EDF: acquisition d'un projet éolien en Ecosse.

C'est toujours bon de le savoir …

On reste très discret sur la facture des nouveaux EPR, parce que ça grimpe à une vitesse folle…

Rapport critique de la Cour des comptes de janvier 2025 concernant les EPR

Dans un rapport de janvier 2025(3), la Cour des comptes souligne « une rentabilité médiocre pour Flamanville 3, inférieure au coût moyen pondéré du capital de l’entreprise, sur la base d’un coût total de construction estimé à environ 23,7 milliards d'euros de 2023 (intérêts intercalaires compris) ».

La Cour déplore entre autres qu'EDF n'ait pas suivi sa recommandation de 2020 de « calculer la rentabilité prévisionnelle du réacteur de Flamanville 3 et de l’EPR2 et en assurer le suivi ».

Au sujet du programme d'EPR2, la Cour des comptes note que « sa maturité technique a été jugée encore insuffisante fin 2023 pour envisager le passage de la conception initiale à la conception détaillée . Ayant franchi ce jalon en juillet 20246, il conviendrait, entre autres, de réviser les coûts et délais du programme EPR2 en intégrant les raisons et les conséquences du report de cette échéance ».

Selon un chiffrage d'EDF de fin 2023 et dans l'attente d'une réévaluation, le coût de construction des six premiers EPR2 a déjà flambé de 30%, de 51,7 milliards à 67,4 milliards d'euros, « à conditions économiques inchangées et hors effet de l'inflation », précise la Cour des Comptes.

https://www.connaissancedesenergies.org/fiche-pedagogique/reacteur-nucleaire-epr

Je note : "Comme vous le savez en 2035 il n'y aura plus de vente de voiture thermique neuve."

Les promesses n'engagent que ceux qui les croient…

Depuis le mois de novembre 2024 le cours de l'électricité s'est bien redressé grâce au froid.

Comme vous le savez en 2035 il n'y aura plus de ventes de voitures thermiques neuves.

A mon avis la demande d'électricité va augmenter à cause des voitures et des poids lourds électriques.

Préparerait-on le retour en bourse d'EDF ?…

Aux dernières nouvelles, les petits porteurs s'étaient fait éjecter du capital avec des résultats peu glorieux et une dette inquiétante…

Là, on s'éfforce de rentre la bonne à marier désirable car il va falloir financer les EPR dont l'enveloppe financière est évalué entre 55 et 60 milliards…

Et comme emprunter coute cher et qu'il faut maitriser son endettement pour avoir une remise sur les intérêts : on s'efforce donc nous arranger ça… comme vous pourrez le lire.

EDF: résultats 2024 en baisse avec les prix de l'électricité
Actualité publiée le 21/02/25 09:51

EDF a publié vendredi des résultats en baisse au titre de l'exercice 2024, la forte hausse de sa production nucléaire et hydraulique ayant été plus que compensée par le repli des prix de marché.

L'électricien public français a précisé dans un communiqué qu'il anticipait pour cette année un bénéfice avant impôts, charges financières, dépréciations et amortissements (Ebitda) de nouveau en recul dans le contexte de baisse des prix.

Sa production nucléaire en France, y compris l'EPR de Flamanville 3, est attendue entre 350 et 370 TWh pour les exercices 2025, 2026 et 2027, à comparer avec 520 TWh en 2024.

Sur l'exercice écoulé, son Ebitda s'est contracté à 36,5 milliards d'euros, contre 39,9 milliards en 2023, pour un chiffre d'affaires en baisse de 15,7% en données organiques, à 118,7 milliards d'euros.

Le résultat net courant s'élève à 15,2 milliards d'euros, à comparer avec 18,5 milliards en 2023.

Pour 2027, EDF dit viser un ratio Endettement financier net/Ebitda inférieur ou égal à 2,5x, contre 1,5x en 2024, tandis que son ratio Dette économique ajustée/Ebitda ajusté est attendu en-dessous de 4x, contre 2,7x l'an dernier.

Pour mémoire, son plan stratégique baptisé EDF 'Ambitions 2035' s'articule autour de quatre piliers, à savoir (1) l'accompagnement des clients dans la réduction de leur empreinte carbone, (2) la production de davantage d'électricité bas carbone, (3) le développement des réseaux sur fond de transition énergétique et (4) la mise en oeuvre de solutions de flexibilité pour répondre aux besoins du système électrique.

Petit message à ceux qui enterrent le moteur thermique avec le plus grand des dédains

Pour faire suite à mon message précédent concernant le tarif auquel on prête à EDF de l'argent

Concernant la construction des nouveaux EPR, c'est budgetisé à environ 58 millards d'€.

