Et à la fin il ne restera plus que l'OR. - Page 81

" Les acteurs du marché sont moins nerveux en milieu de semaine, après que la Russie a déclaré qu'elle abaissait sa limite d'utilisation d'armes nucléaires contre ses adversaires. Il y a eu un certain soulagement après que le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov a déclaré que la Russie « ferait tout son possible » pour éviter une guerre nucléaire "

Source : site kitco.com

Ainsi la Russie fera(it) tout son possible pour éviter une guerre nucléaire.

Par contre il m'étonnerait que l'utilisation des Atacms avant-hier reste sans réponse. Encore que les russes ont dit " même pas mal " et les ukrainiens par contre ont dit qu'ils auraient touché un gros dépôt de munitions ( 12 explosions successives ont-ils dit ).

Toutefois à la vitesse où les nord coréens envoient du matos aux russes ce n'est pas ça qui va changer grand chose au conflit. Et puis il suffit de décentraliser. Mais ça les russes savent peut-être moins bien faire.

Restons avec de l’humour. L’arrêt au stand, genre Stop-and-go, pour le premier missile, ça, c’est fait, le temps de faire le plein, d’idées lumineuses, je vous rassure, pour du matos, dit nucléaires, pas d’inquiétudes à avoir, le premier qui en déballe un du carton, prend les risques, de se prendre les stocks restants, pour déstockages.

Le trouillomètre boursier. La démonstration est désormais avérée : la santé des marchés financiers n’est pas compatible avec le bien-être des populations. C’est fromage ou dessert (disons, billet de banque contre lingot d'or). Si vous êtes d’une nature pacifique, choisissez de vivre dans un pays dépourvu de Bourse. Il s’agit d’une condition nécessaire, mais hélas pas suffisante…

Ole Hansen Responsable de la stratégie des matières premières, date du 19.11.2024 ; extrait ci-dessous

Les prix de l’or et de l’argent continuent de se redresser, leurs gains ayant été soutenus jusqu’à hier par l’essoufflement de la hausse du dollar et, désormais, par la détérioration des relations entre les États-Unis et la Russie après que le président Biden a approuvé l’utilisation par l’Ukraine de missiles à longue portée contre la Russie. Cette situation a culminé ce matin lorsque le Kremlin a déclaré : « Toute agression contre la Russie par un État non nucléaire avec la participation d’un État nucléaire sera considérée comme une attaque conjointe. » Peu après, une agence de presse a rapporté que l’Ukraine avait effectué sa première frappe ATACMS en Russie, ce qui a entraîné une nouvelle demande de valeurs refuges telles que les métaux précieux, ainsi que le yen, le franc suisse et les obligations d’État à court terme.

L'Or en € en hausse de 0,97 % peut dire merci à la hausse du dollar contre €, hausse de 0,55 %.

Comme hier après-midi ça rentre bien sur l'Or avec l'ouverture des marchés américains. Il n'y a pas si longtemps ils étaient plutôt vendeurs.

Il faut juste donner le temps à la tenkan de se repositionner au-dessus de la kijun pour que la configuration haussière retrouve pleinement ses marques.

Comme hier on cale sous les 2632 $, un niveau Ichimoku ( ici, le SSB ) et, histoire de faire bonne mesure, on aura un autre niveau ichimoku à franchir : les 2663 $ ( ici la kijun ). Plate, pour plusieurs jours encore, elle ne devrait pas être facile à franchir.

A moins que ... à moins que.

😔

SSB très exactement à 2631,043 $, tenkan à 2623,688 $ pour une clôture à 2632,200 $.

Sur le fil du rasoir.

Les titres de la presse " financière " :

1 -Le CAC40 sous tension après les menaces de Vladimir Poutine

2 -Six pays européens dénoncent l'escalade des attaques "hybrides" de la Russie

3 -La Russie accuse l'Ukraine d'avoir tiré des missiles ATACMS sur son territoire

Moscou a accusé mardi l'Ukraine d'avoir attaqué durant la nuit la région russe de Briansk à l'aide de six missiles américains à longue portée de type ATACMS 17 .

