Si les Français, contribuables et/ou « ayants-droit » à la solidarité nationale ne comprennent pas qu’il est grand temps de mettre un gros coup de pied dans la fourmilière et remettre en ordre la maison France, tant pour les privilèges que pour les lois votées CONTRE le peuple (*) , c’est à désespérer..
Faut pas se leurrer, cette situation de privilèges accordés au z’élites (ou considérés comme tel) n’aura pas de fin tant que le Peuple n’en décidera pas autrement, et fortement.
(*) des exemples ?
- le peuple mettra la main à la poche pour combler l’abyme budgétaire , alors qu’il suffirait, à mon sens, de saisir tous les biens (accumulés sur notre dos)des responsables depuis des décennies de cette situation, pour combler la dette..
Et autres erreurs monumentales de gestion , telles que :
- Abandon progressif de l’énergie nucléaire
- adhésion au Marché Européen de l’Electricité
- les centaines de milliards distribués aux parasites de l’énergie - électricité et gaz- alors qu’il n’y aura aucun « retour sur investissement » dans le budget de l’état (*)
- les centaines de milliards distribués aux parasites de l’énergie « verte », alors qu’il n’y aura quasi aucun « retour sur investissement » dans le budget de l’état (*), et que les milliards engagés ne représentent qu’à peine une gouttelette d’eau dans tous les océans réunis (selon nombre de scientifiques)
- les Véhicules électriques, loin d’être « au point » et que les citoyens en auront les moyens, que le réseau ne peut, actuellement répondre aux besoins, et que la plupart des composants (acier, batteries, semi- conducteurs, cuivre….) viennent d’ailleurs . (*)
- l’immigration massive, (prioritaire sur nos pauvres, bien que ceux venus d’ailleurs n’ont jamais cotisé le moindre centime) (**) alors que nous ne sommes pas capables de loger, soigner, nourrir nos propres pauvres, y compris nombre de retraités ayant cotisé (Le taux de pauvreté en Frace est de 15 %. Sans compter les DOM).
Avec pour corollaire les subventions versées (état et villes (**) ou régions, aux ONGs - passeurs de viande et d’esclaves, - ce qui est un abus de pouvoir et un détournement d'argent public.
Louis XVI, plus proche et bienveillant de ses sujets dans ses dernières années de règne que notre macron actuel, a été guillotiné pour bien moins que ça.
(*) 90% des sommes distribuées (nos impôts) bénéficient aux pays étrangers
(**) Abus de pouvoir et détournement d’argent public. Les impôts doivent être affectés au bénéfice des habitants de la commune considérée.
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"Et aucun ne remet en cause les avantages à vie des ex Présidents et 1er ministres."
D'autant plus, que pour la plupart, ils ne relèvent d'aucun texte... Mais du fait du Prince d'un certain François Mitterand qui estimait que l'ancien président avait droit à un régime de faveur....
Bureau Payé par L' Etat, fonctionnaires mis à disposition, véhicule..... Cela coût plusieurs millions par année, alors qu'aucun texte ne justifie ces dépenses.
Autre exemple, "l'exilé de l'ile de Ré", qui à été nommé à la fin de la présidence de Mitterand, Ambassadeur itinérant avec un salaire brut mensuel de plus de 97 000 francs par mois, plus les avantages...
Comme un ambassadeur itinérant n'a pas d''ambassade par définition, il ne peut pas être limogé....
L'intéressé ayant, par la suite, accepté un poste de 1er Ministre il est possible qu'il ne bénéficie plus de son ancien statut.
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Voila un député qui regarde dans le bon sens : supprimer un tas d’instances inutiles , forts coûteuses qui ne servent qu'à recaser ou remercier des copains.
Mais pour l’instant, je n’ai jamais (de mémoire) entendu ou lu un seul d’entre eux, de quelque parti soit il plaider pour la diminution drastique du nombre de parlementaires (*). La suppression de 75% d’entre eux ne gênerait aucunement le bon fonctionnement. Bien au contraire.
Et aucun ne remet en cause les avantages à vie des ex Présidents et 1er ministres.
(*) d’autant plus que les parlements nationaux ne sont plus justifiés de par le fait des traités , directives, cadre budgétaire, et recommandations de l’E.U. Tout étant décidé par Bruxelles.
Il nous appartient de choisir : soit la France, soit l’E.U. Mais pas les deux en même temps. Et pour ce que l’E.U. nous a apporté depuis 70 ans…..
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Philippe Juvin : «Plutôt que d’augmenter les impôts, faisons des économies en supprimant tous ces organismes parasites»
Le député (DR) Philippe Juvin, membre de la Commission des finances, propose des solutions concrètes pour alléger les dépenses de l’Etat, notamment grâce à la suppression de multiples organismes couteux, peu efficaces ou en doublon.
Le gouvernement veut donc augmenter les impôts «à titre temporaire et de façon ciblée». Cette précision laisse perplexe quand on sait que toute taxe ou impôt «temporaire et ciblé» a la fâcheuse tendance à durer et s'étendre. La TVA initiale ne concernait que les grandes entreprises, la vignette automobile a duré 50 ans, la CSG a bondi de 1,1% en 1991 à 9,2% et son champ d'application s'est généralisé, la CRDS devait s'éteindre en 2024…
Ce réflexe d'augmenter les impôts pour réduire les déficits est une paresse très française qui évite de se poser la question clé : pourquoi l'État coûte-t-il si cher ? Et qui ignore que dans une France championne du monde des impôts, tout nouveau prélèvement nuit à la compétitivité, détruit des emplois et nourrit le ras-le-bol social. La réduction des charges sur les entreprises avait renforcé l'attractivité du pays : l'annonce du gouvernement pourrait l'affaiblir.
