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RUBIS - News - Reco - Page 4

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LBWB LBWB
21/07/2024 17:33:30
1

MAJ

  
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JD1976 JD1976
18/07/2024 09:16:12
1

Rubis obtient 265 millions de dollars de Master Shelf Facility

Le 18 juillet 2024


(MT Newswires) -- La filiale de Rubis (RUI.PA), Rubis Énergie, a obtenu 265 millions de dollars de PGIM Private Capital dans le cadre d'un premier financement par placement privé aux États-Unis, selon un communiqué publié mercredi.

Dans le cadre de cet accord, Rubis Énergie émettra trois séries d'obligations senior non garanties d'une valeur de 70 millions d'euros chacune. Les obligations ont des échéances de 8, 10 et 12 ans.

La filiale de la société de stockage de liquides en vrac a réservé 40 millions de dollars pour des émissions futures au cours des deux prochaines années.

  
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JD1976 JD1976
12/07/2024 17:03:37
1

Rubis Terminal devient Tepsa

12/07/2024

Afin de refléter sa transformation et sa volonté de devenir un leader du stockage durable en Europe, Rubis Terminal annonce un changement de nom et devient Tepsa.

Pour rappel, Rubis a annoncé par communiqué de presse le 10 avril 2024 avoir signé un accord définitif avec I Squared Capital pour la cession de sa participation de 55 %, cession soumise aux autorisations réglementaires habituelles. La joint-venture Rubis Terminal est spécialisée dans le stockage et la manutention de produits liquides et liquéfiés en vrac. Cinquième opérateur de terminaux en Europe et premier en France (1), elle dispose d’une capacité de stockage de 4 millions de m3 en France, en Espagne, aux Pays-Bas et en Belgique.

Tout en s’appuyant sur son héritage, l’entreprise se transforme pour répondre aux besoins d’un secteur en pleine mutation. Cette nouvelle dénomination marque l’évolution vers des solutions de stockage qui mettent davantage l'accent sur la transition énergétique et l'innovation.


À propos de Rubis

Rubis est un groupe français indépendant, œuvrant au cœur des énergies depuis plus de 30 ans pour apporter au plus grand nombre un accès pérenne et fiable à l'énergie. Le Groupe répond aux besoins essentiels de mobilité, de cuisson et de chauffage des particuliers, et fournit l'énergie nécessaire au fonctionnement des industries et des professionnels. Conscient de la contribution clé du secteur de l’énergie pour lutter contre le changement climatique, Rubis diversifie ses activités et ses offres vers des solutions décarbonées.

Avec 4 700 collaborateurs répartis sur trois zones géographiques (Afrique, Caraïbes et Europe), le Groupe est organisé de façon décentralisée et opère ses activités de Distribution d’énergies, de Production d’électricité renouvelable et de Stockage de produits liquides (en joint-venture) au plus proche des enjeux locaux.


Origine : Communiqué RUBIS

  
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Ptitchat72 Ptitchat72
07/07/2024 10:55:07
3

Idéalement à l'achat sur repli.
possibilité d'une petite ETEI montante en cours..
mais j'aimerai avant tout un repli sur zone Mm200 et/ou gap
bref au niveau du mickey vert.
l'autre cible basse me parait bien trop basse à ce stade pour l'atteindre/l'attendre

  
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LBWB LBWB
03/07/2024 11:56:15
1

Repris long

1ere cible 30,20

  
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Ptitchat72 Ptitchat72
15/06/2024 10:03:46
0

"le soufflet retombe doucement
mais on se dirige tout droiit vers la fermeture du 1er gap.
Si hémorragie.. alors, on sera attiré par le second avec, en prime, un retour à la Mm200
"

Après avoir pulvérisé le 1er gap, on vient de se poser sur une ancienne résistance
mais je ne vois pas qu'est-ce qui empêcherait d'aller retourner sur Mm200 et dans le gap comme déjà mentionné.
d'ailleurs sous les 27.2€, on rentrerait dans une large zone "libre"
avec la possibilité de retourner sur zone de démarrage de l'ancienne vague haussière 23/22.6€ (encadré violet).
quelque soit le titre, l'heure est à la prudence.. préférable d'attendre que la poussière retombe

  
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JD1976 JD1976
14/06/2024 17:43:22
1

Rubis : bataille d’actionnaires lors de l’assemblée générale


Les dirigeants du distributeur de produits pétroliers ont tenu bon face à l’offensive de Patrick Molis. Ce dernier réclamait le renouvellement de 50% des membres du conseil de surveillance.

