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Ça sera ma lecture du mois. Merci pour ça
Message complété le 06/04/2020 18:09:31 par son auteur.
https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Exode_de_1940_en_France
J'ai aussi découvert ça.
Effectivement, c'est pas notre passé, enfin si, mais c'est plus proche d'être notre futur
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LIT 'VID 19 : Le jour d'après...
Chaque matin, on réveille en pensant que c'est comme avant et dès qu'on arrive devant son bol, ses tartines et qu'on allume la radio : c'est déjà toujours la même rengaine chaque matin, on se rend bien compte que quelque chose a changé. Mais quoi ... Pour la plupart des gens le paysage des fenêtres de l'habitation reste le même, on pourrait croire à un accident nucléaire, mais, non, ce n'est pas ça...
Certains pensent qu'ils sont en vacances, mais ils pourraient bientôt se rentre compte que les vacances ont un coté définitif qu'ils n'avaient pas du tout prévu comme de ne pas finir de payer l'emprunt de chat de la maison.
Pourtant en haut, du haut du vertigineux donjon élyséen du capitalisme néo-féodal, on a bien assuré qu'on prendrait tout en charge. On vient d'avoir ailleurs à ce sujet une cruelle démonstration de comment on prend en charge la détresse des gens habillées en jaunes et qui étaient à l'arrêt forcé sur l'autoroute économique. Il se pourrait d'ailleurs qu'on finisse par avoir des hordes de CON-tribuables à l'arrêt comme durant le fameux exode de '40 ....
Alors oui, tout est pris en charge, mais à la charge de qui : c'est finalement facile de décider pour les autres quand soi-même, on s'exonère d'office des responsabilités qu'on n'a pas su prendre...
Et puis on commence à se rendre compte comme un lendemain de gueule de bois que NON, tout ne seras pas pris en charge et qu'il ne fallait pas casser la vitrine du grand magasin même bourré ... d'anxiolytiques.
Tout ça pourquoi : Parce que la France a peur...
https://www.youtube.com/watch?v=Av5l4PsJwhM
Et que la cinquième puissance économique et militaire n'avait pas prévu d'avoir peur... Honte suprême aux astrologues du pouvoir politique et économique qui ont préféré laisser partir le pouvoir en dépôt-vente chez un conseil scientifique du bon coin en proie à des querelles intestines d'égos surdimensionnés.
Le chef de l'ETAT et son GOUVERNEMENT sont devenus des marionnettes pantelantes qui se répandent en compassions diverses et variées pour faire passer les pilules indigestes d'un conseil scientifique qui se comporte en despote dictateur chinois et qui se porte avec l'économie comme un éléphant se retournant dans un magasin de porcelaine fine.
Rappelons ici intentionnellement qu'en 2017, la FRANCE a compté 18 300 mots de la grippe saisonnière et ce, alors qu'on avait un vaccin : a-t-on laissé un conseil scientifique prendre le pourvoir pour autant ? La réponse est NON. Il n'existe d'ailleurs aucune publication mondiale tenant la comptabilité mortifère mondiale concernant le grippe saisonnière 2017 et ce, probablement, parce qu'on a honte des chiffres, surtout avec un vaccin existant. C'était d'ailleurs un avant signe brûlant de fièvre de l'inefficacité de gestion comptable de la santé dans la plupart des pays du monde...
Article : "Didier Raoult sur le coronavirus : "Il ne faut pas jouer avec la peur"
https://www.marianne.net/societe/didier-raoult-sur-le-coronavirus-il-ne-faut-pas-jouer-avec-la-peur
Le jour d'après donc, un conseil scientifique a pris le pouvoir et la démocratie en otage et c'est honteux... Que fait donc le gouvernement depuis ce temps là ???
Le gouvernent est efficace : il a opéré plus de 8 millions de contrôles...
NAANN ! Pas de controle des malades ? Vous être fou ...
C'est juste le chiffre du contrôle des attestations...
ET, ETTT...
480 000 amendes représentant des soit-disant infractions constituées aux règles de confinement.