Pourrait-on rétablir nos comptes sans augmenter la fiscalité ? Certains voisins ont réduit et rendu plus efficaces les dépenses publiques, débureaucratisé, libéré les collectivités territoriales et les acteurs économiques, sociaux et associatifs, lutté contre les fraudes, réformé le financement des retraites, adopté une règle d'or, augmenté la productivité ou se sont dotés de fonds souverains … Et nous ? Rien de tout ça.
À ces mesures que nous devrions appliquer, nous pourrions aussi ajouter une vigoureuse réduction du train de vie de l'État, par exemple via la suppression de multiples organismes coûteux, peu efficaces ou en doublon, quand ils ne sont pas aussi des rentes pour les recasés de la République. Prises une par une, ces structures ne sont pas si coûteuses. Mais notre déficit est la somme d'une multitude de «petites» dépenses inutiles et les Français n'acceptent plus qu'on fasse la fête avec leur argent. La suppression du Conseil économique social et environnemental (CESE) se justifierait par la faible valeur ajoutée de ses travaux et le fait qu'il ne joue pas son rôle d'interface avec le citoyen. Cette décision nécessiterait toutefois une réforme constitutionnelle impossible à mener compte tenu de l'absence de majorité. Pour tourner la difficulté, je proposerai de supprimer les crédits du CESE dans la loi de finances et de fixer à zéro le nombre de ses membres … Économie réalisée : 46 millions.
La réduction du déficit est d'abord une question d'état d'esprit : pas plus d'impôts, juste moins de dépenses, et des dépenses utiles.
D'autres organismes dont la disparition ne changerait pas la vie des Français, pourraient être remplacés par des services de leurs ministères de tutelle ou purement et simplement supprimés par simple loi ou décret. Citons de façon non exhaustive : la Commission nationale de la négociation collective maritime, l'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie, Les entreprises s'engagent, le Comité interministériel de la prévention de la délinquance et de la radicalisation, le Conseil scientifique sur les processus de radicalisation, la Commission de concertation du commerce, le Conseil consultatif de gestion du corps des administrateurs des postes et télécommunications, la Commission consultative des polices municipales, la Commission consultative sur l'évaluation des charges ;
La Commission nationale consultative de prévention des violences lors des manifestations sportives, la Commission nationale des experts en automobile, la Commission pour la désignation des agents des services fiscaux de catégories A et B habilités à effectuer des enquêtes judiciaires, le Conseil supérieur de l'éducation routière, la Commission interministérielle de contrôle du Salon international de l'aéronautique et de l'espace, la Commission nationale de conciliation des conflits collectifs de travail, le Conseil de l'inclusion dans l'emploi, le Comité d'histoire des ministères chargés de la jeunesse et des sports, le Conseil national de la culture scientifique, technique et industrielle, le Conseil stratégique de la recherche, le Comité national de la gestion des risques en forêt, la Commission nationale des enseignants-chercheurs relevant du ministère chargé de l'agriculture, le Conseil supérieur de la forêt et du bois ;
L'Observatoire des espaces naturels, agricoles et forestiers, le Comité d'experts sur la gestion adaptative, le Comité de l'environnement polaire, le Comité des usagers du réseau routier national, la Commission consultative pour la délivrance de l'attestation de capacité professionnelle à l'exercice de la profession de transporteur public de marchandises par bateau de navigation intérieure, le Comité d'histoire de la politique de la ville, la Commission centrale de sécurité, la Commission interministérielle des aides à la localisation des activités, la Commission nationale consultative pour la faune sauvage captive, la Commission nationale d'indemnisation des dégâts de gibiers, la Commission nationale des sanctions administratives, le Conseil national de la chasse et de la faune sauvage, le Conseil supérieur de l'aviation civile, le Comité consultatif du musée national Fernand Léger, la Commission d'agrément pour l'institution d'une garantie de l'État ;
La Commission de conciliation pour le droit d'exploitation des œuvres des journalistes, la Commission de la rémunération équitable, Commission de médiation relative à la taxe sur les spectacles, le Conseil national des villes et pays d'art et d'histoire, le Comité de normalisation des données sociales déclaratives, le Comité de sélection des laboratoires de biologie de référence, la Commission consultative de suivi des essais nucléaires, la Commission chargée d'apprécier l'aptitude à exercer les fonctions d'inspecteur général ou de contrôleur général, les Agences régionales de développement économique, l'Agence nationale pour l'amélioration des conditions de travail, Centre Inffo, l'Agence française pour le développement et la promotion de l'agriculture biologique, la Plateforme de l'inclusion, l'Observatoire français des drogues et des tendances addictives, le Centre national de la musique… Parallèlement, les agences disposant de ressources propres comme Atout France ne devraient plus être subventionnées.
L'argent public vient de la poche des Français. La suppression de ces quelques (il y en a sans doute bien d'autres) organismes d'État ferait économiser au moins 550 millions chaque année, sans compter que, une fois supprimés, ils cesseront de générer des normes elles-mêmes coûteuses. La réduction du déficit est d'abord une question d'état d'esprit : pas plus d'impôts, juste moins de dépenses, et des dépenses utiles.
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Airbus a confirmé ce mercredi son intention de rationaliser l'organisation de son activité Airbus Defence & Space pour améliorer la compétitivité future de la division. Le groupe entend supprimer jusqu'à 2.500 postes au sein de la division.
Ainsi, Airbus Defence & Space a l'intention d'adapter son organisation et ses effectifs "à la lumière d'un environnement commercial toujours complexe, en particulier dans le segment des systèmes spatiaux où des charges financières importantes ont été enregistrées en 2023 et 2024". Les mesures envisagées comprendront la création d'une structure organisationnelle plus efficace et efficiente de la division, notamment en ce qui concerne les fonctions du siège, ainsi qu'une responsabilité opérationnelle complète de bout en bout pour ses métiers Air Power, Space Systems et Connected Intelligence.