« 4 fois sa valeur actuelle nous dit-on.

L'économie américaine est-elle au bord du gouffre ? La Fed est « illégale » et il y a des « fissures dans l'empire », le prix de l'or quadruplera si cela se produit, déclare Ron Paul. »

Si je comprends bien pour que la valeur de « notre or » soit multipliée par 4, il faut que le bordel mondial se généralise.

Vous êtes sûr qu’on va y gagner qqchose ?

Au fait, l’or, ça se mange ?

4 fois sa valeur actuelle nous dit-on.

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L'économie américaine est-elle au bord du gouffre ? La Fed est « illégale » et il y a des « fissures dans l'empire », le prix de l'or quadruplera si cela se produit, déclare Ron Paul.
Kitco Media
Par Anna Golubova
Publié :
20:43
Mis à jour :
21:16


(Kitco News) - L'ancien membre du Congrès américain, le Dr Ron Paul, a réitéré son appel de longue date à l'abolition de la Réserve fédérale, affirmant que l'institution est inconstitutionnelle, illégale et préjudiciable à l'économie américaine, qui montre déjà des fissures importantes.

Dans une interview avec Kitco News, Paul a souligné l'urgence de s'attaquer au pouvoir incontrôlé de la Fed et à son impact sur la valeur du dollar.

« L'ensemble du système est illégal et inconstitutionnel », a déclaré Paul au présentateur de Kitco News, Jeremy Szafron, exprimant son inquiétude face à l'affirmation du président de la Fed, Jerome Powell, selon laquelle le président ne peut pas le licencier. Paul a trouvé ironique que Powell invoque la loi pour défendre sa position tout en supervisant simultanément une institution que Paul considère comme fondamentalement illégale.

Paul décrit la Fed comme le plus grand taxateur du pays. Pour entendre son raisonnement, regardez la vidéo ci-dessus.

Paul a critiqué le manque de transparence et de responsabilité de la Fed. « Si vous vous inquiétez des déficits, vous ne pouvez pas y faire face à moins de vous occuper des presses à imprimer qui sortent de la Réserve fédérale », a-t-il déclaré. « Le mal émane du fait que nous avons de la monnaie fiduciaire. »

La capacité de la Fed à créer de l'argent par le biais de la monnaie fiduciaire a conduit à des déficits incontrôlables et alimenté une croissance économique insoutenable, selon Paul. « Tous les empires disparaîtront d'une manière ou d'une autre, et je pense que nous en voyons les fissures », a-t-il déclaré.

Paul a établi des parallèles avec des exemples historiques comme le Venezuela et le Zimbabwe, avertissant que les États-Unis se dirigent vers un sort similaire si le pouvoir de la Fed n'est pas limité.

« Déprécier une monnaie est de la contrefaçon [et] conduit à l'instabilité politique et à la violence », a-t-il noté, faisant écho aux sentiments exprimés dans son livre de 2010, « End the Fed ». « La phase finale se déroule très rapidement – ​​lorsque les gens se précipitent pour sortir du système du dollar. Cela n’arrivera pas le mois prochain. Mais il y aura un incident. » Pour en savoir plus sur ce que pourrait être cet incident, regardez la vidéo ci-dessus.

Paul a exprimé son soutien aux initiatives visant à réduire les dépenses publiques et à promouvoir la responsabilité budgétaire. Il a salué le projet du président élu Donald Trump de créer un Département de l’efficacité gouvernementale (DOGE), dirigé par Elon Musk et Vivek Ramaswamy, avec pour mandat de réduire les dépenses fédérales et de rationaliser les opérations gouvernementales.

Pour avoir un aperçu de ce sur quoi il se concentrerait avec cette initiative, regardez la vidéo ci-dessus.

Paul a déclaré à Kitco News que les mouvements des prix de l’or cette année reflètent les inquiétudes croissantes concernant la stabilité du dollar.

