Louise Fletcher qu'une bonne partie d'entre nous aurait voulu avoir comme infirmière s'en est allée. RIP
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Les Canons de Navarone se sont tus et Alexis Zorba a fini de danser, Irène Papas nous a quittés. RIP
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IRENE PAPAS, formidable dans le film Zorba le Grec, à 93 ans.
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il était à bout de souffle
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Jean-Luc Godard est mort. Le réalisateur, monument de la Nouvelle Vague, s'est éteint à l'âge de 91 ans, a appris France Inter mardi 13 septembre de l'entourage du cinéaste, confirmant une information de Libération. Son nom, immédiatement, évoque le cinéma : une histoire du cinéma, une manière de le faire. Et d'être le cinéma, complètement. "Godard, c'est un créateur, un vrai cinéaste", dit un jour Alain Delon qui avait accepté de tourner avec lui : "C'est quelqu'un qui a quelque chose à dire, qui a une écriture cinématographique particulière".
Jean-Luc Godard naît le 3 décembre 1930 à Paris dans une famille franco-suisse. Père médecin, mère issue d'une riche famille protestante, le jeune homme grandit entre les deux pays dans un milieu privilégié malgré la guerre, où il s'adonne autant au sport qu'à la peinture, véritable passion de jeunesse. A Paris, où il obtient une maîtrise en ethnologie à la Sorbonne, Godard passe surtout son temps entre les salles obscures et la Cinémathèque et écrit des textes pour la Gazette du cinéma ou Les Cahiers du cinéma à peine fondé. Il y côtoie des mordus comme lui, François Truffaut, Eric Rohmer ou Claude Chabrol.
Eternel ami-ennemi de Truffaut
En 1954, il réalise son premier film, Opération béton, un court métrage documentaire sur la construction d'un barrage. Cinq ans plus tard, Jean-Paul Belmondo et Jean Seberg sont les visages de son premier long, A bout de souffle. Immense succès public et critique, c'est le film fondateur, avec Le Beau Serge (1958) et Les quatre cent coups (1959) de Truffaut, de la Nouvelle Vague.
Dans sa bande-annonce, Godard y cite de sa propre voix la "supervision" de Chabrol et le scénario de Truffaut, éternel ami-ennemi, confrère et rival du mouvement naissant. Tiré d'une histoire vraie, le film narre la traque d'un petit voyou et de sa rencontre avec une jeune Américaine. Récit éclaté, à la fois proche du documentaire et très poétique, sur une bande originale composée autant par le jazz de Martial Solal que par les bruits de la rue.
Une nouvelle narration
Rythme inédit, syncopé, nouvelle manière de tutoyer la caméra dans des décors non reconstitués en studio, A bout de souffle bouscule par l'image. Mais Godard réinvente aussi la narration avec des dialogues nouveaux, coup de poing à l'écriture de l'époque.
Plusieurs films prennent le même chemin. Parmi eux Pierrot le Fou (1965), autre odyssée dans l'Hexagone, Belmondo toujours, mais cette fois avec Anna Karina ou Masculin-Féminin (1966) avec Jean-Pierre Léaud et Chantal Goya. Et surtout, quelques années auparavant (en 1963), Le Mépris d'après Moravia, chef d'œuvre réunissant Michel Piccoli et Brigitte Bardot à Cinecittà, à Rome, et à Capri, dans la villa Malaparte.
1967 : La Chinoise, avec Anne Wiazemsky (qui est sa femme cette année-là) et Jean-Pierre Léaud (devenu, comme Belmondo, l'un de ses acteurs fétiches) est le point d'orgue de la période la plus politique de Godard qui le fait plonger dans mai 68 et l'activisme artistique : pour lui c'est clair, son cinéma est un moyen de lutter contre le système.
D'ailleurs en 68 Godard est l'un des cinéastes les plus actifs dans l'initiative de suspendre le Festival de Cannes cette année-là.
L'expérimentation continue
Les années 1970 seront en demi-teinte pour Godard, qui s'adonne plutôt à l'expérimentation vidéo. Et les années 1980 celles de son retour à un cinéma plus grand public, qui affiche des distributions importantes : Sauve qui peut la vie, grand tableau politique de 1980 qui dépeint les angoisses et les aspirations de l'homme face à une société qui le broie, réunit Jacques Dutronc, Isabelle Huppert et Nathalie Baye.