Ces 2 chiffres démontrent à quel niveau d'absurdité, l'ETAT et le GOUVERNEMENT en sont arrivés : Il suffit de les comparer au nombre de personnes testés pour le COVID 19 et du nombre ridicule d'équipements fournis et distribués par les pouvoirs publics censés protéger la santé de personnes et des personnels clouées au travail...
Concernant les amendes, 'vous inquiétez pas : une partie substantielle a déjà été investie en frais de bouches et plateaux repas de réunions de crises dont on est légitiment en droit de se demander à quoi elles servent...
Mais, visiblement le gouvernement sait où il va et s'inspire du célèbre économiste Alphonse ALLAIS qui a écrit : " Il faut prendre l'argent là où il se trouve, c'est à dire chez les pauvres. Bon, d'accord, ils n'ont pas beaucoup d'argent, mais il y a beaucoup de pauvres "
Surtout, que le déconfinement nous ramera inexorablement au point départ et face à la réalité cruelle de la situation : le nombre de personnes auto-vaccinées sera très insuffisant pour espérer résister à un nouvel épisode du virus. Et comme, on aura pas construit d'hôpital entre temps, ni recruté du personnel hospitalier, on n'en sera rendu au même niveau de connerie politique, économique et d'insuffisance sanitaire.
Je conchie un telle niveau de connerie et d'aberration décisionnelle gouvernementale qui n'est pas capable de protéger la population, qui a sabordé l'économie du pays tel le Titanic devant un iceberg...
On devrait bientôt encore constater que le niveau de chaloupes mis à à la mer des sargasses financiers par le mi-(Si) 'nistre de l'économie est insuffisant pour sauver tous les passagers de la croisière économique qui s'amusait bien, mais avant... Ce, contrairement au discours actuel tenu sur les plateaux télés compassionnels du grand orchestre que l'on peut déjà qualifier de pipeau puisqu'une partie des activités du pays n'on actuellement en gros que les yeux pour pleurer....
C'est fou, comme le temps passe vite, il a longtemps que le confiteor de la liturgie gouvernementale a tourné à la déconfiture à tout niveau et de manière constante dans la médiocrité...
Et faute de sucrer les fraises, on en est réduit à chercher à savoir de combien va être salée l'addition et qui sale.
Passe-moi le poivre, ça me fera des vacances...
A suivre prochainement dans les chaumières, le choc des maux, le poids des faux, tôt :
• CAISSE'VID 19
• FRIGO'VID 19
• ASSIETTE'VID 19
• DI'VID d'antan...
Je vous laisse encore méditer sur la PEUR qui nous gouverne... qui se garde d'ailleurs bien de dire ce qu'elle fera du juteux pécule des amendes constitué illégalement sur le dos de personnes qu'elle était censée protéger et alors même qu'elle n'aurait jamais du rentrer au gouvernement et à la tête de l'ETAT...
Et tant qu'à faire : rappelons également le grand politologue Renaud SECHAN qui a dit : "Si les élections servaient à quelque chose, y'a longtemps qu'ils les auraient supprimées..."
Et pour finir un petit conte très MORALISTE :
Un homme quittait à pied son village natal pour aller faire fortune en trouvant du travail ailleurs. Sur le chemin à la sortie du village, il rencontre dans le sans opposé, une belle femme aguicheuse vétue de blanc.
"Qui-es-tu, lui demanda-t-il, je ne t'ai jamais vu au village ?"
” Je suis la Peste Noire, je viens visiter ton village et j'ai l'intention d'y faire 40 morts, pas un de plus, pas un moins... Mais toi, tu pars, tu peux poursuivre ta route, je ne t'inquiéterais pas".
Ne demandant pas son reste, l'homme poursuit son chemin et s'en va... au loin, très loin. Un long moment passe et bien des années après, il se décide enfin, à revenir au village après une longue route en sens inverse bien sûr. Quand il arrive au village, il ne voit plus âme qui vive alors que ce village comptait bien 4000 âmes quand il s'était décider à partir.
