La finance s'est fortement structurée au cours de ces dernières décennies et il en résulte une hyper spécialisation avec de très nombreux métiers.
Les trois principales branches d'activité se résument à la banque de détail, c'est la banque du coin de la rue qui gère les comptes à vue des clients et des sociétés, la finance d'entreprise qui organise et gère les fonctions financières internes et enfin la banque d'affaires.
Nous avons scindé cette dernière en sous parties un peu plus fines: le corporate banking, les fonctions support et l'investment banking. Beaucoup de termes anglo-saxons, mais il faut rendre à césar ce qui appartient à césar et c'est bien d'outre-manche ou d'outre-atlantique que sont venus tous ces métiers.
Les grands centres financiers sont d'ailleurs à l'étranger, à l'image de New-York avec Wall-Street et de Londres avec la City. La place parisienne est réduite à la portion congrue.
Que vous soyez étudiant, intéressé par une carrière dans la sphère financière ou tout simplement curieux de découvrir de nombreux métiers, bien souvent inconnus du grand public qui le classe tous sous le nom générique de "trader", vous avez à votre disposition 20 fiches-métiers qui font le tour des principales fonctions.
Mais derrière ce mot « finance » se cachent des réalités très différentes. Le conseiller clientèle en agence n’a pas grand-chose à voir avec l’analyste en fusion-acquisition, ni avec le gestionnaire de risques d’une salle de marché. Certains métiers sont fortement orientés commerce (chargé d’affaires entreprises, banquier privé), d’autres sont très techniques (quants, actuaires, spécialistes des produits dérivés), tandis que d’autres encore veillent à la conformité et à la réglementation (compliance officer, contrôleur interne), devenus incontournables depuis les grandes crises financières.
La transformation numérique a également fait émerger de nouveaux profils : data analyst et data engineer pour exploiter les masses de données, expert cybersécurité pour protéger les systèmes d’information, spécialistes fintech pour concevoir des services 100% digitaux, ou encore responsables ESG chargés d’intégrer les critères environnementaux, sociaux et de gouvernance dans les décisions d’investissement et de financement.
Au-delà des compétences techniques, ces carrières mobilisent des qualités transverses : sens du risque et de l’éthique, rigueur analytique, capacité à communiquer avec des publics variés (direction générale, investisseurs, régulateurs), et maîtrise des outils digitaux (tableurs avancés, langages de programmation, plateformes de marché). L’exposition internationale est fréquente, avec des passerelles vers les places de Londres et New York, mais aussi vers des hubs en pleine expansion en Europe et en Asie.
Enfin, la finance reste un écosystème très évolutif. La réglementation (Bâle, MIFID, LCB-FT), la montée des risques opérationnels et cyber, la tokenisation des actifs, l’IA générative et les exigences ESG redessinent en continu les missions et les parcours. Loin du cliché unique du « trader », elle offre une palette de trajectoires où chacun peut trouver sa voie, du conseil stratégique à la gestion d’actifs, de la relation client à l’ingénierie financière.
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