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JD1976 JD1976
03/09/2025 17:06:31
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GESTION : LES 5 VALEURS PRÉFÉRÉES DE PORTZAMPARC...

BOURSIER.COM 03/09/2025 16:15

Le broker Portzamparc vient de présenter ses cinq valeurs favorites pour le mois de septembre.


Le fort repli enregistré récemment par 2CRSi constitue une opportunité selon l'analyste Maxence Dhoury. Le contexte de ce fabricant de serveurs est jugé durablement porteur avec les investissements autour de l'Intelligence Artificielle. L'objectif de cours est fixé à 13,7 Euros.


LNA Santé offrirait une valorisation très attractive à 10,3 fois le résultat net prévu cette année. Cela correspond à une décote de 50% par rapport à la moyenne historique des 10 dernières années.


Portzamparc recommande aussi Lumibird. Le news flow dans la défense et les perspectives sont jugées favorables. Le titre offrirait un point d'entrée intéressant après le repli de 24% depuis le dernier point haut atteint début août.


La medtech Median Technologies est mise en avant avec un objectif de cours à 9,9 Euros, soit un upside significatif de plus de 300%... Un deal est attendu avec un grand groupe de l'imagerie comme Siemens, Philips, General Electric ou Toshiba...


Enfin, le broker cite aussi Pierre et Vacances qui bénéficie d'une bonne visibilité pour la fin de saison touristique. Une prime spéculative non négligeable existe sur le dossier alors que les actionnaires de référence ont désormais mené à bien leur mission de redressement...

  
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JD1976 JD1976
02/09/2025 09:03:28
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02/09/2025 08:30

LA TENDANCE


Après une première séance de septembre sans relief d'hier (+0,05%), notamment en raison de la fermeture de Wall Street, la bourse de Paris devrait rester relativement atone d'ici lundi prochain et le vote de confiance au gouvernement. Ce matin, le CAC 40 est annoncé en légère progression.

La situation politique française demeure plus que jamais au centre des préoccupations des investisseurs, après que le Premier ministre François Bayrou a lui-même déclaré qu'il pourrait perdre le vote de confiance de la semaine prochaine, ce qui le conduirait à démissionner. Selon le site de paris en ligne Polymarket, l'hypothèse que François Bayrou ne soit plus Premier ministre au 30 septembre dépasse les 93%. Le sort du gouvernement semble scellé et les investisseurs vont guetter les futures propositions et négociations concernant le budget 2026. Elles dépendront logiquement de l'identité du remplaçant de François Bayrou.

  
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Alioche Alioche
27/08/2025 12:21:58
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Avec les mêmes informations, on peut écrire exactement le contraire.

"La pression policière imposée par Geald Darmanin depuis qu'il est ministre de l'intérieur est tellement forte que les dealers ont du mal à écouler leur marchandise. Ils sont obligés de casser leur prix pour vider leur stock."


C'est la différence entre BFM et Cnews.

D'un même évènement, ils en font deux commentaires opposés.


Au final, on ne peut pas appeler ça de l'information, tant elle est tronquée, déformée, orientée.

  
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blackleroc blackleroc
27/08/2025 12:06:19
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Le Figaro

«Quand Gérald Darmanin devient ministre de l'Intérieur, un gramme de cocaïne coûtait 60 euros. Maintenant, dans certains coins de Paris, vous l'avez à 30 euros. Désormais, elle est moins chère et, fait non négligeable, toujours plus pure», révèle le criminologue Xavier Raufer.

La seule chose qui baisse dans ce pays !

  
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JD1976 JD1976
26/08/2025 16:44:47
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la crainte de voir le gouvernement Bayrou chuter le 8 septembre provoque des ventes sur les dossiers les plus exposés à l'économie française, pour des questions géographiques, réglementaires, monétaires ou fiscales.

Les contractants / Concessionnaires comme Eiffage (-7,5%), Spie (-6%) ou Vinci (-5,3%), les financières comme AXA (-6,4%), BNP Paribas (-6,3%), Société Générale (-6,3%), les services collectifs tels Séché (-8%), Veolia (-3,2%) et Engie (-2,7%) ou la promotion immobilière : Nexity (-6%), Icade (-3,5%) sont concernés.

  
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JD1976 JD1976
25/08/2025 17:35:31
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L’Asie, moteur de la pollution plastique mondiale

LE CHIFFRE DE LA SEMAINE. Les déchets plastiques y sont passés de 10 millions de tonnes en 1990 à 113 millions en 2022. Ils devraient encore plus que doubler d’ici à 2050.


Selon une étude de l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), l'utilisation du plastique en Asie de l'Est et du Sud-Est a été multipliée par près de neuf en trente ans, passant de 17 millions de tonnes (Mt) en 1990 à 152 Mt en 2022.

La consommation annuelle de plastique par habitant y est actuellement de 67 kilos, au-dessus de la moyenne mondiale de 63 kilos. Elle varie fortement en fonction du niveau de vie des pays. Alors qu'elle n'est que de 29 kilos en Indonésie, elle se situe à 73 kilos en Chine et atteint 102 kilos au Japon et 106 kilos en Corée du Sud.