Patrick Molis, patron de la Compagnie nationale de navigation, fort de plus de 5% du capital de Rubis, demandait le renouvellement de 50% des membres du conseil de surveillance, jugeant insuffisant le contrôle de cette instance sur la gérance. À ses côtés, un allier de poids en la personne de Philippe Berterottière, PDG de GTT.

Mais les forces en présence lui ont été défavorables : sur les sept résolutions qu’il a déposées, aucune n’a été adoptée. Cependant, la résolution demandant sa nomination en qualité de membre du conseil de surveillance a obtenu un score de 42,72%.


Notre analyse. Les dirigeants ont gagné la bataille contre Patrick Molis.

Mais ils ont dû consentir à Ronald Sämann une place au conseil de surveillance. Alors que l’homme d’affaires canadien, actionnaire historique, avait lui aussi critiqué la gouvernance de Rubis.

L’intérêt de plusieurs investisseurs pour la société, y compris Vincent Bolloré, devrait soutenir le titre.



  
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LBWB LBWB
14/06/2024 15:48:30
1

Bonjour

Test Fibo 50

  
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gars d1 gars d1
13/06/2024 12:25:43
0

Ne pas oublier qu'il devrait y avoir un dividende exceptionnel de 0,75 € au 3ème trimestre avec la cession en cours.

  
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Ptitchat72 Ptitchat72
13/06/2024 12:15:14
1

Bolloré n'a pas renversé la table...
pour le coup certains quittent le navire.
En attendant les indicateurs sont pleinement négatifs à court terme
le soufflet retombe doucement
mais on se dirige tout droiit vers la fermeture du 1er gap.
Si hémorragie.. alors, on sera attiré par le second avec, en prime, un retour à la Mm200.
ceci étant dit, nous aurons peut être droit à une forte baisse artificielle
puisque alimentée par le dividende et la vente de rubis terminal.

  
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JD1976 JD1976
10/06/2024 08:11:07
0

Rubis, la nouvelle marotte de Bolloré à la Bourse de Paris

Alors que le changement de génération se concrétise à la tête de ce fleuron français de la logistique des produits pétroliers, les prédateurs passent à l'offensive. Rubis fait partie des dernières sociétés du SBF120 constituées en commandite, l'équivalent d'un totem d'immunité pour les fondateurs.

« Certaines personnes qui viennent d'arriver il y a un mois ou deux nous disent : 'Oh, votre gouvernance, c'est horrible.' Mais notre commandite, ce n'est pas un scoop, cela fait trente-cinq ans qu'elle est en place. Si on n'aime pas la commandite, il faut aller voir les législateurs pour leur dire que ce n'est pas un statut adéquat. »

Cet après-midi de mai où Paris se désespère d'une météo digne du mois de novembre, Gilles Gobin, le fondateur de Rubis, s'agace mais tente de se montrer serein. A ses côtés, dans l'hôtel particulier qui abrite le siège de la société dans le 16e arrondissement, son associé de toujours, Jacques Riou, et sa fille, Clarisse Gobin-Swiecznik, qui a commencé à prendre la relève. Le changement de générations qu'ils ont enclenché à la tête de cette pépite française de la logistique du pétrole et du gaz, l'oeuvre de leur vie, est attaqué de toutes parts.

Avec Hermès et Michelin, Rubis, fondée dans les années 1990 à partir de poussières d'empires pétroliers, est l'une des dernières sociétés du SBF120 constituée en commandite par actions. Ce statut permet aux commandités de garder le pouvoir même s'ils ne sont pas majoritaires au capital. En contrepartie, ils sont responsables de manière illimitée, y compris sur leur patrimoine personnel.

La formule a permis aux fondateurs de Rubis - détenteurs de seulement 2,28 % du capital - de financer leur croissance, menée à coups d'acquisitions dans les géographies les plus exotiques, tout en gardant le contrôle de leur destin.


Passage de relais entre les générations

Mais, comme chez Lagardère, alors que le passage de relais entre les générations se concrétise, ce mode d'exercice du pouvoir, plus tout à fait dans l'air du temps, concentre les attaques de très sérieux prédateurs. Pour le moment, certains avancent tapis dans l'ombre, mais ce mardi, les votes attendus lors de l'assemblée générale du groupe devraient les forcer à se dévoiler.

