Cours | Graphes | News | Analyses et conseils | Cotations des matières premières | Historiques | Forum |
En hebdo la bougie a fait un plus bas sur la tenkan et sur la M7, à quelques euros près, puis a rebondi, c'est bon signe. Les rapatriements d'Or aux usa y sont certainement pour quelque chose.
Le SAR se rapproche. Respiration en vue ?
Répondre
|
En mensuel la zone tenkan/kijun, large, militerait pour une respiration. D'autre part on fricote un peu trop le haut des BB.
Ce sont amha les seuls bémols, le reste est très haussier.
Le SAR a encore un peu de marge avant de changer de polarité.
Répondre
|
Ça vaut ce que cela vaut, pas professionnel du tout, mais en partant de septembre 2018 l'Or en € a tapé les 100 % de Fibonacci et le prochain niveau à 161,80 % est à 3759 €.
Peut-être ce ratio est-il mal tracé, j'en conviendrais aisément.
Dans le post suivant on détaillera un peu plus les indicateurs et paramètres du graph en hebdo ou autres ut.
Répondre
|
The last and the least.
« Croix de bois, croix de fer, si je mens je vais en enfer »
C’est un felibrige, un dicton provençal.
« ⭐ L'or atteint un nouveau record. L'or a dépassé les 2 800 dollars l'once, atteignant un niveau record grâce aux craintes entourant les droits de douane américains. Les investisseurs se sont rués sur l'actif refuge suite aux menaces proférées par Trump d'imposer des droits de douane de 25 % au Mexique et au Canada. Les experts estiment qu'une baisse de l'inflation pourrait inciter la Fed à réduire ses taux d'intérêt, stimulant davantage l'or. « Nous réaffirmons que la position longue sur l'or reste notre meilleure recommandation parmi les matières premières, grâce à des facteurs structurels (achat par les banques centrales) et cycliques (achat par les fonds négociés en bourse) », a déclaré Goldman Sachs »
Répondre
|
L’OR INCONTOURNABLE ?
***************************
La nouvelle administration américaine, un catalyseur haussier pour l’or.
PUBLIÉ PAR LAURENT MAUREL | 31 JANV. 2025 | 2908
Le second mandat de Trump démarre sur les chapeaux de roues.
En seulement quelques jours, les premières décisions du nouveau président se font déjà ressentir.
En visite en Colombie pour explorer des sites miniers, je remarque que la première décision de politique étrangère de Trump s’est justement portée sur ce pays.
Le président colombien, Gustavo Petro, a d'abord interdit l'atterrissage de deux avions militaires américains transportant chacun environ 80 Colombiens déportés, invoquant la nécessité de garantir un traitement digne à ces personnes. En réponse, le président américain Donald Trump a instauré en urgence des tarifs douaniers de 25% sur toutes les importations colombiennes, menaçant de les porter à 50% sous une semaine si Bogotá ne revenait pas sur sa décision. Parallèlement, des interdictions de voyage et des annulations de visas ont été imposées aux responsables gouvernementaux colombiens, tandis que des contrôles douaniers renforcés ont été appliqués aux voyageurs et marchandises en provenance de Colombie. Confronté à ces pressions économiques et diplomatiques, le gouvernement colombien a finalement accepté d'accueillir les migrants déportés sans condition, mettant ainsi un terme à la crise.
La crise est loin d’être terminée pour tout le monde. L’annulation des rendez-vous pour les visas à l’ambassade des États-Unis en Colombie a exacerbé les tensions entre les deux pays. Cette mesure illustre les effets durables des décisions récentes, dont les répercussions continuent d’affecter les citoyens colombiens.
Cependant, la véritable menace soulevée par Trump a été l'éventuelle invocation de l'IEEPA (International Emergency Economic Powers Act).
L'IEEPA, adoptée en 1977 aux États-Unis, donne au président des pouvoirs renforcés pour imposer des sanctions économiques face à des menaces exceptionnelles et extraordinaires pesant sur la sécurité nationale, la politique étrangère ou l’économie du pays.
Concrètement, l’IEEPA permet au président de geler les avoirs financiers d’individus ou d’entités étrangères, de restreindre les transferts d’argent, d’interdire les transactions commerciales avec des entités spécifiques et de sanctionner des secteurs économiques entiers, tels que l’énergie ou la technologie. Ces sanctions peuvent aussi inclure la suspension de l’accès à certaines technologies ou la limitation des importations et exportations.
Pour déclencher l'IEEPA, le président doit déclarer une urgence nationale, en justifiant que la menace est d'une gravité et d'une exceptionnelle ampleur.
L'IEEPA a été utilisée contre plusieurs pays et entités, tels que l'Iran après la crise des otages de 1979, la Russie à la suite de l'annexion de la Crimée, la Chine avec des restrictions sur des entreprises comme Huawei, et la Corée du Nord en raison de ses activités nucléaires. Ces sanctions peuvent geler des milliards de dollars d'avoirs et exclure les entités visées du système financier américain, voire du réseau international SWIFT, compliquant ainsi les transactions internationales.
Dans le contexte colombien, si Donald Trump menaçait d'utiliser l'IEEPA, cela pourrait conduire au gel des avoirs colombiens aux États-Unis, à l'arrêt des transferts d'argent entre les deux pays et à l'interdiction des échanges commerciaux avec des secteurs clés de l'économie colombienne. Un tel blocage aurait des répercussions considérables, notamment sur les remesas (envois de fonds) en provenance des États-Unis, essentielles pour de nombreuses familles colombiennes.
J'ai pu observer cette menace en temps réel sur le terrain. Dimanche, la tension s’est immédiatement ressentie : dans le département d’Antioquia, où je me trouve, bien que les transactions par carte de crédit n’aient pas été officiellement suspendues, elles n’étaient plus acceptées dans les hôtels et restaurants. Tout devait être réglé en espèces. J’ai eu la chance de trouver quelques distributeurs qui acceptaient encore ma carte. En un instant, le président américain peut décider de couper l'accès aux transactions électroniques, et ce risque est bien réel dans le pays ! Sur le terrain, la nécessité de trouver une alternative au système de paiements actuel s’est imposée en l’espace de quelques heures. L’or physique n’est plus simplement un investissement ; il s’impose désormais comme la protection ultime, assurant le bon fonctionnement de l’économie en cas de rupture soudaine avec le système financier traditionnel.
C’est probablement cette menace d’un effondrement économique dû à l’interruption des transactions qui a contraint le président colombien à céder.
Cette tension va-t-elle modifier la perception du pays vis-à-vis des États-Unis ?
D'après mes premières discussions sur place, le sentiment anti-américain semble relativement peu répandu en Colombie, bien moins qu'en Équateur, en Bolivie ou au Venezuela, et probablement moins prononcé qu'en France. Bien que le pays ne soit pas totalement aligné avec le modèle américain, la diaspora colombienne, particulièrement influente, maintient des liens économiques et culturels solides avec les États-Unis.
