C'est une très bonne idée du Medef.
Les retraités n'ont pas à déduire ces 10% puisqu'ils n'ont plus d'activité professionnelle.....mais tous les inactifs, dont les chômeurs, ne devraient pas, aussi, y avoir droit, sauf ceux qui suivent une formation dans une branche professionnelle en pénurie de main d'oeuvre.
Répondre
|
Rien d’étonnant dans la posture du Medef. Prenons aux retraités pour qu’on prenne moins aux patrons ; c’est de bonne guerre. 🙄
Répondre
|
Dans les tuyaux ...
Supprimer l'abattement fiscal des retraités : une mesure bête par principe selon François Lenglet
Alors que le gouvernement cherche à réaliser des économies, le patron du Medef, Patrick Martin, a proposé de supprimer l’abattement professionnel dont bénéficient les retraités. Une mesure symptomatique de l'échec des politiques françaises sur la question des retraites, estime François Lenglet.
Tous les contribuables bénéficient aujourd'hui d’un abattement de 10% sur leurs revenus, plafonné à quelque 4.000 euros. C'est-à-dire que vous déclarez 100 mais vous n'êtes taxé que sur 90. L’origine de cet abattement, c'est de concéder un avantage au contribuable pour tenir compte de ses frais professionnels. Du coup, certains de nos esprits se disent que les retraités profitent de cet abattement alors qu'ils n'ont pas de frais professionnels. On pourrait récupérer 4,5 milliards par an. C'est un peu d'argent. La proposition du Medef.
Bon, est-ce que c’est une bonne mesure ?
D’abord, c’est de l’augmentation d’impôt. Donc c’est bête, par principe. On est au plus haut de l’histoire, au plus haut de l'Europe, au plus haut du monde, stop. Deuxième chose : Patrick Martin qui contribue à la créativité fiscale, on a pas besoin de lui sur ce sujet. Il est beaucoup plus utile sur ce qu'il fait d'habitude, défendre les entreprises. J’ajoute que, dans la retraite, vous avez déjà une redistribution très importante, avec le taux de remplacement. Pour un retraité avec un niveau de vie élevé, sa pension ne sera que de 30%. Pour un petit salaire, 80%. Et on a déjà quelque chose de puissant, sans compter la CSA pour les retraites supérieures à 2.000 euros. En fait, on traite toujours le problème de l’Etat providence de cette façon : on prélève de plus en plus pour financer des dépenses qu’on ne parvient pas à contrôler. Le sujet central, c’est augmenter la base, travailler davantage.
Cette mesure a-t-elle une chance de passer ?
Non, pas en tant que tel : si on écoute nos gouvernants, ils disent qu'il n'y aura pas d’impôt sur la classe moyenne. Plus prosaïquement, les retraités, aisés en particulier, c’est la clientèle électorale de Macron. Ce qui est possible, c’est qu’on baisse le plafond de cet abattement : aujourd'hui de 4.000 euros, il pourrait être divisé par deux. C’est quand même tout à fait caractéristique du débat français. On a un problème démographique gigantesque, on essaie de s’y attaquer avec une réforme médiocre, qui ne le traite qu’a moitié. Une réforme mal préparée, mal négociée, mal votée. Du coup, tout le monde braille. Et on se retourne sur les deux expédients préférés des français : des nouveaux impôts et le siphonnage des réserves. Olivier Faure, le patron du PS, souhaite ainsi qu’on suspende la réforme pour quelques années en prélevant les milliards du fonds de réserve des retraites, constitué il y a trente ans. Ca fait penser à la célèbre phrase de Reagan, qui se moquait des bureaucrates et disait : "Tout ce qui bouge, on le taxe ; ce qui bouge encore, on le réglemente, et tout ce qui ne bouge plus, on le subventionne".
Répondre
|
FORTE HAUSSE DES TARIFS BANCAIRES EN FRANCE CETTE ANNÉE
09/01/2025
Votre banque ne vous aura jamais coûté aussi cher : c'est le résultat de l'étude annuelle de l'association de consommateurs CLCV, qui constate des hausses de tarifs bancaires pouvant dépasser les 5% cette année.
"Les frais de tenue de compte, les cartes bancaires, les retraits aux distributeurs automatiques de billets sont les postes sur lesquels nous avons constaté le plus d'augmentations dans les différents réseaux" bancaires, écrivent les auteurs de l'étude.
