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E.U. ou pas E.U., un client est un client, des contrats ont été signés et acceptés par les deux parties. Ces contrats définissent les délais de livraison, les objectifs à atteindre , le coût de l’opération, …...et fixent les bonis pour avance (extrêmement rare) et les pénalités pour retard (toujours ) et ou malfaçons.
Mais voilà, la mégalomanie de la protégée de miterrand (et des suivants) , A. Lauvergeon pour ne pas la nommer, font que la France se pose en spécialiste du nucléaire, alors qu’ à l’époque , elle avait le profil du poseur de cuisine qui voulait fabriquer des EPR , dont personne n’avait la moindre idée de la faisabilité. Ni même si un EPR pouvait réellement produire ce que les « 1ers de la classe » ont rêvé.
La Fierté Nationale nous coûte DES fortunes.
Et quand il faudra passer à la caisse, on ne nous demandera pas notre avis.
L’a t’on demandé pour faire supporter la connerie par EDF ? Lui refiler le bébé.
L’a t’on demandé pour procéder à l’importante AK de EDF ?
Pas plus que la nouvelle organisation qui n’aura pour seul but que de manipuler les bilans pour les rendre opaques dans un semblant de transparence.
Faut pas oublier que le principal actionnaire , c’est une poignée d’énarques à qui on ne demandera jamais de comptes.
Pour preuve : quelles sanctions ont été appliquées à A. Lauvergeon pour sa gestion calamiteuse et sa mégalomanie hors norme ?
Quelles sanctions ont été appliquées contre son conjoint qui a spéculé sur les terrains-gisements pourris d’uranium juste avant que AREVA ne les achète ?
« « On se demande bien à quoi peuvent servir les études de sol et surtout la compétence de ceux qui les ont facturé... » »
Peut-être faut-il voir les choses sous un autre angle.
Les mines d’uranium ci-dessus évoqué ont fait l’objet d’un rapport très négatif de la part des géologues.
Ce rapport a été foutu à la poubelle.
A qui incombe la faute ?
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On se demande bien à quoi peuvent servir les études de sol et surtout la compétence de ceux qui les ont facturé...
Je lis : "Les surcoûts résultent essentiellement des conditions de sol difficiles, ayant rendu les travaux de terrassement plus coûteux que prévu, de la révision des objectifs des plans d'actions opérationnels, et des coûts supplémentaires liés à la mise en oeuvre du design fonctionnel d'une tête de série adaptée au contexte réglementaire britannique", détaille l'entreprise. "
Il est hors de question que le contribuable Français et l'abonné EDF paient pour ces gabgies dispendieuses dans un pays étranger qui, de plus, ne veut plus faire partie de l'Europe...
La logique voudrait qu'àprès les travaux de terrasement difficiles avec surcoût, on ait une hausse des coût d'élévation des infrastrutures bétonnées...
On attend donc la prochaine annonce qui viendra nous expliquer que ... comme d'habitude, c'était pas prévu...
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Va t’on battre le record de l’EPR de Olkiluoto - Finlande ?
Pas impossible, surtout après les épisodes de soudures et autre.
Pas grave, le contribuable français paiera les pénalités de retard , amendes, et Cie. Sans même s’en rendre compte.
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C'est pas faute d'avoir prévenu sur cette file des risques financiers pesant sur le groupe EDF et des problèmes liés à la construction des EPR de Flamanville et d'Hinkely Point C. De plus, on fera au pied du mur si EDF est capable de produire un EPR sans problème de soudure, ce dont je doute fort...
Je persite à dire que c'est totalement sur coté actuellement, et que ça vaut au mieux un PER de 8 et ce sera bien payé. y'a plein de boite en bien meilleur santé et avec nettement moins de problèmes qui actuellement sous coté sous 8 en PER.
Le problème d'une baisse de la valeur de l'entreprise, c'est la garantie de la dette du groupe qui est déstabilisée...