Soudain, il aperçoit une femme blanche qu'il semble reconnaitre. Oui, c'est bien elle, la peste noire.
Il décide alors d'aller à ses devants, s'approche finalement et lui lance :
"Bonjour, je te reconnais toi, la Peste Noire... Tu es tout seule ?"
"Oui, hélas, il n'y a plus âme qui vive ici..."
" Tu n'a pas tenu parole, alors ?"
"Si, j'ai tenu parole : je t'avais dit que je prendrais 40 vies, pas une de plus, pas une de moins. Mais hélas, tous les autres sont morts de peur et rien n'y a fait "...
La peur est vide de sens, mais pourtant elle est bien à l'oeuvre à tout niveau....
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C'est à lire !
SUPERPUISSANCE EN CONSTRUCTION
Coronavirus : ces cadavres dans le placard qui gênent la Chine dans son offensive de charme
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Merci à Toi !
pour cette correction importante et ces précisions qui donnent un peu plus de vertige à la hauteur prise par les évènements...
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Rectification :
PIB France = 2400 milliards d'euros environ
1 200 000 000 000 000 $ = 1 millions 200 000 milliards de dollars = 500 fois le PIB de la France
Message complété le 27/03/2020 11:35:04 par son auteur.
Et 1 200 000 000 000 000 $ = 14 fois le PIB mondial (~85 000 milliards de dollars)
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Perso à l'école le truc qu'on apprend le plus c'est 1789. Pour qu'on nous répète que c'est une révolution prolétaire enfin des pauvres quoi contre l'aristocratie gros lol
Ya juste à revoir soit même l'histoire pour voir que c'est la moyenne et grande bourgeoisie qui a tout mené
Message complété le 26/03/2020 10:34:56 par son auteur.
Que la première guerre mondiale c'est tout la faute des Allemands les mechants
Message complété le 26/03/2020 10:35:16 par son auteur.
Que la guerre d'Algérie c'est tout la faute des algériens les méchants
Message complété le 26/03/2020 10:35:29 par son auteur.
Que l'Indochine c'est tout la faute des jaunes
Message complété le 26/03/2020 10:37:04 par son auteur.
Je préfère encore lire l'histoire de France depuis un manuel scolaire scandinave je suis sur que le contenu sera moins partial
Message complété le 26/03/2020 10:38:35 par son auteur.
Je trouve ça intéressant comment c'est idéal français est construit sur des fondations fumeuses
Message complété le 26/03/2020 10:39:05 par son auteur.
Que c'est tout grâce aux américains le libération les tirailleurs ils ont juste ramassés des miettes
Message complété le 26/03/2020 10:39:32 par son auteur.
Que Louis XIV c'est un homme merveilleux parce que il a mi des dorures partout
Message complété le 26/03/2020 10:40:32 par son auteur.
Que le bordel avec la Syrie c'est pas du tout de notre faute. Non non on à juste coupé ce grand pays en petit morceau mais tout est normal
Message complété le 26/03/2020 10:41:14 par son auteur.
Cet idéal* enfin bref lire des livres d'histoire je veux bien. Mais on doit pas lire les mêmes livres.
Message complété le 26/03/2020 10:43:42 par son auteur.
J'ai jamais vu dans un livre d'histoire scolaire que la montée de l'Allemagne nazie a été entièrement financé par les Américains. Ni que les Américains ont été contre nous jusqu'à changer radicalement d'avis car c'était plus sympas de vendre des armes à tout le monde et surtout fallait bien que l'Allemagne rembourse elle allait perdre fallait vite changer de côté
Message complété le 26/03/2020 10:46:21 par son auteur.
Mais aujourd'hui on célèbre les malchanceux qui se sont fait raflé pour qu'on les envoi crever sur nos plages. Comme ça on perd de vue le tableau général. C'est juste des paysans qu'on a envoyé mourir pour couvrir le cul de ceux qui tiraient les ficelles. Mais la vache, rien de tout ça dans les livres d'histoire
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Luncyan,
Tu devrais consulter plus souvent les manuels d'histoire que ton smartphone et les applis, c'est juste un conseil d'ami...