Les frais de tenue de compte, socle indispensable du service bancaire, sont par exemple en hausse significative, de l'ordre de 8%.
Dans le détail, les "petits consommateurs", disposant d'un ensemble de services de base paieront désormais chaque année 69,78 euros (+5,46%) et les consommateurs dits moyens (un couple avec deux cartes disposant d'une assurance perte et vol) paieront 134,94 euros (+5,29%).
Les "gros consommateurs" au sens de CLCV, c'est-à-dire deux titulaires "haut de gamme" avec une carte Gold ou Premier et effectuant de nombreux retraits, sont davantage ménagés avec une hausse de 3,88%, à 214,87 euros.
Ces moyennes cachent des disparités.
Le marché de la banque de détail "reste, en effet, marqué par d'importants écarts de prix entre les marques, les types de relation bancaire, mais également les régions", soulignait à la fin de l'année dernière le site spécialisé Moneyvox, qui s'était prêté lui aussi à l'exercice de comparaison tarifaire.
- Haro sur les formules -
La CLCV a épluché les grilles tarifaires en vigueur au 1er février 2025 au sein d'une centaine d'établissements, réseaux nationaux et caisses régionales.
Selon elle, le Crédit coopératif est compétitif sur l'ensemble des segments du marché quand LCL l'est pour les petits consommateurs et BNP Paribas pour les consommateurs moyens.
La SG, fusion des réseaux de banque de détail de Société Générale et du Crédit du Nord, figure parmi les banques les plus chères sur l'ensemble des profils, comme dans une moindre mesure les Banques populaires.
La Fédération bancaire française (FBF), dans une réaction transmise à l'AFP, a pointé les évolutions méthodologiques de l'étude de CLCV qui selon elle "rendent l'analyse difficile à commenter".
L'association CLCV attire également l'attention des consommateurs sur les offres groupées de service, ou package, souscrits par la majorité des clients bancaires: ces formules "ne sont pas toujours avantageuses par rapport à la souscription à l?unité de produits identiques", fait-elle observer.
Seule éclaircie cette année, la gratuité nouvelle des virements instantanés, qui permet aux bénéficiaires de recevoir en moins de 10 secondes l'argent viré.
Règlement européen oblige, les banques ont en effet obligation d'aligner les tarifs des virements instantanés sur ceux des virements classiques, généralement gratuits et dont les délais de réception se comptent en jours.
Les banques en ligne "peuvent constituer une [option] alternative intéressante pour les consommateurs adeptes de la relation à distance", estime par ailleurs l'association de consommateurs, "leurs offres sont en effet compétitives, à condition d'être vigilant aux éventuelles conditions d'utilisation".
- Pratique "contestable" -
Les montants moyens calculés par CLCV ne comprennent par ailleurs aucun frais d'incident bancaire.
Commissions d'intervention, rejets de prélèvement, de virement ou de chèque peuvent coûter jusqu'à 50 euros, les banques s'alignant quasi systématiquement sur le montant maximum autorisé...
Pour les clients négligents ou en difficulté financière, les frais peuvent se chiffrer en centaines d'euros par an.
Selon le comparateur Panorabanques, les frais d'incidents bancaires représentent en moyenne un tiers des frais bancaires totaux.
La CLCV dénonce par ailleurs le fait qu'un forfait minimum soit appliqué au client en cas de découvert bancaire, dès que celui-ci survient et aussi faible soit-il, une pratique "tout à fait contestable (...) même si elle est légale".
Au total, la facture des services financiers pour un ménage flambe cette année, bien au-delà de l'inflation. Aux frais bancaires s'ajoute la hausse des tarifs d'assurance automobile, qui serait de 4 à 6% en 2025, et celle des multirisques habitation, de 8% à 12%, selon les estimations de deux cabinets spécialisés.
Répondre
|
Le Premier ministre canadien Trudeau devrait annoncer sa démission. (Reuters)
Répondre
|
Je dois reconnaître que chaque fois que je rentre en France ou retourne en Chine, je ne suis pas parfois rassuré quand je vois notre avion d'Air France, longer d'un peu trop près la frontière sud de la Russie.
