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71795 ACTIONS Sur carnet d’ordre à 16h04 :05 un ramasseur de balles chez drone volte a l’achat, ça fait, du plus 6.56%.
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Histoire de drone, pour une bonne ambiance.
Grâce à la taille importante de ses exploitations agricoles et à l’absence de réglementation, l’Ukraine a pu s’imposer dans le domaine des drones agricoles. Mais les restrictions dues à la guerre ont stoppé net la croissance de ce secteur, qui espère une renaissance une fois les combats terminés.
Ce contenu a été publié sur 12 juin 2025 - 08:54
En 2024, DroneUA, le plus grand importateur et distributeur ukrainien de drones utilisés à des fins agricoles, a enregistré un chiffre d’affaires de 120 millions de dollars pour ses activités dans le pays. Malgré l’invasion russe en 2022, l’entreprise a connu une croissance régulière, mais pas assez rapide pour son fondateur Valerii Iakovenko, qui cherche à se développer à l’étranger.
«À la fin 2021, les drones agricoles ont suscité un vif intérêt en Ukraine et nous prévoyions un triplement ou un quadruplement de la croissance des ventes en 2022. Mais le conflit a éclaté et, en temps de guerre, il n’est pas possible d’utiliser librement l’espace aérien», explique-t-il.
Valerii Iakovenko, fondateur de DroneUA. Sarsenov Daniiar
En 2023, il a créé une nouvelle société, Futurology, à Newton, en Pennsylvanie, où il a de la famille. Ses activités américaines ont généré 15 millions de dollars rien qu’en 2024.
«L’agriculture en Ukraine est très difficile en ce moment, mais nous diversifions nos activités en attendant la fin de la guerre pour relancer le secteur», précise-t-il.
L’absence de réglementation en Ukraine — comme l’exigence d’une licence de pilote de drone ou les restrictions sur la pulvérisation de pesticides toxiques à partir de ces engins — a permis au secteur de se développer rapidement. Selon Valerii Iakovenko, à la fin de l’année 2021, environ 1500 drones pulvérisaient des champs dans tout le pays. De nouveaux venus se sont également lancés dans l’aventure.
«J’ai démarré mon activité en 2021 avec deux drones. J’ai pu récupérer mon argent en un mois», explique Mykola Cherniak, PDG de la société de drones agricoles Agronix. «En Ukraine, la loi ne dit pas ce qu’il faut faire, mais seulement ce qu’on ne peut pas faire. Cela nous a permis de tester différents produits chimiques et technologies, et nous disposons désormais d’une grande expérience et de nombreuses données.»
Des défis en temps de guerre
Le secteur a été durement touché par la guerre. Il s’agit notamment de difficultés d’approvisionnement, de la gestion des bombardements d’infrastructures et de pénuries d’électricité.
En 2021, l’entreprise de Mykola Cherniak écoulait environ 500 drones agricoles par an, mais elle n’en vend plus que 100 aujourd’hui. Il ne peut plus acquérir de nouveaux appareils et en est réduit à vendre de vieux stocks ou des modèles d’occasion.
«Nous ne pouvons pas acheter de drones parce que les entreprises ne veulent pas vendre à l’Ukraine. Elles s’inquiètent pour leur réputation et craignent que leurs appareils soient utilisés à des fins militaires», explique-t-il
Volodymyr Romaniuk, PDG de Bee Agro Aeroservices, se souvient que le début de la guerre a freiné ses activités dans le domaine des drones agricoles au moment même où elles reprenaient. À la fin de l’année 2021, il a vu une opportunité d’étendre ses services au-delà de la pulvérisation des cultures avec la production et la vente, à d’autres entreprises, de stations de mélange. Ces stations dosent les produits agrochimiques et les mélangent avant de remplir le réservoir du drone. Cela rend le processus de remplissage plus sûr et plus efficace.
«En janvier 2022, avant l’invasion, nous avions déjà 10 commandes prépayées. Et nous commencions à nous préparer à augmenter la production. Mais dès le 24 février (le jour où la guerre a débuté), nous avons dû tout stopper et évacuer rapidement nos familles de Kiev vers l’ouest du pays», précise Volodymyr Romaniuk.
Il a finalement pu retourner à Kiev en juin 2022. Cependant, son activité n’a pas encore repris.
«Parmi les facteurs qui péjorent nos activités, les bombardements constants de l’infrastructure énergétique de Kiev posent problème, car ils entraînent des coupures de courant. Cela affecte directement le processus de production», explique-t-il.
Les attaques russes ne sont pas les seules à nuire aux entreprises. Les mesures défensives prises par l’armée ukrainienne contre les drones kamikazes Shahed de conception iranienne en provenance de Russie peuvent également mettre un terme à toutes les activités du secteur. Selon Mykola Cherniak, l’Ukraine déploie des unités de combat radioélectronique (REB). Il s’agit de brouilleurs de communication de guerre électronique, qui empêchent le GPS de fonctionner, ce qui signifie que les drones agricoles ne peuvent pas voler.
Les ressources humaines sont aussi problématiques. Chaque année, Mykola Cherniak doit former de nouveaux pilotes de drones, car toute personne âgée de plus de 25 ans peut être enrôlée pour la défense du pays. En raison de la conscription, son entreprise a été contrainte d’employer et de former trois pilotes d’à peine 18 ans.
«J’ai un doctorat et je suis chargé de cours à l’université. Je ne serai pas enrôlé, mais mes pilotes de drone sont de véritables cadeaux pour l’armée», déclare cet entrepreneur de 32 ans.
Voir ci-dessous le reste de l’article
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Règlement-livraison prévu le 14 juillet 2025 ; ils ont de l’humour chez Drone Volt, jour de la fête nationale, le patron va nous chanter la Marseillaise. Depuis janvier 2024, le total des AK correspond à 50 % du CA annuel. Sauf erreur de ma part. Entre le service commercial, le service comptable, la banque et les dirigeants, nous sommes en face d’un feu d’artifice d’imagination.
Communiqué de presse du 10 juillet 2025
DRONE VOLT annonce une augmentation de capital d’un montant de 12,4 millions d’euros afin d’accompagner son dynamisme commercial et sa trajectoire de croissance
Avec les réserves habituelles, la prudence est de mise, je ne suis pas Conseiller Financier, sans valeur. A vos risques et périls.
