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Assouplissement des règles CO₂, l'Europe évite les sanctions aux const

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Alioche Alioche
09/05/2025 11:00:07
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Il est certain que l'Europe, qui veut toujours "laver plus blanc" que le reste du Monde, impose des normes souvent débiles et parfois bien plus néfastes pour les européens que la norme veut protéger.


Mais il y a deux points encore plus scandaleux dans le fonctionnement de cette Europe.

- le premier, c'est qu'elle impose des normes lourdes aux européens mais qu'elle n'impose presque rien aux produits importés que ce soit en termes de produits nocifs pour l'humain, en termes d'écologie ou en terme social (travail des enfants, etc.)

- le deuxième point, c'est que certains pays européens, comme la France, font passer ces normes très vite dans leur droit et en mettant une couche supplémentaire de contraintes (ce que l'EU interdit , au passage) et que d'autres pays ne passent jamais ces normes dans leur droit, ou s'ils les passent, disent clairement qu'ils ne mettront aucun moyen de contrôle d'application (Bulgarie, Roumanie, Pologne, Hongrie, Malte par exemple. Les pays de l'Est sont des portes ouvertes sans aucun contrôle de millions de conteneurs de produits non conformes et quand ces produits sont entrés en Europe par ces portes, l'EU interdit les contrôles aux frontières dans l'EU (d'où le scandale quand l'Allemagne a remis en place des contrôles à ses frontières)


Et tout cela, les dirigeants de l'EU ferment les yeux et laissent crever les producteurs et l'industrie européenne.


OUI l'EU est une belle idée mais elle doit être réformée en profondeur.

  
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moicmoi moicmoi
09/05/2025 10:58:51
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S’il n’y avait qu’une seule connerie monumentale, ce serait un moindre mal.

  
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papygaga papygaga
09/05/2025 10:44:00
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C'est surtout l'aveu d'une connerie monumentale, sans le dire, mais tout en le disant quand même...

On est dans le "en même temps" très cher à Macron.

  
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moicmoi moicmoi
09/05/2025 10:13:01
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Absurde, absurde…..pas pour tout le monde.
L’E.U. n’ayant pas encore (pour l’instant) le pouvoir de lever l’impôt, elle se rattrape avec des amendes très profitables.
Et, devinez : c’est qui qui paye, au final ? Le contribuable.
Mais Bruxelles n’en a rien à cirer du pouvoir d’achat du contribuable, tout comme de la compétitivité des entreprises . Au contraire ils veulent le « saquer ».

Vive l'E.U. mortifère !

  
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seahorse50 seahorse50
09/05/2025 09:08:44
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je suis d'accord avec Bardella supprimons cette règle qui est absurde, car les constructeurs font de leur plein grés de plus en plus de voitures thermiques ayant tres peu de pollution .IL y a d'autre secteur à s'attaquer qui polluent mille fois plus.Mias l'Europe menait pas des pantins se veut plus royaliste que le roi

  
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seahorse50 seahorse50
09/05/2025 09:08:44
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Le compte à rebours s’était intensifié pour l’industrie automobile. À moins de deux ans de l’échéance, le couperet des amendes pour dépassement des seuils d’émissions de CO₂ semblait inévitable. Mais jeudi 8 mai, à Strasbourg, le Parlement européen a offert un véritable bol d’air aux constructeurs en validant un assouplissement majeur des règles environnementales. Une décision qui répond autant à une urgence économique qu’à un glissement politique post-électoral.

Porté par une coalition rassemblant la droite (PPE), les socialistes et les centristes de Renew, le nouveau dispositif permet désormais de moyenner les émissions sur trois ans (2025 à 2027) au lieu de les calculer uniquement sur l’année 2025. En clair, les entreprises automobiles pourront lisser leurs excès sur la période pour éviter des sanctions financières dès fin 2025. Très attendue par les industriels du secteur, cette mesure a été adoptée à une large majorité (458 voix pour, 101 contre, 14 abstentions), malgré l'opposition des écologistes qui y voient un recul inquiétant dans la lutte contre le dérèglement climatique.

Pourquoi l’Europe lâche du lest sur les règles CO₂ en 2025

Ce vote s’inscrit dans le plan de soutien à l’industrie automobile présenté en mars par Ursula von der Leyen. L’objectif : répondre à la crise de compétitivité qui frappe le secteur, en particulier face à la montée en puissance des constructeurs chinois dans l’électrique. « La pression des constructeurs a été telle qu’il a été jugé nécessaire d’établir une moyenne sur trois ans au lieu de relever les compteurs le 31 décembre », a justifié Pascal Canfin, eurodéputé Renew.

Pour les entreprises, ce mécanisme représente une véritable soupape de sécurité. Il concerne exclusivement les véhicules neufs – voitures et utilitaires légers – mis sur le marché européen. En cas de dépassement des plafonds de CO₂ en 2025, les constructeurs pourront rattraper leur retard d’ici fin 2027 sans craindre d’amendes immédiates. Une stratégie saluée par l’Association européenne des constructeurs automobiles comme « un pas dans la bonne direction ».

Des tensions politiques autour du vote européen

Dans un Parlement désormais moins sensible aux arguments écologistes, le compromis s’est construit autour de préoccupations économiques. Les élections européennes de juin 2024 ont bouleversé les équilibres, marginalisant les Verts au profit d’un arc conservateur plus favorable à l’industrie. Résultat : plusieurs mesures votées sous la précédente mandature sont aujourd’hui revues, ralenties ou assouplies.

Lire aussi : Renault et Stellantis demandent une réforme urgente de la réglementation automobile en Europe

« C’est incompréhensible, c’est un énième recul dans la lutte contre le dérèglement climatique », a réagi Saskia Bricmont, élue belge du groupe des Verts, qui dénonce un frein au développement de voitures électriques abordables pour les Européens. Du côté de l’extrême droite, le ton est tout autre : Jordan Bardella (RN) a jugé la mesure « insuffisante », appelant à la suppression pure et simple du système d’amendes mis en place par l’Union.

Constructeurs soulagés, échéance 2035 dans le viseur

Pour les constructeurs automobiles, le répit accordé par Bruxelles est crucial. Face à des chaînes d’approvisionnement perturbées, des coûts en hausse et une pression commerciale accrue, ce délai supplémentaire devrait leur permettre de mieux planifier leurs investissements dans la transition énergétique. Certains eurodéputés n’ont pas caché leur ambition d’aller plus loin : « La prochaine étape sera de réviser l’interdiction de vente des moteurs thermiques prévue pour 2035 », a déclaré Laurent Castillo (PPE).

Avec ce vote, l’Union européenne envoie un signal clair : la volonté climatique demeure, mais elle se conjugue désormais avec pragmatisme économique. Reste à savoir si cet équilibre fragile tiendra face aux ambitions environnementales affichées sur la scène internationale.

  
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