Dans un contexte de rivalité grandissante entre Washington et Pékin, Trump a besoin de la Colombie, qui demeure un partenaire stratégique en Amérique du Sud. Alors que la Chine continue de gagner du terrain sur le continent en grignotant ses parts de marché et son influence politique, maintenir une relation étroite avec la Colombie représente un enjeu crucial pour les États-Unis.
L’analyste Xavi Ruz a d'ailleurs publié une carte particulièrement révélatrice à ce sujet :
Le plus grand partenaire commercial : les États-Unis contre la Chine
Je pense que Trump a délibérément choisi de cibler la Colombie dans ce bras de fer initial pour affaiblir la position de l'actuel président colombien, classé à l'extrême gauche. Les prochaines élections présidentielles, prévues l'année prochaine, représentent une opportunité pour Trump : il verrait d’un bon œil le remplacement du président en place par un(e) candidat(e) conservateur(trice), dans une dynamique comparable à celle récemment observée en Argentine.
Cette méthode de négociation agressive comporte toutefois certains risques pour les États-Unis.
Paradoxalement, les menaces directes de taxes sur les importations colombiennes et d'interruption des transactions électroniques ont mis en lumière, de manière très concrète, le risque pour la Colombie de devenir trop dépendante d’un système d’échanges dominé par les États-Unis.
C'est précisément ce risque qui incite aujourd'hui de nombreux pays des BRICS à explorer des alternatives au système du dollar. Sans renier leurs relations commerciales avec les États-Unis, ces pays cherchent à diversifier leurs dépendances économiques et, surtout, leurs réserves de change.
La guerre en Ukraine et les sanctions contre la Russie en 2022 ont agi comme un véritable signal d’alerte pour de nombreux États. De son côté, la Colombie a pris conscience du danger systémique qu’implique une dépendance économique et financière à un seul pays. Cette prise de conscience s’est manifestée par la rapidité avec laquelle les paiements en espèces ont remplacé les transactions électroniques dans le pays.
La politique fiscale de Trump pourrait encore accélérer la dédollarisation des réserves de ces pays.
Même si le président américain menace d’imposer de nouvelles taxes sur les importations des pays qui n’utilisent pas le dollar pour leurs transactions, cette stratégie ne pourra pas, de manière logique et inévitable, inverser la tendance.
La réduction progressive des réserves en dollars de ces pays reflète une volonté stratégique de limiter leur vulnérabilité économique face à un système dominé par les États-Unis. Ces mesures pourraient donc, au contraire, renforcer leur détermination à diversifier leurs dépendances monétaires.
La présidence de Trump commence ainsi logiquement par une baisse significative de l'indice DXY, qui évalue la force du dollar américain par rapport aux principales devises mondiales :
indice DXY
Ce recul du dollar est délibérément encouragé par la nouvelle administration américaine.
Scott Bessent, récemment nommé secrétaire au Trésor américain après Janet Yellen, est un investisseur de renom et le fondateur du hedge fund Key Square Group. À 62 ans, il a amassé une fortune supérieure à 500 millions $.
La nomination de Scott Bessent par Donald Trump au poste de secrétaire au Trésor marque un tournant important dans l'orientation des politiques économiques et monétaires américaines.
Bessent est un ardent défenseur de l'or, qu'il considère comme un élément central du système financier mondial. Contrairement à ses prédécesseurs, qui ont privilégié des politiques monétaires axées sur le dollar et l’interventionnisme de la Réserve fédérale, il estime qu'un réalignement monétaire global majeur est imminent. Cette vision laisse entendre qu’il anticipe des bouleversements dans l’ordre financier mondial, potentiellement liés à une remise en question du rôle dominant du dollar et à l'émergence d'alternatives, telles que l'augmentation des réserves en or au sein des banques centrales.
Son approche pourrait avoir des implications profondes sur la politique économique des États-Unis, influençant les stratégies de gestion de la dette, des taux d'intérêt et des réserves de change, avec un impact direct sur les marchés financiers mondiaux.
Dans cette même dynamique, Donald Trump Jr. a récemment promu un livre intitulé The Ultimate Guide To Gold For The Trump Era dans un tweet qui a déjà été vu plus de 560 000 fois. Cette prise de position publique met en évidence l'intérêt croissant du cercle Trump pour l'or en tant qu'actif stratégique face aux incertitudes monétaires.
Le recul du dollar continue de bénéficier à l’or, qui se rapproche à nouveau de ses niveaux les plus élevés. Malgré un record du cours de l’or en yuan chinois, la prime à Shanghai reste positive, offrant un signal haussier supplémentaire à court terme. En d’autres termes, même à des prix élevés, la demande chinoise reste forte, ce qui confirme la pression haussière sur le métal précieux :
pression haussière sur le métal précieux
La demande chinoise augmente, tout comme celle en Occident.
Ross Norman, analyste chez Metals Daily, souligne que les flux massifs d’or physique quittant Londres pour New York, associés à une hausse spectaculaire des taux de location (lease rates), ont déclenché une vague de rachats de positions vendeuses (short-covering), contribuant ainsi à la récente envolée du prix de l’or.
D'après Norman, cette forte demande d'or physique aux États-Unis s'explique par la peur que l'administration Trump n'impose des taxes supplémentaires élevées sur les importations d'or et d'argent. Face à cette incertitude, les négociants de New York optent pour la livraison physique afin de sécuriser leurs stocks.
Norman estime que si ces taxes ne sont finalement pas instaurées, l'or pourrait être rapatrié à Londres dans les mois à venir. Mais que se passerait-il si l'administration Trump maintenait le flou ou imposait effectivement ces taxes ?
Dans ce cas, les grandes banques de métaux précieux basées à Londres seraient contraintes de se repositionner sur le marché pour reconstituer leurs stocks locaux, ce qui pourrait intensifier la demande et maintenir la pression haussière sur les prix de l’or.
Ce mouvement de restockage est clairement reflété dans l’évolution des stocks du COMEX, qui ont enregistré une forte hausse depuis le début de l'année. Cette accumulation suggère que les acteurs du marché anticipent une demande accrue pour l'or physique, potentiellement en raison des incertitudes liées aux tarifs d'importation envisagés par l'administration Trump.
Si cette tendance se poursuit, elle pourrait accentuer la pression sur l’offre mondiale de lingots disponibles, alimentant ainsi la dynamique haussière des cours de l’or :
COMEX - cours de l’or
La reproduction, intégrale ou partielle, est autorisée à condition qu’elle contienne tous les liens hypertextes et un lien vers la source originale.
Les informations contenues dans cet article ont un caractère purement informatif et ne constituent en aucun cas un conseil d’investissement, ni une recommandation d’achat ou de vente.
Or Banques centrales Taux Inflation Dédollarisation BRICS
Laurent Maurel
Laurent Maurel
Analyste métaux précieux et minières
Répondre
|
La cerise sur le gâteau pour une belle entame de week-end ?
********************************************************************************
Le pari tarifaire de Trump : retombées économiques, chaos sur les marchés et envolée record de l’or – David Rosenberg.