Cinq ans plus tard, Godard retrouve Nathalie Baye pour Détective, un autre film choral où se croisent une trame policière et différentes histoires de vie, avec cette fois Johnny Hallyday, Laurent Terzieff, Claude Brasseur et Jean-Pierre Léaud.
La décennie suivante, Godard réalise plusieurs films expérimentaux et en particulier Histoire(s) du cinéma, fresque philosophico-esthétique à la manière du Musée imaginaire de Malraux : Godard se sert du cinéma comme une manière de penser.
Adulé, détesté, jamais vraiment imité
Au début du 21e siècle, il fait l'acteur jouant son propre rôle dans des films de Jacques Richard ou d'Alain Fleischer. Et présente comme réalisateur, à Cannes en 2010 dans la sélection Un Certain Regard, son film Socialisme. Retour sur la Croisette en 2014 avec Adieu au langage qui décroche le Prix du jury ex-aequo et en 2018 avec Le livre d'image, film expérimental sur le monde arabe qui remporte une Palme d'or Spéciale. Jean-Luc Godard n'aura jamais cessé de réaliser.
Godard aura été un cinéaste d'une extrême originalité, allergique aux conventions. Si déterminé dans ses convictions qu'en un demi-siècle, il est parvenu à écrire un chapitre clé de l'histoire du septième art. Adulé, détesté, jamais vraiment imité, parce qu'inimitable, tant il a poursuivi sa recherche personnelle d'un langage cinématographique sans cesse renouvelé.
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jipes
« « En 1953, je me souviens d'avoir assisté, à la TV, à son couronnement. .. // .. tout au long de son règne, elle resta digne et majestueuse dans son attitude. » »
Oui, et je pense que tous les Français de notre génération, et même des bien plus jeunes, ont emmagasiné des souvenirs très positifs de son règne.
Perso, je suis touché par son décès, même en sachant qu’elle n’était pas éternelle.
C’était une grande, une très grande Dame. Une immense Dame.
Et à ce titre, le jour de ses funérailles, j'espère, je souhaite que tous les pays, de tous les peuples, lui rendent les hommages appuyés qu'elle mérite.
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moicmoi,
Je m'associe à toi "Que sa Majesté repose en paix".
En 1953, je me souviens d'avoir assisté, à la TV, à son couronnement. Ce fut grandiose. Et tout au long de son règne, elle resta digne et majestueuse dans son attitude.
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Tout le monde s’accordait à dire que la reine était très aimée, non seulement par ses sujets, mais aussi par énormément d’étrangers.
Un grand personnage qui s’en est allé.
Que Sa Majesté repose en paix.
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Guerre en Ukraine - Nouveau décès mystérieux d'un oligarque russe : le président de la compagnie pétrolière Lukoil s'éteint à l'hôpital dans des circonstances douteuses
Nahil Maganov avait pris la tête du conseil d'administration de Lukoil en 2020, après le décès de son prédécesseur. Nahil Maganov avait pris la tête du conseil d'administration de Lukoil en 2020, après le décès de son prédécesseur.Nahil Maganov avait pris la tête du conseil d'administration de Lukoil en 2020, après le décès de son prédécesseur. EPA - SERGEI ILNITSKY
Depuis le début de l'invasion de l'Ukraine par la Russie, le 24 février dernier, les annonces de décès de grands patrons russes dans des circonstances mystérieuses se succèdent.
"Nahil Maganov, président du conseil d'administration de Lukoil (puissante compagnie pétrolière et gazière et premier producteur de pétrole de Russie, NDLR), est décédé des suites d'une grave maladie" annonce ce jeudi la société dans un communiqué publié par Interfax.Quelques heures plus tôt, l'agence de presse russe évoquait pourtant une tout autre cause à la disparition du patron de ce géant du pétrole et du gaz. "Le président du conseil d'administration de la compagnie pétrolière Lukoil est décédé après être tombé de la fenêtre de l'hôpital clinique central de Moscou", annonçait-elle. Selon l'agence, citant une source, il aurait succombé à ses blessures après sa chute.
Le dirigeant, âgé de 67 ans, était hospitalisé pour une crise cardiaque et prenait des antidépresseurs ajoute Interfax. De quoi suggérer la thèse d'un suicide...
Ce nouveau décès d'un grand patron russe dans des circonstances douteuses s'inscrit dans une succession de disparitions mystérieuses d'oligarques depuis l'invasion de l'Ukraine.