La lumière vient souvent tardivement, mais une fois qu'elle est fait : y'a plus besoin de photo-finish...
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L'histoire se souviendra mdr les gens se souviennent de rien ça me fait rire ce genre de phrase
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Les petits pays producteurs de pétrole commençant à taper du point sur la table. Et vue l'accélération de la pandémie du coronavirus, les choses devraient rapidement s'envenimer.....
TSA – (Tout sur l’Algérie est un média d’information en ligne, édité depuis 2007)
25 Mars 2020 à 21:47
Prix du pétrole : l’Arabie saoudite accusé d’agir pour des « considérations politiques et diplomatiques »
Notons que : "Le directeur exécutif de l’Agence internationale de l’énergie (AIE), Fatih Birol, a dénoncé, ce mercredi 25 mars, le rôle de l’Arabie saoudite et de la Russie dans la situation actuelle du marché du pétrole marqué par une dégringolade des cours dans un contexte de propagation du coronavirus.
« Les citoyens du monde se souviendront que des grandes puissances qui avaient le pouvoir de stabiliser l’économie de nombreux pays dans une période de pandémie sans précédent ont décidé de ne pas l’exercer. L’histoire les jugera », a-t-il affirmé dans un entretien au journal économique français Les Echos."
Je pense que c'est assez clair et motivé de surcroit... ça va pas favoriser l'entente entre les peuples : on file tout droit vers la désunion délétère....
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D'accord avec D6. Christine a probablement mieux compris que Draghi que l'important est l'économie réelle, quitte à passer sur l'instant pour faucon de ne pas avoir dilapidé la monnaie trop en avance, juste pour renflouer le marché.
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Excepté sur l'intervention de Lagarde, je suis OK avec toi sur le reste gars d'ain.
Je dirais même qu'elle a bien fait de renvoyer les états à leurs responsabilités. Oui, les états européens si solidaires qui ne s'accordent sur rien et qui veulent pas se replier sur eux pour pas se priver de cette belle solidarité.
Ils auraient mieux fait de garder leurs souverainetés, notamment monétaire.
Merci Pompidou !
On va la voir là l'UE, à l'épreuve de la peur si celle ci se transforme en panique.
On en a déjà eu un aperçu avec l'affaire des masques.
Comment tu dis déjà ? Pitoyable et affligeant 😉
Message complété le 14/03/2020 12:52:51 par son auteur.
... enfin si, ils s'accordent quand même sur une chose : les mille et une façons d'emmerder et de pauperiser les peuples
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@ deckard6,
Tu devrais regarder avec attention mon graphe du China Shanghaï Composite. Il est riche d'enseignement et montre qu'on a failli à tous niveaux pour préserver les entreprises.
Présidence nationale et BCE nulle....
Et maintenant, on va râmer des mois pour essayer de rattraper ce qui est perdu à commencer pas la confiance... qui le principal moteur économique...
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Complètement en ligne avec D6,
Pour imager ce qui se passe avec les mesurettes prises ici et là je prendrai l'image d'un camion lancé sur l’autoroute et qu'on essaie d’arrêter en se mettant en travers de son chemin, les bras en croix...
Vous imaginez l'efficacité d'une telle méthode , c'est pourtant ce que font certaines BC pour faire croire qu'elles maitrisent encore les événements, il n'y a que les Algos et les Gogos pour croire encore à ces sornettes ..
Au moins Christine Lagarde n'est pas Hypocrite , et j'avoue que sa réaction m'a étonné par son courage!
Message complété le 14/03/2020 12:09:43 par son auteur.
Évidemment ce post ne s'adresse pas aux enfants qui croient encore au père Noêl
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Total délire d'hystérie collective médiatique et gouvernemental mondial...
L'un des pires moments économiques probable après 1929.
Du n'importe quoi à tous le niveaux et tous les étages....
