
(Zonebourse.com) - La Bourse de Paris a reperdu une bonne partie de ses gains : le CAC ne gagne plus que 0,2% des 7750 points contre +0,7% ce matin vers 7.825.
Les vedettes du jour restent Thales (+4%), Legrand et Sté Générale (+2,3%) et Schneider Electric (+1,5%), alors que l'Hôtel de Matignon fait connaissance avec son nouveau locataire, Sebastien Lecornu (ex ministre des armées, d'où l'envol de Thalès).
Dans un communiqué publié par l'Élysée, Emmanuel Macron rapporte avoir chargé le nouveau 1er ministre de consulter les forces politiques en vue d'adopter un budget et de constituer un nouveau gouvernement.
Le marché de la dette française a fait preuve jusqu'ici d'une relative sérénité face à l'épisode politique particulier que traverse actuellement le pays. Les OAT ne sont pas malmenées, loin de là, et surprennent même favorablement en améliorant leur position par rapport au Bund.
Le rendement de l'OAT à dix ans se détend de -1Pt vers 3,46%, soit un spread de 80 points de base par rapport au Bund de même échéance (2,64%).
Si cet écart n'a rien d'alarmant, il devrait rester au coeur de l'attention des intervenants au cours des prochains jours, d'autant que le taux français de référence reste très proche de celui des BTP italiens, qui ressort actuellement à 3,50%, ce qui conduit certains observateurs à considérer que le coeur de la zone euro est en train de devenir sa 'périphérie'.
Les investisseurs ont, découvert à 14h30 les prix à la production (PPI), ressortis en baisse à 2,6% en août, contre 3,3% au mois de juillet.
Les analystes tablaient sur une progression de 0,3 %, après une hausse de 0,7 % au mois de juillet (un chiffre révisé de +0,9 %).
En rythme annuel, la hausse retombe à +2,6 %, loin des prévisions de +3,3 %.
En données core, hors produits alimentaires et énergétiques, l'indice des prix à la production a également reculé de 0,1 % en août, contre une estimation de +0,3 % et un précédent à +0,7 % (chiffre révisé de +0,9 %).
En rythme annuel, il a augmenté de 2,8 %, alors qu'il était attendu à +3,5 %.
Les stocks des grossistes américains ont augmenté de 0,1% en juillet 2025 par rapport au mois précédent, selon le Département du Commerce, après une hausse de 0,2% en juin (révisée par rapport à l'estimation initiale qui était de +0,1%).
De leur côté, les ventes des grossistes ont grimpé de 1,4% en juillet, après une hausse de 0,7% en juin, donnant un ratio stocks sur ventes -censé mesurer le délai théorique d'écoulement des stocks- en recul de 1,29 à 1,28 mois.
Les investisseurs gardent en outre le regard tourné vers les résultats des entreprises, Oracle ayant délivré hier soir des résultats trimestriels supérieurs aux attentes grâce à la vigueur de ses activités dans le 'cloud' et dévoilé des prévisions encourageantes sous l'effet de ses projets dans l'IA, des déclarations qui lui valaient de bondir de plus de 40% dès les 1er échanges : Oracle (950Mds$ de capitalisation pourrait bientôt devenir la '9ème fantastique' à plus de 1.000Mds$.
Grâce au seul titre Oracle, le Nasdaq (+0,4%) et le S&P500 (+0,6%) inscrivent de nouveaux records (23.950 et 6.550 respectivement), malgré un contexte d'attentisme lié aux dernières révisions des chiffres de l'emploi américain et à la confirmation qu'Israël avait lancé une attaque contre des dirigeants du Hamas au coeur de la capitale du Qatar, Doha.
L'euro gagne 0,5% face au billet vert, autour de 1,17 USD. Par ailleurs, les cours pétroliers restent orientés à la hausse dans le sillage des frappes israéliennes à Doha. Le brent prend 0,6% à 67 USD le baril.
Dans l'actualité des sociétés tricolores, Alstom (+6%) a annoncé hier soir que NJ TRANSIT, plus grande agence de transport public du New Jersey, a exercé des options pour acquérir 200 voitures à deux niveaux Multilevel III et 12 locomotives bimodes ALP 45. La valeur du contrat atteint 1 milliard d'euros (1,1 milliard USD).
Au premier semestre 2025, Fleury Michon a enregistré un résultat net des activités poursuivies de 0,3 million d'euros, en baisse de -96% par rapport aux 7,7 millions d'euros du premier semestre 2024. Cette dégradation est principalement liée à l'envolée du coût de certaines matières premières dont les hausses n'ont pas encore été répercutées aux distributeurs, précise la société.
Rubis a enregistré un résultat net part du Groupe de 163 millions d'euros au premier semestre 2025, en forte hausse de 26% par rapport à la même période de 2024, et de 18% sur une base comparable.Cette amélioration s'explique notamment par la stabilisation des devises locales, alors que le premier semestre 2024 avait été pénalisé par des pertes de change significatives.
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