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Nul n’est prophète en son pays : cette expression résonne particulièrement alors que Mikhaïl Gorbatchev est décédé mardi soir à l’âge de 91 ans des suites d’une « longue maladie grave », a indiqué l’Hôpital clinique central (TSKB) de Moscou, où il était soigné.
Mikhaïl Gorbatchev était le dernier grand dirigeant encore en vie de l’époque de la Guerre froide et son décès suscite des hommages marqués en Occident mais plus mesurés en Russie, où beaucoup lui reprochent toujours d’avoir causé, malgré lui, l’effondrement de la puissance soviétique.
Dans un message de condoléances, Vladimir Poutine a évoqué la mémoire d’un homme qui a eu « une grande influence sur l’Histoire du monde ». « Il a guidé notre pays à travers une période de changements complexes et dramatiques, et de grands défis de politique étrangère, économiques et sociaux », a-t-il poursuivi. « Il comprenait profondément que les réformes sont nécessaires. »
Un « leader rare » qui a permis « un monde plus sûr »
Le président russe a toutefois été devancé par de nombreux dirigeants occidentaux dont les hommages étaient plus appuyés envers celui qui avait reçu le prix Nobel de la paix en 1990 pour avoir fortement réduit la confrontation Est-Ouest. Le président américain Joe Biden a salué un « leader rare » qui a permis « un monde plus sûr », tandis que le dirigeant français Emmanuel Macron a évoqué un « homme de paix ».
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Mort de Gorbatchev : la planète entière rend hommage au dernier dirigeant de l’URSS
Alors que l’Occident a salué un « leader rare » et un « homme de paix », le Kremlin s’est contenté de « profondes condoléances » après la mort du dernier dirigeant de l’Union soviétique.
Par Le Parisien avec AFP
Le 31 août 2022
La mort mardi soir à 91 ans de Mikhaïl Gorbatchev, dernier dirigeant de l’URSS, a suscité des hommages appuyés en Occident, où son rôle crucial pour mettre fin à la Guerre froide et son combat pour la paix ont été salués, prenant un relief particulier six mois après l’invasion russe en Ukraine. L’émotion des réactions occidentales contraste avec la sobriété du président russe Vladimir Poutine qui a simplement exprimé dans un premier temps « ses profondes condoléances », avant de publier un message de condoléances plus complet dans la matinée. « Mikhaïl Gorbatchev est un politicien et un homme d’Etat qui a eu une grande influence sur l’évolution de l’Histoire du monde. Il a guidé notre pays à travers une période de changements complexes et dramatiques, et de grands défis de politique étrangère, économiques et sociaux », a-t-il déclaré dans un télégramme de condoléances publié par le Kremlin.
Ce mercredi, le président allemand Frank-Walter Steinmeier a lui aussi rendu hommage au dernier dirigeant en le remerciant « pour sa contribution décisive à l’unité allemande ». Par ses actes, Mikhaïl Gorbatchev a montré qu’il était « un grand homme d’État » doté d’un « courage pour l’ouverture démocratique et la construction de ponts entre l’Est et l’Ouest » et pour la paix en Europe, a-t-il affirmé dans un communiqué. Gorbatchev est mort au moment où « la démocratie a échoué en Russie » et « où Moscou et le président russe (Vladimir) Poutine ont creusé de nouveaux fossés en Europe », a de son côté, remarqué le chancelier allemand Olaf Scholz. Mais l’hommage le plus appuyé est venu de l’ancienne chancelière Angela Merkel : «Il a changé ma vie de manière fondamentale. Je ne l’oublierai jamais » a-t-elle déclaré.
« Son engagement a changé notre histoire commune »
Les hommages se sont multipliés en Europe, où certains dirigeants ont salué ses réformes démocratiques comme son rôle crucial pour mettre fin à la Guerre froide. En France, le président Emmanuel Macron, a rendu hommage à un « homme de paix dont les choix ont ouvert un chemin de liberté aux Russes ». « Son engagement pour la paix en Europe a changé notre histoire commune », a-t-il encore souligné dans un tweet.
À Bruxelles, la présidente de la Commission européenne Ursula Von der Leyen a regretté « un dirigeant digne de confiance et respecté » qui « a joué un rôle crucial pour (...) faire tomber le rideau de fer. Le « courage » et « l’intégrité » de l’ex-dirigeant ont encore été loués par le Premier ministre britannique Boris Johnson. « À l’heure de l’agression de (Vladimir) Poutine en Ukraine, son engagement inlassable pour l’ouverture de la société soviétique reste un exemple pour nous tous », a-t-il insisté.