Il est prévu que ces mesures entraîneront donc jusqu'à 2.500 suppressions de postes au sein d'Airbus Defence and Space jusqu'à mi-2026. Airbus D&S s'est engagé auprès de ses partenaires sociaux concernant l'adaptation proposée. Le processus d'information et de consultation suivra en temps utile.
"Ces dernières années, le secteur de la défense et de l'espace et, par conséquent, notre division, ont été touchés par un contexte commercial très changeant et très difficile, caractérisé par des chaînes d'approvisionnement perturbées, des changements rapides dans la guerre et une pression croissante sur les coûts en raison des contraintes budgétaires", détaille le groupe.
"Si les efforts de transformation engagés en 2023 ont commencé à porter leurs fruits, notamment sur la performance opérationnelle et la gestion des risques, nous passons désormais aux prochaines étapes, notamment pour nous adapter à un marché spatial de plus en plus difficile. Nous souhaitons façonner la Division afin qu'elle puisse agir en tant qu'acteur leader et compétitif sur ce marché en constante évolution. Cela nous oblige à devenir plus rapides, plus efficaces et plus compétitifs", insiste Mike Schoellhorn, DG d'Airbus Defence and Space.
"Airbus a une longue expérience en matière d'employeur responsable dans des situations difficiles et cette fois-ci, ce ne sera pas différent. Il est clair cependant que nous devons nous adapter si nous voulons défendre notre industrie et diriger l'écosystème européen de l'aérospatiale de défense", précise encore le dirigeant.
Les détails du plan seront précisés en concertation avec les partenaires sociaux. Aucune action obligatoire n'est prévue, et Airbus "travaillera avec ses partenaires sociaux pour limiter l'impact en s'appuyant sur toutes les mesures sociales disponibles".
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APRÈS BOEING, AU TOUR D'AIRBUS DE RÉDUIRE SES EFFECTIFS ?
16/10/2024
Airbus envisagerait de supprimer jusqu'à 2.500 postes dans sa division Defence & Space, indique une personne familière de la question citée par l'agence Reuters ce mercredi. Cette division compte actuellement environ 35.000 employés. La demande en berne pour les activités spatiales expliquerait une telle décision...
Les coupes interviendraient alors que le géant américain Boeing, fragilisé quant à lui par une série d'incidents, de difficultés opérationnelles, et une grève pesante des machinistes, vient d'annoncer son intention de supprimer environ 10% de ses effectifs dans les prochains mois, ce qui représenterait 17.000 postes. Boeing a aussi annoncé qu'il retardait à nouveau le lancement de son 777X. Enfin, le groupe a essuyé une perte de 5 milliards de dollars due à la grève.
Airbus apparaît bien plus solide, mais son résultat net consolidé a tout de même corrigé à 825 millions d'euros au premier semestre contre 1,53 milliard d'euros un an plus tôt, tandis que l'Ebit ajusté consolidé a lui aussi été quasiment divisé par deux à 1,39 milliard d'euros. L'Ebit consolidé semestriel s'est établi à 1,46 MdE contre 1,89 MdE un an plus tôt.
Le leader européen de l'industrie aéronautique tablait fin juillet, pour l'exercice 2024 et en l'absence d'autres perturbations de l'économie mondiale, du trafic aérien, de la chaîne d'approvisionnement, de ses opérations internes, ainsi que de sa capacité à livrer des produits et services, sur un Ebit ajusté d'environ 5,5 MdsE et un flux de trésorerie disponible avant financement des clients d'environ 3,5 MdsE.
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PÉTROLE : LE SECTEUR BROIE DU NOIR
15/10/2024
Le secteur pétrolier pique du nez en Bourse à l'ouverture à l'image de TotalEnergies qui décroche de 3,8% à 60,1 euros. Maurel&Prom, Vallourec et Esso plient également. Il faut dire que les cours de l'or noir reculent nettement, en repli pour la troisième séance consécutive, alors qu'Israël devrait éviter de cibler les infrastructures de brut iraniennes. Le baril de Brent de la mer du nord (contrat échéance décembre) chute de 3,7% à 74,7$, tandis que le West Texas Intermediate (échéance novembre) redonne 3,6% à 71$ sur le Nymex.
L'Etat hébreux a annoncé qu'il évaluait les avertissements américains contre des frappes sur les sites énergétiques iraniens, mais qu'il agirait sur la base de ses propres évaluations, après que le 'Washington Post' a rapporté que le Premier ministre Benjamin Netanyahu a déclaré à l'administration Biden qu'il était prêt à frapper des installations militaires plutôt que pétrolières ou nucléaires en Iran. " Une frappe israélienne réduite contre l'Iran diminue les risques liés à l'offre et donc la nécessité d'une prime de risque géopolitique ", déclare à 'Bloomberg' Dominic Schnider, responsable des changes et des matières premières chez UBS Global Wealth Management. "Cela fait également ressortir les anciennes inquiétudes concernant la demande".
Ajoutant à la morosité ambiante, l'OPEP a revu hier ses prévisions de la croissance de la demande, réduisant ses estimations pour cette année et 2025 pour un troisième mois consécutif. L'Opep estime désormais que la demande mondiale de pétrole augmentera de 1,93 million de barils par jour en 2024, contre une croissance de 2,03 millions de bpj prévue le mois dernier. Les prévisionnistes sont divisés sur la vigueur de la croissance de la demande de pétrole en 2024, notamment en raison de divergences sur la Chine et, plus généralement, sur le rythme de la transition vers des carburants plus propres dans le monde. Si les mesures de relance économique de Pékin devraient soutenir la demande au quatrième trimestre, la consommation de pétrole dans la deuxième économie mondiale fait face à des vents contraires en raison des défis économiques et de l'adoption de carburants plus propres, a déclaré le cartel.