Kitco Media
Par Jeremy Szafron
Publié :
21:50
Mis à jour :
22:03
(Kitco News) - Le président Donald Trump va de l'avant avec son plan visant à imposer des tarifs douaniers de 25 % sur les importations en provenance du Canada et du Mexique à partir de samedi, a confirmé la Maison Blanche, rejetant les rapports antérieurs selon lesquels la date limite pourrait être repoussée au 1er mars. Cette mesure menace de perturber près de 1 600 milliards de dollars d'échanges commerciaux annuels, affectant les entreprises, les consommateurs et les marchés financiers à mesure que l'incertitude se propage.
L'économiste David Rosenberg, stratège en chef chez Rosenberg Research, prévient que la politique commerciale agressive de Trump pourrait entraîner de graves conséquences économiques. Cependant, il existe toujours une chance que Trump puisse « se soustraire » aux tarifs douaniers.
Alors que Trump insiste sur le fait que les tarifs visent à faire pression sur le Canada et le Mexique pour qu'ils freinent l'immigration illégale et le trafic de fentanyl, Rosenberg pense qu'il y a plus en jeu. « Il est toujours difficile de savoir ce qui va se passer avec Donald Trump à la fin, il est tellement imprévisible. »
Les menaces de tarifs douaniers ont déjà touché le dollar canadien, la paire USD/CAD ayant brièvement dépassé 1,45 avant que les rapports sur un éventuel retard ne la fassent baisser. Rosenberg a souligné une simple opportunité commerciale si Trump recule : « Si la menace était entièrement atténuée, nous remonterions probablement à 1,40, exactement là où le huard se trouvait avant que Trump ne mentionne pour la première fois les tarifs douaniers en novembre. »
Tarifs sur le pétrole et choc inflationniste
Trump n’a pas encore décidé s’il devait inclure le pétrole brut canadien et mexicain dans les tarifs. Étant donné que le Canada fournit 60 % des importations de brut des États-Unis, toute action pourrait avoir des conséquences inflationnistes immédiates.
Bien que l’inflation ait diminué ces derniers mois, Rosenberg a souligné que les tarifs douaniers pourraient compliquer la position politique de la Réserve fédérale. « L’inflation est un processus, pas un événement ponctuel. Si le pétrole est frappé par un tarif, vous obtenez un choc de prix, mais ce n’est pas nécessairement inflationniste à moins que cela ne se répercute sur les salaires. C’est ce que la Fed surveillera. »
L’envolée de l’or et la couverture de la guerre commerciale
Dans un contexte de tensions commerciales, l’or a dépassé les 2 850 dollars l’once, atteignant de nouveaux sommets historiques et envisageant son mois le plus fort depuis mars 2024. Rosenberg considère la hausse de l’or comme une réponse directe à l’instabilité du marché. « L’or est proportionnellement corrélé à 100 % à l’incertitude. Et c’est la plus grande incertitude que nous ayons vue depuis longtemps. »
Un nouveau rapport du Financial Times révèle également que les traders ont retiré 82 milliards de dollars d’or des coffres de la Banque d’Angleterre, les transférant vers la bourse Comex de New York et des coffres privés américains. Cette décision a été motivée par la crainte que la politique tarifaire de Trump puisse éventuellement s’étendre à l’or. « C’est une idée folle, mais rien n’est exclu avec cette administration », a noté Rosenberg.
Trump contre Powell : le bras de fer économique
Une autre préoccupation imminente est la bataille entre les politiques économiques de Trump et la Réserve fédérale. Trump veut des tarifs douaniers, des baisses d’impôts et des taux d’intérêt plus bas en même temps, mais Rosenberg estime que ce n’est pas réaliste. « Je ne pense pas que nous obtiendrons des tarifs douaniers, des mesures de relance budgétaire, un dollar plus faible et des taux d’intérêt plus bas. Si vous mettez cela dans le cabinet d’un psychiatre, deux de ces éléments ne s’assemblent pas. »
La Fed ayant maintenu ses taux inchangés, les marchés anticipent toujours des baisses d’ici le milieu de l’année, mais Rosenberg pense que Powell restera prudent. « Le marché du travail semble solide en surface, mais les embauches ont chuté. C’est un indicateur avancé des pertes d’emplois à venir. Nous marchons dans une pièce sombre, et Powell ne veut pas trébucher sur une chaise. »
Une guerre commerciale mondiale ?
Au-delà de l’Amérique du Nord, Rosenberg voit une tendance plus large se former. « Trump commence par ses meilleurs amis – le Canada et le Mexique – pour envoyer un message. Mais ce n’est que le début. L’Europe, la Chine, le Japon… ce sont tous les prochains. »
Quant à savoir où les investisseurs devraient se tourner, Rosenberg reste optimiste quant aux actifs refuges. « L’or est une évidence dans cet environnement. Les bons du Trésor vont également rebondir au cours du second semestre de l’année. Et si vous regardez les actions minières, elles sont toujours sous-évaluées. Les plus grandes opportunités sont là. »
Alors que les tarifs douaniers de Trump devraient entrer en vigueur dans quelques heures, les marchés restent sur le qui-vive. Va-t-il aller jusqu’au bout, ou s’agit-il simplement d’une autre tactique de négociation ? « La seule certitude », a déclaré Rosenberg, « est plus d’incertitude. »
Pour l’analyse complète de Rosenberg, regardez l’interview complète sur Kitco News
*************************************************************************
Répondre
|
Y-voit-on maintenant plus clair ? L'OR conserverait son rôle de couverture en cas de turbulences, ce qui semble bienêtre le cas actuellement ?
*****************************************************************************
L'attrait de l'or comme valeur refuge est un facteur plus important que les menaces de tarifs douaniers des États-Unis
Kitco Media
Par Neils Christensen
Publié :
21:38
Mis à jour :
22:14
Kitco News
(Kitco News) - L'incertitude importante des marchés financiers et les turbulences géopolitiques ont poussé les prix de l'or à de nouveaux records au-dessus de 2 800 $. Et même si le positionnement spéculatif semble légèrement suracheté, les analystes affirment que le métal précieux reste bien soutenu à court terme.
Le marché de l’or est en passe de terminer vendredi avec sa cinquième semaine consécutive de gains. À 15 h 05 HE, les contrats à terme sur l’or d’avril se négociaient à 2 827,50 $ l’once, en hausse de près de 2 % par rapport à la clôture de la semaine dernière.
Dans une note publiée vendredi, David Morrison, analyste principal du marché chez Trade Nation, a écrit que les indicateurs de momentum de l’or se dirigent vers un territoire de surachat, mais qu’ils restent toujours en dessous du pic d’octobre.
Non seulement l’or est à un niveau record, mais l’or Comex se négocie également à une prime importante par rapport au marché au comptant, l’un des facteurs qui font grimper les prix.
L’or et l’argent ont afflué dans les coffres de New York à un rythme sans précédent alors que les banques de lingots et les acteurs du marché se préparent à d’éventuels tarifs américains sous la présidence de Donald Trump contre le Mexique et le Canada, deux des plus grands producteurs d’argent au monde.