Un « défenseur infatigable de la paix »
Des hommages marqués ont résonné de l’autre côté de l’Atlantique. Le président américain Joe Biden a salué en Mikhaïl Gorbatchev un « leader rare ». Ses actes furent ceux d’un dirigeant ayant assez d’« imagination pour voir qu’un autre avenir était possible et le courage de risquer toute sa carrière pour y parvenir. Le résultat fut un monde plus sûr et davantage de liberté pour des millions de personnes », a déclaré le chef d’Etat américain.
Pour le secrétaire général des Nations unies Antonio Guterres, « le monde a perdu un immense dirigeant mondial, engagé envers le multilatéralisme, et défenseur infatigable de la paix ». Le chef de l’ONU a salué, dans un communiqué, « un homme d’État unique qui a changé le cours de l’histoire » et fait « plus que n’importe qui pour provoquer de façon pacifique la fin de la Guerre froide ». Même son de cloche au sein de l’Otan où le secrétaire général de l’organisation, Jens Stoltenberg, a évoqué des « réformes historiques » et une « vision d’un monde meilleur qui reste un exemple ».
Un « champion de la paix »
Pour l’ancien président colombien et Nobel de la paix 2016, Juan Manuel Santos, Mikhaïl Gorbatchev - qui a lui-même reçu ce Nobel en 1990 - était « un champion de la paix ». « Le monde a besoin de beaucoup plus de leaders comme lui », a-t-il écrit.
La Chine enfin a présenté ses condoléances à la famille et salué le rôle du dernier dirigeant soviétique au rapprochement entre Pékin et Moscou, après trois décennies de rupture. « M. Gorbatchev a contribué de manière positive à la normalisation des relations entre la Chine et l’Union soviétique », a indiqué un porte-parole de la diplomatie chinoise, Zhao Lijian.
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Mikhaïl Gorbatchev s'en est allé rejoindre Raïssa. Homme d'ouverture, homme de paix, il reçut le Prix Nobel. RIP
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L’homme qui a soulevé des millions d’espoirs, que l’Occident a méprisé, celui de la « Pérestroïka : Mikhail Gorbatchev
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Publié15 août 2022, 15:48
LITTÉRATURE:
Décès de l’auteur de «L’homme qui murmurait à l’oreille des chevaux»
Le Britannique Nicholas Evans avait vu son best-seller être adapté dans un film avec Robert Redford et Scarlett Johansson.
Nicholas Evans, l’auteur du best-seller «L’homme qui murmurait à l’oreille des chevaux», est décédé à l’âge de 72 ans. Dans un communiqué, ses agents révèlent qu’il est mort des suites d’une crise cardiaque mardi 9 août.
Son fameux livre, paru en 1995, s’est écoulé à 15 millions d’exemplaires dans le monde, a été numéro un des ventes dans vingt pays et a été traduit dans quarante langues. L’écrivain, qui a commencé par être journaliste, en a eu l’idée après qu’un maréchal-ferrant lui a raconté l’histoire des hommes qui parlent à l’oreille des chevaux pour les calmer.
«L’homme qui murmurait à l’oreille des chevaux» a aussi été un film de et avec Robert Redford, sorti en 1998. C’est à une certaine Scarlett Johansson, âgée alors de seulement 13 ans qu’est revenu le rôle de l’adolescente Grace, recluse depuis qu’on lui a amputé une jambe, et dont la mère (Kristin Scott Thomas) cherche à réconcilier avec la vie. Le long-métrage tout comme Robert Redford avaient été nommés pour un Golden Globe.
Après son best-seller, Nicholas Evans a écrit «Le cercle des loups» (1998), «Le cœur des flammes» (2001), «La ligne de partage» (2005) et «Les blessures invisibles» (2010).
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Anne Heche n'a pas survécu à un accident de voiture. RIP
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Le dessinateur français Jean-Jacques Sempé, connu pour ses illustrations des aventures du "Petit Nicolas" et d'ouvrages de Marcel Pagnol ses dessins de presse humoristiques, est décédé jeudi à l'âge de 89 ans, a annoncé son épouse Martine Gossieaux Sempé à l'AFP.
"Le dessinateur d'humour Jean-Jacques Sempé est décédé paisiblement (jeudi) soir, 11 août (2022), dans sa 89e année, dans sa résidence de vacances, entouré de sa femme et de ses amis proches", a indiqué Marc Lecarpentier, son biographe et ami, dans une déclaration à l'AFP.
