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Les taux d’intérêt ont amorcé une baisse significative depuis fin 2023, redonnant du souffle à de nombreux emprunteurs. Pour ceux ayant contracté un crédit immobilier à des conditions moins favorables l’an dernier, l’opportunité de renégociation pourrait se traduire par des milliers d’euros d’économies. Alors, qui est concerné ? Comment maximiser son gain ? Tour d’horizon des leviers à actionner pour tirer parti de cette tendance.
Depuis décembre 2023, les taux des crédits immobiliers sont passés de 4,2 % en moyenne à 3,19 % en février 2025. Certains emprunteurs ont même pu bénéficier de taux inférieurs à 3 %. Par exemple, le courtier CAFPI a négocié :
Pour ceux qui ont souscrit un emprunt à près de 4 % l’an dernier, la renégociation s’impose comme une évidence. Selon Pierre Chapon, cofondateur de Pretto, « il y a un véritable intérêt financier à renégocier lorsque l’écart entre l’ancien et le nouveau taux est d’au moins 0,8 % ». Et l’enjeu est loin d’être anodin : pour un prêt de 200 000 euros, l’économie peut atteindre 25 000 à 30 000 euros sur la durée totale du crédit.
Avant d’entamer une démarche de renégociation, deux choix s’offrent aux emprunteurs :
« Il est souvent plus judicieux d’opter pour une durée réduite, car cela entraîne moins d’intérêts à payer sur le long terme », explique Caroline Arnould, directrice générale de CAFPI.
Un exemple concret illustre ce mécanisme : une cliente ayant renégocié son taux de 4,1 % à 2,87 % sur un emprunt de 200 000 euros a vu ses mensualités baisser de 1 200 euros à 1 090 euros. Mais attention, des frais de dossier peuvent s’appliquer, oscillant entre 150 et 1 500 euros, selon les banques et les négociations.
Bien que la BCE ait récemment abaissé ses taux directeurs, l’OAT (indice de référence pour les crédits immobiliers) a montré des signes de remontée. Cela signifie que les taux pourraient ne plus baisser aussi vite, voire stabiliser ou remonter.
En somme, les emprunteurs concernés ont une fenêtre d’opportunité à saisir dès maintenant. Plus on attend, plus le risque de perdre l’avantage de la baisse actuelle des taux grandit.
Même si une banque n’a aucune obligation de revoir les conditions d’un crédit, la mise en concurrence reste une arme efficace. Si l’établissement refuse, l’option du rachat de crédit par une autre banque est envisageable. Toutefois, cette solution engendre des frais supplémentaires :
Dans la majorité des cas, il est préférable de renégocier avec sa propre banque, qui, pour éviter de perdre son client, « s’alignera généralement sur une offre concurrente », souligne Pierre Chapon. Le taux proposé sera peut-être légèrement supérieur à celui d’un concurrent, mais l’économie réalisée en évitant les IRA peut compenser cet écart.
Tout le monde ne peut pas bénéficier d’une renégociation avantageuse. Voici les critères déterminants :
Selon Maël Bernier, porte-parole de Meilleurtaux.com, ces emprunteurs ont tout intérêt à agir rapidement, car « la tendance des taux peut évoluer en fonction de nombreux facteurs économiques ».
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