Chantier EPR en Angleterre: nouveau surcoût, risque de retard "accentué", prévient EDF
Actualité publiée le 25/09/19 09:16
(AFP) EDF a prévenu mercredi que son chantier de construction de deux réacteurs nucléaires EPR à Hinkley Point C en Angleterre devrait coûter plus cher que prévu alors que le risque de glissement du calendrier s'est encore "accentué".
Les coûts "sont désormais estimés entre 21,5 et 22,5 milliards de livres sterling 2015", soit une augmentation comprise entre 1,9 et 2,9 milliards de livres sterling (2,15 à 3,3 milliards d'euros actuels) par rapport aux évaluations précédentes, a indiqué l'électricien français dans un communiqué.
EDF avait déjà évoqué un "risque de report de la livraison" de 15 et 9 mois respectivement pour les deux réacteurs. Ce risque "s'est accentué", indique le groupe, qui a l'objectif de démarrer la production d'électricité sur le réacteur n°1 fin 2025.
"Les surcoûts résultent essentiellement des conditions de sol difficiles, ayant rendu les travaux de terrassement plus coûteux que prévu, de la révision des objectifs des plans d'actions opérationnels, et des coûts supplémentaires liés à la mise en oeuvre du design fonctionnel d'une tête de série adaptée au contexte réglementaire britannique", détaille l'entreprise.
EDF construit également un réacteur EPR à Flamanville (Manche) en France, qui a connu de nombreux retards et surcoûts. Le groupe a en revanche mis en route deux EPR avec ses partenaires chinois à Taishan en Chine.
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EDF : Point sur l'écart relatif au référentiel technique de fabrication de composants de réacteurs nucléaires par Framatome
18/09/2019 | 08:30 | Communiqué de presse [PDF]
https://ml-eu.globenewswire.com/Resource/Download/f5046f17-d9dd-4443-83c8-ed1fd6cd81e3
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18 septembre 2019
Point sur l’écart relatif au référentiel technique de fabrication de composants de réacteurs nucléaires par Framatome
Le 9 septembre 2019, EDF a informé l’Autorité de sûreté nucléaire de ses premières analyses concernant l’écart relatif à un procédé de traitement thermique de détensionnement de soudures par résistance électrique (TTD) de certains équipements de réacteurs nucléaires.
Le travail de recensement poursuivi depuis par EDF et Framatome a permis d’identifier 16 générateurs de vapeur (GV) installés sur six réacteurs en exploitation : les réacteurs n° 3 et 4 de Blayais, le réacteur n° 3 de Bugey, le réacteur n°2 de Fessenheim, le réacteur n°4 de Dampierre-en-Burly, ainsi que le réacteur n° 2 de Paluel.
A ce stade de l’instruction technique portant sur ces composants, EDF estime que les écarts constatés ne remettent pas en cause l’aptitude au service des matériels et ne nécessitent pas de traitement immédiat.
Concernant les équipements non encore en service, sont concernés les 4 générateurs de vapeur et le pressuriseur du réacteur EPR de Flamanville 3, ainsi que 3 générateurs de vapeur neufs non encore installés destinés à la réalisation des chantiers de remplacement des générateurs de vapeur des réacteurs n° 5 et 6 de Gravelines.
EDF et FRAMATOME poursuivent leurs analyses techniques avec une extrême diligence et en tiendront l’Autorité de sûreté nucléaire régulièrement informée.
Ce communiqué de presse est certifié. Vérifiez son authenticité sur medias.edf.com
Acteur majeur de la transition énergétique, le groupe EDF est un énergéticien intégré, présent sur l’ensemble des métiers : la production, le transport, la distribution, le négoce, la vente d’énergies et les services énergétiques. Leader des énergies bas carbone dans le monde, le Groupe a développé un mix de production diversifié basé sur l'énergie nucléaire, l’hydraulique, les énergies nouvelles renouvelables et le thermique. Le Groupe participe à la fourniture d’énergies et de services à environ 39,8 millions de clients(1), dont 29,7 millions en France. Il a réalisé en 2018 un chiffre d’affaires consolidé de 69 milliards d’euros. EDF est une entreprise cotée à la Bourse de Paris.