Plus de la moitié des plastiques utilisés en Asie de l'Est et du Sud-Est ont une durée de vie inférieure à cinq ans, dont 32 % destinés à des emballages qui, pour l'essentiel, se transforment très rapidement en déchets. Ces derniers sont passés dans la région de 10 Mt en 1990 à 113 Mt en 2022 et représentent actuellement 29 % du volume mondial de déchets plastiques.


« Un fardeau environnemental majeur »

« La région est un point chaud de la pollution plastique en raison de l'augmentation de la production de déchets et d'une gestion des déchets insuffisante, note le rapport de l'OCDE. Le défi est aggravé par la géographie de la région, qui comprend de longues côtes densément peuplées, des fleuves et des pays archipélagiques, ce qui rend les fuites de plastique dans l'environnement plus fréquentes. »

L'Asie de l'Est et du Sud-est était à l'origine de 8,4 millions de tonnes de fuites de plastique dans l'environnement en 2022, soit plus d'un tiers du volume mondial, la Chine y contribuant à elle pour plus de moitié avec 4,9 Mt. Selon l'OCDE, le volume de déchets plastiques devrait plus que doubler dans la région d'ici à 2050 pour atteindre à cette date 242 Mt, notamment en raison des emballages qui passeraient de 49 Mt à 91 Mt tandis que les fuites annuelles de plastique dans l'environnement s'élèveraient quant à elles à 14,1 Mt.

« D'ici au milieu du siècle, souligne le rapport, le stock total de plastiques présent dans les rivières, les zones côtières et les océans de la région pourrait atteindre 181 Mt, soit 40 % du stock mondial, ce qui représente un fardeau environnemental majeur pour la planète. »


  
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JD1976 JD1976
21/08/2025 15:54:33
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PORSCHE VA LICENCIER LA MAJORITÉ DES EMPLOYÉS DE SA FILIALE DE BATTERIE, SELON LES SYNDICATS

AFP 21/08/2025


Le constructeur de voitures de luxe Porsche prévoit de licencier la majorité des employés de sa filiale de batteries Cellforce, a appris jeudi l'AFP de source syndicale, un nouveau revers dans le virage électrique de ce fleuron du groupe Volkswagen en crise.

Porsche souhaite limoger 200 des 286 employés de l'unique site de Cellforce, à Kirchentellinsfurt (sud-ouest), a indiqué Kai Lamparter à l'AFP, représentant local du syndicat IG Metall, confirmant une information de l'hebdomadaire Spiegel paru la veille.

M. Lamparter assure avoir été informé d'une annonce de licenciement collectif déposée auprès de l'agence pour l'emploi de Reutlingen.

Propriétaire à 100% de cette filiale créée en 2021, Porsche n'a toutefois pas confirmé l'information du Spiegel.

"Il est probable que les licenciements soient annoncés lundi[...] ce qui est frustrant car de nombreux employés sont en vacances", ajoute le responsable syndical.

Cellforce est spécialisée dans la production de cellules de batteries, élément crucial des voitures électriques.

Mais en avril, Porsche avait prévenu qu'elle annulerait les projets d'expansions de sa filiale, qui a enregistré des "coûts exceptionnels supplémentaires" au premier semestre 2025.

Il s'agit notamment d'amortissements de ses installations de production, à hauteur de 295 millions d'euros.


Autrefois considérée comme une "pièce maîtresse" de la marque du groupe Volkswagen, selon son directeur général Oliver Blume, Cellforce n'est jamais parvenue à rattraper les poids lourds asiatiques du secteur.

En juillet, Porsche avait aussi annoncé préparer un nouveau plan d'économies, après une première vague de 1.900 suppressions de postes annoncée en février.

C'est un nouveau revers pour les constructeurs automobiles allemands, englués dans un virage électrique complexe à cause de coûts de l'énergie élevés et d'une perte de compétitivité à l'international.

Selon le journal Handelsblatt, le spécialiste des voitures de luxe mise désormais sur des fournisseurs externes, comme le chinois CATL ou le sud-coréen LG, dans le domaine des batteries.

L'annonce de licenciements secs est aussi une surprise dans le groupe Volkswagen, qui avait promis de ne pas y recourir lors de la présentation d'un plan d'économies massif en décembre contenant 35.000 suppressions d'emplois, des départs non contraints.

M. Lamparter exige de Porsche d'attendre la mi-septembre pour négocier un accord collectif avec le comité d'entreprise, créé à la début août, plutôt que "de faire face à 200 cas judiciaires individuels".

Le syndicat IG Metall organisera lundi un rassemblement à Kirchentellinsfurt avec des représentants politiques locaux.



  
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JD1976 JD1976
13/08/2025 11:04:28
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Des taux "incommensurables" de microplastiques retrouvés dans les eaux Contrex et Hépar, révèle Mediapart


Des taux de pollution de microplastiques "incommensurables" ont été retrouvés dans les eaux Contrex et Hépar, selon le magistrat chargé de l'enquête préliminaire dans le cadre des poursuites contre Nestlé Waters concernant des décharges sauvages de déchets polluants dans les Vosges, révèle samedi Mediapart.


