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Rachetée en 2017 par le fonds AnaCap, Milleis, ex-Barclays France, pourrait bientôt passer sous pavillon Crédit Agricole.
Un coup d’avance sur la gestion patrimoniale. LCL et Crédit Agricole Assurances ont officialisé leur entrée en négociations exclusives avec le fonds AnaCap pour racheter Milleis, l'ex-Barclays France. Une opération à fort enjeu stratégique, prévue pour 2026, qui permettra au groupe mutualiste de renforcer ses positions sur le segment haut de gamme, auprès d’une clientèle disposant de plus de 100.000 euros d’épargne.
Avec ses 64.000 clients et 12,6 milliards d’euros d’encours gérés, Milleis affiche un profil hautement convoité dans le paysage bancaire français. La banque privée, qui emploie environ 700 salariés, dispose d’une base solide d’épargnants aisés, dont l’âge moyen a récemment baissé à 46 ans. « Le positionnement de Milleis est monté en gamme », déclarait Nicolas Hubert, Directeur Général de Milleis aux Échos en octobre dernier. Un virage payant : après plusieurs années de restructuration, l’établissement a annoncé un résultat net avant impôt positif de 3,8 millions d’euros en 2023.
Ce projet, porté conjointement par LCL et Crédit Agricole Assurances, prévoit une acquisition en deux temps : LCL rachèterait l’ensemble de Milleis, incluant ses entités Milleis Banque, Milleis Vie et Cholet Dupont Oudart, avant de céder l’activité d’assurance Milleis Vie à sa maison sœur. Objectif : mieux répartir les expertises au sein du groupe, tout en renforçant l’offre de Spirica, filiale assurance-vie haut de gamme de Crédit Agricole Assurances.
Le groupe évoque une volonté de « développer des synergies » et de capter une clientèle exigeante, via de nouveaux canaux comme les partenariats, à l’image de celui que Milleis a noué avec Groupama pour gérer l’épargne de ses assurés. En 2024, Milleis a généré 150 millions d’euros de produit net bancaire, sans que le groupe ne détaille sa rentabilité.
Cette opération, dont le prix reste confidentiel, s’inscrit dans une logique de retour sur investissement « conforme aux objectifs du groupe », selon les termes du Crédit Agricole. Elle devra toutefois passer par plusieurs étapes : consultation des représentants du personnel, approbation réglementaire, et validation finale prévue au premier semestre 2026.
L’impact sur les comptes du Crédit Agricole s’annonce mesuré. Le groupe indique un impact limité sur le ratio CET1 (ratio de solvabilité) de Crédit Agricole SA, la maison mère. En clair, l’acquisition ne pèsera pas significativement sur sa solidité financière.
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