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Le sujet concernant le projet de scission "Hercule" est ici...
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Bonjour, je suis le grillé pain radio-actif et la cafetière radio énuclée...
Entendu ce matin à France Inter sur le dossier de déchets nucléaires...
EDF voudrait recycler ses métaux faiblement radio-actifs dans la fabrication d'objets du quotidien pour diminuer ses déchets dont il ne sait plus que faire : les capacités de stockage arrivant à sa saturation et le site de Bure pour l'enfouissement étant d'ore et déjà nettement trop petit.
On comprends dont vivement et d'autant mieux pourquoi sont stockés des déchets dans les tranches fermées de Bugey et pourquoi on met temps de temps à fermer Fessenheim...
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La perle du jour :
Si les réacteurs sont à l'arrêt quand on en aura besoin : homme blanc devoir couper de bois, hiver très froid..
Si, si, faut lire :
"EDF dévisse de 6,5% après l'annonce d'un écart au référentiel technique de fabrication de composants de réacteurs nucléaires, portant sur le non-respect de plages de températures sur des zones lors d'opérations réalisées sur certaines soudures de générateurs de vapeur.
'Ce développement augmente significativement l'incertitude pour EDF', réagit Barclays, soulignant qu'il reste à savoir combien de réacteurs sont impactés et quel sera l'ampleur de l'effet négatif sur la production de l'électricien..
Le broker ajoute que le coût réel de remplacement de ces composants est inconnu et qu'une hausse de prix de l'électricité liée à d'éventuels arrêts pourrait obliger EDF à acquérir la production dont elle manque à un prix plus élevé."
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Gars d'Ain,
Vous dites que le PER est trop élevé, ce qui, pour moi en tout cas, était vrai il y a quelques mois...
Mais quand on regarde le niveau de bénéfice semestriel (2.4 milliards d'euros), j'ai la sensation que ce n'est plus vrai
Au cours actuel, si le résultat net d'EDF au S2 est de 0.5 milliard, ça donnerait théoriquement un PER de 10...
Encore faut-il que le résultat du S2 soit positif
Mais il ne faudrait pas que l'action rentre en sous-valo
Parce qu'aux niveaux de rentabilité actuelle, 8.50 euros, c'est 25.5 milliards de capi boursière, et un PER inférieur à 10
Ce n'est que mon avis personnel
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Ps : Actionnaire de 120 titres, PRU de 8.89 euros
Message complété le 10/09/2019 10:18:52 par son auteur.
Un des gros problèmes d'EDF c'est le niveau de dividende pompé par l’État, qui a dans le viseur la vision d'une entreprise devant à tout prix fonctionner comme une boîte privée (sous-investissement, objectifs de rentabilité au détriment de la qualité, etc...)
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Parfaaitement comforma à mon dernier graphe baissier : -8,29% ce matin et c'est pas fini.
J'avais attiré sur le fait que le PER était beaucoup trop élevé : ce matin, c'est la sanction avec un gros carton rouge qui enfonce les stopless à la vitesse de l'éclair...
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La news qui a tout déclenché :
EDF: informé d'écart à référentiel technique par Framatome
Actualité publiée le 10/09/19 08:50
EDF a été informée par Framatome d'un écart au référentiel technique de fabrication de composants de réacteurs nucléaires, concernant des matériels en service et des matériels neufs qui ne sont pas encore en service ou installés sur un site.
L'électricien précise que cet écart porte sur le non-respect de plages de températures sur certaines zones, lors d'opérations manufacturières dites de traitement thermique de détensionnement, réalisées sur certaines soudures de générateurs de vapeur.
EDF mène avec Framatome des analyses approfondies pour recenser les matériels et réacteurs concernés. Il a informé l'Autorité de sûreté nucléaire de ses premières analyses et donnera des informations complémentaires au fur et à mesure des caractérisations en cours.
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Concernant le graphe, on vient d'enfoncer le support du cartouche latérale à gauche et on se dirige donc sur un retour en fourchette baissière jaune et marron... Accrochez vous à la rampe, ça va descendre sans marche d'escalier : direction 8,50 ...