Il reste un fervent défenseur de la propriété de l’or, affirmant qu’elle offre une protection contre l’inflation et l’incertitude économique. Pour connaître ses réflexions sur un retour à une monnaie adossée à l’or, regardez la vidéo ci-dessus.

Paul a ajouté que l’or continuera de s’apprécier à mesure que les défauts du système monétaire actuel deviendront plus apparents.

« Si nous ne faisons pas ce qu'il faut, nous verrons l'or doubler, tripler et quadrupler. Ceux qui veulent réduire les dépenses et les lier à la politique monétaire ont un travail très important à accomplir », a-t-il déclaré. « L'année dernière, il y a eu une explosion d'or intéressant.

L'or va continuer à [augmenter]. Lorsque l'or a explosé dans les années 1970, il est passé de 35 $ à 800 $. »

Kitco Media
Anna Golubova

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Pour le moment on est revenu au-dessus des 2632 $ et au-dessus de la tenkan qui est à 2624 $. Comme cela on devrait l'avoir demain en soutien.

La clôture est à 22h sur le XAU USD, patience....

Petit coup de mou, ça coince sur les 2632 $.

Encore un niveau donné par Ichimoku.

Bon, Ichimoku ou pas, il faut vraiment le passer, sinon on se retrouverait sous le nuage, donc globalement baissier en journalier.

Les marchés actions semblent enfin prendre conscience de ce qui se joue ou de ce qui peut se passer en Ukraine ... Il y en a qui croyaient peut-être que Poutine et Zélenski jouaient en réseau avec leur playstation ...

Les haussiers ne parviennent pas pour le moment à maintenir leurs positions : la bougie du jour dégage une mèche haute, signe de reprise en main par les vendeurs sur l'Or. On connaîtra les raisons plus tard.

2624 $ en cours, 2632 $ à franchir.

C'est parti.

" MISSILES AMÉRICAINS
Moscou a accusé l'Ukraine d'avoir tiré dans la nuit de lundi à mardi six missiles américains ATACMS de longue portée contre un site militaire de la région frontalière russe de Briansk.
"A 03h25, l'ennemi a frappé un site de la région de Briansk" avec des "missiles tactiques ATACMS", selon un communiqué du ministère de la Défense, qui assure que cinq missiles ont été détruits et un autre a été endommagé par la défense anti-aérienne russe "

Apparemment c'est raté. Dixit les russes.

Les Ukrainiens n'en ont pas des tonnes à leur disposition.

Des experts disaient, bien avant la décision us que ça ne changerait rien au rapport de forces.

Un mal pour un bien.

Autre approche FIBO :

Technical analysis suggests the recent correction to $2,541.50 represents a 38.2% Fibonacci retracement of the impressive rally from mid-February, which saw gold gain over $700. This correction level, widely considered healthy rather than excessive, likely signals the end of the current downward phase. Market technicians anticipate a relief rally potentially taking gold to between $2,670 and $2,725 in the short term.

2633 $ !

Ça pousse.

Or en $ - UT jour - Ichimoku.

Poursuite du rebond technique. Il manque encore des repositionnements pour que l'on puisse écrire que te trend haussier a repris son cours.

Mais enfin on peut noter :

- que le retracement de Fibonacci, tracé à partir du plus bas du 26 juin 2024, soit 2294 $, jusqu'au plus haut des cours de ce trend haussier atteint le 30 octobre 2024 sur les 2790 $, montre que les cours ont rebondi sur les 2538 $, niveau qui représente les 50 % du trend haussier ici évoqué. De mémoire les backtests fait sur ces retracements accordent une importance toute particulière sur ce niveau. Donc rebond sur les 50 % du fibo et fin, en principe de la baisse entamée le 30 octobre 2024.