Selon les analystes des matières premières de BMO Capital Markets, citant les données sur les exportations d’or suisses, 64,2 tonnes d’or ont afflué dans les coffres du Comex à New York en décembre, soit une multiplication par 19,5 par rapport aux 3,3 tonnes importées en décembre 2023.
« Il s’agit du flux mensuel d’or le plus élevé de la Suisse vers les États-Unis depuis mars 2022 », ont noté les analystes.
Les marchés se préparent à l’entrée en vigueur des tarifs douaniers samedi, bien que les détails exacts restent flous. Alors que l’or et l’argent pourraient connaître des prises de bénéfices en début de semaine prochaine, les investisseurs s’adaptant au nouveau paysage commercial mondial, certains analystes conseillent de garder un œil sur les tendances générales du marché.
« La dislocation entre les prix de Londres et de New York finira par se résoudre, mais tant que nous n’aurons pas de clarté sur les tarifs douaniers, la prime a créé un commerce très rentable pour ceux qui peuvent accéder à l’or physique et l’expédier sur le marché américain », a déclaré Ole Hansen, responsable de la stratégie des matières premières chez Saxo Bank. « Si aucun tarif n’est appliqué, nous pourrions assister à des prises de bénéfices en conséquence. « Globalement, l’incertitude qui règne et les achats continus des banques centrales devraient maintenir le marché à un niveau plancher pour le moment. »
Naeem Aslam, directeur des investissements chez Zaye Capital Markets, reste optimiste sur l’or, même si les menaces de droits de douane de Trump se révèlent plus menaçantes que blessantes.
« Si la menace de droits de douane se matérialise, elle pourrait renforcer le dollar américain, ce qui exerce généralement une pression à la baisse sur l’or. Cependant, si la situation est résolue rapidement ou jugée moins impactante, l’or pourrait maintenir son élan. Dans tous les cas, il est important de surveiller la réaction des investisseurs mondiaux à de telles évolutions. Un repli est possible, mais tout mouvement serait probablement de courte durée, la dynamique plus large du marché, notamment les inquiétudes concernant l’inflation et la politique des banques centrales, jouant un rôle clé dans le maintien de la valeur de l’or à moyen et long terme », a-t-il expliqué.
Dans le même temps, un repli des prix de l’or ne serait pas malvenu, car beaucoup considèrent toute baisse comme une opportunité d’achat.
Joy Yang, responsable mondiale de la gestion des produits indiciels chez MarketVector, s’attend à une certaine volatilité du positionnement spéculatif de l’or. Elle a toutefois souligné que cela ne modifiait pas les perspectives à long terme du métal précieux.
« Il ne s’agit pas seulement de tarifs spécifiques, ni de leur mise en place ou non. À un moment donné, une autre surprise surgira à laquelle les marchés ne sont pas préparés », a-t-elle déclaré. « Les marchés ne savent tout simplement pas comment naviguer dans cet environnement, il est donc logique que les prix de l’or restent au-dessus de 2 800 dollars l’once. »
Au-delà de l’incertitude géopolitique induite par Trump, les marchés surveilleront de près les données économiques à venir la semaine prochaine pour évaluer l’orientation de la politique monétaire de la Réserve fédérale.
Mercredi, après avoir laissé les taux d’intérêt inchangés, le président de la Réserve fédérale, Jerome Powell, a déclaré que la banque centrale n’était pas pressée de réduire les taux, citant des pressions inflationnistes persistantes et un marché du travail résilient.
Les dépenses de consommation personnelle de base aux États-Unis (PCE) ont montré que l’inflation a augmenté de 2,8 % au cours des 12 derniers mois, inchangée par rapport aux chiffres d’octobre et de novembre. Bien que l’inflation reste stable, bien qu’élevée, les analystes avertissent que les tarifs et une guerre commerciale potentielle pourraient rapidement faire grimper les prix.
Les données sur l'inflation étant désormais prises en compte, les investisseurs porteront leur attention sur le marché du travail la semaine prochaine, en particulier sur la publication vendredi des chiffres de l'emploi non agricole.
Bill Adams, économiste en chef de Comerica Bank, a noté qu'une vague de froid en janvier pourrait avoir pesé sur la croissance de l'emploi, ce qui pourrait inciter les marchés à anticiper un nouvel assouplissement de la part de la Réserve fédérale.
Données économiques à surveiller la semaine prochaine :
Lundi : ISM Manufacturing PMI
Mardi : U.S. JOLTS Job Openings
Mercredi : rapport sur l'emploi ADP, ISM Services PMI
Jeudi : décision de politique monétaire de la Banque d'Angleterre, demandes hebdomadaires d'allocations chômage aux États-Unis
Vendredi : U.S. Nonfarm Payrolls, préliminaire University of Michigan Consumer Sentiment
Kitco Media
Neils Christensen
******************************************************************************************
Répondre
|
Technique :
L'impact réel des décrets de Trump sur l'exploitation minière – John Feneck
Kitco Media
Par Kitco Mining
Publié :
19:22
Mis à jour :
19:38
(Kitco News) - Le retour du président Donald Trump à la Maison Blanche a déclenché une vague d'optimisme dans le secteur minier américain, son administration se concentrant sur l'énergie nationale et la production de minéraux critiques, selon John Feneck, fondateur et PDG du Feneck Commodities Report, qui voit « beaucoup plus de choses venir de son bureau ».
John Feneck, fondateur et PDG du Feneck Commodities Report, a noté dans une récente interview avec Kitco Mining que Trump est « tout à fait dans la lignée de ce que nous attendions » et qu'il doit se préparer à d'autres mesures, notamment concernant les projets américains et la « domination américaine ».
Feneck a souligné l'importance de la position de la nouvelle administration, déclarant que « nous sommes actuellement dans un environnement de type protectionniste ». Ce changement devrait profiter aux entreprises axées sur la production de minéraux de défense comme l'antimoine et le tungstène, où la Chine domine actuellement la production.
Feneck a souligné que la Chine produit « 80 à 90 % » de ces minéraux, tandis que les États-Unis sont loin derrière avec une production « de zéro à 5 % » en 2024. Il prévoit une augmentation du financement du ministère de la Défense et du ministère de l'Énergie pour remédier à ce déséquilibre.
Les complexités du marché de l'or
Malgré des prix de l'or se négociant à près de 2 800 dollars l'once, Feneck a observé un décalage entre les prix de l'or et les stocks aurifères. « L'or atteint des sommets historiques, mais les stocks aurifères sont vraiment en difficulté », a déclaré Feneck. Il estime qu'un prix de « 3 000 dollars et plus l'or » pourrait être nécessaire pour « relancer le secteur ».
L'action aurifère à grande capitalisation préférée de Feneck est Agnico Eagle Mines, citant ses solides performances et sa dynamique. Il a également mentionné des sociétés plus petites comme First Nordic Metals et Mandalay Resources comme des opportunités potentielles pour les investisseurs. « Mandalay… on pourrait voir ce titre vraiment s’envoler parce que si vous tirez un graphique sur 10 ans, au-dessus de 3,40 $, il n’y a vraiment aucune résistance pendant un certain temps », a déclaré Feneck.