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Qu'est-ce qu'on ne fera pas pour alléger les charges du soldat EDF qui construit une magnifique cocotte-minute géante avec des soudures défectueuses ?
Contribuable consommateur d'électricité, c'est à toi qu'il revient financer le zinzin, même si t'as les sous pour... Eux par contre ont décidé pour toi.
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Hausse du coût à prévoir en 2020 pour le soutien aux énergies renouvelables
Actualité publiée le 16/07/19 13:49
Le gendarme français de l'énergie a évalué à 7,916 milliards d'euros pour 2020 le montant des charges permettant notamment le soutien public aux énergies renouvelables, une hausse de 1,75% par rapport à la prévision pour 2019.
Ce montant représente aussi une augmentation de 11% par rapport à celui constaté au titre de 2018, souligne la Commission de régulation de l'énergie (CRE) dans sa délibération publiée mardi.
Ces "charges de service public de l'énergie" (CSPE) servent à couvrir les missions de service public assurées essentiellement par l'opérateur historique EDF, dont celles liées au rachat à un prix bonifié de l'électricité d'origine renouvelable, et à la péréquation tarifaire en outre-mer.
Le montant prévu pour 2020 concernera pour 65% le soutien aux énergies renouvelables (dont 33% pour le photovoltaïque et 14% pour l'éolien en métropole).
Quelque 21% iront à la péréquation tarifaire dans les zones non interconnectées (outre-mer notamment), 9% au soutien à la cogénération (production de chaleur et d'électricité), 3% au soutien à l'injection de biométhane dans les réseaux de gaz.
Selon la CRE, la hausse de 11% résulte principalement du développement en métropole de filières de production électrique à partir d'énergies renouvelables et d'une augmentation de la cogénération au gaz naturel. La hausse moyenne des prix de marché de gros de l'électricité et de la capacité permettent toutefois d'atténuer l'augmentation des charges, ajoute la CRE.
La Commission évoque aussi un doublement annuel du volume de biométhane injecté, ainsi que l'augmentation des surcoûts de péréquation en zones non interconnectées du fait de la mise en service de nouveaux moyens de production renouvelable et d'une hausse des prix des combustibles fossiles et du CO2.
"Ces facteurs de hausse sont en partie contrebalancés par la diminution des charges liées aux dispositifs sociaux", note la CRE, du fait de la substitution de deux tarifs sociaux par le chèque énergie (qui n'est pas financé via les CSPE).
En revanche devra s'ajouter la régularisation de charges avancées par EDF en 2018 et 2019 et non encore remboursées par l'Etat, ainsi que diverses actualisations. La CRE évalue ainsi le montant des charges à compenser en 2020 à 8,398 milliards d'euros.
Il reviendra au Parlement, dans le cadre de la loi de Finances, de déterminer à quelle hauteur ce montant sera effectivement pris en charge par le budget de l'Etat.
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Grosse partie de billard à 3 bandes pour l'ouverture de Flamanville...
La communication EDF fait le forcing sur l'ASN pour tenter de passer sur les soudures.
Heureusement, y'en a certains qui seront pas dupes...
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salut, mon ami gaulois !
Au sujet des tremblements de terres toujours, c'est pourtant bien la soupe "infox" qui a été servie par tous les gouvements qui se sont succédés alors même qu'on construisait à tout de bras de nouveaux réacteurs....
J'habitais à 40 Km de Saint Vulbas, et je me souviens très ces moments-là ou Centrale nucléaire résonnait pour moi comme "Bombe nucléaire" potentielle.
Pour rassurer les populations, on nous avait même dit que de toute façon si ça pétait dans un rayon de 20 km tout serait vaporisé (il ne resterait plus rien en gros) et que dans un rayon de 40 tout serait anéanti par le souffle...
C'est sûr que c'est vachement rassurant...
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gars d'ain
« « Pendant longtemps, on nous a dit que les tremblements de terre, c'était pas pour nous... » »
Désolé d’apporter la contradiction, mais pas un géologue sérieux ne peut affirmer une telle connerie. A moins d’être contraint à un discours sécurisant.
