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Bernard Arnault tacle Bruxelles et défend une zone de libre-échange av

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Dubaisan Dubaisan
18/04/2025 17:20:27
0

@ Alioche,

On ne peut qu'être d'accord avec votre constat, mais ça ne pose pas le problème du pourquoi on en est arrivé là.

Et tant que les français n'auront pas compris pourquoi, ils persisteront dans les mêmes errements.

  
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Dubaisan Dubaisan
18/04/2025 17:06:48
0

"les produits de luxe, le savoir-faire est français."

C'est pour ça que le designer Jonathan Anderson nommé avant hier directeur artistique des collections masculines de Dior est ....irlandais, aux côtés de Maria Grazia Chiuri (une italienne) directrice artistique des collections féminines....et de Pharrell Williams (américain) Directeur Créatif Homme LVMH. Il y en a beaucoup d'autres, japonais, chinois, italiens, américains... etc... dans les nombreuses divisions et ou marques, et qui n'ont rien de français, mais pour une entreprise aussi internationale que LVMH et ses filiales , c'est normal et même indispensable.

"il faut plusieurs années pour former du personnel à la manufacturation de ces produits."

Non, ça c'est le mythe (bien entretenu d'ailleurs) !

Et dans le domaine que je connais très bien , les petites mains asiatiques ou d'ailleurs sont largement aussi compétentes que les robots qui ont (hé oui !!!) déjà remplacé nos petites mains "indigènes et locales" en France! L'avantage du robot, c'est qu'il travaille H24 - 7/7 - 360/365...


  
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GNOIRX GNOIRX
18/04/2025 17:03:45
0

C'est hélas la stricte vérité

  
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moicmoi moicmoi
18/04/2025 14:34:33
0

Alioche
« « Le gouvernement, comme tous les gouvernements qui l'ont précédé depuis 1980, prend le problème à l'envers. » »

Le gouvernement ? Quel gouvernement ?
Depuis la signature des traités de Maastricht et d’Amsterdam (1991), toutes les décisions ont été transférées à la bonne volonté du pouvoir de Bruxelles. Donc, cela revient à considérer que les Gvt des pays membres sont nuls et et non avenus. Les Gvt des pays membres, en tant que tels, n’ont plus d’existence légale. !

« « Au lieu de s'attaquer aux dépenses inutiles, au lieu de rationaliser l'action de l'Etat, bref au lieu de chercher à dépenser moins, ces politiques, de quel que bord qu'ils soient, cherchent à augmenter les recettes par l'augmentation des impôts directs et indirects, des taxes en tout genre. » »

C’est le crédo profond de la caste politique française : ne jamais toucher aux « dûs » de la caste dirigeante, de quelques bords soient-ils, mais imposer encore et toujours la populace, qui n’a aucun moyen de s’y opposer .

« « Il va être grand temps que notre classe politique se réveille avant que tous ces entrepreneurs ne se barrent ailleurs. » »


Que notre classe politique se réveille ? Notre classe politique n’a pas le droit de se réveiller ! C’est Bruxelles qui décide !

« avant que tous ces entrepreneurs ne se barrent ailleurs. »
Là aussi j’ai de gros doutes. Si ces entreprises , multinationales , donc avec une fiscalité plus attrayante, restent domiciliées en France…. Sur la base d’accords du genre, il y a peu, passés avec Mc Kynsey ?

  
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Alioche Alioche
18/04/2025 13:32:40
1

Ce gouvernement, comme tous les gouvernements qui l'ont précédé depuis 1980, prend le problème à l'envers.

Au lieu de s'attaquer aux dépenses inutiles, au lieu de rationaliser l'action de l'Etat, bref au lieu de chercher à dépenser moins, ces politiques, de quel que bord qu'ils soient, cherchent à augmenter les recettes par l'augmentation des impôts directs et indirects, des taxes en tout genre.

On peut leur faire confiance, ils ont l'imagination très fertile lorsqu'il s'agit de trouver une nouvelle taxe.

Par contre, cette politique du "toujours plus" commence à sérieusement agacer les entrepreneurs et en particuliers ceux qui ont la possibilité de délocaliser. Et la guerre des droits de douane est en train de les pousser dans ce sens.

Il va être grand temps que notre classe politique se réveille avant que tous ces entrepreneurs ne se barrent ailleurs.

Et que les politiques prônent le patriotisme industriel du haut de leur piedestal alors qu'ils saignent tout le monde de leurs taxes, c'est pitoyable, irresponsable et malhonnète.

  
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chatdoux chatdoux
18/04/2025 12:15:32
1

Faut pas s'inquiéter pour lui. Il ne va pas quitter la branche sur laquelle il est assis !

Mais il suit la loi du jamais assez, toujours plus, jamais content !