Ces « personnes qui viennent d'arriver », tel que le formule pudiquement Gilles Gobin, qui évite soigneusement de prononcer leurs noms, ne sont pas des investisseurs lambda. Le 20 mars dernier, un certain Vincent Bolloré, avec sa société Plantations des terres rouges, a franchi le seuil de 5 % des droits de vote et du capital.

Dans la foulée, le 21 mars, un entrepreneur bien moins connu du Paris des affaires, Patrick Molis et sa société la Compagnie nationale de navigation (CNN), a également passé ce seuil au capital du spécialiste du stockage et de la distribution de produits pétroliers. Ex-directeur financier du holding Worms & Cie, Patrick Molis connaît bien Rubis. Sa société a opéré dans le stockage de pétrole, avec le terminal du Havre, comme Rubis, qui a investi, avec Rubis Terminal, dans celui de Rouen ou encore à Dunkerque.

Visiblement, Vincent Bolloré et Patrick Molis partagent la même analyse : Rubis est une très belle société à fort potentiel et… très décotée. Cet ancien joyau de la cote parisienne, plébiscité par les petits porteurs pour ses rendements, a atteint son plus bas niveau en onze ans, en octobre dernier, à 19,86 euros.


Des positions clés dans des zones importatrices de produits énergétiques

Certes, ses résultats sont au beau fixe. Rubis récoltait jusqu'ici les fruits de ses investissements réalisés dans des zones structurellement importatrices de produits énergétiques, dans les Caraïbes, en Afrique ou même en Corse, là ou les goulets d'étranglement logistiques lui offrent un avantage imparable sur la concurrence. Mais, la société veut désormais se diversifier dans la production d'électricité solaire.

Désarçonnés par ce virage coûteux, qui s'est déjà matérialisé avec le rachat du français Photosol, les investisseurs questionnent aussi la succession familiale en cours. Gilles Gobin a fait entrer au sein de la gérance sa fille Clarisse l'an dernier, sans demander l'aval de ses actionnaires. Grâce au statut de commandite par actions, il n'en avait pas besoin.

Officiellement, Vincent Bolloré et Patrick Molis ne se sont pas concertés pour amasser leurs titres. Mais en coulisses, nombreux sont ceux qui suspectent le second de jouer le poisson pilote pour le premier. Habitués aux prises de contrôles rocambolesques et aux plus-values invraisemblables de l'homme d'affaires breton, les investisseurs, en tout cas, y croient.


  
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Ptitchat72 Ptitchat72
06/06/2024 10:05:03
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La défense a la parole :

A l'occasion de l'assemblée générale des actionnaires de Rubis qui a lieu le mardi 11 juin 2024, Jacques Riou, le co-gérant du spécialiste de la distribution d'énergies, était l'invité de l'émission Ecorama du 5 juin 2024

https://www.boursorama.com/videos/actualites/jacques-riou-co-gerant-de-rubis-notre-vertu-est-d-eviter-les-prises-de-controle-rampantes-donc-nous-sommes-sereins-fd239f654d2552092b92fd87aa232105

  
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Ptitchat72 Ptitchat72
04/06/2024 10:22:26
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Oddo BHF relève son objectif de cours
Actualité publiée le 04/06/24 09:56

(CercleFinance.com) - Oddo BHF maintient sa note de 'surperformance' sur le titre Rubis, avec un objectif de cours relevé de 36 à 39 euros, en amont d'une AG qualifiée comme 'importante' par l'analyste.
'L'arrivée d'actionnaires au profil activiste pourrait entraîner des changements dans la gouvernance et une revue de la stratégie d'allocation des ressources qui pèsent historiquement sur la valorisation', avance Oddo BHF.

Le broker rappelle que Rubis a réalisé des profits records en 2023 (RN = 354 ME vs 307 ME lors du précédent record de 2019) que les dirigeants comptent maintenir en 2024 (guidance : stabilité - ODDO BHF / consensus = 361/349 ME) ce qui n'a pas empêché le groupe d'atteindre des niveaux très bas en Bourse.

Oddo BHF estime que la stratégie pourrait être revisitée dans les énergies renouvelables afin de mieux optimiser la valeur du groupe. 'Le titre s'échange 34% en dessous de son PE moyen historique et offre un rendement >6%', souligne le broker.