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Décès du créateur de mode japonais Issey Miyake à 84 ans
09/08/2022 11:17 | AFP
Le créateur de mode japonais Issey Miyake, dont la carrière s'est étendue sur plus d'un demi-siècle, est décédé à l'âge de 84 ans, a annoncé mardi à l'AFP une employée de son bureau à Tokyo.
"Il est mort dans la soirée du 5 août", a-t-elle dit au téléphone, refusant d'être nommée et sans donner plus de détails sur son décès. La chaîne de télévision publique japonaise a également annoncé sa mort.
Né le 22 avril 1938 à Hiroshima (ouest du Japon), Issey Miyake avait sept ans le 6 août 1945 quand les Etats-Unis avaient largué la première bombe atomique de l'Histoire sur sa ville natale, faisant 140.000 morts et traumatisant à vie les rescapés.
Il avait survécu mais sa mère était morte trois ans plus tard des suites des radiations.
A peine diplômé de l'université des beaux-arts de Tama à Tokyo, il s'était installé à Paris en 1965 et avait étudié à l'école de la Chambre syndicale de la Couture parisienne.
A partir des années 1980, Issey Miyake avait fait rayonner son style à travers le monde en utilisant des matériaux jamais vus dans la mode jusqu'alors.
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Olivia Newton-John s'en est allée. RIP
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Daniel Lévi, star de la comédie musicale « Les Dix Commandements », est décédé à l’âge de 60 ans
V.R.B. avec AFP
Publié le 06/08/22 à 23h00
Il s’en est allé. Le chanteur Daniel Lévi, connu pour son rôle de Moïse dans la comédie musicale Les Dix Commandements, et qui souffrait d’un cancer, est décédé samedi à l’âge de 60 ans, a annoncé son épouse. « Mon mari, mon roi Daniel Haim ben Sarah Lévi a rejoint le Gan Eden », a écrit Sandrine Lévi sur le compte Instagram de l'artiste. Les obsèques du chanteur, né en 1961 à Constantine, auront lieu ce dimanche au cimetière juif Saint Pierre de Marseille, a-t-elle précisé.
Benjamin d’une famille de sept enfants, Daniel Lévi a passé son enfance à Lyon et étudié le piano pendant une dizaine d’années. Il commence sa carrière au début des années 1980 avec un premier album, Cocktail qui ne connaît pas le succès escompté.
La fin du « rêve bleu »
Après plusieurs collaborations prestigieuses, comme celles avec Gloria Gaynor, qui l’engage en première partie de sa tournée européenne, ou Michel Legrand, qui lui propose d’enregistrer des chansons de la bande originale du film Parking de Jacques Demy (1985), Daniel Levi participe à sa première comédie musicale en 1991.
Il interprète les rôles de Frédéric Chopin et Alfred de Musset dans le spectacle Sand et les Romantiques, écrit par Catherine Lara et Luc Plamondon. En 1993, il enregistre Ce rêve bleu, la chanson du dessin animé Aladdin de Disney. Ce duo avec la chanteuse Karine Costa, qui le fait davantage connaître, marquera une génération. En 2000, Daniel Lévi connaît la consécration avec le rôle de Moïse dans la comédie musicale d’Elie Chouraqui et Pascal Obispo Les Dix Commandements, et sa chanson phare L’Envie d’aimer.
« Une voix, singulière et puissante »
La comédie musicale est un triomphe au Palais des Sports durant plusieurs semaines et en tournée. L’album se vend à 1,3 million d’exemplaires, selon Universal Music France. Après l’arrêt des Dix Commandements, Daniel Lévi reprend sa carrière solo et ses compositions teintées de jazz, soul music, et de variété française. Au total, Daniel Levi a sorti six albums solos.
Le chanteur était atteint d’un cancer du côlon, maladie qu’il avait rendue publique en 2019. « Daniel Lévi c’était une voix, singulière, puissante. Des combats aussi : climat, soignants, lutte contre le racisme, soutien au Liban, il n’hésitait jamais à s’engager pour que le monde devienne un peu meilleur. Toutes mes condoléances à sa famille et à ses proches », a réagi la ministre de la Culture Rima Abdul Malak sur son compte Twitter.
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Christophe Izard. L'inventeur de Casimir et de l'Ile aux enfants est décédé dimanche à l'âge de 85 ans. Il aura marqué toute une génération d'enfants dans les années 70 et 80.
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