Au tarif du dessous, ça fait un surcout de la facture à 89,82 milliards d'euros, soit un total de 147,81 milliard d'euros.


On était pressé de faire des annonces et de lancer le bazar, on l'est beaucoup moins actuellement pour lancer les chantiers.

Inutile de préciser encore qu'à ce tarif, l'électricité ne se sera pas compétitive face du pétrole conventionnel sortant à bas coup de Russie, d'iran, du vénézuela et des champs de Total…

On nous annonce ce jour…

EDF: émission obligataire pour 1,9 milliard de dollars
Actualité publiée le 07/01/25 09:18


EDF annonce le succès de son émission d'obligations senior multi-tranches pour un montant nominal de 1,9 milliard de dollars, opération qui lui permet de financer sa stratégie et son objectif de contribuer à l'atteinte de la neutralité carbone d'ici à 2050.

Elle comprend trois tranches de 700 millions (maturité de 10 ans et coupon fixe de 5,750%), 800 millions (maturité de 30 ans et coupon fixe de 6,375%) et 400 millions (additionnelle de celle d'avril 2024 d'une maturité initiale de 40 ans, avec un coupon fixe de 6,000%).

Le règlement-livraison de ces obligations interviendra le 13 janvier 2025, date à laquelle il est prévu qu'elles soient admises aux négociations sur l'Euro MTF, le système multilatéral de négociation opéré par le Luxembourg Stock Exchange.

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Faut bien lire la durée du prêt du taux, hein et calculer le total pour rendre de l'impact de la remontée des taux et du taux auquel emprunte une entreprise lourdement endettée.

ça fait que ça augmente au final la dette contractée donc de :

• Tanche 1 : + 57,50% (soit 402,5 md'€ de coupons à verser pour le 10 ans )

• Tranche 2 : +191,1% (soit 1530 md'€ de coupons à verser pour le 30 ans )

• Tranche 3 : + 420 % (soit 960 md'€ de coupons à verser pour le 40 ans)

Le total cumulé fait donc 2892,5 md'€ de coupons à verser .

Pour les 10 premières années, EDF devrait débourser annuellement en versement de coupons : 115,25 millions d'euros.

ça fait cher la facture, hein ? ???

Heureusement qu'EDF est plus coté comme ça, on regarde moins les chiffres qui font que le dinosaure électrique continue de s'agiter…

Mise à feu de la cocotte minute, tous aux abris !

EDF a intérêt à ce que ça passe sans accrocs car sinon c'est la cata pour le tout électrique… Déjà que la facture a été multipliée par 4, ce sera à surveiller de près.

Avec 12 ans de retard, EDF va pouvoir mettre en service son EPR à Flamanville
Actualité publiée le 07/05/24 18:34

L'épilogue d'un long feuilleton: le gendarme du nucléaire français a donné mardi son feu vert à la mise en service du réacteur de nouvelle génération EPR de Flamanville en Normandie, une étape clé pour le lancement progressif de la production d'électricité prévu au cours de l'été, avec 12 ans de retard sur le calendrier initial.

A l'issue de son instruction, l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) "vient d'adopter l'autorisation de mise en service de l'EPR de Flamanville", a déclaré à l'AFP Julien Collet, son directeur général adjoint.

"Cette autorisation va permettre à EDF de commencer à charger le combustible dans le coeur du réacteur et ensuite d'engager la phase d'essais qui va se poursuivre" au cours des prochains mois.

A travers sa décision, d'une dizaine de pages, l'ASN considère que "l'installation telle qu'elle est construite est effectivement conforme à son référentiel de sûreté", a résumé M. Collet.

A l'heure où le gouvernement veut construire jusqu'à 14 réacteurs en France, le chargement de l'uranium est une étape décisive pour EDF et toute la filière, qui entendent tourner la page d'un chantier laborieux de 17 ans, émaillé de multiples problèmes et de dérapages budgétaires colossaux.

Lancée en 1992 comme le fleuron de la technologie nucléaire, avec une collaboration initiale franco-allemande, la technologie du réacteur pressurisé européen (EPR) a été conçue pour relancer l'atome en Europe, après la catastrophe de Tchernobyl de 1986, en offrant une sûreté et une puissance accrues.

Mais cette promesse s'est heurtée à de nombreux contretemps. A l'instar du premier chantier d'EPR, lancé à Olkiluoto (Finlande) en 2005, celui de Flamanville démarré en 2007 aura connu de multiples déboires: fissures dans le béton de la dalle, anomalies dans l'acier de la cuve, défauts de soudure...

Si le démarrage se confirme à l'été 2024, il interviendra avec 12 ans de retard sur le calendrier de départ, pour une facture totale désormais estimée à 13,2 milliards d'euros, selon EDF, soit quatre fois le devis initial de 3,3 milliards.