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Oui, absolument ! "On reste toujours dans la bonne ambiance"
Apprêt regroupement par X 100, si on regarde dans le retro1.38€ du jour, que divise par 100 ça nous fait du 0.0138€.
Prochain communiqué : Chiffre d’affaires du 1er semestre 2025, mercredi 16 juillet 2025
Pourquoi faire un CP aujourd’hui, ils ont prévu un feux de forêt le 16 juillet 2025.
Communiqué de presse du 9 juillet 2025
DRONE VOLT annonce l’accélération de la croissance de ses activités à forte valeur ajoutée au premier semestre
Le Groupe ayant choisi de réduire son activité de distribution, à faible marge, celle-ci va donc connaitre une baisse d’autant plus significative qu’elle avait été record au premier semestre 2024, pour ressortir aux environs de 1,3 M€ sur le 1er semestre 2025 (22,1 M€ au 1er semestre 2024) bizarrd comme annonce
https://www.dronevolt.com/wp-content/dv-investors/documents/CO/aldrv_trend-premier-semestre-2025.pdf
Actualité publiée le 03/07/25 18:25
(CercleFinance.com) - Drone Volt annonce la signature d'un partenariat stratégique sous la forme d'un contrat de distribution de trois ans, assorti d'un minimum d'achats de 2 millions d'euros par an.
Cet accord porte sur la vente, la promotion et la distribution de sa gamme de drones professionnels, ainsi que sur l'implantation d'un centre local de formation.
Le partenariat couvre notamment les drones Hercules 20, Kobra, Heliplane et le Hercules 20 high-drap destiné aux applications industrielles de grande hauteur. Ce dernier, capable de porter 15 kg pour un poids total au décollage de 25 kg, peut intervenir à plus de 100 mètres et délivrer jusqu'à 250 bar de pression pour des opérations de nettoyage ou de maintenance de précision.
Marc Courcelle, Directeur Général de Drone Volt, souligne que " ce partenariat stratégique constitue une étape décisive dans l'expansion internationale de Drone Volt ", et s'inscrit pleinement dans sa stratégie visant à consolider sa présence sur les marchés à forte valeur ajoutée par des accords structurants et des implantations locales.
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Une poussée de fièvre, ou retour vers le passé voir ci-dessous ?
Avec les réserves habituelles, la prudence est de mise, je ne suis pas Conseiller Financier, sans valeur. A vos risques et périls.
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Inspection de 70 manchons sur des lignes électriques à très haute tension (jusqu'à 315 000 volts)
Pour bien comprendre, une inspection de contrôle de manchon, à ne pas confondre le remplacement, hier une inspection par hélicoptère, demain par drone spécifique, en termes simple, réduire le coûtes d’inspection. En plus, les drones devront obtenir une qualification HT, TH, THT.
Ci-dessous reportage pour bien comprendre de quoi il s’agit.
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Défense : Daher veut faire voler un drone d'ici la fin de l'année
Le groupe fait partie des cinq sociétés sélectionnées par la DGA pour faire voler un drone MALE. Daher, qui réalise 300 millions d'euros par an dans la défense, entend doubler la mise dans les cinq prochaines années.
Florine Galéron 18 Juin 2025, 15:11 la tribune
« Quand on sait faire un avion, on sait faire un drone », lance Didier Kayat, PDG de Daher. Avionneur, fabricant d'aérostructures, fournisseur de services industriels et logisticien, le groupe compte faire s'appuyer sur ces savoir-faire pour accroître son emprise dans la défense, qui représente aujourd'hui 300 millions d'euros de revenus, soit 15,5 % de son chiffre d'affaires global (1,8 milliard d'euros en 2024).
Démonstration en vol en fin d'année
Daher fait partie des cinq sociétés sélectionnées par la direction générale de l'armement (DGA) pour développer un drone MALE (moyenne altitude longue endurance). Mais contrairement aux autres lauréats à l'image des nouveaux acteurs comme Aura Aero ou Turgis et Gaillard avec le drone Aarok, le groupe ne compte pas partir d'une feuille blanche. Daher entend droniser l'un de ses appareils de sa flotte, un TBM ou un Kodiak, tous deux capables d'emporter une tonne de charge utile.
« Notre approche est de montrer que nos avions peuvent être dronisés, autrement dit voler sans pilote. L'avantage par rapport à nos confrères, c'est que nous savons produire, nous connaissons la base de coût, ce qui est important pour être compétitif. Nous serons prêts beaucoup plus tôt que le calendrier fixé par la DGA », avance Didier Kayat
Drone volt est très loin d’avoir, l’assise financières, pour véritablement être un fournisseur, pour des projets de grande envergure ils ne peuvent avoir un intérêt, que sur des petits projets.
En complément d’information. Un Programmes de développement de drones militaires :
Ces programmes, comme Euro-drone, impliquent des investissements considérables. Le programme Euro drone, par exemple, est estimé à 7,1 milliards d'euros
En résumé, le coût du développement de drones est très variable, allant de quelques centaines d'euros pour un simple drone de loisir à des milliards pour des projets de grande envergure.
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Enfin une commande, via la FDJ, drone volt, viens de gagner le vente LINEDRONE. 24000.00€ TTC l’unité, avec AK sa devrait le faire pour régler la facture.
Villepinte, le 10 juin 2025
DRONE VOLT, constructeur de drones civils professionnels et expert en solutions embarquées, annonce une nouvelle commande pour un LINEDRONE et des avancées dans ses négociations aux États-Unis et au Moyen-Orient.
DRONE VOLT annonce avoir reçu une nouvelle commande pour un LINEDRONE en Amérique du Nord. Cette solution d'inspection des lignes électriques à haute tension a été conçue pour réaliser des missions critiques tout en maintenant le réseau électrique en fonctionnement. En outre, le groupe précise qu'il négocie actuellement plusieurs contrats de prestations de services auprès d'acteurs industriels intéressés par les caractéristiques de ce même drone.