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"La vérité apparaîtra plus tard"
Bruno Lemaire
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Doliprane : haro général des politiques sur la vente d'une filiale de Sanofi
Le 11 octobre 2024
Des parlementaires de tous bords et des chefs de parti ont exhorté vendredi le gouvernement à bloquer, au nom de la souveraineté sanitaire française, la vente à un fonds américain d'Opella, filiale de Sanofi responsable de la fabrication du Doliprane.
Le Doliprane, médicament le plus vendu en France, est sur le point de passer sous pavillon américain, Sanofi ayant annoncé vendredi négocier avec le fonds d'investissement CD&R pour lui céder le contrôle.
Plusieurs chefs de parti ont aussitôt tiré à boulets rouges sur leurs réseaux sociaux. "La vente à la découpe de la France se poursuit", a tancé Jordan Bardella (RN). "Aucune leçon n'aura été tirée du Covid", a pointé Marine Tondelier (Ecologiste). C'est "une honte" et "encore un symbole de notre perte de souveraineté", a jugé Fabien Roussel (PCF).
Des parlementaires de tous bords, de la gauche à des élus soutenant le gouvernement, ont aussi appelé l'exécutif à s'y opposer.
L'opération "pose un enjeu très préoccupant pour notre sécurité nationale", écrivent une soixantaine de députés issus des groupes Ensemble pour la République, Horizons, MoDem, Droite républicaine (ex-LR), et Liot (indépendants), à l'initiative du député Charles Rodwell (EPR).
Parmi les signataires, l'ancien ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin ou le chef du groupe Horizons Laurent Marcangeli.
L'opération irait à l'encontre du "rétablissement de la souveraineté française en matière de santé", alertent-ils dans un courrier commun au ministre de l'Economie Antoine Armand. Ils demandent à l'exécutif d'invoquer un article du Code monétaire et financier lui permettant de soumettre à une autorisation préalable des investissements étrangers dans des secteurs sensibles.
Plus tôt vendredi les députés LFI avaient fait la même demande. "Ces gens sablent le champagne en désindustrialisant la France", ont-ils dénoncé, pointant "une vente à 15 milliards d'euros... et 7 milliards de cadeaux aux actionnaires en perspective".
Le patron du groupe Droite républicaine Laurent Wauquiez, et le rapporteur général du budget de la Sécurité sociale Yannick Neuder (DR), ont également écrit au ministre : "il est indispensable que l'Etat agisse pour protéger nos fleurons industriels et assurer la souveraineté sanitaire de la France".
"Alors que le paracétamol était déjà introuvable il y a quelques mois... ils l'abandonnent ? Ni bon pour notre santé ni bon pour nos emplois", a dénoncé sur X le patron des députés socialistes Boris Vallaud, appelant le gouvernement à "réagir".
Selon Les Echos, le potentiel repreneur américain a offert plus de 15 milliards d'euros pour mettre la main sur Opella, qui chapeaute une centaine de marques comme Mucosolvan, Maalox ou Novanuit.
Les ministres de l'Economie, Antoine Armand, et de l'Industrie, Marc Ferracci, ont demandé vendredi des engagements de Sanofi et du futur repreneur pour garantir le "maintien du siège et des centres de décisions sur le territoire national" et "l'empreinte industrielle française d'Opella".
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L’agence de notation Fitch sonne l’alarme sur la dette de la France
Après avoir dégradé la note de la France en avril 2023, l’agence de notation Fitch vient d’abaisser sa perspective de « stable » à « négative ». Ce qui laisse présager un nouvel abaissement de note dans les deux ans. Le message est clair alors que le projet de budget est à peine présenté : la crédibilité de la France à réduire ses déficits est mise en doute. L'agence pointe également le risque politique. La décision de Fitch laisse augurer des opinions similaires chez les autres grandes agences de notation, Moody's et S&P Global.
12 Oct 2024
Alors que le projet de budget vient à peine d'être présenté, le couperet tombe déjà. L'agence de notation Fitch, l'une des trois « Big Three » de la notation de crédit dans le monde avec S&P Global et Moody's, vient d'abaisser la perspective (outlook) de la note de crédit de la France de « stable » à « négative ». En revanche, la note reste inchangée à AA-.
Dans un court communiqué, Bercy prend acte de la décision et souligne que le budget «reflète la détermination du gouvernement à redresser la trajectoire des finances publiques».
La note de la France avait déjà été rétrogradée par Fitch d'un cran en avril 2023, une décision suivie un an plus tard par S&P Global, également à AA-, avec une perspective stable. Seule l'agence Moody's a maintenu sa note un cran au-dessus, à Aa2 également avec une perspective stable.
Dans la communication d'une agence de notation, sur le risque souverain, une perspective « négative » revient à considérer que la probabilité d'un abaissement de la note dans les deux ans est supérieure à 33%. Lorsque cette probabilité grimpe à 50 %, la note est alors mise « sous surveillance » (credit watch). Ce n'est pas vraiment une probabilité à proprement parler mais plutôt le reflet des observations historiques.
Reste que ce changement de perspective à quelques heures d'un débat budgétaire qui commence à peine est un très mauvais signal. Il traduit une perte importante de crédibilité de la parole publique et des engagements en matière de réduction des déficits.
Fragmentation politique
Les griefs de l'agence pour justifier sa décision sont nombreux : « les risqués liés à la politique budgétaire se sont accrus depuis notre dernier examen » (en avril dernier, NDLR) ; « Le dérapage budgétaire (...) place la France dans une position de départ plus défavorable » ; « nous prévoyons désormais des déficits budgétaires plus importants ».