Sans vouloir me vanter, je pense être assez au fait de la géologie et de ses manifestations pour donner un avis.
Des séismes mineurs sont ressentis presque journellement en France (Pyrénées orientales et Alpes principalement). Et cela s’explique facilement : la France est encerclée de toutes parts soit par des phénomènes de pressions par des blocs plus gros qu’elle (une image ? les autos tamponneuses), soit par des failles majeures. (cassures des terrains avec déplacements verticaux ou horizontaux. Possiblement de plusieurs dizaines de mètres) : Deux failles délimitant la péninsule armoricaine en 3 blocs, de direction grossièrement Est /Ouest ;( les coupables de ce jour). L‘une au Nord de la péninsule et l ‘autre au Sud.
Une cassure médio-atlantique (rift ) qui éloigne le continent Europe du continent Amériques (2 à 3 cm par an. Soit 20 à 30cm dans 10 ans, 2 à 3 mètres dans un siècle, 200 à 300 mètres dans un millénaire. …Un bonheur pour moi, si….je suis encore là, ce dont je doute.)
Une faille longeant la frontière Belge , jusqu’au Luxembourg, un effondrement entre l‘Alsace et la Forêt Noire, un autre au Sud-Est du Massif Central……ça ne laisse pas beaucoup de place pour le reste.
Et tout ce beau monde bouge continuellement : entre 1 millimètre et 2 ou 3 centimètres par an. Forcément, tout ceci génère des tensions qui , un jour ou l‘autre , vont « péter les plombs », libérer l‘énergie accumulée..
Et personne n’est en mesure de dire Quand, ni de quelle amplitude. Ni même s’il y aura ou pas émergence de volcans.
Il n’existe pas vraiment de stéthoscope pour écouter ce qui se passe dans le ventre de la terre. Ni de compteur EDF pour mesurer l’importance de l‘énergie accumulée.
« « Que penser pour les centrales nucléaires.... » »
Qui est capable de faire un diagnostique de ce qui va se passer dans 1 000 ans, dans 10 000 ans ?
Voire 1 million d’années ? Sauf que nos régions sont beaucoup moins exposées à un gros risque tel que la Cordillère des Andes, ou la ceinture de feu (région asiatique).
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Nucléaire, stop ou encore? La France bientôt à l'heure des choix
Actualité AFP publiée le 20/06/19 09:19
Faut-il construire de nouveaux EPR ?
Dans un contexte de retards et surcoûts sur le chantier emblématique de Flamanville, la France veut avoir les cartes en main d'ici deux ans pour décider la construction éventuelle de nouveaux réacteurs nucléaires, une décision qui s'annonce complexe et controversée car elle engagera le pays pour des décennies.
Le projet de programmation pluriannuelle de l'énergie (PPE) pour les dix années à venir ouvre la porte à la construction de nouveaux réacteurs: le gouvernement souhaite disposer "d'ici mi-2021" des éléments pour prendre une décision.
Le président Emmanuel Macron avait demandé à EDF, en novembre dernier, "des engagements fermes sur le prix, pour qu'ils soient plus compétitifs. Tout doit être prêt en 2021 pour que le choix qui sera proposé aux Français puisse être un choix transparent et éclairé".
Le coût sera donc essentiel, aux côtés d'autres paramètres: les avantages et inconvénients par rapport à d'autres moyens de production émettant peu de carbone, les modèles de financement envisageables, la concertation avec le public, la question des déchets... Sachant qu'EDF cherche aussi à exporter les EPR vers de nouveaux pays.
Pour préparer l'échéance de 2021, EDF planche sur un modèle de réacteur EPR dit "optimisé", plus simple et moins cher que la version actuelle, avec un coût de production de l'électricité comparable aux centrales à gaz.
Mais un autre critère s'avère déterminant: l'avancée du chantier de l'EPR de Flamanville dont les importants retards et surcoûts pourraient s'aggraver avec ses problèmes de soudures alors que l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) a décidé jeudi que huit soudures difficiles d'accès devraient être réparées.