Pour mémoire, le LINEDRONE est un drone autonome à longue autonomie conçu pour les missions de surveillance linéaire. Doté de capteurs multispectraux, d'IA embarquée et de capacités de transmission en temps réel, il offre une solution clé-en-main pour les opérateurs de réseaux électrique haute tension (> 350 000 volt).
Avancées de plusieurs négociations commerciales à l'international
En parallèle, DRONE VOLT annonce des avancées significatives dans ses négociations commerciales à l'international :
• Aux États-Unis, des négociations avancées sont en cours avec plusieurs opérateurs privés afin de déployer l'ensemble de la gamme de drones du groupe, aussi bien dans le cadre de missions de surveillance que pour des missions de nettoyage à haute pression ;
• Au Moyen-Orient, DRONE VOLT négocie actuellement le déploiement de nombreux drones HERCULES 20 spray pour effectuer des missions de nettoyage de façades d'immeuble, mais aussi pour des missions de prestations de services.
Le groupe s'attend ainsi à des retombées concrètes et significatives à brève échéance, qui contribueraient alors à l'objectif d'atteindre un EBITDA positif dès 2025.
Message complété le 11/06/2025 08:46:28 par son auteur.
erreur de ma part çà n'est pas le bon modèle hercules 20 c'est linedrone
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FABRICANT FRANÇAIS EOS TECHNOLOGIE, coche toutes les casse pour des projet d’envergures international.
Notre histoire
Composé d'experts militaires et civils, EOS Technologie a été fondée par une équipe multidisciplinaire de concepteurs, de fabricants et de pilotes d'avions de drones et d'équipages.
En seulement sept ans d'existence, la société a développé avec succès trois gammes de drones: les mini drones de reconnaissance, les drones tactiques légers et les munitions à distance à moyenne et longue portée.
Grâce à des choix aéronautiques ambitieux et à un processus de fabrication en interne entièrement contrôlé, les drones EOS sont parmi les rares au monde qui n'utilisent pas de matériaux carbonés, ce qui réduit leur signature radar et améliore les performances des liaisons de données. Avec un poids moyen en vol deux à quatre fois plus léger que les concurrents, les drones EOS affichent également la plus grande endurance de l'industrie
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Drone volt de janvier 2016 à juin 2025, en mensuel, c’est moins - 47 719 %. Avec des AK et regroupements successifs. Tu passes de 212 € à 0.595 €.
Tout est dit, faite jeux rien va plus.
juste pour l'ambiance je rajoute ci-dessous
Les dessous de la faillite de Pharmasimple. Hold-up sur l’épargne des Français.
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info complémentaire
étoile+, l'option qui transforme 0 bon numéro en euros
s appel, option étoile+ 1€
donc 3.5€
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Bonjour,
@cool13
Sauf erreur de ma part, une grille d'Euromillions sans options ne coûte "que" 2.50 € !
Légèrement positif hier après la belle envolée de DRONE VOLT, je garde tout de même bon espoir avec mon PRU de 0.60 € car je crois beaucoup au potentiel économique des drones, civils ou militaires ... et des entreprises françaises qui oeuvent dans ce domaine de la souveraineteté nationale (qui finiront bien par se structurer et se développer !)
Quant à l'Euromillions, je le pratique aussi, selon des règles presqu'aussi draconiennes que celle que j'applique à la Bourse (5 grilles à 2.50 € sur une feuille, le vendredi uniquement - à l'exclusion donc du mardi - et quand le jackpot qui démarre à 17 millions d'€, dépasse les 100 millions d'€).
Je m'interdis en outre la facilité de jouer "en ligne".
Sur les vingt dernières années mes gains cumulés doivent être de l'ordre de 200 € !
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Je Réitère ma proposition du 22/01/2025 14:49:58
Vous avez le choix DRONE VOLT ou un EUROMILLIONS
Avec humour, une grille d'euromillions à 3.50€ équivaux 589 titres drone, avant regroupement décembre 2024
Aujourd’hui une grille d’euromillions à 3.50€ corresponds à 5 titres drone volte.
Dans les deux cas pour un euromillions de 3.50€, perdu soit moins 99%.
Avec les réserves habituelles, la prudence est de mise, je ne suis pas Conseiller Financier. Aucune garantit, à vos risques et périls Je détiens aucune position sur drone volt.
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toujours dans une bonne ambiance
Sur le site du ministère des armées. Dans Recherche, Drone Volt, est quasiment inexistant.
Le drone, nouvelle arme de guerre. Direction : Ministère des Armées / Publié le : 05 juin 2025
Le général Vincent Breton, directeur du Centre interarmées de concepts, de doctrines et d’expérimentations est revenu sur l’utilisation des drones dans la guerre en Ukraine et sur les enseignements à en tirer pour les armées françaises, lors du point presse du ministère des Armées, le 5 juin 2025.
La guerre en Ukraine a vu l'apparition, l'expérimentation et le perfectionnement de nombreux systèmes d'armes. Les drones en constituent l'un des les plus visibles. Depuis février 2022, ils jouent un rôle majeur dans les opérations militaires, offensives comme défensives, obligeant l'adversaire à s'adapter et à trouver la parade. Plus de trois ans après le début du conflit, « on constate un niveau jamais vu auparavant et un usage très différent de ce qu'on avait pu voir ailleurs », affirme le général Vincent Breton. Pour le directeur du Centre interarmées de concepts, de doctrines et d’expérimentations (CICDE), « dans cette guerre, on voit évoluer des drones dans les trois milieux de confrontation traditionnelle, à savoir le milieu terrestre, le milieu maritime et surtout le milieu aérien. »
Dans le milieu terrestre, les drones sont roulants et sont surtout utilisés à des fins logistiques pour acheminer du ravitaillement sur la ligne de front mais également pour permettre l'évacuation de blessés. « D'une manière générale, l'usage de ces drones terrestres reste assez limité du fait de leur difficulté à se mouvoir sur des terrains très accidentés sur la ligne de front. Et, surtout, de leur grande vulnérabilité face aux drones aériens, qui représentent une menace omniprésente », précise le général.