- "Fin d'année" -

EDF va dans les prochains mois mener un programme d'essais pour "vérifier le bon comportement du cœur du réacteur" et "le bon fonctionnement des dispositifs de sûreté du réacteur", a ajouté M. Collet.

EDF peut désormais commencer à tout moment le chargement, "un par un", des 241 assemblages d'uranium dans le réacteur, un jalon essentiel avant le lancement progressif de la production d'électricité prévu cet été.

Le raccordement au réseau électrique (le "couplage") n'interviendra en effet que dans quelques mois, une fois que le réacteur aura atteint 25% de sa puissance, après une montée progressive par paliers. Ce n'est qu'en "fin d'année" que le réacteur devrait fonctionner et livrer ses électrons à 100% de sa puissance, selon EDF.

D'ici là, EDF devra encore solliciter l'avis de l'ASN à trois reprises: "avant de démarrer la réaction nucléaire", "au palier de puissance 25% puis au palier de puissance de 80%", a détaillé M. Collet.

- "Désapprentissage" -

Les difficultés du chantier ont souvent été imputées à "une forme de désapprentissage" de la filière nucléaire après "une longue période d'absence de projets nucléaires" dans les années 1990-2000, souligne le chercheur spécialiste de l'histoire du nucléaire Michaël Mangeon.

Des EPR ont finalement été inaugurés, deux en Chine puis celui d'Olkiluoto, mais "Flamanville 3" restera l'unique EPR jamais construit dans l'Hexagone: les prochains réacteurs qu'EDF compte édifier en France et en Europe seront des EPR2, une version présentée comme plus simple.

A Flamanville, EDF attendait un feu vert au premier trimestre. Mais l'ASN explique avoir dû prolonger son instruction du fait d'ultimes vérifications de conformité sur des équipements sous pression, comme la chaudière, pièce maîtresse de l'édifice.

Entretemps, la consultation du public, organisée sur le site internet de l'ASN, s'est tenue du 27 mars au 17 avril, recueillant 996 contributions, dont l'ASN indique avoir tenu compte. "Il y avait notamment beaucoup d'interrogations sur la suite et donc il y a une prescription supplémentaire qui a été introduite pour qu'EDF informe, au moins mensuellement, le public et la Commission locale d'information de l'avancement du programme d'essais".

Pour autant, une fois le courant circulant sur le réseau, Flamanville 3 n'en aura pas encore terminé avec les travaux: le réacteur devra être arrêté dès 2026, à l'occasion d'une visite de maintenance, pour remplacer le couvercle défectueux de la cuve.

ROUILLA
« « EDF a investi environ 20 milliards d'euros dans les énergies renouvelables.
Si ce n'est pas bien expliquez mois pourquoi EDF a mis autant d'argent dans les énergies renouvelables ? » »

Je dois expliquer en « Mois » ou en « Ans » ?

Je te l’ai déjà expliqué quand tu t’appelais Théolian - MAXIMILIAN - WATTSON – BANNI – Emmerdeur – DISPARU - Docteur-Green - .
( 8 pseudos consécutifs en qqs mois ! )

L’état assure une très importante marge de recettes sur l’électricité vendue par les E.R.
EDF doit OBLIGATOIREMENT vendre 30 % de sa production nucléaire aux parasites de l’ E. R., et les racheter au prix du marché européen de dupes , 4 à 10 fois plus cher (selon la spéculation).
EDF doit OBLIGATOIREMENT donner priorité à l’électricité dite E.R.pour l’accès à ses réseaux de distribution .
EDF fait comme tous les chasseurs de primes d’état de ce sujet : il récupère une partie de ce que l’état lui impose de perdre.

Mais de tout ceci, tu es trop formaté par tes maîtres verts et green pour le comprendre ou vouloir comprendre.

Une vidéo qui explique bien des choses.

https://www.youtube.com/watch?v=8vOuGhcR43A

Dans la propagande éolienne, SEUL LE BOURRAGE DE CRÂNE PERMANENT COMPTE !
Et le perroquet des « éoliens » (ROUILLA pour ne pas le nommer) applique les consignes à la lettre.
- La corruption et prise illégale d’intérêt est chose courante chez les promoteurs pour l’implantation de parcs d’éoliennes

https://www.youtube.com/watch?v=uDD4_kToVew

EDF a investi environ 20 milliards d'euros dans les énergies renouvelables.

Si ce n'est pas bien expliquez mois pourquoi EDF a mis autant d'argent dans les énergies renouvelables ?

gars d'ain
« « Pour sauver EDF, il faut que la prophétie du réchauffement climatique politique aille à son terme et que passent les ravis de la crèche, puis les rois mages avec leurs chameaux chargés de coffres d'or...// .. CO2 et enfumage... » »

Au passage, merci pour les références d’ouvrages (friandises pour moi) que je ne possède pas.