Nestlé Waters est poursuivi pour avoir stocké des déchets et maintenu quatre décharges sauvages à Contrexéville, They-sous-Montfort, Saint-Ouen-Les-Parey et Crainvilliers, représentant un volume cumulé de 473.700 mètres cubes, l'équivalent de 126 piscines olympiques.

Le procès, décidé après une enquête du pôle régional environnement du parquet de Nancy, se tiendra du 24 au 28 novembre.

Nestlé est notamment poursuivi pour avoir, autour de ces décharges, "laissé s'écouler dans les eaux superficielles et souterraines" des "particules de microplastiques" à des concentrations "rendant toute vie aquatique impossible et ayant des effets nuisibles sur la santé, la flore et la faune".


Les révélations de Mediapart, qui a contribué avec Le Monde et Radio France aux révélations sur les traitements illégaux utilisés par le passé par Nestlé Waters sur ses eaux, indiquent que les décharges de plastique "sont (à) l'origine" de taux élevés de microplastiques retrouvés à la sortie des forages des eaux ensuite embouteillées sous les marques Contrex et Hépar.

Le média s'appuie notamment sur une enquête de l'Office français de la biodiversité (OFB) et de l'Office central de lutte contre les atteintes à l'environnement et à la santé publique (Oclaesp).

"Une analyse chiffrée illustre que les proportions sont incommensurables s'agissant de l'introduction de microplastiques dans les sols vosgiens par Nestlé aux lieux des décharges, sur les terres et les eaux situées en aval", indique le magistrat chargé de l'enquête, selon Mediapart, alertant sur "leurs effets nuisibles sur la santé humaine".

Les taux de microplastiques sont de 515 particules de microplastique par litre (mp/L) pour Contrex, et 2.096 pour Hépar, soit des concentrations 51.000 à 1,3 million de fois supérieures à celles retrouvées dans des lacs, fleuves et rivières par deux études sur lesquelles s'appuient les enquêteurs.

Et de 5 à 2.952 fois supérieurs aux taux moyens dans les nappes phréatiques du monde, selon d'autres études. Ces taux sont également supérieurs à ceux retrouvés dans d'autres eaux en bouteille par des chercheurs.

"La dégradation est substantielle en ce qu'ils sont fragmentés en micro voire nanoplastiques, imprégnés et diffusés dans les sols et les réseaux d'eaux souterraines, de sorte qu'aucune dépollution n'est envisageable", ajoutent les enquêteurs.


Contacté par Mediapart, Nestlé Waters affirme "qu'aucune pollution n'est avérée aux termes des analyses environnementales partagées avec les autorités. Toutes nos eaux peuvent être bues en toute sécurité".

Le média indique avoir consulté une note confidentielle dans laquelle Nestlé affirme en 2022 que les décharges pourraient avoir "un impact sur la qualité des eaux".

Selon l'entreprise, les décharges incriminées datent des années 1960, avant qu'elle ne soit propriétaire des terrains pollués.

Les taux de microplastiques dans les eaux minérales naturelles ne sont pas réglementés.

Omniprésentes dans l'environnement, ces substances sont au coeur des négociations en cours à Genève pour élaborer un traité contre la pollution plastique.

  
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JD1976 JD1976
29/07/2025 08:49:34
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Cybercriminalité : L’opérateur Orange victime d’une vaste cyberattaque

L’opérateur télécom a confirmé qu’une intrusion a provoqué depuis vendredi des perturbations pour des clients entreprises et des services grand public. Retour à la normale prévu mercredi

Nouveau coup dur pour la cybersécurité française. Orange a été la cible d’une cyberattaque qui a paralysé une partie de ses services depuis vendredi, affectant certains clients entreprises et « quelques services grand public principalement en France ».

Dans un communiqué publié lundi soir, l’opérateur précise que « certains services et plateformes de gestion rouvriront au fur et à mesure d’ici mercredi matin ».


« Limiter les impacts »

Orange, qui dévoilera mardi ses résultats semestriels, assure qu’« à ce stade des investigations, aucun élément ne laisse penser que des données de nos clients ou d’Orange auraient été exfiltrées ».

L’entreprise a porté plainte pour « atteinte à son système d’information » et mobilisé en urgence ses équipes, appuyées par Orange Cyberdefense, pour « isoler les services potentiellement concernés et limiter les impacts ».

  
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JD1976 JD1976
28/07/2025 14:48:48
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Accord UE-USA: les Bourses mondiales amères, l'enthousiasme retombe

28/07/2025


Les Bourses mondiales évoluent sans entrain au lendemain de l'accord commercial noué entre l'Union européenne et les Etats-Unis, l'enthousiasme laissant place à la désillusion à mesure que les investisseurs digèrent les détails des annonces.

Vers 12H00 GMT, la Bourse de Paris prenait quelque 0,11% et Milan 0,64%. Londres perdait 0,24% et Francfort 0,12%.

A Wall Street, les contrats à terme des trois principaux indices laissaient présager d'une ouverture en légère hausse.