"C'est la sagesse d'attendre que Flamanville ait fait la preuve de son fonctionnement avant d'engager des décisions", estimait le ministre de l'Economie, Bruno Le Maire, en début d'année.
- "incertitudes" -
"Il y a beaucoup d'incertitudes à manipuler, et des incertitudes à chaque fois à plusieurs milliards, voire dizaines de milliards d'euros", relève auprès de l'AFP Patrick Criqui, économiste spécialisé dans les politiques énergie-climat.
Mais pour les industriels, la décision ne doit pas tarder. A peine reconduit dans ses fonctions pour un nouveau mandat, le PDG d'EDF Jean-Bernard Lévy a demandé en mai d'éviter les "atermoiements".
La Société française d'énergie nucléaire (SFEN) estime qu'il faut un engagement ferme "au plus tard courant 2021" pour au moins trois paires d'EPR, destinés à vivre 60 ans. C'est essentiel selon elle pour que les industriels puissent mettre en œuvre ces chantiers sans avoir perdu les compétences nécessaires.
C'est aussi une question de "sécurité d'approvisionnement" pour la France: les réacteurs actuels ayant été construits dans une période de temps restreinte, ils atteindront leur limite d'âge et commenceront à fermer en masse au tournant des années 2040. Il faut donc anticiper leur remplacement, argumente la SFEN, si l'on veut continuer à bénéficier du nucléaire à terme.
"La grande question, c'est de savoir si on va vers une sortie complète du nucléaire ou si on maintiendra une part de nucléaire dans l'approvisionnement électrique français à l'horizon 2050", souligne Patrick Criqui.
- "aucune fatalité" -
"Il n'y a aucune fatalité, et heureusement d'ailleurs, à la poursuite du nucléaire en France", juge pour sa part Yves Marignac, directeur du cabinet Wise-Paris, proche du mouvement anti-nucléaire. "Il y a l'option qui consiste à se projeter dans un système 100% renouvelable et à faire appel à des solutions innovantes", développe-t-il pour l'AFP.
Pour l'instant, la France veut seulement réduire sa dépendance au nucléaire, qui doit représenter 50% de son électricité à l'horizon 2035, contre 71,7% l'an dernier.
Il s'agit "d'un rééquilibrage dans lequel le nucléaire a sa place", résume le ministre de la Transition écologique et solidaire, François de Rugy, pourtant ancien partisan de la sortie de l'atome.
Pour la suite, et d'éventuels nouveaux EPR, il souhaite "qu'un choix politique puisse être fait de la façon la plus transparente et démocratique qui soit, à l'occasion des élections de 2022".
Si cette question devient bien un thème de la campagne électorale, "ça va être chaud", prédit Patrick Criqui. Avec déjà une question, d'ordre politique: "Quels vont être dans les mois qui viennent le rapport de force et les conditions d'une discussion ou négociation entre le parti du président (Macron) et les écologistes ?"
© 2019 AFP
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cité ce matin à France Inter, EDF semble faire du chantage à l'ouverture en tentant de rendre responsable l'ASN de ses déboires financiers liés aux problèmes de soudures non résolus et rédhibitoires...
Pitoyable et Affligeant comme le communiqué ci-dessous en précédent qui offrira aux actionnaires une coquille verte, vidée de tous ses gros actifs, greenwashisée, et pleine de contresens économiques.
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En double échec graphique de retour dans la fourchette haussière Bleue et noire.
J'ai ajouté une nouvelle fourchette d'Andrews en bleue et noire qui montre clairement le niveau au dessus duquel le cours d'hier n'a pas grimper. ce matin on rebasucule en repli d'echec sous l'oblique noire et ça devrait continuer vers le bas.
Les communiqués concernant Flamanville continuent de minimiser les problèmes alors qu'ils s'agit de problèmes majeurs dont EDF est actuellement peu enclin à proposer une solution qui conviendrait à l'ASN... Et en l'état, ça n'ouvrira pas.