J'aimerais bien que les commandants de bord suivent bien évidemment cette frontière, mais tout en respectant un écart latéral d'au minimum 300 km avec elle, quitte à se prendre 1 h de plus de vol....Le prix du kérosène a bien baissé ces derniers temps!
Répondre
|
Les circonstances du crash de l'Embraer 190 de la compagnie Azerbaijan Airlines, qui a fait au moins 38 morts sur les 67 personnes à bord mercredi dernier, sont encore incertaines. Mais la piste d'un tir de missile russe n'est pas à écarter.
L'enquête ne fait que commencer. Deux jours après le crash d'un avion de ligne Embraer 190 de la compagnie Azerbaijan Airlines au Kazakhstan, qui a tué au moins 38 personnes sur les 67 présentent à bord, plusieurs pistes sont envisagées pour expliquer l'accident. Mais selon un responsable américain et différents médias citant des sources gouvernementales azerbaïdjanaises, la piste d'un tir de missile de la défense antiaérienne russe de Grozny, où l'avion devait atterrir, est privilégiée.
Aucun des pays impliqués n’a pour l’heure publiquement confirmé cette version, alimentée par des images d’impacts sur l’épave de l’appareil, et selon laquelle l’appareil aurait subi un ou plusieurs tirs lors son approche de l’aéroport de Grozny, en Russie, avant de réussir à voler jusqu’au Kazakhstan où il s’est écrasé. Plus tôt, Moscou avait mis en garde contre les «hypothèses» formulées avant la fin de l’enquête.
L'appareil, qui transportait 67 passagers et membres d'équipage, assurait mercredi un vol entre Bakou, capitale de l’Azerbaïdjan, et Grozny, capitale de la république caucasienne russe de Tchétchénie. Il s’est écrasé et a pris feu dans des circonstances encore floues près d’Aktaou, un port de la mer Caspienne situé dans l’ouest du Kazakhstan et loin de sa destination, faisant au moins 38 morts, selon les autorités de ce pays d’Asie centrale.
MISSILE RUSSE SOL-AIR
L’appareil aurait été touché par un missile russe sol-air, tiré à partir d’un système de défense aérienne Pantsir-S près de Grozny, a indiqué Caliber, un site azerbaïdjanais pro-gouvernemental, citant des responsables sous couvert d’anonymat. Selon cette hypothèse, reprise dans d’autres médias locaux et internationaux, il aurait donc continué son vol après avoir été touché jusqu’au Kazakhstan, où il s’est écrasé.
Les premières informations pointent vers la responsabilité d’un système russe de défense antiaérienne, a également affirmé jeudi un responsable américain sous couvert de l’anonymat. L’appareil devait atterrir en Tchétchénie, où des attaques de drones ukrainiens avaient été rapportées ces dernières semaines. Mercredi, les autorités russes avaient fait part de frappes de drones dans deux régions voisines de la Tchétchénie, l’Ossétie du Nord et l’Ingouchie, à des centaines de kilomètres de la ligne de front ukrainienne.
La piste d’un missile russe avait été évoquée par des experts militaires et d’aviation après la publication des images d’impacts transperçant le fuselage de l’avion. Un blogueur et expert militaire russe, Iouri Podoliaka, a assuré sur Telegram que ces traces étaient similaires à celles qui pourraient être causées par «un système de missiles antiaériens». Un ancien expert du Bureau d’enquêtes et d’analyses pour la sécurité de l’aviation civile (BEA) a évoqué auprès de l’AFP le «témoignage d’un passager qui aurait reçu des éclats dans son gilet de sauvetage».
OISEAUX OU EXPLOSION D'UN BALLON ?
Selon cet expert, qui témoigne de façon anonyme, cela «rappelle le MH17», un avion de Malaysia Airlines dont l’explosion au-dessus de l’Ukraine en 2014 a été imputée par la justice néerlandaise au tir d’un missile russe. Le crash avait fait 298 morts. Le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a estimé jeudi qu’«il serait inapproprié d’émettre des hypothèses avant les conclusions de l’enquête». Les autorités du Kazakhstan, proche allié de la Russie, ont aussi dénoncé des «spéculations». Azerbaijan Airlines avait affirmé dans un premier temps que l’avion avait percuté une nuée d’oiseaux, avant de retirer cette information.