Les drones navals sont principalement utilisés par les Ukrainiens avec, par exemple, des drones kamikazes, qui vont aller se faire exploser sur la coque des navires ciblés. Les observateurs indiquent aussi la présence de plus en plus importante de drones équipés de missiles anti-aériens qui ont eu quelques succès aussi ces derniers mois. « L'Ukraine, qui n’a plus du tout de marine militaire puisque tous ces bâtiments de guerre ont été détruits en février 2022, a réussi à chasser la marine militaire russe de toute la partie occidentale de la mer Noire grâce à ses missiles de défense côtière, mais surtout grâce à ses drones navals. La Mer Noire n'est plus un lac russe. La flotte russe y a perdu à peu près une vingtaine de navires et elle a même dû se replier plus à l’est, vers ses ports de Crimée », affirme le directeur du CICDE.
Les drones aériens sont les plus répandus. En Ukraine, il en existe de trois types :
• les drones MAM et MAL, de moyenne altitude et longue endurance ;
• les drones OWA (One Way Attack, drones d'attaques à sens unique), avec des munitions préprogrammées ;
• les mini et micro drones de contact, principalement utilisés sur la ligne de front.
Les premiers volent moins aujourd’hui et sont surtout cantonnés à la surveillance de la Mer Noire. « Les seconds ne sont pas prévus pour revenir. Ce sont des drones longue portée capables de parcourir plusieurs centaines de kilomètres pour aller frapper le dispositif adverse en profondeur. C'est-à-dire, qu’ils vont principalement cibler des infrastructures, des sites militaires, des usines. Ce sont des drones qui s'apparentent à des missiles de croisière low-cost », explique le général Breton. Avant d’aller plus loin : « le plus célèbre est le Shaed, de fabrication iranienne, mais de plus en plus fabriqué en Russie. Ce drone est relativement lent, peu manœuvrant, et donc très vulnérable à la défense antiaérienne. D'ailleurs, 70 à 90 % des Shaed sont neutralisés en vol par les Ukrainiens ». Mais leur efficacité est bien réelle pour une raison : leur nombre. « Ils sont tirés en masse dans des salves dans lesquelles sont noyés des missiles de croisière, plus sophistiqués et très performants. » Pour le général Vincent Breton, « le nombre de Shaed tirés en deux ans a été multiplié par dix. Ils viennent saturer les défenses aériennes ukrainiennes et ainsi faciliter la tâche aux missiles plus performants qui franchissent plus facilement les rideaux défensifs ukrainiens. Donc, le low-cost sature et le high-cost vient exploiter cette saturation ».
Quant aux mini et micro drones, ils réalisent une grande variété de missions : observation et surveillance du champ de bataille notamment. « Ces drones sont omniprésents dans certaines portions de la ligne de front. Il est parfois très difficile, voire impossible de se cacher. Le champ de bataille devient, de fait, presque complètement transparent. » Sans oublier les drones à capacité cinétique, équipés de charges explosives militaires : drones bombardiers et drones FPV (First Person View), qui sont des drones kamikaze, pilotés par des opérateurs équipés de masques de réalité virtuelle. Leur usage est en constante augmentation. Depuis leur apparition il y a deux ans et demi, et aujourd'hui, ils sont à l'origine de près 75 % de l’attrition.
Le général Breton est catégorique : « les Ukrainiens sont à la pointe de l'innovation » dans ce domaine. La preuve : les forces ukrainiennes vont recevoir 4 millions de drones en 2025, soit 10 000 par jour. Un élément important à prendre en compte est le coût de fabrication des mini drones en plus de leur efficacité : entre 500 et 3 000 euros pièce. « Un rapport efficacité-coût absolument remarquable, surtout quand on les compare au prix des équipements qui sont capables de neutraliser, explique le général, avant de poursuivre : ces drones commencent également à intégrer des briques d'intelligence artificielle, notamment pour leur permettre un guidage automatique sur la phase terminale de l'attaque, c'est-à-dire quand ils vont se rapprocher de leur cible, la partie du vol où ils vont être le plus soumis au brouillage électromagnétique. Il existe maintenant une dynamique autour de l'autonomisation des drones. Nous vivons le prélude à la robotisation à bas coût du champ de bataille ».
Quelles sont les conséquences de cette nouvelle donne pour les armées françaises ? « Nous sommes résolument engagés dans cette dynamique autour des drones, en nous inspirant naturellement de ce qu'on voit en Ukraine. Même si, naturellement, il faut toujours être prudent sur les leçons qu'on tire de cette guerre, parce qu'on ne sera jamais tout à fait dans le même contexte. Mais on voit bien que dans un premier temps, il faut se protéger des drones. Un effort important a commencé il y a plusieurs années déjà en matière de lutte anti-drones. C'est une menace qui devient proliférante et qui est en évolution permanente. »
En conclusion, le général Vincent Breton explique que les armées françaises doivent utiliser davantage des drones dans le quotidien de leurs opérations. Et de rassurer en précisant qu’un nombre foisonnant de projets dans ce domaine sont déjà en cours.
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Avec les réserves habituelles, la prudence est de mise, je ne suis pas Conseiller Financier, sans valeur. A vos risques et périls.
Quelle ambiance.
Deux entreprises, citée dessous, qui a les capacite d’investir, sens faire appel à une AK, sur une chaine de fabrication militaire.
Le Groupe DRONE VOLT, a réalisé un chiffre d'affaires de 32,7 millions d'euros en 2024, en croissance annuelle de 36%.19 mars 2025.
Renault voir ci-dessous.
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Avec les réserves habituelles, la prudence est de mise, je ne suis pas Conseiller Financier, sans valeur. A vos risques et périls.