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EPR de Flamanville: le patron d'EDF confirme le retard de mise en service
Actualité publiée le 18/06/19 21:03
L'EPR de Flamanville dans la Manche le 02 février 2018 (AFP/Archives/CHARLY TRIBALLEAU)
Le PDG d'EDF Jean-Bernard Lévy a indiqué mardi que la reprise de certaines soudures de l'EPR de Flamanville (Manche) entraînerait un retard dans la mise en service du réacteur nucléaire.
"Nous allons avoir du retard à cause de la reprise de ces soudures", a confirmé le patron d'EDF lors d'une conférence. "On est clairement dans la phase de réapprentissage (de construction de centrales, NDLR) mais il ne faut pas non plus noircir le tableau".
Mi-avril, l'électricien avait reconnu que diverses recommandations de l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) "pourraient" se traduire par de nouveaux retards et surcoûts de l'European Pressurised Reactor (EPR).
Les experts de l'ASN, qui a prévu de se prononcer en juin sur le dossier, avaient alors estimé qu'EDF devait engager dans son réacteur des travaux complexes à la suite de problèmes de soudures.
Il y a un an, EDF avait annoncé des "écarts de qualité" sur des soudures du réacteur nucléaire en construction dans la Manche, en Normandie, dont le démarrage est officiellement prévu fin 2019.
EDF avait proposé de laisser ces soudures en l'état en prouvant avec des essais qu'elles ne posaient pas de problème de sûreté, et de renforcer les contrôles pendant le fonctionnement du réacteur. Ce qui lui permettrait d'éviter des travaux complexes, potentiellement longs et coûteux.
"En France, on a rencontré de nombreux obstacles", a ajouté M. Lévy. "On a un EPR en Chine qui fonctionne parfaitement bien. On a recommencé à construire des centrales nucléaires il y a une dizaine d'années après s'être arrêté pendant 15 ans".
© 2019 AFP
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Le capital social s'amoindrit en valeur par action, mais on monte de 2,52 % ce matin avec une annonce de création d'actions nouvelles sur détachement du dividende...
Il y en a qui manifestement ne comprennent abolument rien à la comptabilité...
EDF: 40,7 millions d'actions émises pour le dividende
Actualité publiée le 17/06/19 08:38
EDF annonce que 93,71% des droits ont été exercés en faveur d'un paiement en actions de son dividende au titre de l'exercice 2018, à l'issue de la période d'option, qui était ouverte du 24 mai au 10 juin inclus.
Cette opération entraîne la création de 40.701.950 actions nouvelles (représentant après augmentation de capital environ 1,33% du capital) à un prix d'émission fixé à 11,10 euros, dont la livraison et l'admission sur Euronext Paris interviendront à compter du 18 juin.
Le montant du dividende en numéraire à verser aux actionnaires n'ayant pas retenu l'option du paiement du solde du dividende en actions au titre de 2018 s'élève à environ 30,554 millions d'euros et sera payé à compter du 18 juin.
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La bouilloire nucléaire s'apprête à sortir par le bas du cartouche de consolidation en violet.
Tendance contractitoire : Le RSI baisse nettement alors que le MACD arrive au niveau de flottaison et que les cous baissent. on vient de toucher et d'enfoncer en mèche de bougie le cartouche. On devrait par conséquent aller tester les nouveau de support du graphe en rouge...
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Message complété le 13/06/2019 18:22:25 par son auteur.
Les keltner s'ouvrent en divergence baissière ce jour...
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FANTASTIQUE.... mais pitoyable et affligeant
"Corruption" et "marchés truqués" chez EDF: 42 prévenus attendus à la barre mercredi 12 Juin 2019
Actualité publiée le 10/06/19 11:25
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Parmi les 42 prévenus, un ancien cadre qui était chargé des marchés liés aux centrales thermiques au sein d'EDF
Le procès de 42 prévenus, dont un ancien cadre d'EDF, accusés d'être impliqués dans un vaste système de corruption et de marchés truqués chez le producteur d'électricité, s'ouvre mercredi à Nanterre.