Donald Trump et la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen ont conclu dimanche en Ecosse un accord douanier prévoyant que les produits européens exportés aux Etats-Unis seront taxés à 15%. Les Européens espèrent à ce prix éviter une escalade commerciale.

"Les investisseurs aiment la certitude, et ils viennent d'en recevoir une bonne dose", l'accord commercial tant attendu "désamorçant ainsi des mois de menaces croissantes", commente John Plassard, responsable de la stratégie d'investissement chez Cité Gestion Private Bank.

Mais il laisse déjà un goût amer. Le Premier ministre français François Bayrou a accusé l'Europe de se "soumettre" aux Etats-Unis, regrettant un "jour sombre".

Pour le dirigeant hongrois Viktor Orban, très critique de Bruxelles, Donald Trump n'a fait qu'une bouchée de la Commission européenne.

Le Premier ministre espagnol, le socialiste Pedro Sánchez, a affirmé lundi qu'il "(soutenait)" l'accord commercial conclu la veille par les Etats-Unis et l'UE, mais "sans aucun enthousiasme".

"Cela ressemble un peu à une capitulation", a quant à lui réagi Alberto Rizzi, analyste auprès du Conseil européen pour les affaires étrangères (ECFR).

En face, l'Union européenne défend fermement son accord commercial. "Je suis 100% sûr que cet accord est meilleur qu'une guerre commerciale avec les Etats-Unis", a affirmé le commissaire européen Maros Sefcovic, qui a négocié durant des mois avec l'administration Trump.

Les exportateurs européens redoutaient en effet l'instauration de taxes américaines de 30% dès le 1er août.

"L'accord pourrait faire l'objet de pressions: les États membres de l'UE doivent encore l'approuver", rappelle Kathleen Brooks, directrice de la recherche chez XTB.

La semaine sera également marquée par de nombreuses publications de résultats d'entreprises, d'indicateurs économiques mais aussi de décisions monétaires de banques centrales, dont celle de la Réserve fédérale américaine (Fed) attendue mercredi à l'issue d'une réunion de deux jours.


Demi-tour pour l'automobile

Si le secteur automobile européen a débuté la séance dans le vert, l'enthousiasme semble déjà retomber.

L'accord commercial entre les Etats-Unis et l'UE marque certes une "désescalade" et se présente comme "une étape importante pour limiter la grave incertitude entourant les relations commerciales transatlantiques ces derniers mois", a salué lundi le lobby européen des constructeurs automobiles (ACEA).

Mais la directrice générale de l'ACEA, Sigrid de Vries, a aussi pointé du doigt "l'effet négatif pour le secteur" de droits de douane à 15%.

Ils coûteront "des milliards chaque année aux entreprises automobiles allemandes", a déclaré Hildegard Mueller, présidente de la fédération des constructeurs automobiles allemands VDA.

"Bien que les droits de douane sur les voitures soient passés de 25 % à 15 %, la question reste de savoir si 15% est suffisamment bas", interroge Kathleen Brooks.

Vers 12H00 GMT à Francfort, BMW (-2,20%), Mercedes (-1,55%), Volkswagen (-2,00%) et Porsche (-0,62%) perdaient du terrain après avoir pourtant débuté la séance dans le vert.

Même chose à Paris, Stellantis cédant 1,35%, et à Stockholm, avec Volvo en baisse de 0,24%.


La défense voit rouge

"Les actions de défense sont également en difficulté, après l'engagement de l'UE d'acheter du matériel militaire américain", relève Mme Brooks.

Car en plus des droits de douane imposés aux produits européens, l'UE s'engage à 750 milliards de dollars d'achats d'énergie et à 600 milliards d'investissements supplémentaires aux Etats-Unis "ainsi qu'à acquérir du matériel militaire américain", note-t-elle.

Vers 12H00 GMT, à Paris, Thales reculait de 3,12%. A Francfort, Rheinmetall cédait 1,67% et Hensoldt 3,15%. Saab perdait 2,82% à Stockholm et Leonardo 0,88% à Milan.


Les spiritueux dans le flou

L'incertitude n'a pas été totalement levée pour certains secteurs, les exportateurs de vins et spiritueux devant bénéficier d'une exemption mais attendant encore les détails.

  
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JD1976 JD1976
13/07/2025 09:11:19
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DROITS DE DOUANE AMÉRICAINS: UN IMPACT DIFFÉRENT D'UN PAYS EUROPÉEN À L'AUTRE

12/07/2025


Le président américain Donald Trump a annoncé samedi des droits de douane de 30% identiques pour tous les pays de l'Union européenne (UE) mais ceux-ci, plus ou moins exportateurs, ne seraient pas pénalisés de la même façon si la mesure entre bien en vigueur le 1er août.


L'Irlande, poids lourd européen de l'industrie pharmaceutique dopée par son cadre fiscal avantageux, est en première ligne avec l'Allemagne, qui vend aux Etats-Unis automobiles, produits sidérurgiques et machines-outils "Made in Germany".

La France est moins exposée, mais les champions de l'aéronautique, de l'agroalimentaire, des vins et spiritueux, et du luxe ont toutes les raisons de s'inquiéter de cette nouvelle menace du locataire de la Maison Blanche.