Le ministre des transports du Kazakhstan Marat Karabaïev a lui évoqué jeudi «l’explosion d’un ballon» à bord. Le ministère kazakh de l’Intérieur a ouvert une enquête pour «violation des règles de sécurité et d’exploitation du transport aérien». Les deux boîtes noires qui enregistrent les données de vol ont été retrouvées, selon un procureur régional kazakh cité par l’agence de presse Kazinform. Selon le ministère kazakh des Situations d’urgence, «29 survivants, parmi lesquels trois enfants, ont été hospitalisés».
Le président russe Vladimir Poutine a exprimé ses «condoléances» à son homologue azerbaïdjanais, selon le Kremlin. Ilham Aliev se trouvait pour un sommet en Russie au moment du crash, et est rentré précipitamment à Bakou.
Répondre
|
Si les américains abattent leurs propres avions, il y a du souci à se faire :
Un F/A-18F Super Hornet biplace du porte-avions USS Harry S. Truman a été abattu par erreur par le croiseur lance-missiles USS Gettysburg au-dessus de la mer Rouge vers 3 heures du matin, heure locale, dimanche, selon USNI News de l’US Naval Institute.
Le chasseur venait de décoller du porte-avions Harry S. Truman lorsque l’un des navires d’escorte du porte-avions, le croiseur lance-missiles Gettysburg, a « tiré par erreur et touché » l’avion, a rapporté Reuters. Les deux aviateurs de l’US Navy qui ont pu s'éjecter, et être récupérés, sont sains et saufs, selon le rapport.
Citant une déclaration du Commandement central américain, l’USNI News a déclaré qu’une enquête approfondie était en cours.
Répondre
|
30 euros chez le généraliste, 60 euros chez les spécialiste... : dès dimanche, le tarifs de certaines consultations augmentent
L'objectif principal de ces hausses est de favoriser les installations de médecins en cabinet de ville, en rendant l'activité "plus attractive".
Le tarif de certaines consultations augmente dimanche 22 décembre, passant par exemple à trente euros chez le médecin généraliste. Une hausse qui sera sans impact sur la grande majorité des patients, qui resteront remboursés comme avant.
Ces hausses sont liées au nouvel accord signé en juin par l'Assurance maladie et les syndicats de médecins libéraux, pour définir leurs relations sur la période 2024-2029. L'accord prévoit "des revalorisations importantes" pour les praticiens , "nécessaires" au vu de l'inflation, avec en contrepartie, des actions pour "transformer le système santé", notamment des engagements collectifs sur l'accès aux soins et la "pertinence et la qualité" des soins, souligne la Caisse nationale d'Assurance maladie (Cnam).
À partir de dimanche, la consultation de référence des généralistes passe donc de 26,50 à 30 euros. Parallèlement, "l'avis ponctuel de consultant", qui rémunère l'expertise fournie par un spécialiste à la demande d'un généraliste, passe de 56,50 à 60 euros.
Objectif : favoriser les installations de médecins en cabinet de ville, en rendant l'activité "plus attractive" , notamment pour les généralistes, qui voient un million de patients par jour.
Aucun changement pour le portefeuille de la majorité des Français : ces tarifs sont remboursés par l'Assurance maladie (70%) et les complémentaires (30%), après déduction des deux euros de "participation forfaitaire" toujours due par le malade (dans la limite de 50 euros par an/patient). Toutefois, 4% des Français ne bénéficient pas d'une complémentaire santé et verront mécaniquement leur reste à charge augmenter.
Hausses chez le pédiatre, psychiatre, gériatre...
D'autres consultations augmenteront en deux temps, partiellement dimanche, puis au 1er juillet, pour certaines spécialités dont les revenus sont plus faibles et pour répondre à des "enjeux de santé publique". Face à la dégradation de la santé mentale des jeunes notamment, la consultation de pédo-psychiatrie sera rémunérée 67 euros dimanche puis 75 euros à partir du 1er juillet, contre 54,70 aujourd'hui. Elle sera utilisable jusqu'aux 25 ans du patient.
En pédiatrie les trois consultations obligatoires de l'enfant qui nécessitent un "certificat" du médecin passeront à 54 euros dimanche, puis 60 euros au 1er juillet (47,50 actuellement). Les autres examens obligatoires (pris en charge à 100% par l'Assurance maladie) et consultations de suivi courant sont aussi revalorisés.