Pire, l'agence met clairement en doute la capacité du gouvernement à mettre réellement en œuvre le plan de réduction des déficits de 60 milliards d'euros en un an. « Nous n'avons prudemment inclus qu'une partie du paquet, reflétant l'incertitude politique persistante et les risques de mise en œuvre de certaines mesures », indique (prudemment donc) l'agence, qui ne s'attend donc pas à ce la France respecte ses prévisions de déficit à moyen terme.
Et déjà, « le déficit de la France en 2024 sera le deuxième plus important de la zone euro, et près de trois fois le déficit médian prévu pour les pays de la catégorie AA », et le ratio dépenses sur PIB est l'un des plus élevés de « notre univers de notation souveraine » alors même « que les niveaux d'imposition sont déjà très élevés ». Bref, c'est un réquisitoire sans appel.
Mauvais présage
Rappelons que pour agence de notation, le nerf de la guerre est la capacité d'un Etat à lever des impôts (ou à générer des cash flows pour une entreprise). Jusqu'ici, la France était considérée comme la championne pour lever de l'impôt. Elle commence pourtant à trouver ses limites dans ce domaine, et cela, les agences de notation n'aiment pas du tout. « Il y a en France un manque de consensus politique pour réduire les déficits », reconnaît un économiste d'une grande banque. C'est ce que relève d'ailleurs l'agence : « Une forte fragmentation politique et un gouvernement minoritaire compliquent la capacité de la France à mettre en œuvre des politiques d'assainissement budgétaire durables ».
La décision de Fitch n'augure rien de bon pour les opinions attendues dans les prochains jours ou semaines de Moody's (25 octobre) et S&P Global (29 novembre). L'agence Moody's était déjà fin septembre, selon les analystes de Barclays, « le candidat le plus probable » pour assigner une perspective négative étant donné qu'elle note un cran au-dessus de Fitch et de S&P Global, et qu'elle n'a pas dégradé la note ces dernières années, contrairement aux autres. Cela pourrait annoncer une dégradation de note l'an prochain. Quant à S&P Global, fin novembre, l'agence aura en mains à la fois le budget voté et le retour des observations de la Commission européenne pour apprécier son opinion. Un changement de perspective apparaît de plus en plus probable.
Seule consolation à prévoir : cette dégradation de perspective ne devrait avoir que peu d'impact sur le marché, et notamment sur la prime de risque de la France (spread) par rapport à la dette allemande, la référence en zone euro. Pour une raison simple : cette prime de risque est déjà très élevée, à près de 77 points de base. Une prime de risque équivalente à une note qui serait deux à trois crans en-dessous de celle de la France.
Le Portugal qui est noté BBB+ par Fitch, soit quatre crans en-dessous de la France, affiche un spread de 50 points de base avec l'Allemagne ! « Les investisseurs qui hésitaient hier entre l'Allemagne et la France ont maintenant le choix entre l'Allemagne, le Portugal, l'Espagne et, en quatrième place, la France », résume un spécialiste de l'allocation d'actifs.
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Les riches menacent le Royaume-Uni d’un exode sans précédent
Pour être sûr de faire payer les riches, mieux vaut les attirer ou les faire fuir ? Le gouvernement du travailliste Keir Starmer, au Royaume-Uni, ne s’est visiblement pas encore posé la question. Il le fera peut-être à la fin de l’année, au pire en 2025. Selon la firme britannique Henley & Partners, qui se présente comme le « leader mondial de la résidence et de la citoyenneté par investissement », quelque 9.500 millionnaires vivant actuellement de l’autre côté de la Manche pourraient plier bagages prochainement pour échapper à la hausse d'impôt qui sera annoncée le 30 octobre lors de la présentation du budget. Ce qui constituerait un record. Parmi eux – il ne s’en cache pas – David Sullivan, le propriétaire du club de football de West Ham. Il a été jusqu’à brader le prix de sa luxueuse maison de 75 à 65 millions de livres sterling dans l’espoir de la vendre plus vite.
Cap sur les Emirats arabes unis
« Une accumulation constante de facteurs nuit à l'attrait du Royaume-Uni pour les personnes fortunées, note Hannah White, directrice du think tank Government in London. Les séquelles du Brexit continuent de se faire sentir, la City de Londres n'étant plus considérée comme le centre financier du monde malgré les efforts déployés pour conserver les employeurs de la ville avec la suppression des règles européennes limitant les bonus des banquiers en 2022. La guerre en Ukraine et la crise énergétique qui en a résulté ont frappé le Royaume-Uni plus durement que tout autre pays d'Europe occidentale, en raison de sa dépendance excessive au gaz. La hausse de l'inflation continue d'avoir un impact considérable sur le coût de la vie. » Les remous politiques et successions de gouvernements n’ont pas arrangé les choses.
Où partent les millionnaires britanniques exilés ? Les Émirats arabes unis, avec un faible taux de criminalité et d’impôt sur le revenu, arrivent en tête des destinations de repli. L’Australie, le Canada, les États-Unis ou l'Italie suivent. Ce qui les rebute ? La possible abolition du régime dit des « non-dom », ou non-domiciliés, vieux de 225 ans, qui offre aux étrangers fortunés un cadre fiscal des plus avantageux. La perspective d’une TVA de 20% sur les écoles privées pour financer le public et d’autres surprises sont au programme d’un Keir Starmer tout autant sous pression que Michel Barnier pour combler un trou de 22 milliards de livres. Mais à trop taxer, les effets sur les comptes publics pourraient être contraires à ceux escomptés : le cabinet Oxford Economics estime que la fuite des riches pourrait, dans le pire des scénarios, entraîner une perte de 900 millions de livres sterling par an.
