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M6 : Oddo BHF réitère son conseil neutre sur la valeur
Le 11 juin 2024
Sébastien Chenu, débuté et vice-président du Rassemblement National (RN), a indiqué hier sur BFM TV, que le parti pourrait envisager une privatisation de l'audiovisuel public (et donc de France Télévisions et de Radio France) en cas de victoire aux prochaines élections législatives (30/06 et 07/07) indique Oddo BHF dans son analyse du jour.
Rappelons que ce projet avait déjà été évoqué par le RN lors de l'élection présidentielle de 2022.
Suite à cette annonce, le bureau d'analyses réitère pour le moment ses opinions Surperformance sur TF1 (objectif de 13 E) et Neutre sur M6 (objectif de 18 E).
Concernant la TV, il ne concernerait donc que : France 2 (généraliste), France 3 (chaînes régionales), France 5 (généraliste) et France Info (information), soit une part d'audience totale de l'ordre de 28%.
' Si ce projet était mené, il serait naturellement très négatif pour les acteurs privés. Le marché français ne serait pas capable d'absorber une telle hausse de la concurrence. Toutefois, il nous semble très difficile à entreprendre et la situation du marché pourrait rendre impossible une telle privatisation totale ' indique Oddo BHF.
' Une telle privatisation pourrait conduire à une très forte baisse des CA et donc des marges des acteurs privés actuels ' souligne l'analyste.
' Dans ce contexte, d'autres options pourraient être envisageables : 1/ une privatisation partielle par exemple avec la cession de France 2 ou France 5 ; 2/ le statu quo mais une restructuration importante de France Télévisions et Radio France (réduction de coûts). En première approche, un mix de ces deux scénarios nous semble la perspective la plus crédible en cas de victoire du RN ' rajoute Oddo BHF.
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source sur le consensus des BPA?
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M6 : Barclays reste négatif, mais remonte sa cible
Le 22 mai 2024
Barclays réitère sa recommandation 'sous-pondérer' sur M6, tout en augmentant son objectif de cours de 13 à 13,50 euros, en raison de multiples plus élevés dans le cadre d'une mise à jour de son modèle pour le groupe de médias français.
Le broker réduit ses estimations de BPA de 0,9% à 1,66 euro pour 2024, de 1% à 1,71 euro pour 2025 et de 1% à 1,72 euro pour 2026, des niveaux toutefois supérieurs aux consensus de 2,3%, 8,9% et 14,9% respectivement pour ces trois années.
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Peu d'impact sur les comptes et la rentabilité, et le titre est déjà fort bien valorisé
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M6 lance sa nouvelle plateforme gratuite pour mordre les mollets des géants comme Netflix
Le 14 mai 2024
Paris (AFP) - Après sa rivale TF1 en janvier, M6 a lancé mardi sa nouvelle plateforme de streaming gratuit, M6+, avec l'ambition de chasser sur les terres des géants du payant comme Netflix.
La campagne de pub qui accompagne ce lancement s'attaque d'ailleurs frontalement aux concurrents payants, sous le slogan "Streamez. Economisez."
Elle met en avant la gratuité de M6+ face aux tarifs de Netflix, Disney+, Amazon Prime Video, Paramount+ et Apple TV (de 5,99 à 9,99 euros par mois selon les cas).
M6+ a remplacé l'ancienne plateforme du groupe, 6Play. Elle promet une offre de programmes "multipliée par deux", avec "30.000 heures disponibles dans l'année".
Outre "L'amour est dans le pré", "Top Chef" et autres programmes maison, M6+ propose plus de 300 films, 300 séries comme "Loïs et Clark" ou encore 4.000 heures de téléréalité, tous disponibles 30 jours minimum.
La téléréalité est un genre particulièrement prisé sur l'Avod (streaming gratuit financé par la publicité). Pour faire coup double, M6+ va proposer une émission de téléréalité dédiée au MMA, sport de combat en pleine expansion en particulier chez les jeunes, "La MMA Academy".
Comme sa rivale TF1+, M6+ est gratuite et comporte de la publicité, mais se décline en version payante (4,99 euros/mois) sans pub.
Le streaming est un enjeu stratégique pour les chaînes, alors que les jeunes se détournent de la télé traditionnelle au profit des réseaux sociaux et des plateformes. Une nouvelle fera d'ailleurs son arrivée en France en juin, l'Américaine Max, fusion de HBO Max et Discovery+.
Il est donc crucial de se positionner sur le marché de la pub apposée sur la consommation audiovisuelle à la demande, en pleine explosion. Pour autant, les chaînes doivent aussi se maintenir sur celui de la télé à l'ancienne, qui les fait vivre actuellement.
Basculer vers le streaming suppose de gros investissements, notamment technologiques. Ils ont entraîné un recul de 2,6% du résultat opérationnel courant du groupe M6 au premier trimestre, à 57,9 millions d'euros.
Mais face à ces défis, le groupe peut s'appuyer sur sa capacité à faire de l'argent, puisqu'il est le plus rentable du paysage audiovisuel français et a engrangé 1,3 milliard d'euros de chiffre d'affaires l'an dernier, dont un milliard de revenus publicitaires.
Il est désormais dirigé par David Larramendy, qui a remplacé l'emblématique Nicolas de Tavernost fin avril.
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