L'accord crée une nouvelle consultation d' expertise pédiatrique jusqu'à 16 ans, à 60 euros, sur adressage (d'un médecin, sage-femme, orthophoniste....) pour renforcer notamment le dépistage précoce des troubles de développement et de pathologies chroniques.
La consultation classique des psychiatres passe elle à 55 euros dimanche puis 57 euros à terme (51,70 aujourd'hui).
Des hausses sont prévues pour d'autres spécialistes dont les gynécologues médicaux (40 euros à terme contre 33,50 aujourd'hui), gériatres (42 euros contre 31,50), neurologues (57 euros contre 51,70), pour le dépistage des mélanomes par les dermatologues (60 euros contre 47,50), ou encore pour divers actes techniques.
"Améliorer l'accès aux soins"
À partir de 2026, les médecins généralistes percevront un "forfait médecin traitant" (rémunération complémentaire en plus des consultations réalisées) simplifié et calibré sur la composition de leur patientèle pour valoriser notamment la prise en charge de patients âgés, précaires ou malades chroniques. Le suivi annuel d'un patient de plus de 80 ans en affection de longue durée sera par exemple valorisé 100 euros.
En outre, l'accord simplifie et complète les aides financières accordées aux médecins qui s'installent dans un désert médical , réalisent des consultations "ponctuelles" dans des zones sous-dotées ou engagent des assistants médicaux pour pouvoir prendre plus de patients.
L'accord représente 950 millions d'euros de dépenses supplémentaires en 2025 pour l'Assurance maladie (hors mesures nouvelles prises par l'exécutif) et 1,6 milliard à terme.
En contrepartie, les médecins s'engagent collectivement et dès aujourd'hui sur "dix objectifs chiffrés" (réduire le taux de malades en affection longue durée sans médecin traitant à 2%, augmenter leur patientèle de 2% par an...) et quinze programmes d'action pour "la pertinence et la qualité" des soins (baisse des prescriptions d'arrêts de travail, de certains médicaments, transports sanitaires...). Les résultats seront suivis par un observatoire et publiés en ligne chaque trimestre, à partir du premier trimestre 2025.
Répondre
|
Les Ehpad à l'orée d'une année "incertaine"
18/12/2024
"L’année 2025 s’annonce plus incertaine que toute autre dans le secteur de l’aide aux personnes âgées", affirme l’AD-PA (Association des directeurs au service des personnes âgées) qui rassemble les dirigeants d’Ehpad, prévoyant que leurs établissements et services pourraient subir une nouvelle fois les effets des mécanismes économiques défavorables (inflation, réduction des dépenses de l’État) et pour certains "fermer leurs portes". Pour "être en cohérence avec ses engagements passés", l’État doit impérativement "publier une Loi d’envergure en faveur de l’Autonomie en 2025", estime-t-elle.
Pour éviter "l'arrêt total de l'accompagnement de milliers de personnes âgées vulnérables", l'AD-PA s'engage à travailler aux côtés de l’État pour" tracer les contours" de cette Loi et continue de privilégier des relations "vertueuses et simplifiées" entre les pouvoirs publics et les professionnels.
Répondre
|
TotalEnergies et EDF fustigent "l'enfer" d'investir en France
Le 10 décembre 2024
Des lourdeurs réglementaires freinent les investissements en France et plombent ses efforts de réindustrialisation et de décarbonation, ont déclaré mardi les PDG de TotalEnergies et d'EDF.
Ces déclarations interviennent alors que le pays est en retard dans le développement de parcs solaires et éoliens par rapport à ses voisins européens et peine à faire émerger des projets industriels se traduisant par une hausse de la consommation d'électricité.
"J'ai 500 développeurs d'énergies renouvelables en France qui arrivent à faire péniblement 300 à 400 mégawatts par an (...). Aux États-Unis, j'ai construit 2 gigawatts en un an. Je ne peux pas continuer à investir, à avoir autant de personnes qui me coûtent de l'argent pour un rendement aussi faible", a dit le PDG de TotalEnergies, Patrick Pouyanné, lors d'un colloque de l'Union française de l'électricité (UFE).
