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Alstom: 233,8 millions d'actions apportées à l'offre. - Page 10

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gars d'ain gars d'ain
27/09/2017 18:15:23
1
A Priori, c'est seulement la partie ferroviaire de Siemens qui fusionnerait sous forme d'apport de Siemens...
Et le siège resterait à Paris...



  
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CRI74 CRI74
27/09/2017 12:36:49
1
En définitive , le puissant absorbe le plus faible alors que , côté France , on note une faillite totale de l'actionnariat institutionnel devenant ultraminoritaire post opération .
Alstom France n'a plus guère que 10 années à vivre alors que le fleuron national , le TGV , passe sans contrainte sous pavillon allemand , à vil prix .
Lot de très maigre consolation pour les banquiers et Bouygues , deux dividendes qui sont tout sauf une bonne utilisation de la trésorerie alors que de superbes affaires sont passées sous le nez d'Alstom voilà quelques mois , incapable de les financer les dividendes de cette époque ayant épongé les finances .
  
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gars d'ain gars d'ain
27/09/2017 12:16:58
1

Vers une distribution exceptionnelle de 2 dividendes de 4,00 euros pour les actionnaires Alstom

Notons que "En tête du SBF 120 après l'accord de fusion avec Siemens Mobility, l'action Alstom s'adjugeait 5% à la Bourse de Paris où, à 35 euros, le titre retrouve des niveaux perdus de vue en mars 2013. A terme, l'ensemble SiemensAlstom, qui restera coté à Paris, sera plus rentable que l'actuel Alstom. Et en attendant, les actionnaires du groupe français pourront prétendre à deux dividendes exceptionnels de 4 euros chacun.


L'ensemble Siemens/Alstom Mobility devrait représenter un CA de 15,3 milliards d'euros, sachant que les deux groupes actuels en concentrent environ la moitié chacun. Et que le géant chinois CRRC, devenu numéro un mondial du secteur en 2015, totalise l'équivalent de 30 milliards d'euros de facturations annuelles.


Le résultat d'exploitation de SiemensAlstom s'annonce pour sa part à 1,2 milliard d'euros, 'soit une marge d'exploitation ajustée de 8%, sur la base d'informations extraites des derniers états financiers d'Alstom et de Siemens', indique le communiqué. Un bon point pour Alstom qui, au terme de son exercice 2016/2017, affichait une rentabilité opérationnelle ajustée de 5,8% seulement et ne visait, à horizon 2020, qu'environ 7%. En effet, Siemens Mobility affiche pour sa part une marge de l'ordre de 9%.


En outre, les deux groupes chiffrent les synergies à 470 millions d'euros l'an au plus tard quatre ans après la finalisation de l'opération, ce qui dépasse un peu les estimations préliminaires des analystes (entre 350 et 400 millions d'euros environ).


Enfin, les actionnaires d'Alstom seront gâtés : ceux qui détiendront des actions Alstom à la veille du 'closing' de la fusion se verront attribuer deux dividendes exceptionnels. Le premier, appelé 'prime de contrôle' et chiffré à 4 euros par action (l'équivalent de 900 millions d'euros), sera payé 'rapidement après la réalisation de l'opération'. Un autre dividende exceptionnel, du même montant (4 euros par action), sera payé sur le produit des options de vente d'Alstom dans les co-entreprises avec General Electric, évaluées à 2,5 milliards d'euros. "


Coté Capitalisation on boserve les choses suivantes :


Alstom :
Capital : 219 711 830 actions
316 Millions de dettes
Actifs nets par Action : 17,7 euros par titre
Cash Flow : 1,80 euros par titres
Leverage (Dette/EBITDA) : 0,37
Valeur entreprise sur CA : 1,00 (2018) et 0,87 (2019)
Capitalisation / CA : 0,96x
PER (Cours / BNA) : 23,3x (2018) 20,3x (2019)
Bénéfice net par action : 1,45 (2018)
Dettes par action : 1,43 euros
Cours d'Hier : 33,64 euros
Rapport Dette / cours : -4,25%