NE DÉTIENS AUCUNE POSITION drone volt. AVIS NÉGATIFS.
https:// corporate.alphavalue.fr/Secure/Handlers/LongPdfHandler/a6543e75-c5bd-e411-80d5-c81f66e12e45/Drone_Volt.pdf
Recherche sponsorisée Équiper. aérosp./déf.France. Cette analyse a été commandée et financée par l’entreprise concernée et constitue donc un avantage non-monétaire mineur tel que défini par MIFID2
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Continuons dans la bonne ambiance des drones ; Delair Drone entreprise française non cotée, L'équipe de sécurité et de défense de Delair est composée d'anciens militaires français opérationnels possédant une vaste expérience et une compréhension complète.
https://www.youtube.com/watch?v=NVOovB2qu34
Les drones Delair disposent de fonctionnalités spécialement conçues pour les applications de sécurité et de surveillance :
Transmission de données en temps réel. Silencieux sans signature radar. Capacité de charge utile ouverte. Installation rapide (<20 min)
Systèmes de communication utilisant des fréquences dédiées aux forces militaires ou de sécurité.Suivi vidéo de quatre cibles en parallèle
Interopérabilité et communication entre drones. Opérabilité dans des conditions extrêmes (températures de fonctionnement -15°C à +50°C)
Les drones Delair peuvent être utilisés pour cartographier un village afin de réaliser une reconnaissance avant l'avancée des troupes sur le terrain.
Les commandants de mission peuvent parcourir le modèle 3D généré pour identifier les positions tactiques, les accès routiers aux bâtiments et la présence de véhicules stationnés. Ils peuvent même mesurer les distances entre les objets, la hauteur des bâtiments et les coordonnées précises des lieux d'intérêt.
https://delair.aero/wp-content/uploads/2024/09/DT26_TACTICAL-EN.pdf
Delair, les drones toulousains qui ont pris leur envol en Ukraine
Fort d'une expérience reconnue dans le conflit ukrainien, le fabriquant de drones toulousain Delair a pris son envol avec une production désormais axée sur l'industrie de défense, une trajectoire ascendante dans laquelle le contexte géopolitique pourrait en outre jouer les vents porteurs.
https://www.boursorama.com/videos/actualites/ delair-les-drones-toulousains-qui-ont-pris-leur-envol-en-ukraine-54d6a4b1cfa0574347955245dcfe23f9
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La question, que vient faire Steven Boyd fondateur et associé directeur d'Armistice (fond de plus de 7 milliards de dollars). Dans le capital de drone volt, pour 20 % et probablement 40 % ensuite, un fond spéculatif spécialisé, sur les secteurs de la santé et de la consommation. Drone volte, (qui n’a rien de santé et de la consommation), avec plusieurs AK, comme mode financement ou les dirigent, ne possède aucune position majeure. On n’acquiert pas un montant de 20 % pour amuser la galerie. Les analystes ont probablement fait leurs jobs. Y aurait-il du hold-up économique dans l’aire ? où se trouve la cible.
Villepinte, le 3 avril 2025
DRONE VOLT (la « Société »), constructeur de drones civils professionnels et expert en solutions embarquées, confirme qu’Armistice Capital Master Fund Ltd, investisseur institutionnel américain, détient désormais plus de 20% de son capital. Après le succès de l’augmentation de capital d’un montant total brut de 5 millions d’euros1, DRONE VOLT confirme que l’investisseur institutionnel américain Armistice Capital Master Fund Ltd détient désormais plus de 20% de son capital (sa participation pouvant atteindre à terme plus de 40% du capital de la Société).
DRONE VOLT est ravi de pouvoir compter sur le soutien de son nouvel actionnaire américain et poursuit le déploiement de sa feuille de route, en disposant désormais de meilleures conditions d’accès au marché américain, premier marché mondial du secteur (oui la grosse blague, Donald Trump vient d’applaudir)
Voire communiqué de presse ci-dessous
https://www.dronevolt.com/wp-content/dv-investors/documents/CO/dronevolt-actionnaire-us.pdf
NOTRE ENTREPRISE
Armistice Capital est un fonds spéculatif mondial, long/short, axé sur la valeur et les événements, principalement axé sur les secteurs de la santé et de la consommation. Nous investissons principalement en actions et pouvons faire preuve d'opportunités sur l'ensemble de la structure du capital. Nous cherchons à maximiser l'éventail d'opportunités des candidats à l'investissement, permettant ainsi de sélectionner des paris uniques et concentrés pour générer des rendements décorrélés. Nous maintenons d'importantes couvertures de positions et de portefeuille afin de limiter les risques de base et de marché. Notre stratégie repose sur l'alliance de la valeur et des événements et vise à générer des rendements ajustés au risque attractifs sur tous les marchés.
STEVEN BOYD, FONDATEUR ET DIRECTEUR DES INVESTISSEMENTS
Steven Boyd est le fondateur et associé directeur d'Armistice. Avant de rejoindre Armistice, Steven était analyste de recherche senior chez Senator Investment Group depuis sa création (février 2008). Avant de rejoindre Senator, il était associé chez York Capital, principalement spécialisé dans les investissements en actions des secteurs de la consommation et de la santé. Avant York, Steven a travaillé comme analyste chez SAB Capital Management, un fonds spéculatif actions long/short axé sur la valeur. Steven a débuté sa carrière comme analyste chez McKinsey & Company. Il est titulaire d'une licence en économie (avec une spécialisation en finance) et d'une licence en sciences politiques de la Wharton School de l'Université de Pennsylvanie
Portefeuille du fond. Dernière mise à jour du fond ci-dessous en date 14 février 2025, traduction non garantie
https://fintel-io.translate.goog/i/armistice-capital-llc?_x_tr_sl=en&_x_tr_tl=fr&_x_tr_hl=fr&_x_tr_pto=sc
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La technologie de l'impression 3D est utilisée par les militaires pour créer des prototypes et concevoir de nouveaux équipements au cœur des opérations militaires.
Pas d'argent, pas de problème : unité de l'armée qui fabrique ses propres drones
Avec un financement et des ressources limités, l'armée cherche à compléter les programmes d'enregistrement avec des drones imprimés en 3D.
Par Marque Pomerleau 4 mars 2025. DefenseScoop est la principale source d'information communautaire avec plus de 8,1 millions d'engagements mensuels uniques dédiés à l'acquisition, au développement et à l'utilisation de la technologie par l'armée américaine comme une force de défense moderne.
