
(Zonebourse.com) - La Bourse de Paris débute la semaine du bon pied avec un gain de 1,4% -assez stable depuis 10H45, autour des 8060 points, notamment tirée par les banques avec +3,8% pour Société Générale, +3,3% pour Edenred et +3,1% pour CapGemini... le tout dans des volumes squelettiques de 1MdE, dignes d'un 'pont'... et c'en est un pour beaucoup de français qui ont pris 4 jours à cheval sur le week-end et le 11 novembre.
L'Euro-Stoxx50 se montre encore plus véloce avec +1,7%, dans le sillage de Francfort (même écart) et de Wall Street avec une entame tonitruante du Nasdaq (+2%) et du S&P500 (+1,2%) avec Nvidia en vedette (+4,7%), AMD (+6%), Micron (+7,5%), Palantir (+9%).
Un vent d'optimisme souffle sur les marchés alors que le 'shutdown' semble toucher à sa fin outre-Atlantique, après plus de 40 jours (41) de paralysie budgétaire: Trump a déclaré que 'nous touchons à la fin du blocage par les démocrates'.
En effet, un tout petit groupe de huit sénateurs démocrates aurait accepté d'unir leurs voix à celles des républicains sur un texte censé permettre de mettre fin au blocage de l'Etat fédéral.
Les Républicains n'ont en effet besoin que du vote de sept sénateurs de l'opposition afin de faire valider leur loi d'affectation budgétaire, qui bloquait jusqu'ici les demandes des démocrates visant à rétablir des crédits en faveur de la couverture santé à destination des plus démunis.
D'après les calculs des analystes, le coût d'un 'shutdown' en termes de croissance se situe autour de 0,2 point de pourcentage en trimestre sur trimestre annualisé par semaine.
Celui en cours pourrait donc déjà pénaliser la croissance du 4e trimestre de plus d'un point. Les investisseurs commencent par ailleurs à déplorer l'absence de publications d'indicateurs économiques, là encore due à la fermeture des administrations fédérales, qui les empêche de se rassurer sur la vigueur de la croissance aux Etats-Unis, alors que le moteur que constituait jusqu'ici la progression des valeurs liées à l'IA s'est largement grippé la semaine passée.
Signe du sentiment de défiance qu'éprouvent désormais les intervenants pour le segment des hautes technologies, le Nasdaq a chuté de 3% la semaine dernière, avec un indice de la volatilité VIX du CBOE qui est remonté en parallèle au-dessus du seuil très suivi des 20 points... avant de replonger vendredi vers 19 puis de -5,4% vers 18 ce lundi.
'Michael Brown, chez Pepperstone rappelle qu' après 'un rally de près de 40% depuis le creux du mois d'avril, le marché semble juste à bout de souffle. Plus grand monde n'a envie de courir après les cours, ni encore moins d'essayer d'attraper un couteau qui tombe, surtout à l'approche de la fin de l'année'.
'Il reste à peine six vraies semaines de trading, mais soyons honnêtes : aux Etats-Unis, beaucoup d'investisseurs ont prévu de boucler leurs comptes annuels avant Thanksgiving, c'est-à-dire dans une quinzaine de jours', prévient l'analyste.
Si la saison des résultats touche à sa fin, les investisseurs pourront prendre connaissance jeudi des résultats de Tencent et Siemens, ou encore d'Allianz le lendemain. Sur le compartiment obligataire, le Bund à 10 ans est stable à 2,67% tandis que l'OAT de même échéance se détend d'un point, à 3,45%.
À Londres, le brent gagne 0,8%, à 64,2 USD le baril. L'or gagne 2%, à 4080 USD l'once.
L'euro (- 0,1%) est quasi stable face au billet vert, à 1,1560 USD, le calme le plus plat règne sur l'obligataire avec un '30 ans' figé à 4,705%, et un '10 ans' qui rajoute +1Pt symbolique à 4,105%.
Bonne surprise côté OAT avec une détente de -2,7Pt vers 3,438%, le Bund ne se détend que de -0,5Pt vers 2,663%.
Dans l'actualité des sociétés françaises, Eiffage, au travers d'Eiffage Concessions, indique avoir signé un contrat pour le marché DBFM (Design, Build, Finance and Maintain) du futur établissement pénitentiaire de Vresse-sur-Semois, dans la région belge de Wallonie.
Vallourec annonce un investissement de 48 millions de dollars pour étendre ses activités à Youngstown, dans l'Etat américain de l'Ohio, dans le cadre d'un engagement plus large en faveur de sa production aux Etats-Unis.
Emeis indique avoir arrêté les termes d'un accord de principe portant sur le refinancement de la dette bancaire d'Emeis SA et ses filiales Niort 94 et Niort 95. Le refinancement sera réalisé au moyen de nouveaux financements d'au moins 3,15 milliards d'euros, qui permettront le remboursement anticipé d'anciens crédits dont l'encours résiduel à fin octobre 2025 s'élevait à environ 2,9 MdsEUR.
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