Siemens
Capital : 850 000 000 actions
18 653 Millions de dettes (2017) et baisse à 16 162 Millions de dettes (2018)
Actifs nets par Action : 48,3 € euros par titre
Cash Flow : 9,68 € euros par titres
Leverage (Dette/EBITDA) : 1,65x
Valeur entreprise sur CA : 1,40 (2018) et 1.31 (2019)
Capitalisation / CA : 1,18x
PER (Cours / BNA) : 15,2 x (2018) 15,1x (2019)
Bénéfice net par action : 3,82 euros (2017)
Dettes par action : 21,94 euros
Cours d'Hier : 116.55 euros
Rapport Dette / cours : -18,82%
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En regardant ces chiffres, on observe comme on le sais déjà qu'alstom est désendetté (Rapport Dette / cours : -4,25%) alors que Siemens est relativement endetté (Rapport Dette / cours : -18,82%).
La dette de Siemens devrait baisser de 2.5 Millards d'ici à la Clôture de l'exercice 2018 et si la Fusion se fait : l'ensemble va mécaniquement devroir être revalorisé sur la base de Siemens car le niveau de dette va moyenner en plus à la baisse.


Siemens par contre génère un Cash flow plus important et un levrage plus élevé, mais a une activité en baisse dans ce domaine alors Alsthom a un carnet de commandes mieux rempli, mais une moins bonne rentabilité.


Du point de vue de l'actionnaire, la distribution annoncée de 2 dividendes successifs de 4,00 euros semble une assez bonne affaire et on a en rapport de force capitalistique :
• 3,8687 actions Siemens (Cours d'Hier : 116.55 euros = 450,89 euros)
• pour 1 Titre Alstom (Cours d'Hier : 33,64 euros)


Coté CA, on a :
7 756 Milliards pour Alstom
84 113 Milliards pour Siemens (toutes activités)
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Proposition d'extrapolation...


Le CA représentera un potentiel de hausse de CA fusionné de +9,22%.


Vu les chiffres ci-dessus : on devrait s'orienter vers une opération du style
• " Autour de 4,7 action "Alstom" pour 1 nouvelle de l'Ensemble Siemens-Alstom + 37,6 euros de dividendes exceptionnels
• [ou] peut-être 9 Actions "Alstom" pour 2 nouvelles de l'Ensemble Siemens-Alstom + 72 euros de dividendes exceptionnels


Les synergies prévues par Siemens (>> Siemens) et Alstom (>> Alstom), soit un montant annuel de 470 millions d'euros quatre ans après la fusion, semblent excessivement ambitieuses, indique Deutsche Bank, qui table plutôt sur des synergies de l'ordre de 230 millions d'euros. Les économies d'échelle n'étant pas importantes dans la production de trains, l'essentiel des synergies proviendra de l'activité de signalisation, précisent les analystes de Deutsche Bank. L'activité de matériel roulant pourrait générer des frais supplémentaires, et les efforts des gouvernements français et allemand pour préserver les emplois pourraient compliquer les tentatives de réduction des coûts, ajoute la banque.


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ce qu'il apparait finallement, c'est que l'on revient par la grande porte sur le dossier "Siemens" précédemment étudié avec l'offre Général Electrique qui a aboutit à l'alstom d'aujourd'hui.


Et que visiblement certains avaient déjà des projets assez clairs notamment dans le ferroviaire. C'est dommage et regrettable de voir notre fleuron notaional "TGV" partir à l'étranger, et je le regrette. Mais visiblement, on nous laisse pas trop de choix...


Finalement, Alstom aura bien été démentelé. C'est ma conclusion...





  
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gars d'ain gars d'ain
11/10/2016 16:38:15
0
La tentative de rebond technique vient de caler sur l'oblique baissière.

Poursuite de la baisse en pied de cartouche avec possibilité d'aller chercher la bande basse de Keltner...

On attend le 09/11/2016 : Résultats semestriels 2016/17. Ce qui est encore loin... Les récentes bonnes nouvelles de contrat ne comblent toujours pas le déficit d'enregistrement récent.

.
  
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gars d'ain gars d'ain
05/10/2016 12:03:49
0
Avis baissier : en avant toute.

Sortie de range haussier.