  
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gars d1 gars d1
18/04/2025 10:19:11
2

M'ouais.

Il aurait tout de même bien du mal à délocaliser la viticulture et concernant les produits de luxe, le savoir-faire est français et il faut plusieurs années pour former du personnel à la manufacturation de ces produits qui ne supportent pas la médiocrité telle qu'on la retrouve dans les copies.

Enfin, les écoles de certains métiers de LVMH ne sont présentent quasi qu'en France…

  
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moicmoi moicmoi
17/04/2025 20:49:36
1

Encore un exemple qui démontre que l’E.U. travaille contre les européens.
C’est la seconde fois que BA menace de délocaliser, en peu de temps.
On ne pourra pas dire qu’il n’a pas prévenu.

  
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Dubaisan Dubaisan
17/04/2025 16:21:37
2
Quand on voit s'envoler 12 mds€ sans pouvoir rien faire, c'est normal d'être mécontent.... Bien B.A. n'y est pas allé de main morte! Il a été très clair. Cela sonne comme un avertissement sans frais à UVDL, mais indirectement aussi à Macron....
  
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Dubaisan Dubaisan
17/04/2025 16:21:37
2

Il ne s’est pas contenté de parler luxe. Lors de l’assemblée générale de LVMH ce jeudi, Bernard Arnault a décoché une salve inattendue contre l’Union européenne, en appelant à la création d’une zone de libre-échange entre l’Europe et les États-Unis. Dans un contexte de tensions commerciales ravivées par le retour de Donald Trump à la Maison-Blanche, le patron du géant du luxe plaide pour une approche pragmatique. Et critique frontalement une bureaucratie européenne qu’il juge inefficace.

L’enjeu est de taille pour LVMH. À l’heure où les nouveaux droits de douane américains menacent les exportations françaises, le PDG s’inquiète : sans accord rapide entre Bruxelles et Washington, certaines productions du groupe pourraient être déplacées aux États-Unis. Une perspective lourde de conséquences, et qui alimente un discours désormais très politique de la part de l’homme d’affaires.

Une critique frontale de la machine européenne

Devant ses actionnaires, Bernard Arnault n’a pas mâché ses mots. Selon lui, « l’Union européenne n’est pas dirigée par un pouvoir politique, mais par un pouvoir bureaucratique qui passe son temps à éditer des réglementations », rendant toute négociation avec Washington « pas facile ». Son message est clair : tant que Bruxelles restera empêtrée dans ses normes, les entreprises seront pénalisées dans la guerre commerciale en cours.

À ses yeux, la solution ne peut venir que d’un changement d’approche. Il appelle les dirigeants des États membres à reprendre la main sur les discussions avec les États-Unis, jugeant les Britanniques « plus concrets » et avancés dans leurs tractations. En creux, c’est une remise en cause de la légitimité même de la Commission européenne qu’il opère, en mettant en avant une forme d'impuissance diplomatique.

Une guerre commerciale qui cible le luxe et la viticulture

Le retour de Donald Trump à la tête des États-Unis a relancé l’instauration de droits de douane punitifs visant certains produits européens. Dans sa ligne de mire : les vins français, les sacs de luxe, les parfums… autant de produits phares du catalogue LVMH. Pour Bernard Arnault, le risque est clair : « Si les négociations échouent, nous serons forcément amenés à augmenter nos productions américaines. »

Il en va, selon lui, de la survie de filières entières. Il évoque la viticulture, déjà sous pression, et appelle à une issue rapide « à l’amiable ». Sa crainte ? Que les entreprises soient rendues responsables de décisions politiques. « Ce ne sera pas la faute des entreprises, ce sera la faute de Bruxelles si cela devait arriver », a-t-il martelé.

Une vision partagée par Elon Musk… et peut-être Washington ?

L’homme le plus riche d’Europe n’est pas seul à défendre cette idée. Début avril, Elon Musk, désormais proche de l’administration Trump, s’est aussi dit favorable à une « zone de libre-échange entre l’Europe et l’Amérique du Nord, avec des droits de douane nuls ». Une proposition qui trouve un certain écho des deux côtés de l’Atlantique.

Bruxelles, de son côté, tente de garder la main. La présidente de la Commission, Ursula von der Leyen, a proposé début avril une exemption totale de droits de douane pour les produits industriels échangés avec les États-Unis. Mais l’initiative reste fragile, d’autant que les négociations se concentrent principalement sur l’industrie automobile allemande.

Lire aussi : Droits de douane : l'Europe propose une exemption totale aux États-Unis pour les biens industriels

Pour Bernard Arnault, il est temps d’élargir la focale : « Pour la viticulture française, c’est vital », a-t-il insisté. À travers cet appel, il tente non seulement de préserver son empire, mais aussi de redessiner les contours du commerce transatlantique, avec ou sans Bruxelles.

  
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