L'UE dans son ensemble dégage un excédent commercial vis-à-vis des Etats-Unis de 235,6 milliards de dollars (201,5 milliards d'euros), selon le Bureau d'analyse économique (BEA), qui dépend du département américain du Commerce et qui a publié ses statistiques annuelles début février. Seule la Chine affiche un montant supérieur.


- L'Irlande, le laboratoire européen -

L'Irlande enregistre l'excédent le plus large des membres de l'UE avec 86,7 milliards de dollars. Cela s'explique notamment par l'implantation dans ce pays des grands groupes américains, notamment pharmaceutiques.

Des laboratoires américains comme Pfizer, Eli Lilly ou Johnson & Johnson par exemple se sont installés en Irlande pour y bénéficier d'un impôt à 15% sur les grandes sociétés, contre 21% aux Etats-Unis.

Ces sociétés peuvent ainsi héberger leurs brevets en Irlande et vendre sur le marché américain, où les prix des médicaments sont traditionnellement plus élevés que dans le reste du monde.

Le pays accueille par ailleurs sur son sol la plupart des sièges européens des géants américains de la "tech", comme Apple, Google ou Meta, également attirés par la fiscalité irlandaise attractive.


- L'Allemagne, le champion industriel -

Première économie de l'UE, l'Allemagne est particulièrement sous pression en raison de sa dépendance aux exportations: elle affiche un excédent de 84,8 milliards de dollars avec les Etats-Unis.

Le chancelier allemand Friedrich Merz avait spécifiquement mentionné le 23 juin l'automobile, la chimie, la pharmacie, la construction mécanique et l'acier, comme secteurs clés qui devraient être prioritaires pour la Commission européenne, chargée des négociations commerciales au nom des 27 pays membres.

La Fédération allemande de l'industrie (BDI) a ainsi réagi promptement samedi aux annonces de Donald Trump, appelant l'UE et les Etats-Unis à "trouver rapidement des solutions et éviter une escalade".


- L'Italie et la France, en deuxième rideau -

L'Italie et la France, avec respectivement 44 milliards de dollars et 16,4 milliards de dollars d'excédent selon les Américains (mais pour la France un déficit de quelques milliards, selon les statistiques des douanes), seraient a priori moins touchés.

Toutefois, l'impact varie d'un secteur d'activité à l'autre au sein de chacune de ces deux économies.

L'agroalimentaire et les produits viticoles seraient particulièrement affectés dans les deux pays, avec des débouchés commerciaux importants, tout comme l'automobile.

"Imposer des droits de douane de 30% sur les produits agroalimentaires européens ? et donc italiens ? porterait un coup dur à l'économie réelle, aux entreprises agricoles", a réagi la principale organisation représentant le secteur agricole en Italie, Coldiretti.

Parmi les secteurs français les plus exposés, figurent également l'aéronautique - qui représente un cinquième des exportations de la France vers les Etats-Unis -, le luxe (parfums, maroquinerie, etc.), les vins et le cognac.

Ce taux d'imposition sur les exportations européennes aux Etats-Unis serait une "catastrophe" pour le secteur français des vins et spiritueux, a réagi samedi Jérôme Despey, patron de la branche viticulture du syndicat FNSEA.


L'Autriche et la Suède sont aussi en excédent avec les Etats-Unis, respectivement 13,1 milliards et 9,8 milliards de dollars.

  
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JD1976 JD1976
12/07/2025 11:31:30
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L'intelligence artificielle au service de la gestion actions


Palatine Asset Management mise sur une IA développée avec la fintech Finaipro pour piloter son fonds Palatine Amérique. Objectif : débusquer les meilleures opportunités sur les marchés actions US grâce à un "superanalyste" mathématisé. Résultat : une surperformance nette par rapport à l’indice ESG de référence en 2025.


Alors que l’intelligence artificielle envahit le quotidien des entreprises, rares sont les sociétés de gestion à l’avoir intégrée en profondeur dans leur processus d’investissement. C’est pourtant le pari qu’a fait Palatine Asset Management, en s’alliant dès 2021 à la fintech Finaipro pour concevoir une architecture d’aide à la décision sur mesure pour son fonds phare, Palatine Amérique.

Le fonctionnement est aussi innovant que rigoureux : pour chaque action de l’univers d’investissement (des grandes capitalisations américaines ESG), cinq à six modèles de machine learning sont testés. Chacun évalue, à sa manière, les perspectives de performance du titre. Ces prévisions sont ensuite agrégées par un métamodèle baptisé superlearner, qui sélectionne la combinaison la plus performante. Ce processus, répété titre par titre, permet de construire un portefeuille sans biais sectoriel, ajusté en temps réel aux données du marché.

Cette IA n’est pas une boîte noire : chaque modèle est documenté, interprétable, et validé par les gérants. Le but n’est pas de déléguer, mais d’augmenter les capacités d’analyse de l’humain.

