(CercleFinance.com) - Toujours porté par le dynamisme de blockbusters comme le Januvia, Merck bat le consensus sur son dernier trimestre 2012 et atteint la borne haute de sa propre fourchette cible de BPA pour l'ensemble de l'exercice.

Le laboratoire américain a engrangé un bénéfice net non GAAP en baisse de 15% à un peu plus de 2,5 milliards de dollars. Rapporté au nombre d'action, ce bénéfice est ressorti à 83 cents, dépassant ainsi de deux cents la prévision moyenne du marché.

Les revenus ont atteint 11,7 milliards de dollars, en baisse de 5%, entrainés en particulier par des ventes divisées par trois pour le traitement contre l'asthme Singulair, sous l'effet de la perte du brevet aux Etats-Unis.

En revanche, l'antidiabétique Januvia a enregistré une croissance de 18% à 1,1 milliard, le Gardasil (vaccin contre le papillomavirus humain) de 61% à 442 millions, et l'antidiabétique Janumet de 17% à 452 millions.

Ainsi, Merck a réalisé un BPA ajusté de 3,82 dollars sur l'année écoulée, soit la borne haute de sa dernière fourchette cible qui allait de 3,78 et 3,82 dollars, malgré des revenus en baisse de 2% à 47,3 milliards.

Pour l'année 2013, le groupe basé dans le New Jersey anticipe un BPA non GAAP compris entre 3,60 et 3,70 dollars, pour des revenus proches de ceux de l'année précédente, à taux de changes constants.

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