- la kijun reste plate, stabilise le graph et diverge d'avec la tenkan qui continue de pointer au sud ( mais plus pour très longtemps )

- les cours sont entrain précisément de tenter de franchir la tenkan, 2632 $ pour les cours, 2623 $ pour la tenkan,

- l'objectif des 2632 $ ( SSB actuel ) évoqué dans les posts précédents est en passe d'être atteint puisque les cours, au moment de la rédaction du post sont sur les 2632 $. Ce niveau nous permet de rester au-dessus du plus bas du nuage, donc globalement haussier en ut jour,

- la STO est maintenant sortie complètement de sa zone de survente, étant en harmonie avec les cours.

Donc le rebond technique se poursuit. ce n'est pour le moment qu'un rebond. Il nous faut nous extirper du nuage, il nous faut refranchir à la hausse la tenkan et la kijun, il faut que les deux droites tenkan et kijun repiquent vers le nord et il faut que la zone tenkan/kijun devienne étroite, haussière et parallèle pour que l'on retrouve un trend haussier confirmé.

Mais bon ne boudons pas ce début de parcours.

Vont-ils nous péter les 2632 $ ce soir ? fort probables mitte

Point trop n’en fau, bon on attend le premier missile et les suivant, (c’est juste un arrêt au stand, non, on en sort)

Par AMER MADHANI, COLLEEN LONG, MILLER, MATTHEW LEE et ELLEN KNICKMEYER
Actualisé 5:33 UTC-1, 18 novembre 2024

MANAUS, Brésil (AP) - Le président Joe Biden a autorisé l'Ukraine à utiliser des missiles fournis par les États-Unis pour frapper plus profondément en Russie, ce qui les des armes à plus longue portée alors que la Russie déploie des milliers de soldats nord-coréens pour renforcer sa guerre, selon un responsable américain et trois autres personnes familières avec la question.

La décision autorisant Kiev à utiliser le système de missiles tactiques de l'armée, ou ATACM, pour des attaques plus à l'intérieur la Russie intervient alors que le président Vladimir Poutine positionne les troupes nord-coréennes le long de la frontière nord de l'Ukraine pour tenter de récupérer des centaines de kilomètres de territoire capturés par les forces ukrainiennes.

La décision de Biden fait également suite à la victoire présidentielle de Donald Trump, qui a déclaré qu'il mettrait rapidement fin à la guerre et a suscité l'incertitude quant à la question de savoir si son administration poursuivrait le soutien militaire vital des États-Unis à l'Ukraine.

Once d'or : Goldman Sachs et UBS maintiennent leurs prévisions pour fin 2025
information fournie par AOF •18/11/2024 à 16:37

(AOF) - Si Goldman Sachs table toujours sur une once d’or à 3000 dollars en décembre 2025, UBS est un peu moins optimiste et cible 2900 dollars. "L'incertitude entourant la politique américaine et la récente consolidation constituent un point d'entrée attrayant", explique la banque d'affaires américaine. Elle est à l'achat sur l'or en raison du soutien structurel de la demande de la part des Banques centrales et du soutien cyclique des réductions de taux de la Fed.

Selon Goldman Sachs, les positions acheteuses sur l'or et le pétrole peuvent constituer des couvertures importantes contre l'inflation et la géopolitique dans des scénarios extrêmes, notamment la hausse des droits de douane (or), les perturbations géopolitiques de l'approvisionnement en pétrole (pétrole et probablement or) et les craintes liées à la dette (or).

Sa concurrente suisse juge opportun de profiter des baisses de l'once d'or pour en acheter et signale un support important à 2500 dollars. UBS suggère également une allocation d'environ 5 % dans un portefeuille équilibré en dollar.

Vont-ils nous péter les 2632 $ ce soir ?

UT 30 minutes.

Les bulls auraient-ils une puissance de feu .... nucléaire ?

😔😟

On continue de grimper : 2603 $

Point à la mi-journée :

Toujours au-dessus des 2578 $ ( extension de plat de kijun)

Cotation actuelle à 2594 $ pour un plus haut à 2598 $.