Christian M., 64 ans, chargé jusqu'en 2012 des marchés liés aux centrales thermiques au sein d'EDF, est au centre de ce que les enquêteurs ont qualifié de "pacte de corruption".
Il est accusé d'avoir favorisé mais aussi fourni des informations confidentielles à certaines sociétés afin qu'elles obtiennent des marchés passés par le géant de l'électricité.
En échange, les sociétés devaient verser de l'argent à Christian M. ou lui fournir des faveurs en nature, comme des travaux à son domicile ou le financement des études de ses enfants.
"Un mécanisme bien rodé de corruption", souligne une source judiciaire. Les enquêteurs estiment que ce système aurait rapporté au principal prévenu plus d'un million d'euros, versés par neuf entreprises sous-traitantes d'EDF. Quatre d'entre elles sont convoquées devant le tribunal, les autres ayant déposé le bilan ou signé un accord à l'amiable pour payer une amende et ainsi éviter un procès. L'épouse de Christian M. devra, elle, répondre de recel.
Pour verser l'argent sans soulever de soupçons, les sous-traitants devaient passer par un intermédiaire, Bertrand A., lui aussi renvoyé devant le tribunal, qui leur facturait une fausse mission de conseil par le biais d'une société basée en Tunisie.
L'argent était ensuite transféré vers un compte au Luxembourg, d'où il était retiré puis remis en main propre à Christian M., en espèce et toujours dans des lieux différents. Sur chaque transaction, Bertrand A. prenait 30% de commission.
Les pots-de-vin prenaient également la forme de cadeaux. Christian M. s'est notamment vu offrir par diverses sociétés des travaux dans sa maison, des voyages, des vélos électriques, une table aquarium ou encore un jukebox. Les études d'ingénieur de son fils ainsi qu'un stage d'anglais pour sa fille ont également été payés par des entreprises sous-traitantes d'EDF.
Neuf entreprises ayant fourni de fausses factures en échange de prestations pour Christian M. ont elles aussi été renvoyées devant le tribunal correctionnel.
- "Incontournable" -
"Mon client a toujours reconnu les faits, il assumera devant le tribunal. Les discussions vont plutôt porter sur les chefs d'entreprises" concernées par le pacte de corruption, fait valoir auprès de l'AFP Patrick Maisonneuve, l'avocat du principal prévenu.
EDF, de son côté, compte bien faire valoir son statut de "victime" et "va faire évaluer son préjudice financier et moral" assure son avocat Me Emmanuel Tordjman. "C'est un acte isolé", insiste-t-il.
Si les faits sont reconnus, Christian M. rejette cependant les accusations de "racket" formulées par certains prestataires.
"Ni les écoutes téléphoniques, ni l'infiltration, ni les courriels échangés ne montrent un acheteur menaçant ou brutal", notent d'ailleurs les enquêteurs.
En revanche, "il savait +tanner+ ceux qui oubliaient de lui verser sa commission" et Christian M. avait le don de se rendre "incontournable" auprès des sociétés soumissionnaires pour l'obtention des marchés. Il tenait également une comptabilité "précise" des sommes qui lui étaient dues, ce qui lui permettait de "relancer" les entreprises régulièrement.
Parmi celles-ci, le leader français de l'isolation industrielle, Kaefer Wanner, aurait notamment engrangé, grâce aux marchés apportés par Christian M., 3,3 millions d'euros sur huit ans. Un "service" rémunéré en moyenne 75.000 euros par an, soit 600.000 euros au total.
Dans cette affaire, Kaefer Wanner a, avec deux autres sociétés, signé une convention judiciaire d'intérêt public. Ce dispositif lui a permis d'éviter des poursuites en payant une amende, fixée ici à 2,7 millions d'euros. Des directeurs commerciaux et l'ancien président, soupçonnés d'être responsables du système de corruption au sein de Kaefer Wanner, seront en revanche bien jugés à partir de mercredi.
Le procès doit durer un mois.
© 2019 AFP
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