Fusions et acquisitions et pivots stratégiques
Le secteur minier connaît également un mouvement important en matière de fusions et d’acquisitions. La récente acquisition par Discovery Silver de la mine d’or Porcupine de Newmont pour un montant pouvant atteindre 425 millions de dollars marque un pivot stratégique majeur.
Cette transaction permet à Discovery Silver de devenir un producteur d’or de niveau intermédiaire, et il devrait produire plus de 285 000 onces d’or par an au cours des 10 prochaines années. L’abandon par la société de l’exploitation minière à ciel ouvert au Mexique, où il existe « une incertitude concernant l’obtention des permis », est un moyen de « contourner cette question épineuse », a déclaré Feneck.
Il a également noté que le programme de désinvestissement de Newmont va probablement déclencher une activité de fusions et acquisitions dans le secteur, car de nombreuses entreprises n’ont pas réussi à obtenir les actifs de Newmont.
Ventes massives et rotation sectorielle des valeurs technologiques
La récente vente massive dans le secteur technologique, qui a vu les principaux indices technologiques américains perdre une part importante de leur capitalisation boursière, pourrait influencer les investissements dans d'autres secteurs. Feneck a noté que « lorsque ces actions commenceront à se vendre un peu, vous commencerez à voir une rotation sectorielle ».
Il a suggéré qu'un éloignement des valeurs technologiques pourrait profiter au secteur minier. « Je pense qu'une partie de cela peut venir de l'énergie et des mines », a-t-il déclaré.
Kitco Media
Kitco Mining
Répondre
|
Suite à la décision de TRUMP de taxer le Mexique, la Chine et le Canada, les taux us à 30 ans et à 10 ans notamment remontent de l'ordre de 1,30 % à 1,20 %.
Conséquence l'Or se replie.
Egalement :
La vigueur du billet vert a été renforcée par une nouvelle diatribe de Donald Trump sur la volonté des BRICS de s'émanciper de l'influence du dollar. Il a réitéré sa menace d'imposer 100% de surtaxes douanières aux pays qui chercheraient à abandonner le dollar US comme monnaie de réserve.
Comment l'Or va finalement réagir ? A quoi cela va-t-il servir d'accumuler de l'Or si la principale monnaie de réserve DOIT ÊTRE LE $ ?
Ça va bouger ?
Les BC " orientales " vont-elles céder ?
Répondre
|
Un peu trop technique pour moi.
**********************************************************************************
La LBMA dit qu'elle travaille avec le COMEX sur la prime du prix de l'or américain, insiste sur le fait que les actions et la liquidité de Londres sont solides.
Kitco Media
Par Ernest Hoffman
Publié :
16:54
Mis à jour :
17:00
(Kitco News) – Suite à de récents rapports selon lesquels la forte augmentation des expéditions d'or vers les États-Unis a entraîné une pénurie à Londres et un nouveau stock de 82 milliards de dollars à New York, la London Bullion Market Association (LBMA) a déclaré jeudi qu'elle se coordonnait avec le CME Group et les autorités américaines pour remédier à la prime de prix importante de l'or du COMEX par rapport au prix du marché de Londres.
« Le marché de l'or américain se négocie à une prime par rapport au marché de Londres depuis le résultat de l'élection présidentielle américaine fin 2024 », a déclaré la LBMA. « Cela se produit de temps en temps sur les marchés du monde entier. »
La LBMA a ajouté que les stocks d'or physique et la liquidité du marché de Londres restent solides. Le CME Group et la US Commodity Futures Trading Commission n'ont pas immédiatement répondu à une demande de commentaires de Reuters.
La menace de droits de douane de grande ampleur sur les importations – et la crainte que ceux-ci puissent s’appliquer aux métaux précieux – ont déclenché une ruée folle sur les marchés des métaux pour sécuriser les stocks de lingots physiques sur le sol américain ces dernières semaines, créant un doute sur les stocks actuels et les prix futurs.
Mercredi, le Financial Times a rapporté que la demande accrue d’or des États-Unis a entraîné une pénurie à Londres. « L’attente pour retirer les lingots stockés dans les coffres de la Banque d’Angleterre est passée de quelques jours à quatre à huit semaines, selon des personnes connaissant bien le processus, alors que la banque centrale a du mal à répondre à la demande », indique le rapport.
Dans les semaines qui ont suivi l’élection américaine début novembre, « les négociants en or et les institutions financières ont déplacé 393 tonnes métriques dans les coffres de la bourse des matières premières Comex à New York, faisant grimper ses niveaux de stock de près de 75 % à 926 tonnes – le niveau le plus élevé depuis août 2022. » Le rapport du FT cite des participants du marché qui ont souligné que le total réel pourrait être bien plus élevé que les chiffres du Comex, « car il est probable qu’il y ait eu des expéditions supplémentaires vers des coffres-forts privés à New York appartenant à HSBC et JPMorgan ».
Les prix des métaux précieux bénéficiaient déjà d’une hausse en raison des inquiétudes concernant l’impact inflationniste des tarifs proposés par l’administration Trump. Mais la possibilité que l’or soit taxé en tant que marchandise – plutôt qu’exempté en tant que devise – a contribué à propulser l’or au comptant vers un nouveau sommet historique de 2 798,60 $ l’once jeudi.
Vendredi matin, le métal jaune a étendu ses gains pour atteindre un nouveau sommet historique de 2 817,21 $ à 10 h 12 HNE.
Kevin Grady, président de Phoenix Futures and Options, a déclaré à Kitco News juste avant l’investiture de Trump que l’incertitude entourant les tarifs affectait définitivement le marché physique.
« Je pense que c’est quelque chose que nous devons vraiment surveiller », a déclaré Grady. « Nous ne savons pas encore comment cela va se passer, car nous ne savons pas exactement quels seront les tarifs douaniers, donc le problème est que vous n'avez pas toutes les informations sur lesquelles vous êtes censé négocier. »
« Le marché est certainement conscient de cela », a-t-il ajouté, « mais pour l'instant, il est très difficile de l'évaluer car nous ne savons pas exactement ce que [Trump] va faire. Que recherchent-ils exactement ? Y aura-t-il des exemptions ? »
« Tout le monde regarde cela. Je pense que c'est la grande histoire du premier trimestre, du deuxième trimestre de 2025. »
Interrogé sur le temps nécessaire avant que les contrats d'or ne se bloquent en raison des stocks physiques situés ailleurs et indisponibles pour la livraison, Grady a déclaré que c'était probablement une question de semaines, ou de mois au plus.
« Je ne pense pas que cela puisse durer aussi longtemps », a-t-il déclaré. « Il y a une différence entre le métal qui est disponible et le fait d'obtenir du métal livrable. Si vous prenez livraison d’un métal, il doit être conforme aux spécifications exactes du contrat. »
L’autre obstacle majeur auquel est confronté le marché physique – et le marché papier qui exige une certitude physique – est l’incertitude entourant le processus de raffinage.