Je suis né en 1964 et on attrapait tout ce qu'il passait : Oreillons varicelle, rougeole, coqueluche... Et on n'en ait pas mort. Et l'activité économique n'était pas réduite à un champs de ruines....
Je suis effaré part les pouvoirs en place qui ne révèlent parmi les pires gestionnaires de situation de crise de l'histoire pour ce qui se relèvera au final dans la majorité des cas de la bobologie...
pitoyable et affligeant
: (
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Toujours pas OK.
Pourquoi ? Parce que les interventions de la FED et de la BoE ont démontre leur inefficacité sur les marchés qui, après leurs mesures, ont connu jeudi leur pire journée depuis 1987 pour WS et de son histoire pour le CAC.
Ce n'est que le discours de Trump à ses électeurs, qui a donné une excuse à WS pour faire le beau, reconnaissant envers ce nonoss.
Et probablement, en bons toutous qu'ils sont, de faire remuer la queue aux autres marchés mondiaux dès lundi.
Christine aura, au moins, gardé des munes pour quand cette épidémie de peur sera passée
Message complété le 14/03/2020 11:52:46 par son auteur.
... tout ce qu'aurait fait la BCE aurait été un coup d'épée dans l'eau 💦
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Un résumé de Lagarde à la BCE ...
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Encore quelque explications concernant le dégagisme boursier en Europe et particulièrement sur les actions françaises.
Les USA rapatrient à fond la caisse les capitaux pour tenter de sauver ce qui peut encore l'être du pétrole de schiste qui représente 63 % de la productions de pétrole. On estime à environ 30% les entreprises qui ne résisteront pas aux niveaux de prix actuels.
9a imputerait donc en gros la capacité de production des Usa d'environ 21% : ce qui est colossale et qui devrait avoir des conséquences importantes sur la politique américaine. Ce grippage de la cash-machine à $ devrait vu son niveau couter le siège de réélection à Trump.
On va donc tout faire maintenant afin retarder le plus possible cette faillite du secteur du pétrole de schiste pour que si possible, elle se décale après novembre 2020. Et clairement, c'est pas gagné, je penche même pour chance quasi nulles...
Voici donc les infos sur le sujet :
Le crash du marché pétrolier expose la sécheresse des liquidités dans les échanges de dette des entreprises
Traduit avec DeepL | • Published: March 10, 2020 at 3:51 p.m. ET // By Sunny Oh
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La plus forte chute en un jour des marchés du pétrole depuis la guerre du Golfe de 1991 a révélé lundi des fissures bien connues sur le marché du crédit aux entreprises.
La chute de 34 % des prix du pétrole brut de référence en quatre jours, qui a atteint son niveau le plus bas depuis février 2016, a contribué à faire fortement fluctuer les prix des obligations d'entreprises et à révéler de vieilles inquiétudes quant à l'absence d'échanges sur un marché qui a vu les principaux fournisseurs de liquidités se retirer au lendemain de la crise financière de 2008.
Les analystes se sont plaints du fait que les réglementations d'après-crise ont rendu les banques et autres courtiers moins disposés à stocker des dettes d'entreprise risquées, rendant ainsi plus difficile l'achat et la vente de ces titres.
La chute du pétrole lundi a particulièrement touché le secteur de l'énergie, qui représente environ 10 % du marché américain des obligations de qualité inférieure, ou marché des obligations de pacotille. L'écart grandissant entre les rendements des obligations d'entreprises et ceux du Trésor américain a contribué à augmenter le coût des transactions, l'écart entre les cours acheteur et vendeur, ou la différence entre les prix cotés entre les acheteurs et les vendeurs, pour les obligations d'entreprises s'étant fortement creusé lundi.
"Les écarts entre les cours acheteur et vendeur explosent pour les pires entreprises, en particulier dans le domaine de l'énergie", a déclaré Michael DePalma, directeur général de MacKay Shields, qui supervise le fonds négocié en bourse HYLD, +0,57%. "Le crédit est en train de se faire écrémer".
