux pommes de terre. C’est mieux qu’un petit baiser déposé sur le bout du nez d’un enfant de cinq ans."
Souvenir d'enfance qui était aussi lié au territoire. "L'enfance est un refuge, un virus. J'ai un attachement viscéral à la région, pas militant. Je suis très accroché à cette image, quand je reviens en pèlerinage. D'abord les Combrailles, le puy de Dôme, la vue sur la chaîne des puys…"
Un passeur d'émotions
Jean-Luc Petitrenaud était un passeur d’émotions. Un agitateur de bons sentiments qui savait faire remonter à la surface les fumets de notre enfance.
Quel que soit son support d’expression, il a toujours su trouver les mots pour enchanter les moments les plus simples de la vie.
À la radio, on adorait l’entendre vibrionner dans les étals aurillacois des frères Meinier, les "Rapetout" de la boucherie, ou au contact du Pape de la Boulangerie, son ami cantalien Christian Vabret.
A la télé, chaque année, ses escapades dans les cuisines brivistes de Chez Francis ou d’ailleurs régalaient les papilles de tous les fins gourmets réfugiés derrière l’écran.
Son écriture était construite sur les mêmes ressorts. Ciselée, colorée, avec des mots simples et des phrases courtes, elle savait à merveille nous plonger dans le coffre à secrets de nos souvenirs.
Le fils et la fille de Jean-Luc Petitrenaud ont ainsi souligné que leur père était mort "entouré de ses proches". Au cours de sa carrière, le journaliste a travaillé pour Europe 1, L'Express et Sud Radio. Tout en présentant plusieurs émissions sur France 5. C'est en 2017 que le critique gastronomique avait été écarté de la chaîne publique. Il s'était confié à ce sujet lors de sa dernière interview en 2019.
"Je crois que j'ai fait partie de ceux qui atteignaient la limite d'âge. Comme on a décidé dans la haute direction de la télévision française. Comme si derrière chaque jeune il y avait de nouvelles idées. Ce qui peut être juste. Mais pas très juste parfois. Car l'expérience est quelque chose pas si mal que ça notamment dans un domaine comme la table", avait premièrement indiqué Jean-Luc Petitrenaud au micro de Jordan de Luxe.
"Je me suis arrêté. Je voulais écrire mon livre. Et puis après on en a profité pour passer à autre chose et je suis jamais revenu. J'ai été très fatigué. C'est pour ça que j'ai voulu me concentrer sur mon livre. Parce qu'un voyage par semaine avion et compagnie... C'était une forme de lassitude. C'est pour des raisons très personnelles", avait ensuite ajouté l'ancien animateur de France 5. Au cours de ce même entretien, Jean-Luc Petitrenaud avait aussi évoqué son état de santé.
L'ancien animateur de France 5 avait dû faire face à des problèmes de santé
"J'avais mis un genou en terre. Mais aujourd'hui je renais de mes cendres. Et me voilà extrêmement disponible. Prêt et heureux de repalpiter. D'être à nouveau face à une caméra et à nouveau de coudre des histoires. Je trouve qu'à cette époque on manque de plus en plus de cette belle phrase qui plait tant aux enfants : 'Il était une fois'", avait tout d'abord expliqué le journaliste.
"Raconter une histoire aux gens dans un pays actuellement en souffrance de rêves. Ça faisait pas de mal à l'heure du déjeuner d'avoir quelqu'un qui se glissait entre le toast apéritif et la boisson. D'avoir quelqu'un qui venait raconter une histoire de nos racines de nos provinces", avait finalement conclu Jean-Luc Petitrenaud.
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Le journaliste gastronomique Jean-Luc Petitrenaud est mort, ont annoncé ses enfants à l'AFP, vendredi 10 janvier. Il avait 74 ans. Il avait notamment présenté les émissions télé "Carte postale gourmande" et "Les Escapades de Petitrenaud"
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« Le prince Gabriel de Broglie est mort à l’âge de 93 ans. Il était un juriste et historien français, grand défenseur de l’audiovisuel public et de la langue française. Membre de l’Académie des sciences morales depuis 1997, puis de l’Académie française depuis 2001, occupant le fauteuil laissé vacant parAlain Peyrefitte, le prince de Broglie était le cinquième immortel de sa famille à siéger sous la Coupole. Il a été aussi chancelier de l’Institut de 2006 à 2017. Il appartient à la branche cadette de cette grande maison de lointaine origine piémontaise qui a donné tant d’hommes d’État, d’ecclésiastiques, de maréchaux et de savants à la France. »
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