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En tous les cas, pour des économies, évitons de tomber dans le panneau de LFI. Quand Mathilde Panot (quel nom si bien porté) prévoit en cas de victoire aux municipales d'abandonner la police de proximité et de démanteler les caméras de surveillance, va t'elle apporter une économie à la sécurité des citoyens ?
Reste à savoir si Edouard Philippe et Gabriel Attal ne lui diront "pas NO" ?
Alioche, tu oublies l'EXTREME CENTRE !
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Vous avez tout dit et on ne peut être que d'accord.
Comment s'attaquer aux avantages sociaux et autres, de nos hommes politiques puisque ce sont eux qui votent les lois.
Ils ne vont pas scier la branche bien grasse sur laquelle ils sont confortablement assis.
Et dans ces cas là, il n'y a plus de droite ou de gauche, d'extrème droite ou d'extrème gauche.
Mélenchon vote comme Le Pen, Hollande comme Scotti, etc.
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(republiée : c'était pas tout compréhensible avec les fautes. Désolé…)
Bref, on sanctionne avant tout dans son ensemble une classe politique inefficace, entièrement tournée vers ses nombreux nombrils qui grattent et qui est plus préoccupée à se maquiller pour donner le change de son apparence physique en société que d'apporter des solutions aux citoyens et de réduire l'endettement.
Le contribuable devrait vivement songer à indexer les émoluments et autres indemnités des politiques sur l'efficacité financière, et la capacité de chacun à maitriser les dépenses de fonctionnement.
Supprimer en grande partie des avantages sociaux de cette corporation serait aussi une avancée notable.
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Vous avez entièrement raison.
Une belle bande d'opportuniste.
Serrer la ceinture de Larcher ou Bayrou .Va falloir y aller à la presse.
C'est le système complet de la fonction public qu'il faut réformer. Il y'a plus de responsable que de gens qui bossent sur le terrain.
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Bref, on sanctionne avant tout dans son ensemble une classe politique inefficace, entièrement tournée vers ses nombreux nombrils qui grattent et qui est plus préoccupé à se maquiller pour donner le change de son apparence physique en société que d'apporter des solutions au citoyens et déduire l'endettement.
Le contribuable devrait vivement songer à indexer les émoluments et autres indemnités des politiques sur l'efficacité financière, et sa capacité de chacun à maitriser les dépenses de fonctionnement.
Supprimer en grande partie des avantages sociaux de cette corporation serait aussi une avancée notable.
Message complété le 07/07/2025 09:36:04 par son auteur.
Saleté de T9 : CORRECTION : lire : "…que d'apporter des solutions au citoyen et DE REDUIRE l'endettement."
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C’est une petite ligne sur les marchés, mais un symbole retentissant dans les couloirs du pouvoir européen. Vendredi 4 juillet, le taux des obligations italiennes à 5 ans (les BTP) est passé sous celui des OAT françaises, à respectivement 2,65 % contre 2,67 %. Un écart certes minime, mais porteur d’un message clair : Rome inspire désormais plus de confiance que Paris auprès des investisseurs.
Cette inversion, inédite depuis 2005, n’est pas qu’une curiosité statistique. Elle traduit une dynamique profonde : les pays du Sud de l’Europe paient de moins en moins pour se financer, tandis que la France voit son coût d’emprunt grimper. Ce n’est plus une exception ponctuelle : sur les obligations à 10 ans aussi, l’écart se réduit dangereusement. En juillet 2024, la France empruntait 0,7 point de moins que l’Italie. Aujourd’hui, l’écart n’est plus que de 0,16 point. Et Rome pourrait bientôt la dépasser là aussi.
À l’origine de ce revirement spectaculaire, un changement de perception sur les marchés vis-à-vis de la dette italienne. Longtemps jugée fragile, elle bénéficie aujourd’hui d’un regain de confiance alimenté par plusieurs facteurs :
L’Italie affiche une stabilité qui renforce la qualité de son crédit , un jugement que les agences de notation semblent partager, et qui se reflète directement dans les taux.
Du côté de la France, la dynamique est bien différente. Certes, les investisseurs continuent d’acheter de la dette tricolore, considérée comme très liquide. Mais la note (AA-) et le contexte politique ne rassurent plus autant. La dissolution surprise de 2024 a fait bondir le spread avec l’Allemagne, même si celui-ci s’est depuis un peu resserré à 0,7 point.
Surtout, les signaux d’alerte s’accumulent : déficit public estimé à 5,4 % du PIB en 2025, mise en garde de la Cour des comptes contre un effet « boule de neige » des intérêts sur la dette, et incertitude politique persistante, alors qu’une motion de censure contre le gouvernement Bayrou menace le vote du prochain budget.
« Des efforts supplémentaires vont être nécessaires », prévient l’article. La France conserve certes une prime de liquidité et une rémunération élevée pour sa note, mais ces avantages s’effritent face à une perte de crédibilité budgétaire.
La convergence des taux n’est pas qu’une affaire franco-italienne. L’Espagne (3,22 %), le Portugal (3,04 %) et même la Grèce (3,28 % le 4 juillet) bénéficient de rendements très proches, voire inférieurs, à ceux de la France à 10 ans (3,28 %). Les investisseurs sanctionnent désormais les perspectives budgétaires incertaines, pas le passé économique.
Dans ce contexte, l’Italie fait figure de nouveau bon élève. Ce basculement fragilise un peu plus l’ancienne hiérarchie nord-sud au sein de la zone euro. Et place Paris face à un impératif de stabilité politique et de rigueur budgétaire si elle veut regagner la confiance des marchés.
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