Aujourd'hui, l'indice des prix à la production britannique est paru un peu meilleur qu'attendu, en progressant de 1.5% au lieu de 0.8%. Au Canada, la balance commerciale est moins bonne que prévu, contrairement à celle des Etats-Unis où cette dernière ressort à -26 milliards de dollars (vs. -30 milliards attendus). En l'absence d'annonce majeure, ou de surprise de taille sur les chiffres précédemment cités, les marchés ont été influencés dans l'après-midi (15h55) par les premières estimations de l'University of Michigan concernant la confiance des consommateurs américains. Car si les anticipations d'inflation sont sorties conformes aux attentes (3.0% pour 3.1% attendu), l'indice de confiance « Michigan » ressort à 64.6 et va à l'encontre des attentes des analystes qui tablaient sur 70.9.
Le CAC40, qui a évoluait déjà sous le cours de clôture de la veille, a connu une cassure après la publication du « Michigan ». L'indice parisien a ainsi cassé la frontière psychologique des 3000 points après l'avoir testé presque continuellement pendant la séance : il cède ainsi 1.44% à 2982.26 points. A Londres, le Footsie est quant à lui en baisse de -0.25% à 4148.37 points. La confiance des consommateurs, parue une demi-heure après l'ouverture de Wall Street, plombe aussi, et assez logiquement, les indices New-Yorkais : à 17h30 le Dow Jones perdait 0.70% et s'approchait du seuil des 8000 points, quand le Nasdaq reculait de 0.46%.
Sur le marché des devises, la confiance des cambistes suit celle des consommateurs et les valeurs refuges sont de nouveau plébiscitées. Après un bref répit hier, l'EUR/USD perd plus de 100 pips sur la journée et se replace sous les 1.40 à 1.3912. Le « cable » cède également 140 pips à 1.62. Le Yen japonais retrouve également de son attrait, effaçant les progressions de l'EUR/JPY et du GBP/JPY de la veille.
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