« Il peut y avoir une tonne d’or sur le marché, mais il doit être raffiné », a déclaré Grady. « Nous avons vu en 2020, pendant la COVID, qu’une fois qu’ils ont recommencé à augmenter leurs activités, vous vous présentez chez MKS ou l’un de ces raffineurs pour dire : « Me voici, je veux que vous raffiniez mon or pour que je puisse le livrer. » Donc le trouver n’est pas seulement la solution ; il faut le faire affiner, et c’est un processus, et cela prend beaucoup de temps. Il pourrait donc se gripper« Il y a peut-être une tonne d’or là-bas, mais il faut le raffiner », a déclaré Grady. «
« Nous avons vu beaucoup d’incertitudes sur les marchés de gré à gré en ce moment », a-t-il ajouté. « Même après le spread, c’était comme, squeeze, pas de squeeze, squeeze… les marchés sont partout. »
Grady pense que les plus grandes sociétés financières font probablement frénétiquement pression sur la nouvelle administration en coulisses, même si elles font tout ce qu’elles peuvent pour projeter le calme et la confiance sur le marché au sens large.
« En ce moment, je pense que beaucoup des plus gros acteurs vont parler à l’équipe de transition de Trump », a-t-il déclaré. « Ils vont dire : « Écoutez, vous voulez que les États-Unis soient le marché ; vous voulez que les États-Unis soient la plaque tournante de tout, n'est-ce pas ? Donc, si vous voulez cela, vous devez avoir des marchés fluides et calmes. » C'est ce que vous devez représenter. Ils ne le représentent pas. »
« Personne ne va détenir du métal à New York et devoir l'expédier à Londres, ou l'expédier vers d'autres endroits », a-t-il ajouté. « Ils ne voudront pas le faire. Vous aurez un marché séparé. Un marché de New York, un marché de Londres, des marchés séparés. »
Kitco Media
Ernest Hoffman
Répondre
|
Aïe ?
Bougie en forme de pierre tombale en haut d'une phase de hausse : " respiration " la semaine prochaine ?
Cette forme de bougie se rencontre tant dans le graph de l'Or en $ que dans celui de l'Or en €.
Consécutive à la décision de TRUMP de l'application des droits de douane vs le Mexique, la Chine et le Canada ?
A suivre.
Répondre
|
En OR aurait-on un alignement des planètes ?
***************************************************************
Le prix de l'or dépasse les 2 800 dollars alors que le PCE américain augmente de 2,8 % au cours des 12 derniers mois.
Kitco Media
Par Neils Christensen
Publié :
14:30
Mis à jour :
14:53
(Kitco News) - Le marché de l'or continue de connaître une solide dynamique haussière, les prix s'échangeant au-dessus de 2 800 $ l'once alors que les données d'inflation américaines restent obstinément élevées, conformément aux attentes.
L'indice des dépenses de consommation personnelle de base (PCE), qui exclut les prix volatils des biens et de l'énergie et est l'indicateur d'inflation préféré de la Réserve fédérale, a augmenté de 0,2 % le mois dernier, contre une hausse de 0,1 % en novembre, a rapporté vendredi le ministère américain du Commerce. Les prix à la consommation ont augmenté conformément aux estimations consensuelles.
Au cours des 12 derniers mois, l'inflation de base a augmenté de 2,8 %, inchangée par rapport à la lecture de novembre.
Dans le même temps, le PCE global a augmenté de 0,3 % le mois dernier et de 2,6 % pour l'année.
Le marché de l'or ne connaît pas beaucoup de réaction aux dernières données d'inflation, continuant à évoluer avec une solide dynamique haussière. L’or au comptant s’échangeait à 2 804 dollars l’once, en hausse de 0,31 % sur la journée.
Les analystes notent que les dernières données sur l’inflation présentent une image mitigée pour l’or. Les prix à la consommation élevés empêcheront probablement la Réserve fédérale de réduire les taux d’intérêt dans un avenir proche. Cependant, le fait que l’inflation reste incontrôlée constitue une menace pour l’économie, renforçant l’attrait de l’or comme valeur refuge.
Les analystes soulignent également qu’une inflation et des taux d’intérêt plus élevés pourraient représenter un risque plus important pour les marchés boursiers déjà volatils, ajoutant un autre facteur de soutien à l’or.
Le rapport a également souligné une croissance robuste de la consommation, les dépenses personnelles ayant augmenté de 0,7 %, contre une hausse de 0,4 % en novembre. Les données ont dépassé les attentes, car les économistes avaient prévu une augmentation de 0,5 %.
Les consommateurs continuent toutefois de s’appuyer sur l’endettement et l’épargne, car le revenu personnel a augmenté de 0,4 %, conformément aux attentes.
Les dernières données sur la consommation devraient probablement soutenir les attentes selon lesquelles la Réserve fédérale maintiendra les taux d’intérêt inchangés dans un avenir prévisible. Mercredi, le président de la Réserve fédérale, Jerome Powell, a déclaré que la banque centrale n'était pas pressée de réduire les taux cette année, étant donné que l'inflation reste élevée et que le marché du travail reste sain.
Kitco Media
Neils Christensen
********************************************************************************************
Tant que l'incertitude, notamment budgétaire, économique et financière prédominera, tant que les sanctions contre la Russie perdureront, l'Or aurait-elle des raisons de s'inquiéter ?
Également qu'est-ce qui pourrait encore accroître les raisons pour lesquelles l'Or pourrait encore monter ?
Répondre
|
On connait le personnage et ses écrits, voire ses prévisions, mais pour le moment il n'a pas ( encore ? ) tort.
*******************************************************************************
L'or à 15 000 $, l'argent à 70 $ ? « Voilà ce qui arrive lorsque les États-Unis impriment de la fausse monnaie » – Robert Kiyosaki
Kitco Media
Par Jeremy Szafron
Publié :
30 janv. 2025 - 23:48
Mis à jour :
30 janv. 2025 - 23:54
(Kitco News) – La montée en flèche de la dette américaine, l’incertitude de la politique de la Réserve fédérale et l’évolution de l’économie mondiale suscitent un regain d’intérêt pour l’or et l’argent en tant qu’actifs refuges, selon l’auteur à succès Robert Kiyosaki.
La dette nationale américaine, qui dépasse désormais 36 400 milliards de dollars, suscite des inquiétudes quant à la stabilité budgétaire, l’or se négociant près de nouveaux records juste en dessous de 2 800 dollars l’once et l’argent grimpant à 31,50 dollars l’once.
Malgré l’incertitude économique persistante, la Réserve fédérale a suspendu les baisses de taux d’intérêt, maintenant le taux des fonds fédéraux stable à 4,25 % à 4,5 % après trois baisses consécutives lors des réunions précédentes. Le président de la Fed, Jerome Powell, a réitéré que les décisions politiques futures dépendront des données, résistant aux pressions politiques extérieures en faveur d’un nouvel assouplissement. Le président Donald Trump a cependant appelé à des baisses de taux supplémentaires, arguant qu’elles sont nécessaires pour soutenir la croissance économique.