Ce n'est pâs le conseil d'achat du jour de Invest Securities qui devrait changer grand chose à la situation. ce cabinet a d'ailleurs la fâcheuse habitude de conseiller à l'achat des titres en configuration baissière. Personne n'a oublié Casino l'an passé...

Graphiquement, c'est mauvais pour Alsthom. Regardez le graphe, il y a un enchainement de mauvais signaux importants : ETE, Triple top, passage sur les supports et MM 20. Plongée de la MM 20. Sortie baissière de biseau...

Sans compter que les commandes étaient en baisse de -55% au premier trimestre 2016 (Mars en juin en exercice décalé),

Les semestriels sont attendus pour le 9 novembre 2016.

Ma conclusion, c'est que les chiffres de commandes devraient être mauvais et la rentabilité face à la masse d'action devrait rester largement à démontrer... On ne prend la décision de fermer Belfort pour rien, le site de Belfort soit consommer de la trésorerie, et une part significative de résultat devrait obtenu grâce à la trésorie (à voir en revenu financier)...

D'autre part, si on se réfère à 2014, l' activité recentrée était déficitaire (RN de -719 Md'e dont provision de règlement de l'amende au département américain de la justice pour un montant d'environ (720) millions d'euros.). L'an passé on était positif grâce aux activités enfin vendues avec une hausse de CA du même ordre que la perte de RN...

Je penche donc pour un RN semestriel positive, mais décevant et un carnet de commande en berne...

.
  
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gigigolo gigigolo
15/03/2016 07:42:33
4
Belfort : un livre sur les coulisses du rachat d’Alstom par General Electric

Antonio Rodriguez, journaliste à l’AFP, raconte le rachat d’Alstom par GE, vu du ministère de l’Economie. Certaines scènes auraient leur place dans un film policier.
15/03/2016

Antonio Rodriguez raconte la prise de contrôle d’Alstom avec des descriptions qui relèvent davantage du roman policier que de l’ouvrage économique. Photo Ph.P.


Le soleil commence à se coucher sur Bercy ce 24 avril 2014. Arnaud Montebourg, ministre de l’Economie, fulmine. Douze heures plus tôt, un de ses conseillers a découvert, en consultant au réveil son smartphone, qu’une dépêche de presse annonçait le rachat d’Alstom par General Electric. Le cabinet du ministre est tombé de l’armoire. Quelques confidences, bien sûr, étaient arrivées à ses oreilles.

Le 12 février précédent, dans l’ambiance feutrée d’un bar d’hôtel à Washington, Clara Gaymard, la présidente de GE France, avait glissé à l’oreille d’Arnaud Montebourg que GE était intéressé par la branche énergie du groupe français. La même info était parvenue à Bercy par un autre canal, celui d’un avocat d’affaires. Mais interrogé à plusieurs reprises par Montebourg, Patrick Kron, le PDG d’Alstom, avait toujours nié des contacts avec GE. Le ministre affirme lui avoir encore posé la question, juste un mois avant. Dans le bureau d’Arnaud Montebourg, c’est Clara Gaymard qui confirme le contenu de la dépêche, en précisant qu’elle a dû dire une quarantaine de fois à Patrick Kron de prévenir son gouvernement. On saura ensuite que l’accord de principe s’est fait à l’hôtel Bristol à Paris, le 9 février, lorsque Patrick Kron et Jeff Immelt, le grand patron de GE, ont évoqué un prix de 16,9 milliards de dollars. Ce chiffre ira jusqu’au bout…

Ce 24 avril, Bercy finit par localiser le PDG d’Alstom. Il est dans un avion de retour de Chicago où il vient d’assister à l’assemblée générale de… GE. Il n’y a pas que lui qui traverse l’Atlantique. Les avocats d’affaires américains arrivent aussi pour finaliser le « deal ». Les grandes banques sont sur les dents. Les meilleurs spécialistes en fusion-acquisition de Lazard, Crédit Suisse, Bank of America et Rotschild sont en train de sortir du bois. Si l’agence Bloomberg n’avait pas diffusé une dépêche, le ministre de l’Economie aurait découvert la nouvelle en voyant s’envoler les cours boursiers de l’action Alstom…
Le PDG d’Alstom réceptionné à sa descente d’avion