Une surperformance mesurée face à l’indice ESG

Depuis le début de l’année 2025, cette stratégie algorithmique produit des résultats tangibles. Le fonds Palatine Amérique progresse de 2,15 %, quand l’indice de référence S&P 500 ESG TR recule de 6,89 %. Sur un an, l’écart de performance est également net : +2,37 % de performance relative, avec une volatilité légèrement inférieure à celle des fonds comparables.

L’IA apporte une capacité précieuse à détecter les phases de stress de marché, via plus de 100 indicateurs macro et micro (spreads de crédit, volatilité implicite, liquidité, tendances sectorielles...). Cela permet d’anticiper les retournements et d’ajuster l’exposition du portefeuille avec réactivité.

La construction du portefeuille reste humaine : les gérants valident chaque signal, arbitrent selon les contraintes ESG (le fonds est classé Article 8 SFDR), et assurent une cohérence globale. Mais l’IA fournit une lecture instantanée et synthétique d’un univers complexe, ce qui leur fait gagner un temps précieux.


Vers une hybridation nouvelle entre tech et gestion active

Cette approche mixte illustre une nouvelle génération de gestion active, plus agile et plus transparente, où l’IA n’est pas une fin en soi, mais un levier pour améliorer les décisions. Contrairement à un ETF, ce fonds reste valorisé quotidiennement, liquide à tout moment, sans frais de sortie, et accompagné d’un reporting détaillé.


L’équipe de gestion ne cache pas son ambition : démontrer que la gestion active assistée par IA peut rivaliser avec les indices, tout en conservant une dimension humaine, ESG et qualitative. Le partenariat avec Finaipro, start-up issue de la recherche académique française, donne à Palatine AM un outil propriétaire, évolutif, et non standardisé.


Dans un univers actions américaines très concurrentiel, cette approche innovante semble faire la différence. Et elle pourrait bien préfigurer la gestion active de demain : humaine dans ses choix, mais technologique dans ses outils.


  
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JD1976 JD1976
09/07/2025 15:00:03
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Immigration et défense au programme de la deuxième journée de la visite d'État de Macron


Publié le 09/07/2025 à 14h43


Le Premier ministre britannique Keir Starmer accueille le président français Emmanuel Macron mercredi pour un déjeuner à Downing Street, au deuxième jour d'une visite d'État axée sur des sujets tels que la lutte contre l'immigration illégale et le soutien à l'Ukraine.

Lors de cette visite d'État, la première d'un dirigeant européen depuis la sortie du Royaume-Uni de l'Union européenne (UE) en 2020 et la première d'un chef d'État français depuis 2008, Keir Starmer tentera notamment de convaincre Emmanuel Macron d'accepter un accord sur les demandeurs d'asile, alors que le dirigeant britannique a promis d'arrêter le flux de migrants traversant la Manche pour se rendre en Grande-Bretagne.

Le locataire de l'Élysée a déclaré mardi qu'il espérait des résultats tangibles cette semaine.

Selon le plan du Premier ministre britannique, la Grande-Bretagne accepterait d'accueillir un migrant présent en France et cherchant à rejoindre sa famille sur le territoire britannique et pourrait reconduire en échange un migrant vers l'Hexagone.

Depuis le début de l'année, plus de 21.000 migrants ont traversé la Manche soit une hausse de 48% sur un an, un record qui pourrait amener Paris à modifier les règles afin de permettre également aux forces de l'ordre d'intercepter les embarcations jusqu'à 300 mètres des côtes - là où le droit international de la mer interdit toute action une fois qu'un bateau est à l'eau.

Emmanuel Macron a également évoqué la nécessité de s'attaquer aux "facteurs d'attraction" de la migration, suggérant que tout accord sur les petits canots traversant la Manche exigerait de Londres qu'il rende plus difficile pour les migrants situation irrégulière de vivre et de travailler en Grande-Bretagne.

La France a par le passé rejeté un accord de retour pour les demandeurs d'asile, estimant que Londres devait négocier ce dossier avec l'ensemble de l'UE.


Les deux pays se sont également engagés à rester aux côtés de l'Ukraine, notamment avec la création d'une force de réassurance militaire pour soutenir le pays en cas de cessez-le-feu, tandis que la coopération en matière de commerce et de défense a été évoquée par le président français dans son discours mardi devant les membres du Parlement britannique.


La visite d'État est également l'occasion d'annonces pour les entreprises françaises :

Engie a fait savoir mercredi qu'elle investirait 1,2 milliard d'euros dans le stockage de l'énergie en Grande-Bretagne, tandis qu'EDF va prendre une participation de 12,5% dans le projet de centrale nucléaire de Sizewell C, dans le sud-est de l'Angleterre.



  
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JD1976 JD1976
08/07/2025 16:36:15
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Energie: "des filières entières vont licencier" en cas de moratoire sur les renouvelables, selon Ferracci

08/07/2025


Des "filières entières vont licencier" si un moratoire sur le financement des énergies renouvelables devait être décidé, car il y a beaucoup d'emplois industriels associés à l'éolien et au photovoltaïque, a souligné mardi le ministre de l'Industrie, Marc Ferracci sur CNews et Europe 1.

