Tesla s'effondre en Europe pendant que les voitures chinoises cartonne

le cours était à 110 il y a deux ans, donc fois 3 en deux ans quand on joue en bourse c'est correct

associer une consolidation à un écroulement est de la pure désinformation

sinon toutes les voitures électriques sont de la pure shit , suffit d'aller voir chez Porsche....

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Tesla c'est pas des voitures fiables , vous passez plus de temps au garage que sur la route .... pour faire court c'est de la merde !!!

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Les amateurs de Tesla ont dû regarder les chiffres d’avril avec des yeux ronds : en un an, les immatriculations de la marque d’Elon Musk ont chuté de 53 % dans l’Union européenne. Un véritable effondrement alors même que les ventes de voitures électriques, elles, explosent. Sur le mois, seuls 5.475 véhicules Tesla ont été enregistrés dans l’UE, contre plus de 11.500 en avril 2024. En élargissant à l’Europe au sens large, le recul atteint 49 %, avec 7.261 immatriculations.

L’effritement n’est pas une surprise : avril est le quatrième mois consécutif de baisse. En janvier, Tesla affichait déjà -50 % de ventes, suivi de -47 % en février et -36 % en mars. La tendance est lourde, et elle contraste radicalement avec l’évolution du marché. Selon les chiffres de l’Association des constructeurs européens d’automobiles (ACEA), les ventes de voitures électriques à batterie dans l’UE ont augmenté de 26 % depuis janvier. Les hybrides progressent également : +21 % pour les modèles classiques, +7,8 % pour les rechargeables.

Pourquoi Tesla plonge alors que le marché s’envole ?

La première explication vient de la concurrence asiatique. En avril, le chinois BYD a pour la première fois vendu plus de véhicules électriques que Tesla en Europe, selon les données de JATO Dynamics. Dans son sillage, SAIC Motor, autre géant chinois soutenu par l'État, a aussi dépassé le constructeur américain. Des marques comme MG (filiale de SAIC) séduisent par des modèles abordables, bien équipés, et surtout disponibles rapidement. Résultat : des parts de marché grignotées mois après mois, malgré les efforts tarifaires de Tesla.

Deuxième point d’achoppement : l’image d’Elon Musk. Depuis sa déclaration d'avril, où il a promis de "passer moins de temps à Washington", les investisseurs et clients européens s’interrogent. Son rôle perçu au sein de l'administration Trump crispe, surtout sur un continent où les positions politiques clivantes sont mal perçues dans le secteur tech. L’ombre de Musk semble désormais peser sur le volant.

Un basculement stratégique pour Tesla en Europe ?

Ce qui inquiète le plus, ce sont les signaux faibles qui deviennent structurels. L’érosion des ventes se produit dans un contexte où le marché total des voitures particulières a légèrement reculé : -1,2 % entre janvier et avril dans l’UE, avec des baisses marquées en France (-7,3 %), en Allemagne (-3,3 %) et en Italie (-0,6 %). Mais là où d’autres marques amortissent le choc ou progressent sur l’électrique, Tesla cale sur tous les fronts.

L’équation est limpide : Tesla ne décroît pas parce que le marché régresse, mais parce qu’il ne parvient plus à suivre. Les choix stratégiques à venir seront décisifs, alors que la bataille de l’électrique s’intensifie chaque mois davantage.

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