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J'ai un exemple récent (début d'année) qui montre que les contrôles se renforcent.
Un artisan local s'est fait chopé pour des "PrimRenov" qu'il demandait et qui était totalement fictives. Il avait un complice au département.
Ils ont détourné près de 5 millions d'euros en 4 ans.
L'artisan a pris 3 ans de prison et le complice 2 ans.
La totalité de leurs biens ont été confisqués, il ne reste que le strict minimum à leur famille.
Ca a fait pas mal de bruit dans le coin parce que cet artisan aimait bien se pavaner dans toutes les réunions publiques auprès des politiques locaux. Il n'en est tombé que plus vite.
Dans le département voisin, ils ont fait une campagne de contrôle des bénéficiaires du RSA.
Ils leurs ont simplement demandé de passer dans les bureaux pour contrôle de leur situation et ont vérifié leurs comptes bancaires.
22% des bénéficiaires touchaient indument le RSA. Avec des exemples amusants.
L'un d'entre eux, artisan, ne se déclarait aucun revenu (mais il donnait 8000 euros mensuel à sa concubine pour du secrétariat).
Un autre ne déclarait qu'un très très faible revenu mais tentait de cacher un compte bancaire bien fourni ( 800 000 euros)
Il y a aussi beaucoup de famille qui "oublient" de déclarer un bénéficiaire décédé à l'étranger et qui continuent à toucher toutes ses aides.
etc.
Mais tout cela n'avance que très lentement.
La France est le pays où les impôts sont les plus importants d'Europe mais la France est aussi le pays où il y a le plus de fraudeurs de tout poil.
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Ben oui, mais faut bien comprendre.
En temps de guerre, la manipulation est aussi importante que les armes.
Les U.S. y excellent. Elles en ont souventes fois fait la démonstration.
Tandis que la Chine, disent les ricains, « ….houlala….Elle guerroie contre tout le monde, et colonise le monde entier , contrairement aux US.. » Enfin…..
Nous devrions savoir que les U.S. sont bien incapables de telles désinformations ! Ben voyons !
Seuls les autres sont des menteurs, des manipulateurs !
S’il y a des richesses enfouies sous le pôle Nord, ou ailleurs, les U.S. affirmeront que les Chinois les convoitent et qu’il est de leur devoir salvateur (les U.S.) d’intervenir. Pour le bien de la planète toute entière !
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en parlant de systeme informatique, ils ont eu peur de tiktok et de l espionnage chinois mais jamais ils ont eu peur de windaube et ses mouchards + l os des portables....... apres on couvre de louanges les services secrets us :) mais on les aides bien !
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Qui a dit q il y avait des fraudeurs ou des voleurs en France, mais non ce n'est pas vrai tout ça, il y a que les étrangers qui volent paraît-il ?
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bonjour,
pour en rajouter n'oubliez pas non plus chers amis, tous les emplois fictifs, ou poste à haut salaire mais qui ne servent à rien de leurs connaissances...
n'oubliez pas qu'un politique est incompétent pour comprendre qu'un système informatique peut être désuet et qu'il faut le remettre à plat pour éviter toute faille et pas au niveau virus mais au niveau de la logique d'un organisme, cf tous les escrocs à la carte vitale
aucun n'aura cette idée ou ce cran de dépêcher des spécialistes dans ce but d'arrêter les organismes de prendre l'eau,n tout simplement parce qu'ils se sont habitués à déclarer des déficits et que PERSONNE ne va les condamner ou gueuler dessus..
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bla bla bla politique, en plus ils associent fraude fiscale et fraude sociale qui ne jouent pas dans la meme cour et pour sur qu il vont chercher la ou il y en a le moins ........et surtout la ou ca derange le moins :)
je serais curieux de connaitre la fraude fiscale des employes des gouvernements passes, actuels et future
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Amélie de Montchalin, ministre des Comptes publics
Ce n’est plus une chasse au petit fraudeur, c’est une offensive contre une véritable industrie souterraine. Invitée du JT de France 2, Amélie de Montchalin, ministre des Comptes publics, a annoncé une ambition claire pour 2026 : récupérer 15 milliards d’euros de fraudes fiscales et sociales, soit deux milliards de plus qu’en 2024. Une stratégie assumée pour éviter de recourir à une hausse d’impôts, dans un contexte où le gouvernement doit combler un déficit de 40 milliards d’euros.
« L’objectif pour 2026, c’est qu’on encaisse 15 milliards d’euros », a-t-elle déclaré, en rappelant que l’année précédente avait permis de détecter 20 milliards d’euros de fraudes pour 13 milliards effectivement récupérés. Une progression significative par rapport à 2023, où l'État avait récupéré 11,4 milliards, preuve que les dispositifs de contrôle se renforcent.
Fini le cliché du voisin qui oublie une ligne sur sa déclaration. Pour Amélie de Montchalin, la réalité d’aujourd’hui est bien plus grave : « On est face à une industrie de la criminalité organisée », a-t-elle affirmé sans détour. « Beaucoup de nos dispositifs d’aide, comme MaPrimeRénov’ ou les chèques énergie, ont été détournés par des criminels. »
Elle insiste : « Je veux qu’on continue d’encaisser de l’argent, car c’est de l’argent volé aux Français. » L’idée centrale ? Utiliser la lutte contre la fraude comme un levier budgétaire pour préserver les services publics sans alourdir la charge fiscale sur les contribuables honnêtes.
Pour muscler cette lutte, l’État s’appuie désormais sur une mobilisation plus large : douaniers, agents du fisc, mais aussi Tracfin, qui surveille les flux financiers vers l’étranger. Les méthodes évoluent, les cibles aussi, et l’ambition est désormais clairement affichée.
L’enjeu est de taille. Ramener le déficit public à 4,6 % du PIB d’ici 2026 va nécessiter un effort considérable, comme l’a reconnu Éric Lombard, ministre de l'Économie, évoquant un besoin de 40 milliards d’euros supplémentaires. Une somme que l’exécutif espère en partie récolter sans augmenter les impôts, en redoublant d’efficacité contre la fraude.
« Pendant des années, la fraude, c’était anecdotique. Aujourd’hui, ce sont des enjeux en dizaines de milliards qui sont essentiels aux services publics », martèle Amélie de Montchalin.
Lire aussi : Le gouvernement veut réduire les dépenses publiques de 6% sans couper dans le vif
Le cap est donc fixé : intensification des contrôles, amélioration des outils de détection, et objectif chiffré pour 2026. Mais il reste deux inconnues : la capacité réelle de l’administration à atteindre ces montants, et la résistance potentielle des réseaux de fraudeurs, eux aussi en constante mutation.
Si l’objectif est atteint, le gouvernement pourra se targuer d’avoir réduit le déficit sans toucher au portefeuille des Français. Dans le cas contraire, le spectre d’un tour de vis fiscal pourrait revenir plus vite que prévu.
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