Kiyosaki a averti que la poursuite de l’impression monétaire et de l’expansion de la dette affaiblirait encore davantage les monnaies fiduciaires, faisant grimper les prix de l’or et de l’argent.
« C’est ce qui se passe lorsque les États-Unis continuent d’imprimer de la « fausse monnaie », a déclaré Kiyosaki à Kitco News en marge de la conférence sur l’investissement dans les ressources de Vancouver. « Chaque fois qu’ils ajoutent un autre trillion de dollars à la dette, le pouvoir d’achat du dollar chute. L’or et l’argent ne deviennent pas plus chers – vos dollars achètent juste moins. »
La montée en flèche de l’or : 15 000 $ pourrait-elle devenir réalité ?
L’or a gagné près de 20 % au cours de l’année écoulée, sous l’effet des achats record des banques centrales, des craintes d’inflation et de l’instabilité géopolitique. « Les riches savent ce qui est réel. Les pauvres non. C’est la différence », a déclaré Kiyosaki, en brandissant une pièce d’or. « C’est de l’argent réel. Les dollars ne sont que du papier. »
L’argent pourrait dépasser les 70 dollars l’once
L’argent, qui se négocie actuellement à 31,50 dollars l’once, a été à la traîne par rapport aux gains récents de l’or, mais gagne du terrain en raison d’une demande industrielle record. Selon le Silver Institute, la consommation mondiale d’argent devrait dépasser les 700 millions d’onces pour la première fois, tirée par l’énergie solaire, les véhicules électriques et les applications militaires.
« L’argent est sur le point de décoller », a déclaré Kiyosaki, soulignant son rôle croissant dans la transition énergétique propre.
Selon les données de Metals Focus, la production des mines d’argent n’a augmenté que de 2 % en 2024, ne parvenant pas à suivre la demande croissante de l’industrie et des investissements.
« Chaque missile Tomahawk contient 14 livres d’argent », a noté Kiyosaki, citant l’importance stratégique de l’argent dans les applications de défense.
Kiyosaki pense que cela fera grimper considérablement les prix, déclarant : « Je prédis que l’argent va atteindre 70 dollars. Je suis très optimiste. »
Le message de Kiyosaki : posséder des actifs tangibles avant qu’il ne soit trop tard
Les marchés financiers étant à la croisée des chemins, les investisseurs se tournent de plus en plus vers l’or et l’argent comme couverture contre l’instabilité économique.
« Les gens ne cessent de demander : « Quel est le prix de l’or ? Quel est le prix de l’argent ? » », a déclaré Kiyosaki. « Vous posez la mauvaise question. La vraie question est : combien d’onces possédez-vous ? »
Kitco Media
Jeremy Szafron
**************************************************************************************
Entre faire et ne rien faire il y a une marge, non ?
Perso j'en suis à 20 % du patrimoine financier. Plus de 100 % de hausse sur certains anciens achats d'onces d'Or. Pas sur tous les achats.
Je m’interroge d'aller plus haut. A 15 000 $ l'once, l'once étant grosso modo à 3000 $, ça ferait du 400 % de hausse.
On reste calme.
Le problème c'est que le fondamental donne raison à l'Or et que les ricano-européens ont fait une connerie magistrale avec leurs sanctions. TOUT AU-MOINS CE TYPE DE SANCTIONS.
Quant au wokisme ses dégâts sont magistraux.
Amha bien sûr.
Je ne mélange pas tout, tout est lié.
Quelle décisions TRUMP va-t-il prendre ?
Hausse de 1 % sur un niveau de 2715 €.
On est à 3,13 % des 2800 €.
Répondre
|
Or en $.
Les 3050 $, c'est déjà inscrit sur les tablettes ?
Lagging span au-dessus des cours, cours au-dessus de la tenkan, tenkan au-dessus de la kijun, tout ce qui précède est haussier et est au-dessus du nuage qui est lui aussi haussier, SSA comme SSA.
Zone tenkan/kijun étroite, parallèle et haussière ( elle peut encore s'améliorer )
Les 9 dernières bougies de la tenkan sont haussières, les 24 des 26 dernières bougies de la kijun sont elles aussi haussières.
Le SAR a encore de la marge avant de changer de polarité.
La question est de savoir ce qui peut se passer une fois les 3050 $ atteints.
JPGRENOBLE tu vas bien nous trouver un objectif, hein ?
Pour le moment certains évoquent les 8000 $.
A cet instant : en hausse de 0,47 % sur les 2807 $
Répondre
|
Mensuel de l'Or en € - Ichimoku.
Très haussier.
Une respiration s'imposerait-elle ?
Certes, mais de quelle ampleur ?
Latérale, pour permettre de nouvelles entrées tant l'appétit, ici raisonné, pour l'Or semble ne pas se démordre ?
En hausse de 6;09 % sur le mois sur un niveau de 2689 € ce matin.
Répondre
|
Mensuel de l'Or en € - Ichimoku et autres.
Un peu brouillon je vous l'accorde. Mais on monte depuis le mois d'août 2018 et à chaque fois le canal dans lequel les cours évoluent se repentifie.
Faudrait peut-être que ça se calme un peu.
Certes, tout est haussier, on a encore de la marge avec le SAR, avec les BB, avec les MM, la tenkan appuie bien, la kijun reste un peu en retrait mais avec ses 26 dernières bougies il est difficile de faire mieux, encore qu'elle devrait mathématiquement poursuivre, certes doucement, sa hausse.
Reste la STO qui est en sur-achat depuis décembre 2023 mais quoi de plus normal avec la puissance d'un tel engouement pour l'Or, en,engouement justifié amha.
On démarre le mois de janvier avec un quasi marubozu, qui avale les 3 bougies précédentes, avec une différence de 7,03 % ce matin entre le plus haut et le plus bas du mois.
Alors en février 2025, on respire un peu ou on continue ?
Le technique positionne l'Or sur ses plus hauts avec des bases semblent-ils solides et le fondamental ne semble pas lui non plus contredire le technique.
Et puis il y a, surtout peut-être, cette réaction des pays du monde au comportement des américains et des démocraties dites occidentales à vouloir, sous couvert de la guerre en Ukraine, jouer les pères te mères moralistes en bloquant tout organisme, toute banque qui voudrait " s'amuser " à commercialiser en dollars avec toute ou partie d'une entité qui, elle-même, totalement ou partiellement, commercialiserait en tout ou partie avec une ou plusieurs autres entités du même type et soumise par le fait même aux sanctions de ces pères et mères moralistes.
L'Afrique engrange maintenant elle aussi de l'Or. C'est tout dire.
Rappelons qu'il n'y a pas si longtemps " l'Occident jouait de la politique de la canonnière " en Chine lors de la fameuse guerre de l'Opium. Il y en a qui ont la mémoire courte et la "morale " est à géométrie variable.
