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Une révolution venue de l’Est : un modèle d’IA générative, performant et open source, qui secoue la Silicon Valley.
La start-up chinoise DeepSeek a dévoilé un nouveau modèle d’intelligence artificielle à architecture ouverte, baptisé R1, qui fait trembler les géants américains du secteur comme OpenAI, Meta ou Nvidia. En seulement deux mois et avec un budget de 6 millions de dollars, cette IA made in China est déjà perçue comme une véritable révolution. Avec des coûts largement réduits et des performances au rendez-vous, ce modèle vient remettre en question le modèle économique des grands acteurs de la tech.
Développé par une petite équipe issue de la filiale High-Flyer, DeepSeek R1 s’illustre comme une alternative sérieuse aux solutions d’OpenAI ou d’Anthropic. Grâce à une optimisation des puces Nvidia H800, moins avancées que celles utilisées par les Américains, DeepSeek réussit à produire des résultats comparables, voire supérieurs, tout en étant 100 % open source.
L’application chinoise a détrôné ChatGPT pour devenir l’application gratuite la mieux notée sur l’App Store d’Apple aux États-Unis. Ce succès, survenu à peine deux semaines après sa sortie le 10 janvier 2025, reflète l’impact grandissant de l’intelligence artificielle chinoise sur la scène internationale
Ce modèle figure désormais parmi le top 5 des IA conversationnelles dans le classement de l’Université de Berkeley, se hissant même au premier rang parmi les outils open source. Cette approche ébranle les certitudes selon lesquelles une IA performante nécessite des investissements colossaux. À titre de comparaison, OpenAI a levé 18 milliards de dollars pour financer ses projets.
Le lancement de DeepSeek a provoqué un vent de panique sur les marchés financiers. Les investisseurs redoutent une baisse des dépenses dans les technologies de pointe, notamment les semi-conducteurs, essentiels au développement des modèles d’IA actuels. Les actions de Nvidia, leader dans ce domaine, pourraient être menacées alors qu’elles représentent 22 % du rendement du S&P 500 en 2024.
Dans le même temps, les entreprises asiatiques liées aux semi-conducteurs, comme Advantest, ont enregistré une chute de leurs actions à la Bourse de Tokyo (-8 % pour Advantest). Les marchés asiatiques hésitent à intégrer ce nouveau paradigme, bien que la concurrence promise par DeepSeek soit accueillie avec prudence.
Certains experts, comme Ed Yardeni, considèrent que DeepSeek pourrait ébranler les "Sept Magnifiques" (OpenAI, Meta, Microsoft, etc.), dominants dans l’industrie technologique. Le modèle économique reposant sur des milliards d’investissements est remis en question : comment justifier ces sommes astronomiques si des solutions moins coûteuses peuvent rivaliser ?
Pour autant, des doutes subsistent sur la véritable nature de cette percée technologique. Le fondateur de Scale AI, A. Wang, émet l’hypothèse que DeepSeek bénéficie de ressources cachées, telles qu’une centaine de chercheurs à plein temps et des puces ultra-performantes obtenues par des moyens inconnus.
Malgré ses performances impressionnantes, DeepSeek n’échappe pas aux critiques. Son origine chinoise soulève des interrogations, notamment sur son indépendance vis-à-vis du gouvernement. Certains utilisateurs ont noté des biais dans les réponses du modèle lorsqu’il s’agit de questions politiques sensibles, particulièrement liées à la Chine et à son dirigeant Xi Jinping. Cela n’empêche pas des développeurs de la Silicon Valley d’abandonner ChatGPT pour explorer les potentialités de cette nouvelle IA.
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michel06400
27/01/25 08:56
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si l'IA était capable de restituer la vérité sur les choses questionnées, il n'y aurait qu'une seule réponse quelque soit l'IA utilisée, hi,hi,hi ... |
papygaga
27/01/25 09:26
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C'est Tonton Donald qui risque de se fâcher tout rouge.... Encre une bonne raison pour "en vouloir" à la Chine.... |
Dubaisan
27/01/25 09:27
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J'en avais entendu parler, et je me marre....parce que je l'avais dit: Il va y avoir des annonces massives dans de nombreux domaines qui vont propulser la Chine très loin devant tout le monde.... Elle est déjà très utilisée dans de nombreux domaines scientifiques. C'est vrai, il parait que c'est impressionnant! Son coût de développement surtout et son architecture ouverte. si l'IA était capable de restituer la vérité sur les choses questionnées, il n'y aurait qu'une seule réponse quelque soit l'IA utilisée. Ben, les Chinois ne raisonnent pas ainsi....leur pensée procède d'une logique quantique pas cartésienne. |
tradingi
27/01/25 10:56
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Par contre LUCIE notre jolie "IA" bidon de la "french tech" (tout aussi bidon) fait bien marrer tout internet, depuis une semaine, incapable de résoudre une équation du second degré... COÛT : un petit 679 MILLIONS (public) pour être ridiculisé mondialement. On comprend mieux le coup des 1000 milliards envolés des comptes publics et aussi pourquoi le CNRS est payé pour faire de la propagande idéologique minable sur des réseaux pour ados juste pour sauver la petite caste parisienne qui s'est plantée sur tout sur le dos du peuple depuis 20 ans. La Chine , entre autres, doit vraiment se marrer en nous voyant... |
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