Un petit système d'avions sans pilote, développé par la 101e division aéroportée (Air Assault), prend son vol initial le 10 octobre 2024 à Fort Campbell, Ky. Le drone devrait être testé au cours de l'opération Lethal Eagle au printemps 2025. (États-Unis d'Amérique) Photo de l'armée par le sergent-chef. Kaden D. Pitt)
FORT CAMPBELL, Ky. - Avec des ressources et des fonds limités, une unité de l'armée cherche à fabriquer ses propres drones à une fraction du coût des systèmes disponibles sur le marché achetés dans le cadre de processus d'acquisition traditionnels.
Ce service tire les leçons essentielles de l'Ukraine, où les systèmes aériens sans pilote ont été omniprésents sur le champ de bataille. L'armée est maintenant à la recherche de plates-formes plus consommables, un changement marqué par rapport au passé où les soldats ont été disciplinés pour perdre des biens qui ont été attribués à des unités à des quantités spécifiques et connues.
«Sur le fait que nous n’avons toujours pas nécessairement de budget, nous avons fonctionné selon une résolution continue [puisqu’au début de l’exercice 2025) et il y a des contraintes budgétaires associées à ce que nous avons fait maintenant, nous avons essayé de déterminer ce que nous pouvons faire un peu plus innovant, à une petite échelle. L’équipe est revenue et a dit, eh bien, eh bien, si nous ne pouvons plus acheter, nous allons commencer à faire le nôtre », Maj. Général. Brett Sylvia, commandant de la 101e division aéroportée, a déclaré aux journalistes lors d'une visite au domicile de l'unité à Fort Campbell, dans le Kentucky, en février. 26.
L'armée adopte une approche quelque peu différente de celle qu'elle a dans le passé.
Sylvia a noté que la division a dépensé « un tas d'argent » l'année dernière pour acheter environ 20 systèmes sans pilote, qui incluaient des systèmes de Skydio, pour l'exercice d'entraînement culminant de sa 2e brigade. Il a refusé de dire exactement combien. Mais plus récemment, avec l'argent de l'unité - et à un coût beaucoup plus bas, même si l'acquisition de moteurs, d'hélices et de contrôleurs - elle a été en mesure d'imprimer en 3D plus de 100 petits drones.
Cette approche reflète l'endroit où l'armée dans son ensemble veut aller, en prenant des leçons clés de l'Ukraine, où les unités sont capables d'imprimer en 3D des pièces et des systèmes sur le champ de bataille pour suivre le rythme de la guerre. Il sera difficile d'obtenir des systèmes sur le terrain de manière cohérente étant donné la pression sur les queues logistiques que les fonctionnaires anticipent dans de futurs conflits.
L'impression 3D des drones s'inscrit dans le cadre d'une initiative plus vaste de l'armée connue sous le nom de transformation en contact, qui vise à utiliser des déploiements et des rotations de troupes pour tester de nouveaux équipements - principalement du matériel commercial sur le marché du commerce - qui pourraient permettre aux unités d'être plus réactives sur un champ de bataille dynamique. L'effort est initialement axé sur l'UAS, le contre-SUA et la guerre électronique.
Les responsables pensent que le nombre de drones employés par les unités doit croître de façon exponentielle à l'avenir. Sylvia a noté que l'une de ses brigades a mené un exercice à Fort Campbell en février avait 100 drones, mais qu'elles voulaient maintenant 300 UAS à leur disposition.
Aujourd'hui, les troupes peuvent imprimer un drone en environ 18 heures, selon Sylvia, mais l'armée travaille à accélérer ce processus.
« Au lieu de cela, nous le faisons en quelques semaines et en quelques mois afin de pouvoir se faire après l’innovation », a déclaré Sylvia. « Nous pensons en fait que c’est l’avenir.
Nous pensons qu'au lieu de revenir à l'entreprise et d'acheter quelques-uns de ces autres UAS haut de gamme que nous serons en mesure d'imprimer ceux-ci, et que cela devrait être la méthode vers laquelle nous allons à l'avenir ».
Sylvia a déclaré que l'effort de transformation en contact est le processus de modernisation le plus important qu'il ait vu au cours de ses 30 années de carrière. C'est en partie parce qu'il est motivé par l'utilisateur et non conduit en laboratoire.
Selon le modèle traditionnel d'acquisition, une exigence serait générée en fonction d'un besoin particulier, un système serait développé, il serait testé puis rempli. Ce processus était souvent si long qu'au moment où la solution est arrivée sur le terrain, il ne serait plus pertinent.
L'initiative de transformation en contact consiste à renforcer ce processus de génération d'exigences et à permettre aux soldats d'innover sur le champ de bataille pour conduire des solutions plus rapidement.
« Ce qui fonctionne dans un laboratoire avec un expert très technique ne fonctionne pas nécessairement avec un soldat de 19 ans qui est sous la pluie et la boue. Nous devons trouver comment faire ça. Nous devons le faire sortir plus rapidement », a déclaré Sylvia.
Programme de dossiers ou de soldat construit
Alors que l'armée dispose encore de drones de programme, allant du grand MQ-1C Gray Eagle qui est un atout de division et de corps aux systèmes de reconnaissance de petite, moyenne et à longue portée, les échelons inférieurs auront besoin de petits systèmes attristables pour effectuer des opérations de reconnaissance en ligne de visée et même des opérations de leurre et de tromperie.
Le service veut une approche en couches, ciblant les drones qui volent à 200 pieds et moins avec une portée de 1 à 10 kilomètres pour les systèmes imprimés en 3D.
« Je pense qu’ils se complètent également. Alors que nous regardons les lacunes de capacité que nous avons en tant qu'organisation, nous pouvons regarder et être comme, y a-t-il un programme d'enregistrement qui existe déjà pour nous utiliser ou est-ce quelque chose que nous devons regarder dans l'industrie pour trouver une solution pour faire cela ? Nous pouvons y faire beaucoup de temps pour compléter les éléments de l’état actuel du programme qui existent déjà dans l’armée », Maj. Joshua Kellbach, officier exécutif du 2e bataillon du 506e régiment d'infanterie du 101e régiment, a déclaré aux journalistes à l'affilic de l'opération Lethal Eagle, un événement d'entraînement.
D'autres ont décrit comment l'innovation des soldats peut s'appuyer sur des programmes d'enregistrement sur le terrain si nécessaire pour des opérations urgentes.