La chute des prix des obligations d'entreprises de qualité inférieure, ou "junk", a fait grimper leurs rendements, augmentant la prime payée par les investisseurs pour posséder de telles dettes risquées par rapport aux obligations équivalentes du Trésor.
Cette prime, ou écart de crédit, a grimpé à 6,68 points de pourcentage à la fin de la journée de lundi, par rapport à un récent creux de 3,49 points de pourcentage le 6 janvier, selon un indice suivi par ICE Data Services. En ce qui concerne la qualité de l'investissement, cet écart a grimpé à 2,05 points de pourcentage, contre environ 1,20 point de pourcentage au début de l'année.
Lundi a également été marqué par la plus importante vente d'actions américaines depuis 2008. Le S&P 500 SPX, +9,28% a baissé de 7,6%, et le Dow Jones Industrial Average DJIA, +9,36% a reculé de 7,8%.
Pourtant, contrairement aux actions, les prix et les rendements du marché des obligations d'entreprises ne reflètent pas nécessairement les transactions réelles à ces valeurs, étant donné les coûts de transaction élevés associés à l'achat ou à la vente d'un titre.
En effet, la chute de la valeur des obligations d'entreprises a asséché la liquidité des courtiers vendant des titres de créance, même pour les obligations les mieux notées.
L'écart entre les cours acheteur et vendeur des obligations émises par des entreprises notées de A à BBB et d'une durée comprise entre un et cinq ans, généralement un coin très liquide de l'univers de la dette d'entreprise, a atteint une moyenne de 120 points de base lundi, selon les données de Bond Wave.
En d'autres termes, si un investisseur essayait de vendre des obligations d'une valeur d'un million de dollars, il devrait renoncer à 1,2 % de la valeur globale de l'obligation et recevoir 988 000 dollars en espèces.
Pendant les périodes de négociation moins frénétiques, cet écart a été plus fréquemment observé à un niveau plus modéré de 20 à 30 points de base. Même au plus fort de la vente des actions américaines en décembre 2018, l'écart entre les cours acheteur et vendeur a atteint moins de 60 points de base.
Paul Daley, directeur général de Bond Wave, a déclaré que les coûts de transaction élevés enregistrés lundi reflétaient la part des obligations les plus vulnérables, telles que celles cotées par les entreprises du secteur de l'énergie, les dettes vendues par les émetteurs d'autres secteurs n'ayant fait l'objet que de peu de transactions. Il a ajouté qu'il était difficile d'évaluer les écarts entre les cours acheteur et vendeur sur le marché des obligations de pacotille, car peu d'investisseurs osent vendre leurs obligations.
Selon M. Daley, il est probable qu'en raison du peu de personnes prêtes à s'engager dans la dette énergétique lundi, les courtiers exigent un prix beaucoup plus bas des autres participants au marché pour couvrir le risque de garder les obligations en stock, à un moment où un titre pourrait perdre encore plus de valeur, jusqu'à ce que le courtier puisse trouver un acheteur.
"Hier, les courtiers essayaient probablement de compenser ce risque", a déclaré M. Daley.
Mais à moins que les fonds communs de placement ou d'autres investisseurs institutionnels ne soient confrontés à des rachats de la part de leurs clients, la plupart des investisseurs conserveraient leurs titres de créance d'entreprise aussi longtemps que possible dans l'espoir de survivre à la tourmente du marché.
"Si vous n'êtes pas forcé de vendre, la plupart des gens ne le feront pas", a déclaré M. DePalma.
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[ Voir : Les investisseurs obligataires affirment que certaines compagnies énergétiques ne survivront pas à la déroute du pétrole ]
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Ils ont oublié les algos qui provoquent un effet de panique mécanique , tous basés sur des systèmes techniques très proches et réagissant de même manière à la vitesse de la lumière . Panurge informatique en quelque sorte
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Quelques éléments d'explications du plus grand krach boursier après la crise de 1929
Pourquoi le coronavirus a-t-il plongé les actions dans un marché baissier si rapidement ?
5 choses que les investisseurs doivent savoir.