"Un moratoire sur les énergies renouvelables, ce serait d'abord un moratoire sur l'emploi. Ça veut dire plein de projets d'investissement qui vont s'arrêter, ça veut dire des filières entières qui vont licencier", a déclaré le ministre.

Ses propos interviennent le jour où le Sénat doit examiner la proposition de loi du sénateur Les Républicains Daniel Gremillet (Vosges) qui divise le camp macroniste et la droite depuis que le patron des Républicains Bruno Retailleau, membre du gouvernement, a plaidé pour la fin des "subventions publiques" pour l'éolien et le photovoltaique.

"Je note qu'il (Bruno Retailleau, NDLR) a défendu les éoliennes par le passé lorsqu'il était président du conseil général de Vendée", a relevé M. Ferracci.

Évoquant les usines de Cherbourg, Saint-Nazaire, ou du Havre où sont fabriquées ou assemblées des pâles et composants d'éoliennes, le ministre a fait valoir les "8.000 emplois" de la seule filière des éoliennes en mer.

"Si on étend cela à toutes les énergies renouvelables, le photovoltaïque, ce sont des dizaines de milliers d'emplois, a-t-il ajouté.

Sans jamais prononcer le mot de climat, le ministre a souhaité la fin de la "guerre de religion" entre nucléaire et renouvelables. Il a notamment souligné l'enjeu de "souveraineté énergétique" de l'éolien et du photovoltaïque.

"Aujourd'hui, nous avons besoin d'électrifier nos usages pour moins dépendre du gaz et du pétrole: 60% de notre consommation énergétique, c'est du gaz et du pétrole importé, c'est 70 milliards d'euros de déficit sur notre balance commerciale et c'est une dépendance vis-à-vis de la Russie" notamment, a-t-il fait valoir.

"Certaines énergies renouvelables, l'éolien terrestre en particulier, sont aussi compétitifs — autour de 70 euros du megawattheure pour le coût de production — que le nucléaire existant", a-t-il ajouté.

"Le sujet c'est électricité décarbonée contre énergie fossile. Moi, ce que je veux, c'est qu'on sorte de la dépendance au gaz et au pétrole que nous importons", a-t-il dit.

Devant les sénateurs l'après-midi, le ministre a par ailleurs rappelé l'"ambition claire du gouvernement" de publier le décret de la programmation pluriannuelle de l'énergie, très attendu des acteurs de l'énergie, "avant la fin de l'été", sans attendre la 2e lecture de la proposition de loi Gremillet à l'Assemblée nationale.

"C'est indispensable pour donner de la visibilité aux porteurs de projets, indispensable pour lancer les appels d'offres pour l'éolien en mer (...), indispensable pour que nos industriels investissent, que nos territoires planifient", a justifié le ministre.

La 2e lecture de la proposition de loi Gremillet à l'Assemblée nationale devrait avoir lieu les 22 et 23 septembre, ce qui permet d'envisager une adoption définitive de la proposition de loi autour de la mi-octobre, selon plusieurs parlementaires.

Or le Sénat et son président Gérard Larcher ont plaidé ces derniers jours pour que le gouvernement attende la fin des débats parlementaires pour publier le décret.



  
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Alioche Alioche
08/07/2025 16:18:44
1

Nous sommes bien d'accord.

Et c'est très certainement pour attirer l'attention de la population sur un autre sujet que leurs copains ont déclenché cette grève contre la mise en place des pointeuses, recommandées par le BEA.

Et on met discrètement dans la négociation pour reprendre le travail, le fait que les 3 copains ne soient pas virés.


C'est honteux car s'ils ont gain de cause, le même scénario va immanquablement se reproduire et les passagers auront peut être moins de chance.

  
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Dubaisan Dubaisan
08/07/2025 14:20:12
2

Dans cette affaire, vous pouvez retrouver le déroulé des faits dans la note du BEA ci dessous.

https://bea.aero/les-enquetes/evenements-notifies/detail/incident-grave-survenu-a-lairbus-a320-oe-ine-exploite-par-easyjet-et-au-robin-dr400-f-gtzy-le-31-12-22-a-bordeaux/

Pour ma part, il y a faute professionnelle qui mérite un licenciement sec.

  
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Lvys Lvys
08/07/2025 11:41:06
0

Enfin une bonne nouvelle...

La rouverture de Fessenheim....mais bon ils ont voté en connaissance de cause...

la rouverture est quasi techniquement impossible...

ceux qui l'ont demantelée se sont empréssé de bien faire les choses ....

(il semblerait que je sois en retard pour fessenheim)

  
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JD1976 JD1976
05/07/2025 14:23:29
4

Tout à fait de votre avis ! 👍


"Cette grève est un scandale innommable, faite sur le dos de la sécurité de millions de passagers, pour le confort d'une poignée de nantis".

  
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Alioche Alioche
05/07/2025 10:33:14
3

Il y a des millions de personnes qui pointent. Elles n'ont pas l'impression d'être infantilisées.

La réaction de Mr Cunci est ridicule.

Par contre, ce qui est qualifié "d'incident en 2022" par les contrôleurs, a tout de même failli couter la vie à 181 personnes.