Patrick Kron est réceptionné à sa descente d’avion et conduit à Bercy. La scène que décrit Antonio Rodriguez, journaliste économique à l’AFP, relève d’un polar. Pas de lampe dans le visage du suspect, mais le soleil rasant face au fauteuil que désigne Montebourg à Macron ; le fauteuil du « condamné » lui précise-t-il, celui dans lequel Philippe Varin, l’ancien patron de PSA, a perdu ses 24 millions d’€ de retraite chapeau. « C’était un passage à tabac verbal », résume le journaliste, qui retranscrit avec précision les échanges dans son livre. Maltraité, Kron ne change pas de ligne. C’est trop tard et il sait que le ministre en train de hurler face à lui ne peut plus faire grand-chose contre son projet, qu’il estime le meilleur. « Si vous voulez que la boîte coule, allez-y, prenez vos responsabilités et empêchez cette transaction », lâche le PDG d’Alstom, avant de conclure : « Si vous m’emmerdez, je fais un plan social ».

La suite est à l’avenant. Antonio Rodriguez rapporte les faits, pour lesquels il a entendu les principaux protagonistes, mais ne s’engage pas dans une analyse du dossier. La solution finalement retenue était-elle la meilleure ou non ? Il laisse le débat à d’autres.

Son livre permet une plongée au cœur des rouages de l’Etat, rare si peu de temps après les événements. On y apprend que l’hypothèse Siemens était du vent, un bluff, un contre-feu, maintenue artificiellement en vie juste pour peser face à GE lors des négociations. On y voit Arnaud Montebourg, qui craint d’être placé sur écoutes, équiper son cabinet de téléphones cryptés pendant la phase de préparation du décret qui permettra à l’Etat de reprendre la main dans le dossier. On relève que le plus fervent partisan de l’option GE était le jeune secrétaire général adjoint de l’Elysée, un certain Emmanuel Macron qui répètait que l’économie du pays ne devait pas être dirigée par l’Etat : « Ce n’est pas le Venezuela ». On y découvre que le ministre de l’Economie avait bien une préférence mais pour… Mitsubishi tout seul (sans Siemens), après avoir consulté Louis Schweitzer, l’ancien PDG de Renault, sur la possibilité de participations croisées du type Renault-Nissan. Finalement, Shunichi Mianaga, le patron japonais, lâchera le projet. Loyal, il ne voulait pas prendre une affaire dans laquelle il avait été amené par Siemens sans l’aval de cette dernière société.

Au passage, Montebourg apprendra que Patrick Kron avait proposé le rachat d’Alstom aux Japonais dès l’automne 2013.

Philippe PIOT :

  
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CRI74 CRI74
28/01/2016 16:42:24
0
Le nombre d'actions présentées en réponse à l'OPRA d' Alstom (près de 234 millions) ayant largement dépassé nettement le nombre maximum de 91,5 millions que la société s'était engagée à racheter, il a été procédé à une réduction des demandes de rachat.
D'après les barèmes publiés par Euronext, un taux de réduction d'environ 0,314 a été appliqué. Dans le cas où l'application des taux de service ne se traduit pas par un nombre entier de titres, le nombre de titres effectivement rachetés est arrondi au chiffre entier inférieur

  
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gars d'ain gars d'ain
26/01/2016 18:17:46
0
ça fait donc 39 rachetées pour 100 Apportées à l'offre....

ça va pas rattraper la baisse actuelle...

Direction 20,00 euros...
  
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gars d'ain gars d'ain
26/01/2016 18:17:46
0
(CercleFinance.com) - Euronext Paris a fait connaître à l'AMF qu'au 22 janvier, date ultime fixée pour le dépôt des ordres présentés à l'offre publique de rachat par Alstom de ses propres actions, au prix unitaire de 35 euros, elle avait reçu en dépôt 233.826.700 actions.

Le nombre d'actions présentées en réponse à l'offre étant supérieur au nombre maximum de 91.500.000 actions que le groupe industriel s'était engagé à racheter, il a été procédé à une réduction des demandes de rachat.

Les actions rachetées seront annulées par Alstom. Euronext Paris fera connaître par un avis les modalités de traitement des ordres et le calendrier de règlement-livraison de l'offre publique.

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