  
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JD1976 JD1976
21/05/2024 08:02:48
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Rubis : deux nominations proposées par le conseil

Le 21 mai 2024

Suite aux demandes reçues de deux actionnaires d'inscription de résolutions à l'ordre du jour de l'AG du 11 juin, le conseil de surveillance de Rubis se dit favorable à la nomination de Ronald Sämann, actionnaire de longue date, comme nouveau membre.

Il propose aussi de soumettre la candidature d'Isabelle Muller à l'AG, mais émet à l'unanimité un avis négatif sur les résolutions proposées par la Compagnie Nationale de Navigation, visant à refondre profondément le conseil et en prendre le contrôle.

La gérance recommande de suivre l'avis du conseil de surveillance, les deux instances se disant 'engagées à poursuivre l'amélioration des travaux du conseil et le renforcement du dialogue avec les actionnaires pour toujours mieux prendre en compte leurs attentes'.


  
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JD1976 JD1976
17/05/2024 13:13:45
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Rubis : du changements en vue ?


Rubis évolue autour de l'équilibre alors que deux actionnaires réclament des changements au sein du conseil de surveillance... Parmi les brokers, Oddo BHF n'est pas surpris par ces demandes de résolutions de la part d'actionnaires au profil activiste.

Ronald Sämann avait en effet déjà indiqué ne pas être satisfait de la gouvernance de la société (statut juridique de commandite qui assure aux fondateurs un contrôle tout en détenant 2% du capital) et de la stratégie de développement dans le solaire (investissements trop couteux).

Reste à savoir comment Bolloré et le Groupe Industriel Marcel Dassault, qui détiennent également 5% du capital chacun, vont se comporter par rapport à ces demandes de résolutions. En cas de soutien, des changements majeurs pourraient intervenir chez Rubis et soutenir le cours de Bourse, estime le courtier.

Pour rappel, il faut 50% des droits de vote (actionnaires présents en assemblée générale - quorum = 56% lors de l'AG de 2023) pour faire élire des membres au Conseil de Surveillance (66/75% pour faire sauter une commandite). Oddo est à 'surperformance' sur la valeur.

Portzamparc non plus n'est pas étonné par la démarche de Ronald Sämann après ses déclarations agressives...


A suivre 🧐‼️


  
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JD1976 JD1976
16/05/2024 08:56:42
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L' AG s'annonce agitée ...


Rubis annonce avoir reçu de la part de deux de ses actionnaires le 15 mai des demandes d'inscription à l'ordre du jour de son Assemblée Générale, qui se tiendra le 11 juin prochain, de résolutions relatives à la composition de son Conseil de Surveillance.


La Compagnie Nationale de Navigation, contrôlée par Monsieur Patrick Molis et nouvellement actionnaire de Rubis, a indiqué détenir de concert 5,05% du capital et propose une profonde recomposition du Conseil de Surveillance en : sollicitant la révocation de trois membres du Conseil de Surveillance ; s'opposant au renouvellement du mandat de Monsieur Nils Christian Bergene, actuel Président, de même qu'aux propositions de nomination de deux nouveaux membres indépendants sélectionnés par le Conseil de Surveillance ; et proposant la nomination de quatre nouveaux membres, dont Monsieur Patrick Molis, ce qui confèrerait à ce dernier la moitié des sièges du Conseil de Surveillance.

Cette démarche brutale, sans volonté de dialogue, revêt un caractère hostile, souligne Rubis.

Le même jour, Monsieur Ronald Sämann, actionnaire de longue date de Rubis dont il indique détenir 5,01% du capital, a soumis une demande d'inscription de résolution proposant sa nomination au sein du Conseil de Surveillance de Rubis à la suite du renforcement de sa participation au capital.

Le Conseil de Surveillance de Rubis se réunira dans les meilleurs délais pour examiner l'ensemble des demandes, sur lesquelles il émettra un avis. Par ailleurs, la Gérance émettra une recommandation de vote sur ces résolutions.

  
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JD1976 JD1976
08/05/2024 16:59:03
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Pour Rubis, garder le modèle de commandite est "tout à fait opportun" -cogérants

Le 08 mai 2024 à 15:43


PARIS (Agefi-Dow Jones)--En quelques jours, trois actionnaires ont franchi le seuil des 5% du capital de Rubis fin mars-début avril. De quoi redonner des couleurs à une action à la peine depuis 2020 et ouvrir la voie aux spéculations. Ni Vincent Bolloré, ni Patrick Mollis n'ont dévoilé d'éventuelles revendications mais Ronald Sämann, un investisseur historique du spécialiste de la distribution de produits pétroliers et d'énergies renouvelables, ne cache pas son hostilité à la stratégie et à la gouvernance de l'entreprise. Ses marges de manouvre apparaissent toutefois limitées face au statut juridique particulier de Rubis. En tant que société en commandite, elle est dirigée sans conteste par des associés commandités qui détiennent pourtant moins de 3% du capital.