J’abonde dans ton sens. Sauf que ….
Le GIEC n’en a rien à foutre de sauver EDF . Eux, (les GIEC quistes) ce qui les intéresse, c’est les sommes à eux versées par l’ONU et par les pays « contaminés » à leurs théories. Certaines institutions – NASA, un institut de météo anglaise, etc …- en font partie, avec le même objectif , à savoir : le fric et justifier leur utilité.
Ce sont des menteurs, à la limite terroristes ou maffieux : leurs discours sont tournés à coups de peur.

Et chacun sait que la peur donne des ailes....et des possibilités de taxations "vertueuses" acceptées par la populace.

Leurs études, (ils en font , même la plupart ne sont pas des scientifiques mais des politicons (pour des raisons que l'on discernera).

La plupart des autres ? des scientifiques de seconde zone.

Leurs rapports écrits : en 3 étapes (de 3000 pages à 50 ). La dernière , de 50 pages extraites du premier rapport , très expurgé, destiné aux politicons !

Dans ce N° 3, toutes les données qui démentent leurs affirmations sont « oubliées ».

Et nombre des données purement et simplement SUPPRIMEES, de sorte que les contradicteurs ne puissent rien vérifier !

Les contradicteurs : ils sont de plus en plus nombreux (et leurs bouquins aussi) à dénoncer cette association de malfaiteurs, et à contester leurs théories.

Ils ont repris les études que le GIEC ne voulait pas leur produire.
Ils dénoncent le fait qu’ils ont été mis sur liste noire du GIEC , et donc de l’ONU, et que de ce fait ils n’ont pas accès aux données scientifiques engrangées (ce qui est très éloigné de la pratique scientifique normale et acceptée de tous) , pas plus qu’ils n’ont accès au financement de leurs recherches par l’ONU !!!

Si les contradicteurs veulent faire des études, ....qu’ils se démerdent avec leur propre argent, ou avec quelques misérables piécettes que voudront bien leur jeter leur pays.
Comment appelles-tu un tel comportement de la part du GIEC ?

Le CO2 : Sachant que des "saloperies de scientifiques" opposés apportent des éléments de réflexion et/ou des preuves, le GIEC qui n’est pas à un mensonge près, reconnait maintenant que le responsable n’est pas le CO2, mais qu’il est un marqueur mesurable.

Aucun d’entre eux n’informe que le CO2 est le principal aliment de la végétation (conditionnant la photosynthèse).

Pour sauver EDF, il faut que la prophétie du réchauffement climatique politique aille à son terme et que passent les ravis de la crèche, puis les rois mages avec leurs chameaux chargés de coffres d'or...

CO2 et enfumage...

Carottes de glace et glaciations ou les contradictions d’un membre du GIEC

IREF | Alain Mathieu | 1 juin 2022

L’accumulation de la glace dans l’Antarctique année après année y a emprisonné des bulles d’air et des poussières. Depuis 1956 les Soviétiques ont extrait dans l’Antarctique à leur station Vostok des carottes de glace par des forages de 10 cm de diamètre dans des profondeurs de glace de plus en plus grandes atteignant 3.623 mètres en 1998. Des Français, notamment Jean Jouzel, ont collaboré à l’analyse des carottes et réalisé des forages. Ces travaux permettent d’estimer en particulier l’évolution des températures de l’atmosphère à l’endroit du forage et de son taux de CO2. Des carottes remontant jusqu’à plusieurs centaines de milliers d’années ont été analysées. En 2021, 10 pays européens ont entrepris des forages qui permettraient d’aller jusqu’à 1,2 million d’années.

Les quatre dernières périodes glaciaires sont étendues sur 400 000 ans

Les données disponibles sur le volume des calottes glaciaires, fournies par les carottes de glace et des carottes de sédiments océaniques, confortent la théorie publiée en 1941 par l’astrophysicien Milankovitch, dite « cycles de Milankovitch ». D’après cette théorie les périodes glaciaires (glaciations), pendant lesquelles une partie de l’hémisphère Nord était couverte d’une calotte glaciaire épaisse de plusieurs kilomètres, sont liées à des changements de l’insolation dus aux variations de l’orbite de la Terre (la trajectoire elliptique de la Terre autour du Soleil), de son obliquité (variations entre 22° et 25° de l’inclinaison de l’axe Nord-Sud de rotation de la Terre sur le plan de son orbite) et du décalage des saisons causé par les mouvements de l’axe de la Terre. Les variations de l’insolation en été aux hautes latitudes (aux environs de 65 °) sont déterminantes : pendant les périodes glaciaires, les étés y sont froids du fait d’une faible insolation, la neige de l’hiver n’y fond pas et la couche de glace s’épaissit. Pendant les périodes de réchauffement (dites interglaciaires) la calotte glaciaire fond été après été.