Traduit avec DeepL de | • Published: March 13, 2020 at 5:56 p.m. ET /// By William Watts
Les actions américaines ont subi la chute la plus rapide de tous les temps pour atteindre un marché baissier record
Le plus long marché haussier de l'histoire des États-Unis a connu une fin soudaine cette semaine, ponctuée par une vente jeudi qui a été la plus forte chute en une journée depuis le krach boursier d'octobre 1987, en raison des craintes que la pandémie COVID-19 ne pousse l'économie mondiale dans la récession.
Les actions ont fait un bond en avant dans un commerce volatile vendredi, prolongeant les gains après que le président Donald Trump ait déclaré une urgence nationale pour marquer le plus grand saut d'un jour depuis 2008. Mais les indices ont subi d'énormes baisses hebdomadaires, avec l'indice Dow Jones Industrial Average DJIA, +9,36% en baisse de 10,4%.
Dans le même temps, la chute dans un marché baissier - communément définie comme une baisse de 20 % par rapport à un récent pic - a été rapide. Le Dow Jones Industrial Average DJIA, +9,36%, est tombé en territoire baissier mercredi, tandis que le S&P 500 SPX, +9,28% a suivi la même voie dans la déroute de jeudi. Les deux indices s'étaient négociés à des niveaux record en février, faisant de cette chute le passage le plus rapide d'un territoire record à un marché baissier jamais enregistré, selon les données du marché Dow Jones.
Pourquoi les actions ont-elles chuté si fortement et si rapidement ? Voici 5 facteurs qui expliquent ce chaos :
• L'incertitude
Dire que les marchés n'aiment pas l'incertitude, c'est répéter un cliché, mais la situation autour de l'épidémie de COVID-19 est, eh bien, exceptionnellement incertaine. Cette incertitude signifie que la "peur" est désormais le principal moteur du marché", a déclaré Ian Shepherdson, économiste en chef de Pantheon Macroeconomics, dans une note.
Alors que les autorités sanitaires américaines ont décidé d'intensifier les tests, le gouvernement a été vivement critiqué pour avoir effectué moins de tests que plusieurs autres pays. En conséquence, les investisseurs n'ont guère d'idée du nombre de personnes infectées, ce qui signifie qu'ils ne peuvent pas se faire un jugement sûr sur la durée de la crise, a déclaré M. Shepherdson.
"C'est une position très différente de celle des premiers stades d'un ralentissement cyclique régulier, où les investisseurs savent quels indicateurs suivre afin de rechercher les premiers signes de fin de récession", a-t-il déclaré. "Il est facile de dire que les marchés n'ont qu'à attendre quelques jours consécutifs de baisse du nombre de nouveaux cas, mais la question est de savoir quand cela va se produire. -est sans réponse".
• Choc pétrolier
Si vous pensiez que la vente en bourse était moche, jetez un coup d'œil à un graphique du prix du pétrole. Lundi, le prix du pétrole brut a chuté de 25 %, soit la plus forte baisse en un jour depuis la guerre du Golfe en 1991, alors que l'Arabie saoudite et la Russie ont entamé une guerre des prix dans une bataille mondiale pour les parts de marché.
Alors que l'effondrement des prix du pétrole se traduit par une essence bon marché et des coûts énergétiques pour les consommateurs, la vitesse et l'ampleur de la chute ont provoqué une onde de choc sur les marchés mondiaux. Ce n'est pas tant un problème pour le marché boursier, où les entreprises du secteur de l'énergie représentent moins de 3 % du S&P 500, mais c'est un gros problème pour les marchés du crédit, où les investisseurs s'inquiétaient déjà d'une marée montante de dettes d'entreprises notées juste au-dessus du statut de "junk".
"Cela a ajouté une toute nouvelle tournure aux dislocations du marché, car le resserrement du crédit tant attendu sur les émetteurs à haut rendement et des marchés émergents a ajouté une composante de crédit à l'effondrement (qui avait été évité jusque-là)", a déclaré Steven Ricchiuto, économiste en chef américain chez Mizuho Securities U.S.A., dans une note de mercredi.