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BOEING : LA GRÈVE SE POURSUIT, S&P MENACE
09/10/2024 14:36
S&P Global Ratings pourrait dégrader la note crédit de Boeing en catégorie " junk debt ", invoquant les besoins de trésorerie croissants de l'avionneur alors qu'il souffre d'une grève prolongée d'une partie de ses salariés. L'agence de notation estime que Boeing brûlera environ 10 milliards de dollars de liquidités en 2024. L'entreprise aura probablement besoin de financements supplémentaires pour répondre à ses besoins de trésorerie quotidiens et financer les échéances de sa dette, selon l'agence. "La grève met en péril la reprise de Boeing... Nous pensons que l'entreprise reste exposée à une utilisation de trésorerie et à une dette ajustée plus élevées que prévu pour les deux prochaines années".
Boeing a 4 milliards de dollars de dette à échéance en 2025 et également 8 milliards de dollars à échéance en 2026, selon Moody's Ratings, qui a déclaré le mois dernier envisager d'abaisser la notation de Boeing en catégorie 'pourrie'. L'agence de notation ne s'attend pas à ce que Boeing atteigne son objectif de produire 38 B737 Max par mois avant la mi-2025, des mois après l'objectif de fin d'année fixé par les dirigeants de l'entreprise.
Près de quatre semaines après le début d'une grève de quelque 33.000 employés dans une usine de l'avionneur sur la côte ouest des Etats-Unis, le groupe et les représentants syndicaux ont mis fin à leurs négociations. "Notre équipe a négocié de bonne foi et a fait de nouvelles propositions améliorées pour tenter de parvenir à un compromis, notamment des augmentations du salaire net et des retraites", a déclaré la directrice commerciale de Boeing, Stephanie Pope. "Peut-être que la souffrance n'est pas suffisante pour amener les deux parties à un accord", a de son côté affirmé Jon Holden, président du syndicat IAM, au 'WSJ'. Le mouvement social se poursuit...
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NOUVELLE REGLE DE LA SNCF : LES POUSSETTES SERONT CONSIDEREES COMME BAGAGES PAYANTS
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MARCHÉS : LE LUXE ET LES SPIRITUEUX PLOMBÉS PAR LA CHINE
08/10/2024 09:11
Marche arrière pour les grands groupes européens exposés à la Chine. Les sociétés minières, les fabricants de produits de luxe, les sociétés de spiritueux et les constructeurs automobiles reculent ainsi nettement dans les premiers échanges après le manque d'annonces concrètes de Pékin pour relancer l'activité locale. A Paris, Eramet abandonne 3,6%, LVMH perd 3,9% et Kering cède 4,7%. Après une semaine de vacances, les opérateurs attendaient beaucoup du président de la Commission nationale du développement et de la réforme. Ils ont été clairement déçus et semblent désormais à nouveau remettre en question la détermination du gouvernement à ajouter de nouvelles mesures de relance.
"Rien de bien nouveau par rapport aux annonces précédentes, et le dernier engagement en matière de relance budgétaire semble plus faible que les attentes du marché ", déclare à 'Bloomberg' Gary Ng, économiste senior chez Natixis. "L'augmentation anticipée des dépenses budgétaires ne fera qu'aider à stabiliser la croissance et ne suffira pas à provoquer un rebond plus marqué".
Pernod Ricard (-2,8%) et Rémy Cointreau (-4,8%) plient également dans les premiers échanges alors que la Chine a annoncé l'instauration à partir du 11 octobre de mesures protectionnistes contre les importations de certaines catégories de spiritueux en provenance de l'Union européenne, selon une déclaration du ministère chinois du Commerce.
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Un pétrole en hausse de 20 dollars si la production iranienne est touchée ?
Publié le 04/10/2024 à 16h08
Le brut a bondi de 8% sur la semaine
Jusqu 'où peuvent monter les prix du pétrole, alors que les tensions s'accentuent au Proche Orient ? Le baril de Brent de la mer du Nord a bondi de plus de 8% sur la semaine - sa plus importante progression hebdomadaire depuis début 2023 - sur fond de craintes qu'Israël puisse frapper l'industrie pétrolière iranienne en représailles à l'attaque de missiles de Téhéran cette semaine.
Selon Goldman Sachs, le baril pourrait encore gagner 20 dollars si les installations iraniennes sont visées. "Si la production iranienne devait chuter de manière soutenue d'un million de barils par jour, les prix du pétrole pourraient atteindre un pic l'année prochaine, autour de 20 dollars le baril", a déclaré vendredi Daan Struyven, co-directeur de la recherche mondiale sur les matières premières chez Goldman Sachs, à CNBC.
Si la production ne remonte pas
Ce calcul a été réalisé sous l'hypothèse que le cartel pétrolier OPEP+ s'abstienne de réagir en augmentant la production, selon lui. Si les principaux membres de l'OPEP+, tels que l'Arabie saoudite et les Émirats arabes unis, parviennent à compenser une partie des pertes de production, les marchés pétroliers pourraient connaître une hausse plus faible, légèrement inférieure à 10 dollars le baril, a-t-il ajouté.
Le Moyen-Orient représente environ un tiers de l'approvisionnement mondial en brut, rappelle l'agence Bloomberg. L'Iran a pompé environ 3,3 millions de barils de brut par jour au cours des derniers mois, ce qui en fait le troisième producteur de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole. Citi estime qu'une frappe majeure d'Israël sur les infrastructures iraniennes pourrait retirer du marché 1,5 million de barils d'approvisionnement quotidien. Si Israël frappe des infrastructures mineures, 300.000 à 450.000 barils pourraient être perdus.