Dans ce contexte, Jacques Riou et Clarisse Gobin-Swiecznik, gérants et associés commandités, ont répondu aux questions de L'Agefi. Le père de cette dernière, le très discret Gilles Gobin, fondateur, associé commandité et gérant de Rubis, n'a pas participé à cet entretien.


L'Agefi: Deux actionnaires, Vincent Bolloré et Patrick Mollis, ont récemment pris 5% du capital de Rubis. Connaissez-vous leurs intentions ?


Clarisse Gobin-Swiecznik: Vincent Bolloré a indiqué qu'il s'agissait d'un investissement à vocation financière et Patrick Mollis n'a pas précisé ses intentions. Nous cherchons à organiser une rencontre avec eux dans les prochaines semaines. Nous devrions par ailleurs bientôt rencontrer le Groupe Industriel Marcel Dassault, un investisseur de longue date de la société. De manière générale, nous rencontrons nos actionnaires très régulièrement pour qu'ils puissent exprimer leurs attentes notamment à l'occasion des assemblées.


Jacques Riou: Vincent Bolloré a été membre du conseil de surveillance de Rubis il y a une trentaine d'années et nous nous sommes déjà croisés à quelques reprises. Il a la réputation d'être un investisseur chevronné, le voir arriver à notre capital est plutôt positif.


L'Agefi: Un actionnaire historique, Ronald Sämann, a également franchi les 5% de Rubis. Dans un courrier, il s'en prend à la stratégie et au statut de l'entreprise tout en regrettant une forme d'indifférence à son égard. Que lui répondez-vous ?


Clarisse Gobin-Swiecznik : Nous sommes surpris de cette démarche. Nous lui avons proposé plusieurs rendez-vous en 2023 et depuis l'annonce de son franchissement de seuil sans parvenir à convenir d'une date. Nous comptons par ailleurs lui répondre par courrier, comme nous répondons à tous les courriers de nos actionnaires.


L'Agefi: Ronald Sämann critique notamment le statut de société en commandite de Rubis, estimant qu'elle n'est plus adaptée à la situation actuelle du groupe. Envisagez-vous d'y renoncer ?


Jacques Riou: La commandite est un gage de stabilité de l'entreprise. Il existe d'autres outils dans le monde, tels que les droits de votes multiples ou les Master Limited Partnership aux Etats-Unis. Ce dernier modèle, très proche de celui de la commandite française, est d'ailleurs utilisé par 150 entreprises cotées outre-Atlantique, souvent dans le secteur de l'énergie ou des infrastructures qui nécessitent des investissements de très long terme. Compte tenu de la transition engagée par Rubis, nous considérons qu'il est tout à fait opportun de conserver ce modèle de commandite, de société familiale, qui a montré son efficacité.


Clarisse Gobin-Swiecznik : Pourquoi remettre en cause ce statut alors que les résultats de l'entreprise n'ont jamais été aussi bons qu'en 2023, que le dividende croît chaque année, que le taux de rotation des effectifs est faible et que l'endettement est limité ?


L'Agefi: Où en est la transition, déjà évoquée dans ces colonnes en octobre 2022, à la tête de l'entreprise, et qui semble inquiéter Ronald Sämann ?


Jacques Riou : Ce processus est déjà acté avec la nomination de Clarisse en tant que gérante de la société en juillet dernier. Nous avons eu la chance de trouver en elle une personne prête à reprendre la charge.


Clarisse Gobin-Swiecznik : Je suis dans le groupe depuis 15 ans où j'ai d'abord travaillé au développement externe de Rubis Terminal avant de rejoindre l'activité de distribution lors de la cession partielle du stockage à I Squared Capital. J'ai ensuite mis en place la stratégie RSE du groupe tout en menant une mission de deux ans et demi en vue d'une diversification des activités, processus qui a abouti à l'acquisition de Photosol. A terme je n'envisage pas de diriger seule Rubis (les deux autres cogérants auront atteint la limite d'âge statutaire de 78 ans d'ici six ans, ndlr). Toutes les options sont sur la table, y compris la nomination d'un gérant n'appartenant pas aux deux familles fondatrices, mais il faut garder l'ADN de l'entreprise qui lui permet d'être plus efficace que les autres sur des marchés compliqués.