La guerre en Ukraine continue. Les frappes ukrainiennes font certes mal à l'économie russe mais l'armée russe avance de jour en jour.
Répondre
|
Les 2800 €, annoncés sur cette file, c'est pour demain ?
Les mauvaise stats de l'immobilier us donnent - apparemment - un coup de fouet à l'Or, ici en €.
**************************************************************************************
L'or au comptant teste 2 790 $/oz après que les ventes de maisons en attente aux États-Unis ont déçu avec une baisse de -5,5 % en décembre.
Kitco Media
Par Ernest Hoffman
Publié :
16:00
Mis à jour :
16:11
(Kitco News) - Les espoirs d'une stabilisation du marché immobilier américain ont été durement touchés après que le nombre d'acheteurs potentiels de maisons a chuté au-delà des attentes le mois dernier, selon les dernières données de la National Association of Realtors (NAR).
L'indice des ventes de maisons en attente aux États-Unis a baissé de -5,5 % en décembre, a annoncé jeudi la NAR, après la hausse révisée de 1,9 % de novembre, qui était initialement annoncée à 2,2 %. Les données étaient nettement pires que les prévisions, car les économistes s'attendaient à une lecture stable de 0,0 %. Les quatre régions américaines ont connu des baisses d'un mois à l'autre des transactions, la baisse la plus importante ayant eu lieu dans l'Ouest.
Pour l'année, les ventes de maisons en attente ont diminué de -5,0 % par rapport aux attentes d'une augmentation de 4,0 %, et après la hausse non révisée de 6,9 % en novembre. Les quatre régions ont également enregistré des pertes d’une année sur l’autre, le Midwest ayant enregistré la plus forte baisse.
« Après quatre mois consécutifs de gains dans les signatures de contrats, un pas en arrière n’est pas une bonne nouvelle, mais ce n’est pas entièrement surprenant », a déclaré Lawrence Yun, économiste en chef de la NAR. « Les données économiques n’évoluent jamais en ligne droite. Les taux hypothécaires élevés n’ont pas significativement réduit la demande de logements en raison d’un plus grand nombre de transactions en espèces. »
L’or au comptant a encore augmenté dans les minutes qui ont suivi les données sur le logement, après avoir rebondi après les données décevantes du PIB du quatrième trimestre plus tôt. Il s’échangeait pour la dernière fois à 2 789,64 $ l’once pour un gain de 1,07 % sur la journée.
« L’activité contractuelle a chuté plus fortement dans les régions à prix élevés du Nord-Est et de l’Ouest, où les taux hypothécaires élevés ont sensiblement réduit l’accessibilité », a ajouté Yun. « Les gains d’emploi ont tendance à avoir un impact plus important dans les régions plus abordables. On ne sait pas si des précipitations hivernales plus fortes que d’habitude ont eu un impact sur le calendrier des achats. »
Les économistes accordent une attention particulière aux ventes de maisons en attente, car le rapport est un indicateur avancé des ventes de maisons existantes, étant donné que les contrats sont signés quelques mois avant la vente effective des maisons.
Le marché immobilier américain tente de se stabiliser après avoir connu une faiblesse importante pendant la majeure partie de 2023 et le début de 2024. De nombreux acheteurs potentiels de maisons ont été exclus du marché en raison de la hausse des prix et des taux hypothécaires.
Kitco Media
Ernest Hoffman
***********************************************************************
Ça fait presque un mois que la STO est quasiment en sur-achat.
Signe de force du mouvement ou signe annonciateur d'une " respiration " . Le cumul des indices haussiers ( BC, dettes mondiales, dernières stats us, incertitudes des décisions de Trump, taux us à 30 ans et à 10 ans en baisse ce jour ... etc ... ) militeraient-elles pour une continuité de la hausse ?
Le graph en ichimoku devient chaque jour plus haussier.
Plus que 4,40 % pour taper les 2800 €.
Près de 6 % de hausse depuis la clôture du 31 décembre 2024.
1,30 % de hausse sur les 2683 €
Répondre
|
Le chiffrage chinois prête à sourire, c'est l'année du serpent de bois.
Répondre
|
classement des stocks d’or par pays, d’après les données du World Gold Council, mises à jour en décembre 2024. A noter le passage de l’Inde devant le Japon au classement lors de cette année 2024.
Classement mondial hors FMI et BCE Pays Réserves d’or en tonnes
1 États-Unis 8 133,5
2 Allemagne 3 351,5
3 Italie 2 451,8
4 France 2 436,9
5 Russie 2 335,9
6 Chine 2 264,3
7 Suisse 1 040
8 Inde 880,5
9 Japon 846
10 Pays-Bas 612,5
Répondre
|
Les affaires continuent à être florissants. Pas de déstockages en vue.
Le Ghana a ajouté 11 tonnes d'or aux réserves de sa Banque centrale en 2024
Date de création : 30 janvier 2025 13:56
(Agence Ecofin) - La Banque centrale du Ghana a mis en place depuis quelques années un programme national d’achat d’or, visant à soutenir les réserves de change. Cette politique a entraîné une hausse significative des réserves d’or pour le premier producteur africain du métal jaune.
Les réserves d’or de la Bank of Ghana (BoG) ont atteint 30,5 tonnes d’or à fin décembre 2024, contre 19,5 tonnes d’or, un an plus tôt. Cette croissance annoncée le vendredi 24 janvier est le fruit des efforts du gouvernement, dans le cadre d’un programme d’achat d’or auprès des producteurs locaux.
Depuis 2023, toutes les compagnies minières participent à ce programme en vendant 20 % de leur production d’or à la Banque centrale en monnaie locale. Les autorités utilisent les lingots d’or ensuite pour payer certaines charges de l’Etat, comme les achats de carburants, avait indiqué fin 2022 le vice-président de l’époque Mahamudu Bawumia. Cela permet de préserver les réserves de change du pays, qui ont ainsi fortement augmenté en 2024.
Selon un communiqué du Comité de politique monétaire de la Bank of Ghana, les réserves brutes internationales ont atteint 8,98 milliards $ à fin 2024, couvrant 4 mois d’importations, contre 5,92 milliards $ couvrant 2,7 mois d'importations à fin 2023. La même source indiquait en juillet 2024 que « l'augmentation des réserves internationales brutes a été favorisée par les bons résultats du programme national d'achat d'or ».
Il faut souligner que les achats d’or pour soutenir les réserves de change ne sont pas une stratégie exclusive au Ghana. D’autres producteurs africains d’or y ont recours, comme la Tanzanie ou le Nigeria. Selon un rapport du Forum officiel des institutions monétaires et financières (OMFIF), les banques centrales du monde entier ont acheté annuellement plus de 1000 tonnes d’or en 2022 et 2023.
Les projections estiment que les stocks mondiaux officiels atteindront 38 300 tonnes d’ici 2026, un niveau inédit depuis 1965 et qui vise notamment à réduire la dépendance au dollar en diversifiant les moyens de paiement.
Emiliano Tossou
Répondre
|
Forum de discussion Or (once en $)
202502021131 756850