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Budget 2025 : les valeurs cotées les plus exposées à une flambée des impôts - Market Blog
Le 03 octobre 2024
La course aux nouvelles taxes et impôts est lancée. A une semaine de la présentation officielle du budget 2025 pour la France, qui doit avoir lieu le 10 octobre prochain, plusieurs pistes se sont dégagées ces derniers jours en matière de fiscalité. Afin de réduire le déficit public de 6,1% cette année à 5% en 2025, les entreprises seront mises à contribution. Et en particulier les plus grosses d'entre elles, qui sont pour la plupart cotées en Bourse.
Si certains secteurs seront spécifiquement visés, comme l'aérien ou le secteur des jeux d'argent, certaines mesures concerneront l'ensemble des grands groupes. Ce sera le cas avec le relèvement du taux de l'impôt sur les sociétés (IS). Voici les entreprises cotées potentiellement les plus exposées en fonction des augmentations de taxes et d'impôt envisagées.
Augmentation du taux d'IS :
Le gouvernement veut mettre à contribution les grands groupes en augmentant de façon "temporaire" le taux de l'impôt sur les sociétés. Celui-ci est passé de 33,3% à 25% des bénéfices imposables des grandes entreprises depuis l'arrivée au pouvoir du président de la République Emmanuel Macron en 2017.
Le futur niveau du taux d'IS n'a pas encore été précisé, ni le seuil de chiffre d'affaires à partir duquel les entreprises seront concernées. L'objectif serait de récupérer 8 milliards d'euros, selon Le Monde. Toujours d'après le journal, le taux d'IS pourrait ainsi passer de 25% à 33,5% pour les entreprises réalisant plus d'un milliard d'euros de chiffre d'affaires.
En reprenant cette hypothèse, les analystes d'Oddo BHF ont sorti leur calculette afin d'estimer l'impact potentiel d'une telle mesure sur les grands groupes en Bourse. Parmi les sociétés couvertes par la banque (environ 80 pour cette mesure), 22 d'entre elles verraient leur bénéfice par action (BPA) baisser de plus de 5%.
Chez certains groupes, "une part importante du revenu imposable n'est pas imposée au taux français mais comptabilisé hors de France", comme le détaille Oddo BHF dans une note diffusée mardi. Cette répartition du revenu imposable n'étant pas connue publiquement, les analystes de la banque l'ont estimée en fonction de "proxys" comme la part du chiffre d'affaires en France ou la part des effectifs salariés en France.
Par exemple, TotalEnergies ne réalise pas de bénéfices en France et enregistre même des pertes dans les raffineries et la distribution. L'impact serait donc quasiment nul pour lui.
En revanche, d'autres groupes génèrent essentiellement leur chiffre d'affaires et leur revenu imposable en France. C'est le cas de TF1, qui réalise près de 95% de ses revenus dans l'Hexagone. Aussi, il fait partie des entreprises pour lesquelles on peut anticiper des baisses de bénéfice par action (BPA) parmi les plus fortes en cas d'application de cette surtaxe. TF1 verrait ainsi son BPA chuter de près de 10%. Eiffage serait le plus touché (-14%), devant FDJ (-12%), Nexity (-12%), Kaufman & Broad (-11%) et M6 (-10%).
On notera qu'en ce qui concerne Nexity, le promoteur immobilier pourrait en revanche bénéficier des mesures de relance envisagées pour la construction de logements, notamment avec un prêt à taux zéro (PTZ) étendu sur tout le territoire, une simplification des normes pour les logements neufs ou encore un assouplissement de l'objectif zéro artificialisation nette des sols (ZAN).
On retrouve ensuite un groupe intermédiaire, qui verrait ses bénéfices par action amputés de 7 à 9,9%. Oddo BHF mentionne ici LDC (-9,5%), CRIT (-9.2%), Derichebourg (-9.3%), Séché Environnement (-8,5%), Dassault Aviation (-7,4%), Bouygues (-7.1%) et Bonduelle (-7%).
Si le secteur du luxe ne fait partie des plus touchés, Hermès serait le plus mis à contribution, avec un BPA qui reculerait de 5,9%. Parmi les autres entreprises dont le bénéfice par action diminuerait de 5 à 6,99%, on compte Vinci (-6,7%), Synergie (-6.2%), Safran (-6%), Manitou (-6%), Amundi (-5,9%), Thalès (-5,3%) et Getlink (-5,1%).
On notera le cas particulier d'Aéroport de Paris (ADP), pour lequel l'impact potentiel peut varier fortement et aller de -5 à -10% sur le bénéfice par action. En effet, le régulateur devra déterminer si ADP a le droit de répercuter cette surtaxe en passant des augmentations tarifaires.
Le secteur financier est également à mettre à part. Certes, l'impact sur le BPA pourrait être assez net pour Amundi (-5,9%), Crédit Agricole SA (-3,8%) et Société Générale (-3,7%). Il serait moindre pour Axa (-1,4%), dont seulement 12% du résultat net provient de son activité en France. De même pour BNP Paribas (-1%), qui génère environ 10% de son résultat net en France. Le secteur financier pourrait toutefois rapidement s'adapter et transférer certaines activités à l'étranger, comme les activités de banque de financement et d'investissement (CIB).
Rabotage du crédit d'impôt recherche (CIR) :
Le gouvernement du Premier ministre Michel Barnier envisage de raboter le crédit d'impôt recherche (CIR), qui représente un budget de 7,7 milliards d'euros actuellement. Mais aucune précision n'a été donnée sur le sujet pour l'instant. Oddo BHF fait donc l'hypothèse que ce coup de rabot concernerait en priorité les grandes entreprises, et combinerait une baisse des taux de déductibilité et une baisse du seuil en-dessous duquel le taux maximal de réduction s'applique.
Chez certains groupes, le CIR pèse plus de 5% du résultat avant taxes et intérêts (Ebit) ou plus de 5% du résultat avant intérêts, taxes, dépréciations et amortissements (Ebitda).