L'Agefi: Où en est le développement des activités renouvelables, qui est aujourd'hui critiqué par l'actionnaire activiste ?


Clarisse Gobin-Swiecznik : Depuis que nous avons racheté Photosol en 2022, sa croissance s'est considérablement accélérée: les effectifs sont passés de 70 à 170 personnes et le portefeuille de projets sécurisés a augmenté de 75%, en France mais aussi dans d'autres pays européens. Ce portefeuille nous rend confiants dans l'atteinte de nos objectifs, et nous voyons des synergies avec nos activités historiques. Nous sommes ainsi en train d'élargir l'offre de services de la société à nos clients professionnels dans la distribution d'énergie, qui sont intéressés par l'installation de petites centrales solaires soit pour des raisons réglementaires - en Europe, les nouveaux projets énergétiques doivent inclure un volet renouvelable - soit pour des raisons économiques comme en Afrique, où le solaire peut être une bonne alternative face au manque d'infrastructures électriques.


L'Agefi: Certains actionnaires s'inquiètent du niveau d'investissement important prévu dans cette nouvelle activité au cours des prochaines années, que leur répondez-vous ?


Jacques Riou: Le coût du capital dans le solaire est inférieur à celui de nos activités historiques de distribution d'énergie. Cela s'explique par le fait que les revenus futurs de cette activité sont totalement sécurisés dans le cadre de contrats de long terme conclus avec l'Etat ou avec des entreprises. Sur chaque nouveau projet, Photosol apporte environ 20% de fonds propres, le reste est financé par de la dette bancaire à 15 ou 20 ans, sans recours.


Clarisse Gobin-Swiecznik: Les investissements dans nos activités renouvelables seront intégralement autofinancés. Nous n'avons pas besoin de faire appel au marché pour financer notre croissance.


L'Agefi: Dans son courrier, Ronald Sämann regrette la cession de Rubis Terminal, le pôle stockage, qui serait plus rentable que les activités dans les renouvelables...


Clarisse Gobin-Swiecznik: Le raisonnement est difficile à comprendre. Rubis Terminal est déconsolidé depuis 2019 et n'a contribué qu'à hauteur de 10 millions d'euros au résultat net l'an dernier. L'opération a permis de cristalliser de la valeur et d'alléger notre bilan, ce qui avait été bien accueilli par le marché à l'époque. La cession du solde de notre participation à I Squared Capital, qui devrait être finalisée mi-2024, permet en outre de concrétiser une plus-value de 75 millions d'euros. Ronald Sämann s'était par ailleurs renforcé au capital en 2022 alors que le désengagement du stockage au profit du renouvelable était déjà bien engagé.


L'Agefi: Envisagez-vous des acquisitions au cours des prochains mois ?


Clarisse Gobin-Swiecznik: Nous envisageons des acquisitions, principalement dans le domaine de la distribution d'énergie, afin de consolider nos positions sur nos marchés. Dans les marchés émergents, la croissance démographique entraîne une demande toujours plus forte et nous sommes bien placés pour y répondre. Là encore, la croissance sera financée par notre génération de trésorerie et se fera de façon sélective, afin de maintenir la qualité de notre bilan.



  
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JD1976 JD1976
08/05/2024 12:16:20
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Les ventes de Rubis ont baissé au 1er trimestre, l'action se replie

Le 08 mai 2024 à 09:31


--L'action Rubis s'inscrit en baisse de 0,7% mercredi, à 32,22 euros, alors que le groupe de distribution de produits pétroliers a accusé un repli de son chiffre d'affaires au premier trimestre de cette année. Les revenus du groupe ont plié de 5% sur un an, à 1,66 milliard d'euros, sous l'effet d'une base de comparaison "élevée", selon Portzamparc. L'intermédiaire financier anticipait une stabilité du chiffre d'affaires de Rubis au premier trimestre, autour de 1,75 milliard d'euros. Portzamparc a toutefois confirmé sa recommandation "acheter" sur la valeur et porté son objectif de cours de 36,70 à 37 euros, appréciant la diversification du groupe en matière d'activités et de zones géographiques.