Les quatre dernières périodes glaciaires sont étendues sur 400 000 ans, chacune enregistrant une baisse progressive de la température, de 10 °C à 12 °C, pendant environ 90 000 ans, puis une remontée pendant la période interglaciaire (environ 5.000 ans de remontée rapide puis 5 000 ans de stabilité). La dernière période interglaciaire a commencé il y a environ 10 000 ans. Les variations du volume des calottes glaciaires pendant les périodes glaciaires et interglaciaires sont en très bonne corrélation avec l’insolation à la latitude de 65 °.

Pour les quatre dernières glaciations on a constaté une baisse du taux de CO2 des bulles d’air, et une remontée de ce taux pendant les périodes interglaciaires. En effet pendant les périodes interglaciaires la remontée des températures a causé un accroissement du CO2 dégagé par les couches superficielles des océans intertropicaux. Jean Jouzel écrit que « la hausse des températures a précédé la hausse du taux de CO2 ». Ce qui signifie que la hausse des températures a été la cause de la hausse du taux de CO2. La cause précède toujours l’effet. Pendant les périodes glaciaires la baisse des températures diminue le dégazage de CO2 des océans intertropicaux et accroit son absorption par les océans froids et entraîne donc une baisse du taux de CO2.

Jean Jouzel a choisi entre la politique, la carrière et les honneurs d’un côté, et la science de l’autre

Les Français qui ont participé aux analyses des carottes sont très liés au GIEC, qui leur a donné des responsabilités dans la rédaction de ses rapports. Jean Jouzel, comme les autres, respecte la mission du GIEC, qui est de prouver que par l’effet de serre l’augmentation du taux de CO2 cause l’augmentation de la température de l’atmosphère et que l’humanité, en émettant du CO2 par la combustion des combustibles fossiles, est responsable de l’augmentation de la température de la Terre.

Cette théorie est en contradiction avec les « cycles de Milankovitch », pour lesquels la variation naturelle de l’insolation due aux mouvements de la Terre a causé les variations du climat et donc du taux de CO2.

Surprise ! Jean Jouzel a reçu en 1997 une « médaille Milankovitch » décernée par une société savante. En janvier 1999 il cosignait dans la prestigieuse revue Nature ( janvier 1999 (P433) un article intitulé : « le climat et l’histoire de l’atmosphère des 420 000 années passées ». Cet article donnait l’évolution dans le temps de la température, du volume des calottes glaciaires, du taux de CO2 de l’atmosphère et de l’insolation au mois de juin à la latitude de 65°. Les courbes en dents de scie étaient parallèles et leurs pics étaient proches à la fin des périodes interglaciaires. Elles montraient « la forte influence de l’obliquité et de la variation des saisons sur les données climatiques ». En novembre 2013 il signait un article sur « l’histoire de la science des carottes de glace ». Cet article confirmait « la validité de la théorie de Milankovitch ». Celle-ci explique donc toujours que les mouvements de la terre expliquent les variations de l’insolation et les variations du climat, qui elles-mêmes entraînent l’essentiel des variations du CO2.

Mais dans ses déclarations officielles Jean Jouzel doit affirmer que la température de l’atmosphère dépend uniquement du taux de CO2. Terrible dilemme. Entre la politique, la carrière et les honneurs d’un côté, et la science de l’autre, il a fallu choisir.

à Lire :

Géophysique externe, climat et environnement (Climat)

Climat du passé (400 000 ans) : des temps géologiques à la dérive actuelle

Comptes Rendus Geoscience

Volume 335, Issues 6–7, June 2003, Pages 509-524

https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S1631071303001032

et oui l'etat gagnant a l'introduction et a la sortie !!!!

Message complété le 20/07/2022 14:35:28 par son auteur.

toutes ses branquignolles des gouvernants qui ont succeder et qui en plus fond réference au general de gaulle sont une honte pour notre pays eux qui n'ont fait que de l'enfoncer depuis des années et qui ose ensuite demander aux peuples de payer la facture

se sont tout ses branques qui au nom de la république sans remplissent les poches et qui sont pire que du temps des rois qui vole les citoyens et endette les futurs naissances .

pour les rois nous connaissons la suite !!!

EDF se fait dessouder par l'éditorialiste du Télégramme...

