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Le géant du luxe LVMH a dévoilé des résultats en demi-teinte pour 2024, marqués par une baisse globale, mais avec des signaux encourageants pour l'avenir. Alors que la faiblesse du marché chinois a pesé lourdement, les rebonds observés en Europe, aux États-Unis et au Japon, combinés à une gestion rigoureuse, permettent au groupe de maintenir son cap.
Avec un chiffre d’affaires en recul de 2 %, atteignant 84,68 milliards d'euros, et un bénéfice net en baisse de 17 % à 12,55 milliards d'euros, LVMH a dû affronter une conjoncture économique et géopolitique tendue. Ces résultats, bien que décevants par rapport aux attentes des analystes, traduisent une capacité de résilience grâce à une légère progression organique des ventes (+1 %).
Selon Bernard Arnault, PDG du groupe, « c'est une année solide dans une conjoncture délicate », confirmant la solidité du modèle économique du leader mondial du luxe.
La baisse de la demande chinoise, conséquence d’une perte de confiance des consommateurs, a fortement impacté les performances. Cependant, la direction reste optimiste quant à une reprise future : « L’envie de consommation chinoise reste intacte et repartira dès que la confiance reviendra », a déclaré Jean-Jacques Guiony, directeur financier sortant.
En parallèle, le groupe a pu compter sur une progression notable au Japon, avec une croissance à deux chiffres en fin d’année, portée par le tourisme et la baisse du yen. Les marchés américain et européen ont également montré des signes de redressement, notamment grâce à Sephora, dont les ventes ont grimpé de 7 % au dernier trimestre.
Malgré des défis dans certains segments, toutes les divisions ont globalement surpassé les attentes :
Ces performances traduisent la diversification stratégique du portefeuille de marques de LVMH, un atout crucial dans un marché fluctuant.
Pour préserver sa rentabilité, LVMH a réduit ses investissements de 7 à 5,5 milliards d'euros et optimisé son besoin en fonds de roulement. Le cash-flow disponible a bondi de 29 %, atteignant 10,5 milliards d'euros, démontrant la discipline financière du groupe.
Lire aussi : LVMH cède sa part minoritaire dans Stella McCartney
Cependant, le futur n’est pas sans défis. La hausse des droits de douane aux États-Unis et une éventuelle augmentation de l’impôt sur les sociétés en France pourraient impacter les résultats à hauteur de 700 à 800 millions d’euros.
Malgré les incertitudes économiques, Bernard Arnault a réaffirmé la confiance du groupe pour 2025, en s’appuyant sur une gestion vigilante et une obsession pour la désirabilité des créations. LVMH reste un acteur incontournable, capable d'adapter sa stratégie pour continuer à séduire les consommateurs du luxe à travers le monde.
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supergus
29/01/25 03:50
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bénéfice en baisse de 17 % ce que je trouve fort mauvais mais aussi une menace explicite de quitter la france, cela risque de ne pas beaucoup plaire aux institutionnels |
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