La tour de contrôle a demande à un petit avion de tourisme (2 personnes à bord) de rester sur une piste et quelques minutes après la tour de contrôle a autorisé l'atterrissage d'un A320 (179 personnes à bord) sur cette même piste. La collision a été évitée de justesse. Le pilote de l'avion de tourisme, voyant l'A320 s'aligner sur sa piste, a rappelé sa présence à la tour qui s'est alors rendu compte de la connerie. Les deux avions sont passés à une cinquantaine de mètres l'un de l'autre.

La cause est simple. Il devait y avoir 6 contrôleurs, il n'y en avait que 3.

Pendant l'enquête, les 3 contrôleurs présents ont même parlé de "surcharge de travail". Un comble puisque c'est entre eux même qu'ils organisent cette surcharge.


Le BEA (Bureau d'Enquêtes et d'Analyses) qualifie cet incident de "grave".

C'est le BEA qui dans son rapport, recommande de mettre en place un “moyen automatique et nominatif d’enregistrement de la présence des contrôleurs aériens sur leur lieu de travail et sur position de contrôle“.


Cette grève est un scandale innommable, faite sur le dos de la sécurité de millions de passagers, pour le confort d'une poignée de nantis.

  
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JD1976 JD1976
05/07/2025 09:51:59
1

Grève des contrôleurs aériens : ce que l'on sait sur la "pointeuse" qui irrite les syndicats


Une grève des contrôleurs aériens français perturbe ce jeudi le début des vacances d'été.

En cause : une réforme en cours, visant à établir un pointage des contrôleurs à la prise de poste.

Cette mesure est défendue par le gouvernement depuis une enquête, réalisée après un incident en 2022, faisant peser la responsabilité sur une organisation défaillante du travail.

Des centaines de vols annulés et de nombreux retards : la grève des contrôleurs aériens, qui a débuté ce jeudi 3 juillet, perturbe le début des vacances d'été de milliers d'usagers. À l'origine de ce mouvement social ? Des "revendications inacceptables", a fustigé Philippe Tabarot, le ministre des Transports. Parmi elles : la mise en place d'une "pointeuse biométrique" (nouvelle fenêtre).

Une réforme, sur laquelle planche le ministre depuis son arrivée en décembre dernier, vise notamment à établir un pointage des contrôleurs à la prise de poste. L'objectif est simple : savoir à quelle heure arrivent les contrôleurs sur leur lieu de travail. Autre piste, l'installation de badgeuses fixes, afin de savoir où sont les contrôleurs, à savoir à leur poste ou en pause, afin de compter le nombre exact d'heures de travail effectuées. Les premières machines pourraient être déployées cet automne et jusqu’en 2026 dans les 70 centres concernés.

"Les agents n'ont pas besoin d'être infantilisés ou suivis à la trace pour faire correctement leur travail", conteste Christian Cunci, un contrôleur aérien interrogé dans le JT de 13H de TF1. "Ce sont des méthodes qui ne sont pas à la hauteur d'agents qui ont les responsabilités qui sont les nôtres", continue le porte-parole de l'Union syndicale de l'Aviation Civile (UNAC).


Une organisation défaillante du temps de travail

Dénoncée par les syndicats, cette réforme ne doit cependant rien au hasard : elle est dans les tiroirs du ministère depuis l'"incident grave" à l'aéroport de Bordeaux fin 2022, quand deux avions ont failli entrer en collision. Le Bureau d'enquêtes et d'analyses pour la sécurité de l'aviation civile (BEA), dans un rapport, en a fait peser la responsabilité sur une organisation défaillante du temps de travail des contrôleurs, en dehors du cadre légal et sans respect du tableau de service. Seuls trois aiguilleurs étaient en effet présents ce jour-là, contre six initialement prévus. Le fruit d'un système bien ancré.

Les contrôleurs aériens peuvent en effet s'organiser entre eux, notamment en s'appuyant sur le système de clairance. En clair : ils peuvent ne pas venir sur leur lieu de travail, sans absence décomptée, dès lors que le trafic du jour, par son faible nombre de rotations, n'impose pas un effectif au complet.


Des vols annulés à la veille des vacances d'été : que réclament les contrôleurs aériens en grève ?

Comme le dévoile Challenges (nouvelle fenêtre), le BEA a pointé d'autres problématiques. Notamment le prêt de badge, grâce auquel un contrôleur peut pointer pour plusieurs personnes à la fois. D'où le nécessité d'instaurer, selon les autorités, un pointage pour éviter de telles pratiques.

Selon certains, il s'agirait de dérives, qui ont pu s'installer au fil des ans en raison du pouvoir de nuisance dont les contrôleurs aériens disposent, eux qui sont indispensables aux compagnies aériennes pour faire décoller les avions. De quoi, selon eux, justifier des salaires conséquents : les ingénieurs du contrôle de la navigation aérienne (Icna) figurent parmi les fonctionnaires les mieux payés, avec un salaire brut moyen "de l'ordre de 96.000 euros par an, soit environ 8.000 euros mensuels", selon un rapport du Sénat d'octobre 2024. Certains travailleraient 155 jours par an, grâce des vacations pouvant aller jusqu’à 12 heures.



  
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