  
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JD1976 JD1976
07/05/2024 18:35:25
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07/05/2024 18:16

Le distributeur de produits pétroliers Rubis a vu son chiffre d'affaires du premier trimestre 2024 s'élever à 1.660 ME, en baisse de 5% en glissement annuel, malgré une progression des volumes de 4% dans la branche Distribution d'énergies.

En excluant les éléments exceptionnels et effets de change au Nigéria au T1 2023, la marge brute a augmenté de 2% à 209 ME.

Rubis précise que sa branche Production d'électricité renouvelable se développe comme prévu et réaffirme ses objectifs 2024 avec un RBE Groupe qui devrait s'établir entre 725 et 775 ME et un résultat net part du Groupe stable malgré la première application de la Global Minimum Tax représentant un impact estimé entre 20 et 25 millions d'euros.

  
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JD1976 JD1976
06/05/2024 09:20:34
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L'actionnaire activiste Ronald Sämann réclame des changements chez Rubis

Le 06 mai 2024


Ronald Sämann persiste et signe. Un mois après avoir franchi en hausse les 5% du capital de Rubis, dont il est actionnaire de longue date, l'homme d'affaires canadien a envoyé un courrier offensif aux dirigeants du spécialiste de la distribution de produits pétroliers.

Dans cette lettre, dont L'Agefi a pu prendre connaissance, Ronald Sämann précise les griefs déjà évoqués dans un communiqué publié début avril. "Compte tenu des difficultés que nous avons rencontrées pour trouver un moment mutuellement convenable pour nous rencontrer, j'aimerais exprimer ma profonde inquiétude quant au mode de gouvernance du groupe et aux choix stratégiques récents", indique-t-il en préambule avant de s'en prendre notamment au statut juridique de Rubis, la société en commandite, qui assure aux associés commandités un contrôle quasi complet sur l'entreprise bien qu'ils détiennent moins de 3% du capital.

"La concentration du pouvoir entre les mains de dirigeants non révocables est particulièrement inquiétante au moment où les fondateurs préparent leur succession et alors que l'entreprise est engagée dans une redéfinition en profondeur de sa stratégie", estime Ronald Sämann.

Clarisse Gobin-Swiecznik, la fille du fondateur de Rubis, Gilles Gobin, a été nommée gérante de la société en juillet dernier et, en octobre 2022, Jacques Riou, gérant historique du groupe, avait indiqué à L'Agefi que "la montée en puissance de la nouvelle génération" se ferait "à travers les sociétés (...) représentant les deux familles fondatrices".


Critique de la stratégie

Rubis, qui vient de boucler la sortie de son activité dans le stockage de produits pétroliers, est par ailleurs engagé dans une diversification vers les énergies renouvelables. Sans remettre en cause la pertinence d'un tel mouvement, Ronald Sämann regrette "une mise en ouvre précipitée de ce virage stratégique" qu'il juge "irréfléchi et donc préjudiciable". Le fils de Julius Sämann, l'inventeur des "arbres magiques" utilisés pour parfumer les voitures, critique notamment l'acquisition de Photosol qui, "en dépit d'un profil de très faible rentabilité", aurait été réalisée "à un niveau de valorisation excessif".

"L'acquisition de Photosol entraînera un niveau soutenu d'investissements au cours des prochaines années" et "si les taux d'intérêt demeurent à leur niveau actuel ou augmentent, je crains que la stratégie prévue et le niveau de dépenses n'aient un effet très néfaste sur la santé de l'entreprise", conclut-il tout en espérant pouvoir "organiser une rencontre" avec les dirigeants.

"Nous avons essayé de joindre à plusieurs reprises M. Sämann, sans succès, et nous restons ouverts à tout échange avec lui comme avec tous nos actionnaires", a réagi un porte-parole de Rubis auprès de L'Agefi.

Le groupe dévoilera ses chiffres trimestriels mardi après la clôture de la Bourse et organisera son assemblée générale le 11 juin.

Après une période compliquée en Bourse entre 2020 et fin 2023, l'action Rubis a repris des couleurs depuis début 2024 grâce à la publication de solides résultats annuels et à l'arrivée à son capital de deux nouveaux actionnaires qui, quelques jours avant Ronald Sämann, ont également franchi le seuil des 5%. Parmi eux, Vincent Bolloré a indiqué que cet investissement revêtait "un caractère financier".

Avec BlackRock et Groupe Industriel Marcel Dassault, cinq investisseurs détiennent plus de 5% du capital de l'entreprise.



  
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