Le 2e bataillon, le 506e régiment d'infanterie était en Europe l'année dernière pour aider à former des soldats ukrainiens. Une chose qu'ils ont apprise des Ukrainiens était de construire un appareil imprimé en 3D pour le fond d'un drone pour installer une grenade qui pourrait être larguée sur des ennemis d'en haut.
« Nous avions quelques gars intelligents, l’un d’entre eux était un lieutenant de renseignement, un ingénieur, mais il s’est avéré qu’ils étaient des techniciens très intelligents et ils ont juste trouvé comment le faire en regardant des vidéos YouTube », Lith. M. Reed Markham, commandant du 2e bataillon du 506e régiment d'infanterie, a déclaré. « Je pense que ces efforts peuvent se compléter lorsque vous avez des soldats intelligents qui sont simplement innovants et qui trouvent des idées sympas et correspondent à la nouvelle technologie. »
Chaque soldat est un opérateur de drone
Les soldats de l'opération Lethal Eagle effectuaient une formation d'opérateur de drones sur une variété de systèmes.
L'une de ces plates-formes était le Black Hornet Soldier Born System, un programme de micro-drones utilisé pour les opérations à très courte portée à voir aux coins des bâtiments.
L'autre était un quadricoptère imprimé en 3D appelé Eagle Mav qui venait d'être mis sur pied la semaine précédente. C'est une société et un atout de peloton pour la reconnaissance à courte portée pour entrer en contact avec l'ennemi avant que les soldats ne le fassent.
Les dirigeants de la 101e division aéroportée pensent que chacun de ses soldats doit maîtriser les drones volants, à l'instar de la façon dont chaque membre, quelle que soit la spécialité professionnelle militaire, est formé et compétent en armes à feu.
« Je pense que c’est une mitrailleuse... Je pense aux drones de la même manière », a déclaré Markham.
« Vous avez des gens qui sont vos mitrailleuses, ils s’entraînent tout le temps avec cet outil, cette arme tout le temps, et ils sont qualifiés et ils le font. Mais dans le pire des cas, chaque soldat sait comment utiliser une mitrailleuse, donc si quelque chose arrive à ce mitrailleur, vous mettriez toujours un soldat différent qui sait utiliser ce système d'arme », a-t-il ajouté. « Vous avez des drones dévoués qui accumulent les heures et sont vraiment bons, et c’est la personne qui fait la planification et tout ce genre de choses et avec les leaders pour l’utiliser. Mais alors vous avez d'autres personnes qui sont prêtes à partir.
Les responsables disent que la capacité de faire voler des drones devrait être « agnostique de l'emploi ». En tant que tels, ils doivent être faciles à utiliser. L’armée ne veut pas « trop techniciser » ces outils, afin que les forces puissent rapidement apprendre à les faire fonctionner.
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Guerre aérienne , réseaux et guerre numérique Entraînée à partir de données classifiées du champ de bataille, l'IA multiplie l'efficacité des drones ukrainiens
« Ces systèmes peuvent souvent atteindre leurs objectifs en utilisant seulement un ou deux drones par cible plutôt que huit ou neuf », écrit Kateryna Bondar, chercheuse ukraino-américaine et ancienne conseillère de Kiev, dans un nouveau rapport publié aujourd'hui par le CSIS.
Par Sydney J. Freedberg Jr. le 06 mars 2025 à 11h00 Breaking Défense USA
WASHINGTON — L’Ukraine a pris des modèles d’IA accessibles au public, les a recyclés à partir de ses propres données réelles issues de combats en première ligne et les a déployés sur une variété de drones — augmentant ainsi leurs chances de toucher des cibles russes « de trois ou quatre fois », selon un nouveau rapport d’un groupe de réflexion.
« En supprimant le besoin de contrôle manuel constant et de communications stables… les drones dotés d’une navigation autonome augmentent le taux de réussite de l’engagement de la cible de 10 à 20 % à environ 70 à 80 % », écrit Kateryna Bondar , chercheuse ukraino-américaine et ancienne conseillère de Kiev, dans un nouveau rapport publié aujourd’hui par le Centre d’études stratégiques et internationales. « Ces systèmes peuvent souvent atteindre leurs objectifs en utilisant seulement un ou deux drones par cible plutôt que huit ou neuf. »
Pour être clair, l’Ukraine n’a pas construit le Terminator. « Nous sommes très loin des robots tueurs », a déclaré Bondar à Breaking Defense dans une interview exclusive. Mais contrairement à la bureaucratie occidentale plus prudente, a-t-elle ajouté, « les Ukrainiens sont plus disposés à tester et à essayer tout ce qui peut tuer davantage de Russes ».
L’IA en question, explique Bondar, s’appuie sur l’humain pour sélectionner une cible ; ce n’est qu’ensuite qu’elle peut effectuer l’approche finale d’elle-même, en survolant de manière autonome les 100 à 1 000 derniers mètres. Bien que très limitée, cette approche finale autonome constitue tout de même une amélioration considérable par rapport à la plupart des drones des deux camps de la guerre, qui nécessitent une main humaine aux commandes pour les guider jusqu’à l’impact. Si cette main humaine est trop fatiguée, tremblante de peur ou simplement mal entraînée, ou si le signal de commande est perturbé par le brouillage radio de plus en plus omniprésent de la ligne de front , le drone télécommandé s’écrasera inutilement dans la campagne.
Pour l’heure, Bondar a constaté que la grande majorité des drones ukrainiens nécessitent encore un contrôle humain jusqu’à leur cible. Sur près de 2 millions de drones commandés par Kiev en 2024 – dont 96 % ont été construits en Ukraine – le rapport indique que seuls 10 000 ont utilisé un guidage par intelligence artificielle, soit moins d’un demi pour cent. (Le total réel pourrait être bien plus élevé, a-t-elle averti). Si 10 000 peuvent sembler beaucoup par rapport aux normes d’approvisionnement anémiques des pays occidentaux en temps de paix, selon certaines estimations , ce n’est que le nombre de drones que l’Ukraine dépense en moyenne chaque mois.