"C'est un problème d'espace, c'est un problème de réglementation, c'est un problème de volonté collective. Est-ce qu'on veut (...) se donner les moyens dans notre pays d'avoir de l'électricité et d'être efficace ? Si on ne l'est pas, on va faire des arbitrages vers des pays qui sont plus accueillants", a-t-il ajouté, citant les investissements de TotalEnergies en Allemagne.
"Je ne comprends pas pourquoi on est capable de rénover Notre-Dame en cinq ans et qu'on n'est pas capable de voir les mêmes processus pour construire des usines solaires ou éoliennes en France", a ajouté Patrick Pouyanné, dont le groupe met en oeuvre une stratégie offensive de développement dans les énergies renouvelables.
Le PDG d'EDF, Luc Rémont, a quant à lui rappelé que la consommation française d'électricité n'avait pas encore décollé, contrairement aux anticipations de l'exploitant du parc nucléaire français, qui mise sur le transport, l'industrie et les centres de données pour doper la consommation.
"C'est l'enfer d'investir en France pour des raisons réglementaires. Et ce n'est pas juste l'enfer pour les renouvelables, c'est l'enfer pour raccorder un industriel (...), pour raccorder un data center, c'est des délais administratifs qui sont juste incommensurables avec ce qu'on vit ailleurs dans le monde. Il faut qu'on s'occupe de ça", a-t-il déclaré.
"Toutes technologies confondues (...), si jamais la demande n'augmente pas, il y a un moment où on va fermer les robinets d'investissement, c'est juste du bon sens et ça sera toutes technologies confondues", a également dit Luc Rémont, alors qu'EDF projette de construire en France six réacteurs nucléaires de type EPR2 et de prolonger ses centrales existantes.
Répondre
|
Ah ça, c’est malheureusement pas impossible 😕
…bien que le Bâchar ait placé la barre très très très haut.
Répondre
|
Petit problème : chassé par des islamistes....
Le remède est peut être pire que le mal.
Répondre
|
Plus proches de lui, il a vu le sort réservé à Saddam et à Khadafi 😕
Répondre
|
Il est surtout sous le coup d'un mandat d'arrêt international et il pourrait finir potentiel comme les Ceausescu en Roumanie
Pour rappel : "Le 25 décembre 1989, le président roumain et son épouse sont criblés de balles devant les caméras de télévision."
Message complété le 08/12/2024 19:30:10 par son auteur.
Je parle de Bachar el-Assad bien sûr…
Répondre
|
On l’a retrouvé ! 😊
« Bachar el-Assad, le dictateur qui a fui la Syrie samedi sous la pression des rebelles islamistes, se trouve à Moscou en compagnie de sa famille, selon les agences russes. »
Bon… il n’a pas « fui » mais « démissionné » selon le Kremlin qui a toujours le souci de la nuance 😇
Répondre
|
• ACTUALITÉS, ÉCONOMIE & SOCIÉTÉ, FRANCE
Cyberattaque bancaire en cours : découvrez la liste des banques touchées
Une cyberattaque massive frappe actuellement plusieurs grandes banques françaises. Un virus sophistiqué cherche à accéder aux comptes des clients et à piller leurs économies. Les institutions financières sont sur le qui-vive, mais quelles banques sont réellement concernées ? Découvrez les détails de cette menace et comment protéger vos finances face à cette crise sans précédent.
Publié le 6 décembre 2024
Cyberattaque Bancaire En Cours Decouvrez La Liste Des Banques Touchees Cyberattaque bancaire en cours : découvrez la liste des banques touchées | journaldeleconomie.fr
Depuis juin 2024, un nouveau logiciel malveillant baptisé DroidBot s’attaque aux utilisateurs de smartphones Android, mettant en péril les comptes bancaires de nombreux Européens. Conçu comme un outil de fraude de haut niveau, ce malware sophistiqué a déjà infiltré des milliers de dispositifs, notamment en France, au Royaume-Uni et en Italie.
Une attaque d’envergure internationale
DroidBot, développé par des pirates turcs, est commercialisé sous la forme d’un service de type Malware-as-a-Service (MaaS). Accessible pour environ 3 000 dollars par mois, il a séduit au moins 17 groupes de cybercriminels affiliés. Ces derniers ciblent 77 entités financières et institutions, dont des plateformes de cryptomonnaies comme Binance ou Kraken, et plusieurs grandes banques françaises :
BNP Paribas
Crédit Agricole
Société Générale
Caisse d’Épargne
Boursorama, et bien d’autres.