Édito] Fiasco électrique

Le télégramme | 20 juillet 2022

https://www.letelegramme.fr/debats/edito-fiasco-electrique-20-07-2022-13117724.php

EDF restera dans les annales comme le plus parfait exemple des impérities de l’actionnariat public. Alors que le pays a un besoin urgent d’énergie décarbonée afin d’accélérer la lutte contre le changement climatique, l’entreprise a dû arrêter 29 de ses 56 réacteurs nucléaires pour des problèmes de corrosion sur des tuyauteries. Résultat : l’exécutif lance des appels à la sobriété et une centrale à charbon est relancée pour éviter le black-out cet hiver. Pire, la nouvelle technologie EPR est fragilisée par les retards de Flamanville 3 (10 ans) et les mises à l’arrêt d’Olkiluoto et de Taisant.

Ministre depuis 5 ans, Bruno Le Maire érige enfin en priorité absolue le retour à un niveau de production électrique suffisant à l’économie du pays.

Mais, tant le rachat des turbines Arabelle à GE que le limogeage du patron d’EDF indiquent plutôt que la déstabilisation de l’entreprise par des injonctions contradictoires n’est pas près de s’interrompre. La re-nationalisation à 100 % d’EDF (après Areva en 2017) ne résoudra pas ses problèmes, les pertes engendrées par la vente à prix bradé de son électricité à ses concurrents comme les discussions avec Bruxelles sur l’organisation du groupe. Elle aura toutefois un avantage : stopper la recherche des bénéfices et assumer que l’État épongera les pertes liées à une régulation inefficace et à la construction de 6 EPR d’ici à 2050. Le rachat des actions coûtera 9,7 milliards d’euros aux contribuables.

Pour les cinq millions de petits porteurs qui avaient investi leurs économies en 2005 dans la « société préférée des Français », ce sera la douche froide. Introduite à 32 euros, l’action sera rachetée à 12 euros par l’État : une perte pas même compensée par les dividendes versés pendant 17 ans. Dindons de la farce, les actionnaires salariés ont déposé une plainte contre l’État pour spoliation.

L'annonce du rachat des minoritaires d'EDF à 12 € ne tient semble-il pas vraiment compte de la situation financière d'EDF au bord du gouffre avec une hausse potentielle de 17 milliards d'euros de la dette au bilan et un résultat net d'exercice estimé en perte record à -8,322 milliards d'euros pour 2022.

La dette des compagnies énergétiques européennes atteint 1,7 billion de dollars ( Bloom berg:)

18.07.2022

La dette totale des compagnies d’électricité en Europe a augmenté de plus de 50% — jusqu’à 1,7 billion de dollars, a estimé Bloom berg. La croissance s’est intensifiée avec la hausse des prix du pétrole et du gaz.

Selon Bloom-berg, dans le contexte de la crise énergétique, la dette totale des entreprises énergétiques européennes cette année a atteint €1,7 billions. Par rapport aux chiffres de 2020, la dette a augmenté de plus de 50%.

L’agence fournit un calendrier qui prend en compte les obligations, les prêts et les coûts des pipelines. Au quatrième trimestre de 2019, la dette totale était de 1,1 billion€, à peu près le même chiffre enregistré au premier trimestre de 2020. La croissance notable a commencé au prochain trimestre. Au troisième trimestre de 2021, le chiffre a dépassé €1,5 trillion, et un an plus tard est passé à €1,7 trillion.

Au début de juillet, Bloom-berg a rapporté que la compagnie d’énergie allemande Uniper a demandé une aide financière au gouvernement allemand: il s’agit d’une possible fourniture d’un paquet de 9 milliards d’euros à la Holding. La discussion a commencé dans le contexte d’une réduction de l’approvisionnement en carburant de Gazprom en Allemagne par le pipeline North Stream. La société « Gazprom », à son tour, a expliqué les problèmes lors de la réparation des turbines et des sanctions.

Projet de Nationalisation annoncé .

Suivant le discours de la première sinistre, on annonce un rachat d'EDF par l'Etat...

Question : Vous pensez sérieusement qu'on va vous racheter à 11 ou 12 € la dernière émission à 6,35 €

Si on a fixé le prix à 6,35 € avec les DPS , c'est que ça vaut pas beaucoup plus... Non ?

Le cours ce jour après l'annonce du père noël est groggy et est toujours en rouge à cette heure : on commence à comprendre que le prix de OPR devrait pas être mirobolant, et même voir moins...

Un peu de lumière pour éviter dans trébucher dans la cage d'escalier...

EDF: une renationalisation ne résoudrait pas tous les problèmes

Le Figaro | Guillaume Guichard | Publié le 02/06/2022

https://www.lefigaro.fr/societes/edf-une-renationalisation-ne-resoudrait-pas-tous-les-problemes-20220602

On notera que :

"L’option de la nationalisation est poussée très fort par la direction de l’électricien. Cela lui éviterait de céder un de ses précieux actifs, tel Edison, ou ses activités dans les énergies renouvelables."