Pas de mèche basse, une mèche haute rikiki, donc une bougie pleine, avec un grand corps, renfermant beaucoup de conviction.

On est très loin des dernières bougies avec bcp de mèches hautes et basses et un corps minuscule.

A suivre.

Histoire de ....

Au Portugal, à 400 mètres de la mer, sur une côte très iodée .... je suis certainement mieux qu'à Paris ou que domicilié dans une autre métropole européenne.

Quant à mon or physique, là où il est, il ne risquera pas de fondre.

😂😏

Les cafards qui d’après les spécialistes seraient les rares êtres vivants qui résisteraient au feu nucléaire s’impatientent :

« Alors vous débarrassez le plancher ou pas ? »

On leur répond quoi à ces braves bébêtes ?

La course vers la troisième guerre mondiale ?
rédigé par Philippe Béchade 18 novembre 2024

En autorisant Kiev à mener des frappes en profondeur contre la Russie, l’Occident franchit une ligne rouge que Vladimir Poutine avait averti de ne pas dépasser.

Tout pourrait avoir basculé — pour le pire — ce dimanche 17 novembre à 20h avec la déclaration de Joe Biden, faite depuis le sommet du G20, annonçant l’autorisation pour Kiev d’effectuer des « frappes en profondeur » sur le territoire russe, en utilisant des missiles américains ATACMS (Army Tactical Missile Systems, d’une portée de 300 km, fabriqués par Lockheed Martin).

Keir Starmer, le Premier ministre britannique, et Emmanuel Macron se sont empressés d’autoriser à leur tour l’usage de Storm Shadow ou Scalp (250 Km de portée) fournis par le Royaume-Uni et la France.

C’est l’ultime ligne rouge fixée par Vladimir Poutine : « Nous utiliserons des armes nucléaires si un missile ennemi de masse ou un drone est lancé en profondeur vers la Russie, ou si ces armes pénètrent sur le territoire russe. »

Si Zelensky passe à l’acte (il envisagerait de déclencher les premières attaques dans les 72 heures, ce qui suppose qu’il disposerait effectivement de missiles ATACMS et du guidage satellite américain), ce sera le début d’un conflit Est-Ouest (en l’occurrence, il faudrait inverser les deux termes), avec des frappes de rétorsion sur des bases militaires ou des usines d’armement occidentales (selon les cibles choisies par Zelensky).

Cela faisait des semaines qu’Emmanuel Macron, Keir Starmer et Mme Kaja Kallas, Haute représentante de l’UE pour les affaires étrangères et vice-présidente désignée de la Commission (reçue – il n’y a pas de hasard – ce 15 novembre à l’Elysée) mettaient la pression sur Joe Biden — et l’Etat profond américain (le Deep State) — pour autoriser ce qui pourrait être le déclencheur de la troisième guerre mondiale. Emmanuel Macron, sans aucun aval du Parlement français (où il n’a plus de majorité) ni du gouvernement (qui risque la censure), a donc engagé la France dans un potentiel conflit nucléaire lors de son escale en Argentine, en justifiant sa décision : « Nous devons tenir nos engagements, permettre aux Ukrainiens de mener cette guerre de résistance. Vladimir Poutine ne veut pas la paix et n’est pas prêt à la négocier. »

Cette dernière affirmation semble constituer un « point de vue personnel », qui est contredit par les dernières déclarations de Poutine (48 heures auparavant) et les dirigeants des BRICS récemment réunis à Kazan — voire une posture… mais qui ouvre la possibilité que les choses tournent très mal pour la France et l’Europe.

Comme disait Einstein : « Je ne sais pas qui gagnera la troisième guerre mondiale, mais ce qui est sûr, c’est que la quatrième se disputera à coup de gourdin et de lance-pierre… s’il reste des survivants. »

Tous les spécialistes s’interrogent sur l’initiateur de la « décision » de Biden : qui est « derrière le rideau » dans le bureau ovale depuis des mois, ou qui « lui a transmis les instructions dans l’oreillette » à son arrivée sur le sol brésilien ?

