"Triche un jour, triche toujours", telle pourrait être la maxime qui s'applique à la Grèce tout au long de sa récente histoire économique, de son entrée dans l'Union Européenne à aujourd'hui.
En effet, on apprend que la justice grecque a ouvert des poursuites contre Andréas Giorgiou, le patron des services statistiques du pays.
Ce dernier n'est pas accusé d'avoir embelli la situation, au contraire il l'aurait volontairement dégradée, présentant un déficit plus important qu'il n'était en réalité afin de rendre inéluctable le plan d'aide de l'UE et du FMI ainsi que la lourde cure d'austérité.
Les chefs d'inculpation sont assez originaux : "violation de devoir" et "fausse attestation au détriment de l'Etat". Andréas Giorgiou qui est un ancien statisticien du FMI, réfute ces accusations et n'envisage pas de démissionner.
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