Si l'Etat rachète il indemnisera au prix des actifs tangibles et non des actifs nets : le prix devrait être en conséquence nettement moins important surtout qu'il va falloir constater la perte semestrielle 2022 dans le bilan.

On va gentillement attendre que tous les mauvais chiffres tombent et soient répercuté dans les comptes, et au bilan pour nommer un expert qui fixera le prix, c'est couru d'avance.

Là, c'est pas comme sinon on avait une OPA, que l'acheteur était intéressé par les activité d'un concurrent : c'est juste une histoire de grosse cuisine qui devrait faire de nombreux déçus et qui va nous plomber durablement les finances nationales.

On peut déjà compter les peaux de bananes à passer dans la compta et le bilan.

Je note :

"EDF a déjà déclaré qu'elle s'attendait à une baisse de 18,5 milliards d'euros de ses bénéfices de base cette année en raison de pertes de production, en plus d'une autre perte de 10,2 milliards d'euros due aux mesures de plafonnement des prix de l'énergie."

Le point positif, c'est va pouvoir spéculer sur les fers à bétons !

Ajoutons que le PDG est annoncé partant :

EDF: processus de succession du PDG lancé

https://www.abcbourse.com/forums/msg940730_edf-processus-de-succession-du-pdg-lance

Et que le bazar va couter un bras, voir les 2 ...

L'Etat veut renationaliser à 100% EDF, annonce Borne

https://www.abcbourse.com/forums/msg940610_l-etat-veut-renationaliser-a-100-edf-annonce-borne

Concernant la facture EDF, dont il falloir s'acquitter...

Je note pour le déficit : " Le chef de l'État avait annoncé en février la construction de six EPR, dont la première mise en service est attendue en 2035 ou 2037, avec un coût estimé à plus de 50 milliards d'euros. "

Je note : " L'énergéticien a subi des déboires, notamment dans la construction de son nouveau modèle de réacteur, l'EPR en cours d'installation à Flamanville (Manche), qui a plus de dix ans de retard et dont le coût a quasiment quadruplé. "

Donc 5 ou 6 de renationalisation + 50 = 56 Milliards d'euros de dettes + environ 10 milliards de dépassement de budget = 66 Milliards d'€.

C'est déjà nettement plus réaliste. Et 10 Milliards de dépassement de budget, c'est un minimum...

Risque potentiel de balancier baissier et de test de la médiane baissier sur fond de 2 triple creux à valider : direction potentiel 6,03 €.

Attention à la fin de latéralisation des indicateurs, ça pourrait être saignant et rouge vif car il n'y pas grand chose à attendre hors mis de mauvaises nouvelles et de mauvais chiffres.

Un certain nombre de bruits de couloirs sont organisés pour permettre à certains de sortir en atténuant les pertes dernièrement et sont pour l'instant non fondés.

Comme dit l'autre, ça craint du boudin. Il n'y a pas grand de bon à attendre de toute part pour sauver le soldat EDF et rien n'est près pour le chantier de nouveaux EPR. On court donc à la catastrophe pour 2035 contrairement à ce qui est annoncé avec soit disant la fin des moteurs thermiques.

Concernant le Graphe, on vient de se voir barré la route par la dent intermédiaire baissière haute en pointillés rouge le 4 juillet. C'est donc un renvoi baissier et une invitation à aller rester le support bas, soit la médiane baissière sous 7,00 €.

Ensuite, on devrait progresser en baisse vers le prix de la dernière AK à 6,35 ou nous attendent 2 triple creux (Cercles pointillés orange).

Le balancier baissier est reporté en cartouche pointillé rose et indique un point bas à 6,03.

Et donc ça craint du boudin...

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Si tu m'as lu sur la file, tu serais que ce n'est absolument pas de humour, puisque depuis la privatisation à 32 €, garder les actions EDF et toucher les dividendes revient à prêter de l'argent à EDF au taux annuel entre -2 et -3%.

Fantastique, non ???

EDF n'a donc pas un grand intérêt boursier d'autant que l'Etat est un piètre actionnaire donneur d'ordre toujours près à s'ingérer dans les décisions de l'entreprise, même en dépit du bon sens... C'est largement prouvé.

Voir mes calculs en post précédent sur la file (2 publications dont une récente actualisé)

"Au vue des états comptables, et des chantiers, EDF n'aurait pas du distribuer de dividendes, ..."

C'est de l'humour?

Avec l'Etat actionnaire à 86% qui court partout après les sous parce qu'endetté à la folie, et nous pique au minimum 30% sur les dividendes que nous, nous percevons, après avoir payé tous les investissements par nos impôts ...ni Edf, ni son Président n'ont le choix. Ils doivent s'exécuter ou être exécutés.