L’Espagne, le Portugal, la France et l’Allemagne figurent parmi les pays les plus affectés. Environ 776 appareils compromis ont été identifiés jusqu’à présent.
Une méthode de piratage redoutable
DroidBot s’installe discrètement sur les smartphones en se faisant passer pour des applications populaires telles que Google Chrome ou le Google Play Store. Une fois activé, il exploite les services d’accessibilité Android pour prendre le contrôle total de l’appareil. Ses fonctionnalités incluent :
Keylogging : enregistre les frappes clavier pour dérober des identifiants.
Interception SMS : capture les codes d’authentification envoyés par les banques.
Fenêtres d’overlay : affiche de fausses interfaces bancaires pour voler des informations.
Contrôle à distance : permet aux pirates d’interagir avec l’appareil comme s’ils y avaient un accès physique.
Grâce à un panneau d’administration, les cybercriminels peuvent personnaliser leurs attaques et coordonner leurs actions via des canaux de communication sécurisés comme le protocole MQTT.
Les failles de sécurité exploitées
Le succès de DroidBot repose sur sa capacité à contourner les systèmes de sécurité grâce à des techniques avancées d’obfuscation et un chiffrement des données échangées. Les développeurs du malware, soupçonnés d’être basés en Turquie, continuent d’améliorer ses fonctionnalités, suggérant une future expansion, notamment vers l’Amérique latine.
Comment se protéger
Face à cette menace, les utilisateurs de smartphones Android doivent redoubler de vigilance. Quelques mesures simples peuvent réduire les risques :
Évitez les installations d’applications hors du Play Store.
Désactivez les autorisations excessives demandées par des applications suspectes.
Mettez à jour régulièrement votre système d’exploitation et vos applications.
Surveillez vos comptes bancaires pour détecter toute activité inhabituelle.
Les experts appellent également les institutions financières à renforcer leurs systèmes de détection et à sensibiliser leurs clients.
DroidBot n’est pas qu’une simple menace technique. Il est le reflet d’un modèle économique criminel en plein essor, où le crime numérique se professionnalise. Ce malware, loin d’être un cas isolé, pourrait marquer une nouvelle ère dans le monde de la cybercriminalité.
En résumé
DroidBot est un malware Android sophistiqué actif depuis juin 2024, ciblant 77 entités financières, dont 8 grandes banques françaises (BNP Paribas, Société Générale, Crédit Agricole, etc.).
Ce malware est proposé sous forme de Malware-as-a-Service (MaaS) pour 3 000 dollars par mois, attirant au moins 17 groupes criminels.
Techniques utilisées : keylogging, interception des SMS, fausses fenêtres d’overlay et contrôle à distance via les services d’accessibilité Android.
La France, le Royaume-Uni, l’Italie et l’Espagne sont les pays les plus touchés avec près de 776 appareils infectés.
Pour se protéger : éviter les applications hors Play Store, surveiller les autorisations et maintenir les logiciels à jour.
Répondre
|
« « La Commission a achevé son travail de négociation avec le Mercosur, c’est sa responsabilité, mais l’accord n’est ni signé ni ratifié. Ce n’est donc pas la fin de l’histoire. Il n’y a aucune entrée en vigueur de l’accord avec le Mercosur », a réagi l’Elysée lors d’un échange avec des journalistes, soulignant que le traité « reste inacceptable en l’état ».
« Ce qu’il se passe à Montevideo n’est pas une signature de l’accord mais simplement la conclusion politique de la négociation. Celle-ci n’engage que la Commission, pas les Etats membres », avait affirmé plus tôt la ministre déléguée au commerce extérieur démissionnaire de la France, Sophie Primas, dans une déclaration transmise à l’Agence France-Presse. »
Extrait du Monde
Répondre
|
J’ai cru lire quelque part que si elle coupait en deux l’accord, commercial d’un coté et politique de l’autre, elle n’avait plus besoin de personne car son mandat suffisait. Alors oui, on verra bien mais ça sent pas bon pour nos agriculteurs. 😕
Répondre
|
C'est juste un engagement, maintenant il va y avoir le vote ou le veto de chaque pays, nous verrons bien ...
Pedro
Répondre
|