Cependant, cette poignée de drones autonomes à approche finale s'est révélée si efficace au combat que Kiev prévoit désormais d'augmenter considérablement sa production. Bien qu'aucun objectif n'ait été fixé, Bondar estime que l'armée ukrainienne souhaite qu'au moins la moitié des drones qu'elle achète en 2025 soient dotés d'un guidage par intelligence artificielle, soit une augmentation de 0,5 % à 50 %.
Si cette ambition se concrétise, elle nécessitera le déploiement d’environ un million de drones assistés par intelligence artificielle, chacun ayant trois ou quatre fois plus de chances d’atteindre sa cible que les modèles télécommandés actuels, soit une multiplication par douze de la puissance de frappe. Dans une guerre d’usure, où les drones ont remplacé l’artillerie, traditionnelle « roi de la bataille », comme principale cause de pertes , ces chiffres pourraient être décisifs.
Comment l'Ukraine a réussi : Restez simple, Suchka
Il y a seulement 13 mois , ce type d’IA autonome d’approche finale était encore inutilisable sur les petits drones bon marché qui ont dominé les combats en Ukraine. La Russie avait déployé puis apparemment abandonné une telle fonctionnalité sur son Lancet largement utilisé, tandis que ses homologues ukrainiens se voyaient promettre des produits plutôt que des armes pratiques.
Mais depuis cet automne , les rapports sur les drones guidés par l'intelligence artificielle ont recommencé à apparaître, cette fois du côté ukrainien. Comment un pays soumis à des bombardements constants, avec un PIB comparable à celui de l'Irak, une industrie d'armement héritée de l'Union soviétique et un soutien erratique des alliés occidentaux a-t-il pu réussir un tel exploit ?*
Pour commencer, la plupart des algorithmes qui guident les drones ukrainiens autonomes d'approche finale sont dérivés de modèles open source gratuits et disponibles à l'échelle internationale, a constaté Bondar. Cela a permis aux Ukrainiens d'éviter certaines des étapes les plus coûteuses et les plus longues du développement de l'IA.
À partir de cette base de données open source, a expliqué Bondar, les Ukrainiens ont intensivement recyclé les modèles sur les données de combat classifiées et réelles de Kiev - en utilisant des ensembles de données adaptés non seulement aux conditions de combat actuelles mais, souvent, à un secteur spécifique du front et à des types spécifiques de drones.
« La ligne de front est très longue… et la situation est très différente selon les parties du front », a expliqué Bondar. Par exemple, a-t-elle dit, le tristement célèbre secteur de Bakhmut est désormais stable et statique, les deux camps étant retranchés pour éviter l’artillerie et les drones. Dans d’autres zones, cependant, les Russes continuent d’avancer, envoyant « vague après vague » de troupes jetables de la « Tempête Z » en petits groupes sur un terrain dangereusement ouvert.
Le type de drone auquel l’algorithme est destiné est également important, a noté Bondar. Les drones de reconnaissance à haute altitude voient le champ de bataille et les cibles sous un angle différent et à des distances plus grandes que les drones à vue subjective (FPV) volant à basse altitude qui effectuent la plupart des frappes réelles, par exemple, de sorte que les images collectées par l’un peuvent ne pas être adaptées à l’entraînement de l’autre. Même le type spécifique de caméra est important.
Tous ces facteurs montrent qu’en Ukraine, comme dans le développement de l’apprentissage automatique en général, les bonnes données d’entraînement sont essentielles pour que l’apprentissage automatique apprenne réellement quelque chose d’utile. En Ukraine, obtenir les bonnes données a nécessité une combinaison d’innovation ascendante par des techniciens du secteur privé et d’organisation descendante par des représentants du gouvernement.
L’aide internationale et les innovations nationales déployées après février 2022 ont laissé l’Ukraine avec une variété déconcertante d’équipements, notamment informatiques. « On appelle cela un « zoo » de technologies », a déclaré Bondar. « Un combattant peut avoir 10 systèmes logiciels différents sur sa tablette ou son téléphone. »
Certaines données de renseignement proviennent de canaux officiels provenant de drones de reconnaissance utilisés par l'armée, mais une grande partie des informations sont encore rassemblées par des bénévoles qui passent au peigne fin les applications de médias sociaux comme Telegram à la recherche de rapports, de photos et de vidéos de véhicules russes.
« Le gouvernement tente désormais d’améliorer l’interopérabilité entre ces systèmes et de les intégrer », a expliqué Bondar. « Ils ont commencé à s’attaquer à ce problème en créant, en gros, un ensemble de données militaires universel. »
Bien qu'une grande partie des données soient encore téléchargées et même étiquetées par des bénévoles, elles doivent désormais se conformer aux normes gouvernementales en matière d'étiquettes et de catégories. Ces données mieux organisées sont ensuite hébergées dans un système de renseignement militaire développé par des bénévoles mais géré par le gouvernement, connu sous le nom de Delta .
Pour protéger les données, a poursuivi Bondar, « ils ont créé un environnement de formation sécurisé ». Les entreprises privées peuvent accéder aux informations et créer des ensembles de données personnalisés adaptés à leurs besoins de formation spécifiques, mais les données elles-mêmes restent sur les ordinateurs du gouvernement, et c'est sur ces ordinateurs que les algorithmes sont réellement formés.
Seul le produit final, les algorithmes de guidage eux-mêmes, sont exportés et installés sur les drones, et même alors uniquement sous forme cryptée afin que les Russes ne puissent pas facilement copier la technologie capturée.
Tout cela ne fonctionne que parce que les Ukrainiens ont limité leur appétit pour l’IA, a souligné Bondar, en développant de nombreux petits systèmes spécialisés au lieu de quelques mégaprojets – une leçon que le secteur de la défense américain commence à apprendre .
« Ils ont également commencé avec l’idée de créer une immense plateforme qui couvrirait tout et ferait tout », a-t-elle déclaré. « Ils ont progressivement réalisé que le niveau actuel de développement de l’IA permettait de former des modèles sur de très petits ensembles de données. »
« Ces petits modèles sont plus faciles à former et à mettre à jour », a déclaré Bondar. « Ils sont bien moins
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Je pleure un peu.
Mon broker a refusé mon ordre au prétexte d’un « manque de connaissances du marché non réglementé »
Maudit broker ! 😊
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