• Vente forcée
Dans un grand bain de sang de marché, même les refuges traditionnels peuvent ne pas être sûrs.
La vente de jeudi a été tout simplement historique. Et non seulement les actions se sont effondrées, mais même les prix de l'or et du Trésor américain ont chuté, poussant les rendements à la hausse et indiquant que des vagues de ventes forcées en réponse aux pertes et aux appels de marge pour les investisseurs à effet de levier. L'or GC.1, à -0,90 %, en particulier, a fait l'objet d'un curieux échange, le métal précieux enregistrant une chute hebdomadaire de près de 9 %.
"L'argent en caisse vaut plus que l'argent dans un buisson - en effet, l'argent liquide est à prime dans des périodes comme celle-ci, où les baisses de marché dominent et où les investisseurs sont à la recherche de liquidités pour couvrir les appels de marge et les pertes sur d'autres marchés. L'or peut être une cible de choix", a déclaré Christopher Louney, stratégiste en matières premières à RBC Capital Markets, dans une note (voir le graphique ci-dessus).
• La politique tâtonne
Alors que les actions ont rebondi vendredi, la déroute de la semaine a été attribuée en partie à un manque de détails sur une éventuelle réponse budgétaire de Washington. Les contrats à terme sur les indices boursiers se sont fortement vendus mercredi soir après le discours télévisé du président Donald Trump, la faiblesse étant en partie liée à l'annonce de restrictions sur les voyages en provenance d'Europe.
La mesure sur les voyages "n'aura pas en soi beaucoup d'influence sur les perspectives à court terme". Mais elle suggère que des mesures nationales plus agressives pour endiguer la propagation du coronavirus pourraient bientôt suivre, ce qui pourrait se révéler un coup beaucoup plus important pour la croissance économique que nous l'avions supposé auparavant", a déclaré Andrew Hunter, économiste chez Capital Economies.
Une série de mesures prises par les banques centrales du monde entier a reçu des critiques mitigées. La semaine dernière, la Réserve fédérale a procédé à une réduction d'urgence d'un demi-point de pourcentage des taux d'intérêt, suivie cette semaine par la Banque d'Angleterre et la Banque du Canada, tandis que la Banque centrale européenne s'est abstenue de réduire ses taux mais a élargi son programme d'assouplissement quantitatif et a pris une série de mesures visant à stimuler les prêts.
Jeudi, la Fed est également intervenue pour injecter massivement des liquidités afin de faciliter le fonctionnement du marché du Trésor dans un contexte de problèmes de liquidités. Cette mesure a brièvement fait sortir les actions de leur creux, mais le soutien s'est avéré éphémère.
Les économistes et les analystes ont fait valoir que la politique monétaire aura une capacité limitée à contrer un choc de l'offre résultant de l'épidémie, mais qu'elle serait nécessaire pour amortir le coup porté à la demande et pour empêcher un resserrement des conditions financières et une évaporation de la liquidité du marché.
• La peur du public
Pendant ce temps, la pandémie modifie la vie quotidienne aux États-Unis et dans le monde entier, car les gens doivent faire face à des interactions sociales réduites, à des écoles fermées, à des restrictions sur la taille des foules et à d'autres événements, notamment la suspension des saisons de la National Basketball Association et de la National Hockey League, et la nouvelle que l'acteur Tom Hanks a été testé positif à la COVID-19.
"Nous sommes au maximum de la sensibilisation du public - et probablement au moins près du maximum de la crainte du public", a déclaré Brad McMillan, directeur des investissements du Commonwealth Financial Network, dans une note. "Entre M. Hanks et la NBA, je pense que le CDC a efficacement éduqué le public."
Cela pourrait être de bon augure, a-t-il dit, en faisant valoir qu'"ici aux États-Unis, au moins, nous sommes probablement proches du fond".
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Lagarde a ridiculisé en une journée plusieurs années de travail plutôt exemplaire de la BCE sous Mario Draghi...
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