Et en même temps l'Etat fait des cadeaux aux "concurrents" du privé au nom de la libre concurrence imposée par Bruxelles...

EDF près à enfoncer les 8,00 €

• Rien d'étonnant ... Les déboires de mise route de l'EPR continuent

A NE PAS LOUPER... ici

Il est bien précisé :

"Le réacteur sera couplé au réseau et y enverra ses premiers électrons lorsqu'il aura atteint 25% de puissance, normalement avant la fin 2023. Mais il faudra l'arrêter et changer avant fin 2024 le couvercle de cuve de l'EPR, qui présente des anomalies."

On devrait demander des conseils à SEB pour la cocotte minute...

https://www.abcbourse.com/forums/msg936766_a-l-epr-de-flamanville-en-france-un-sprint-final-aux-allures-de-co

• On a aussi annoncé à France inter qu'EDF était obligé de réduire sa production sur les centrales du Rhône à cause du manque de pluviométrie et de la sécheresse en cours.

• Au 13 heures de france inter toujours, ce jour, on annonce que RTE est obligé d'alimenter avec du courant importé pour palier à la mise en route massive des climatiseurs.

• Et on ose nous prétendre encore pour les élections qu'on va construire des EPR plus gourmand en eau alors que les centrales déjà en place sont obligées de réduire la production faute de niveau d'eau conséquent : on se moque de qui ?

• Le bruit orchestré d'un retrait de titres a fait flop, et suffit de prendre sa calculette pour voir qu'il faudrait encore engager plus de 5 milliards d'€ qu'on n'a pas...

• Au vue des états comptables, et des chantiers, EDF n'aurait pas du distribuer de dividendes, mais ça fait plusieurs années qu'on persiste dans les mêmes erreurs afin rester au CAC 40... car le versement du dividende reste un des derniers remparts à la relégation en "seconde division"...

On attend donc sur les indicateurs l'arrivée d'un messie qui dirait que la messe n'est pas déjà dite...

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Dividende 2021 : 0,58 euro par action

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• 12 mai 2022 à 10h00 : Assemblée générale 2022 mixte

• 18 mai 2022 : Détachement du solde dividende 0,28 € par action

• 13 juin 2022 : Mise en paiement du solde de dividende

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Dividende 2021 : 0,58 euro par action

Le Conseil d’administration d’EDF du 17 février 2022 a proposé au vote de l’Assemblée générale le versement d’un dividende de 0,58 euro par action au titre de l’exercice 2021, correspondant à 45 % de taux de distribution du résultat net courant (2).

En tenant compte de l’acompte sur dividende de 0,30 euro par action payé en décembre 2021, le solde du dividende à distribuer s’élève à 0,28 euro par action pour les actions bénéficiant du dividende ordinaire et à 0,338 euro par action pour les actions bénéficiant du dividende majoré.

Il a également fixé les modalités de règlement du solde du dividende au titre de l’exercice 2021 proposées au vote de l’Assemblée générale : n détachement des dividendes (ordinaire et majoré) le 18 mai 2022 ;

• période d’exercice de l’option de paiement en actions nouvelles du 20 mai au 7 juin 2022 inclus (3) ;

• mise en paiement du solde du dividende et règlement-livraison des actions le 13 juin 2022.

À défaut d’avoir exercé l’option de paiement en actions nouvelles entre le 20 mai et le 7 juin 2022 inclus (3), l’actionnaire recevra en numéraire le solde du dividende à la date de sa mise en paiement, soit le 13 juin 2022.

L’État s’est engagé à opter pour un paiement en actions du dividende relatif à l’exercice 2021 (4).

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(2). Ajusté de la rémunération des émissions hybrides comptabilisée en fonds propres.

( 3). Compte tenu des évolutions réglementaires et de l’harmonisation des standards européens concernant le processus du paiement des dividendes optionnels, la date de fin d’exercice de l’option peut varier d’un intermédiaire financier à l’autre. Pour les actionnaires au nominatif pur, BNP Paribas Securities Services, en sa qualité d’établissement chargé du service des titres de la Société EDF, a fixé cette date au 3 juin 2022 au plus tard, afin de pouvoir assurer le contrôle et la centralisation des réponses des actionnaires au nominatif pur.

(4). Voir communiqué de presse du Ministère de l’Économie, des Finances et de la Relance du 18 février 2022 « L’État soutient pleinement le plan d’actions de sécurisation financière d’EDF ».

Voir Brochure de la AG mixte 2022 en page 6

https://www.edf.fr/sites/groupe/files/2022-04/2022-04-15-edf-assemblee-generale-brochure-convocation-mai-2022.pdf