D'après les calculs d'Oddo BHF, les entreprises cotées du SBF 120 les plus exposées sont ainsi Dassault Aviation (le CIR y représente 9,5% de l'Ebit), Alten (9%), Soitec (9,6% de l'Ebitda), Thalès (8,7%), Valeo (8%), Virbac (8%), Atos (7,5%), Ipsen (6%) et Safran (5%).
Hausse des taxes sur les jeux d'argent :
Si la FDJ fait déjà partie des entreprises les plus à risque sur la question d'une hausse de l'impôt sur les sociétés, elle sera doublement touchée par l'augmentation à venir de la fiscalité.
Selon Les Echos, l'objectif de Bercy est d'augmenter les taxes prélevées sur le secteur des jeux d'argent et des paris en ligne d'environ 500 millions d'euros en 2025, pour les faire passer de 1,2 milliard d'euros à 1,65 milliard d'euros. L'objectif est de contribuer à renflouer les caisses de la Sécurité sociale. Tous les segments (loteries, paris, jeux d'argent, poker en ligne) seraient concernés.
Le gouvernement envisage également de créer une taxe sur les dépenses de marketing et de publicité du secteur. En réaction à ces informations, CM-CIC Securities a abaissé sa recommandation sur le titre du groupe dirigé par Stéphane Pallez de "surpondérer" à "conserver" et abaissé son objectif de cours de 45 à 38,20 euros.
"Si le nouveau gouvernement cherche de l'argent où il peut, ce projet suscite une forte incertitude fiscale qui pèse sur le titre FDJ", commente un analyste parisien. Ce dernier attend davantage de précisions sur le projet avant d'en estimer l'impact sur le groupe.
Outre FDJ, un autre titre coté est largement concerné par ces mesures: le casinotier Partouche.
Hausse des taxes dans l'aérien :
Le secteur aérien ne devrait pas non plus être épargné par Bercy. "Nos informations, qui semblent tout à fait fiables et certaines, nous font redouter une taxation du secteur aérien dans le cadre du budget 2025, portant sur un milliard d'euros", avait ainsi reconnu mardi auprès de l'AFP le président de la Fédération nationale de l'aviation et de ses métiers (Fnam), Pascal de Izaguirre.
D'après les informations des Echos, qui ont révélé ce projet, l'exécutif pourrait tripler le produit de la taxe de solidarité sur les billets d'avion (TSBA), qui rapporte aujourd'hui autour de 460 millions d'euros. L'aviation d'affaires, les vols long-courrier et les passagers en classe business seraient davantage ciblés. Air France-KLM serait alors en première ligne.
Dans une note adressée à ses clients mercredi, AlphaValue estime qu'une hausse significative des taxes sur les billets d'avion aura des effets négatifs sur les compagnies françaises et spécialement sur Air France et détournera probablement une partie du trafic du groupe ADP vers d'autres aéroports.
"En France, les compagnies aériennes devront également faire face à la hausse des taxes prélevées sur les grands aéroports, au relèvement de 25% à 33,5% de l'impôt sur les sociétés ainsi qu'à l'obligation de consommer 10% de carburants d'aviation durable en 2030", souligne le bureau de recherche indépendant.
Dans ce cadre, cingle AlphaValue, "les compagnies aériennes, et plus particulièrement les compagnies nationales, sont structurellement destructrices de valeur".
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L'Inde peut prendre le relais.
Oui mais:
1) Le marché indien n'est pas du tout le même que le marché chinois ou asiatique.
2) A part une classe hyper riche, les revenus d'une classe moyenne émergente sont encore beaucoup trop bas. Quant à la population, elle reste pauvre et est aussi trop fragmentée entre ethnies (près de 800...), castes et religions....
3) Tout l'écosystème, fournisseurs notamment, entourant les grandes marques du luxe reste encore à développer ou au pire à créer...
L'Inde monte, c'est sûr, mais ça va prendre beaucoup plus de temps qu'on ne le pense....
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MI-SÉANCE PARIS : LE CAC40 RESTE SOUS PRESSION AVANT LE DISCOURS DE MICHEL BARNIER
01/10/2024 12:00
Sonné par le coup d'arrêt subi hier par le CAC40 (-2%) après la débâcle du secteur automobile, le marché parisien peine à repartir de l'avant et recule à nouveau de 0,2% en fin de matinée autour de 7.620 points. Un plus bas de 7.585 points a été touché en début de séance. Le recul d'hier a quasiment annulé les gains du CAC40 sur le mois de septembre, finalement terminé quasiment stable (+0,06%).
Le CAC40 reste aussi sous pression à quelques heures du, très attendu, discours de politique générale de Michel Barnier devant l'Assemblée nationale. Alors que le déficit public de la France pourrait atteindre 6% du produit intérieur brut cette année, le nouveau Premier ministre devrait annoncer une baisse des dépenses publiques mais aussi une hausse de la fiscalité. Selon les informations de plusieurs médias dont 'Le Monde', il envisage entre autres de prélever huit milliards d'euros sur les grands groupes via une hausse de l'impôt sur les sociétés, et de taxer les rachats d'actions.
Bonne nouvelle en revanche pour l'inflation dans la zone euro qui a reculé en septembre sous les 2% pour la première fois depuis mi-2021. Cela renforce les attentes d'une troisième baisse de taux depuis celles de juin et septembre. Christine Lagarde a déclaré hier aux membres de la commission des Affaires économiques du Parlement européen que Francfort était de plus en plus convaincu que l'inflation reviendrait à son objectif et que cela devrait se refléter dans sa décision d'octobre.
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L'Inde peut prendre le relais.
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Tout le secteur du Luxe, 1er visé dans les hausses fiscales à venir a commencé à partir en baisse....Avec la baisse des ventes en Chine, et la stagnation des ventes aux USA, ça devrait finir en vrille....
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