C’est en tout cas une grave décision, coordonnée avec la Grande-Bretagne et la France, deux pays qui ne peuvent plus échapper aux conséquences d’une attaque contre la Russie.

La raison de cette fuite en avant semble évidente : torpiller le discours pro-paix et la manoeuvre diplomatique de Donald Trump concernant l’arrêt de la guerre en Ukraine. Et peut-être lui léguer un conflit à grande échelle sur le sol européen, auquel il n’aura aucun moyen d’échapper si les hostilités engendrent des centaines de milliers de morts hors des frontières de l’Ukraine (Russie, puis France et Royaume-Uni), non pas en deux ans et demi comme en Ukraine, mais en deux heures et demi… dès qu’un missile de fabrication américaine, française ou britannique aura causé les premiers morts sur le sol russe.

Il reste 64 jours avant l’investiture de Donald Trump, c’est-à-dire une éternité pour qu’un « scénario du désastre » se déroule sur le sol européen.

Les marchés financiers ont voulu croire, jusqu’au jour des Trois sorcières, qu’un tel scénario ne verrait pas le jour… sauf peut-être ce 15 novembre, avec une chute de 2% de Wall Street, mais attribuée à cette « petite phrase » de Powell (et non au facteur géopolitique) : « Il n’y a pas d’urgence à baisser davantage les taux. »

Ce « tournant » belliciste inattendu, juste avant le G20 de Rio de Janeiro, risque d’éclipser tous les autres sujets, notamment l’accord « Mercosur » que Bruxelles souhaite voir aboutir, même au prix de conséquences très dommageables pour nos filières agricoles, et plus précisément avicoles.

Nous étions assez perplexes ce vendredi 15 novembre face au décrochage des indices US, même si Jerome Powell avait quelque peu douché les espoirs d’une nouvelle baisse de 25 points de base du taux directeur prévue pour les 17-18 décembre prochains.

D’où le titre de ma chronique L’Inforruptible du 13 novembre : « Si Powell dit un mot de travers, ça fiche tout par terre… » mais au lieu de Powell, j’aurais dû dire Biden !

Mais pourquoi les investisseurs américains auraient-ils ignoré durant huit semaines — et pas un jour de plus — l’envolée des rendements à raison de 10 points par semaine, soit +80 points sur le « 10 ans » US depuis le 18 septembre dernier ? Le « 10 ans » US s’est tendu jusqu’à 4,51% (pire score depuis fin mai dernier), le jour même où la dette fédérale venait de franchir le cap des 36 000 milliards de dollars… la pire équation pour l’administration Biden, léguée comme une bombe à retardement au président élu.

Si les « marchés » — comprenez BlackRock, Vanguard, State Street, JP Morgan, BNP Paribas et les plus grands fonds souverains — ne « bougent pas » ce lundi, c’est qu’ils assimilent les déclarations de Joe Biden et d’Emmanuel Macron à un coup de bluff (un de plus) pour déstabiliser Poutine.

Nous essayons de nous rassurer — et de vous rassurer — comme nous pouvons.

Mais si Zelensky commet l’irréparable, comme il l’a promis de le faire ce week-end, sous les vivats de la presse « progressiste » anti-Trump/pro-Deep State (comme Libé, le Huffington Post… et Bernard-Henri Lévy, qui « pleure de gratitude » pour l’autorisation des frappes), alors ce sera la fin des marchés financiers tels que nous les avons connus ces 53 dernières années.

Mais cela, ce ne sera rien à côté de ce que nous ne reconnaîtrons plus de notre « monde d’avant », s’il devient un champ de ruines radioactives !

Donc, au moins pour le volet géopolitique, espérons que les marchés aient raison de manifester un tel sang-froid !

Il sera également intéressant de découvrir la réaction officielle de la Chine (qui a les moyens de mettre les USA et l’Europe économiquement à l’arrêt, si la « fantaisie » lui en prenait).