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la "politique" nationale est également une vaste comédie, comme un banc de sardines ça nage tout dans le même sens !
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La politique occidentale n’est qu’une vaste comédie et ils ont trouvé leur clown en chef
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"Tiens donc ! Je croyais que trump ne voulait discuter qu’avec des chefs d’état officiels ?"
Car tout cela ressemble à une mise en scène....
Je doute que la dame du lac n'émarge que pour l'Europe...
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MITTE
« « Il me semble que c’est Ursula qui a demandé à TRUMP un report de date et que TRUMP a accepté. » »
Tiens donc ! Je croyais que trump ne voulait discuter qu’avec des chefs d’état officiels ? Il me semble que c’est ce qu’il avait dit , non ?.....
Tous pareils, les politicons : ils ne tiennent jamais leurs promesses, ni leur parole.
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Un report n'est qu'un report, mais cela offre une victoire facile au blondinet à l'autobronzant qui n'a reçu que des baffes jusqu'à présent.
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Il me semble que c’est Ursula qui a demandé à TRUMP un report de date et que TRUMP a accepté.
Ça change bcp les choses.
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L’éclaircie est venue d’un coup de fil. Alors que Donald Trump menaçait encore vendredi de faire exploser les droits de douane sur les importations européennes, le président américain a changé de ton dimanche, après un échange téléphonique décisif avec Ursula von der Leyen. Le locataire de la Maison-Blanche a finalement accepté de repousser ses sanctions commerciales jusqu’au 9 juillet, accordant un répit temporaire à Bruxelles. En Bourse, le soulagement est immédiat : les futures sur le CAC 40 bondissent de 1,5 % ce lundi matin.
En plein week-end du Memorial Day aux États-Unis, et à quelques semaines d’un été sous tension pour le commerce mondial, le président a évoqué « une très bonne conversation » avec la présidente de la Commission européenne, ajoutant : « Elle m’a dit qu’elle voulait entamer des négociations sérieuses […] et m’a demandé de déplacer la date au 9 juillet. J’ai accepté. » Le bras de fer continue, mais sans l’escalade immédiate tant redoutée par les marchés.
Vendredi encore, les propos de Trump avaient semé la panique : 50 % de droits de douane sur les produits européens, dénonçant la lenteur des discussions en cours. L’annonce avait instantanément provoqué un décrochage de l’euro et une chute des actions européennes. En toile de fond : l’exaspération du camp Trump face à des négociations commerciales jugées trop lentes, malgré les 10 % de droits déjà en vigueur sur une large part des exportations européennes.
Ce scénario n’est pas nouveau. Les analystes y voient un schéma bien rodé. « C’est le playbook Trump, et les marchés le connaissent de mieux en mieux », résume Tim Waterer, analyste en chef chez KCM Trade. Menace brutale, pause diplomatique, relance des tensions… un cycle désormais familier. Mais cette fois encore, aucune avancée concrète n’a été enregistrée. Josh Gilbert, analyste chez eToro, reste prudent : « Les pauses sont une bonne chose pour l’instant, mais pendant ce temps, nous devons voir plus d’accords en place pour confirmer l’approche plus conciliante de Trump. »
Ce lundi matin, les investisseurs saluent la nouvelle. Les contrats à terme sur le CAC 40 progressent de 1,5 %, et l’euro revient sur ses plus hauts niveaux depuis fin avril face au dollar. La Bourse de New York et celle de Londres, fermées pour jours fériés, éviteront dans l’immédiat la volatilité. Mais l’accalmie pourrait être de courte durée : rien ne garantit que Trump n’embraye pas sur une nouvelle offensive tarifaire dès juillet.
Le contexte reste fragile. Les ports du nord de l’Europe commencent à montrer des signes de congestion, symptôme d’une pression logistique accrue. Une guerre commerciale totale pourrait frapper de plein fouet les exportateurs allemands, en première ligne des échanges transatlantiques. Et à l’approche des élections américaines, Trump continue d’utiliser l’arme douanière comme levier politique et électoral.
D’ici à la prochaine échéance fixée par Trump, les marchés chercheront des signaux concrets d’apaisement ou, au contraire, de durcissement. Cette semaine, les projecteurs seront braqués sur la publication d’une nouvelle estimation du PIB américain au premier trimestre, et surtout sur l’indice des prix PCE, attendu vendredi. Très suivi par la Réserve fédérale, cet indicateur d’inflation pourrait influencer la politique monétaire des prochains mois.
Par ailleurs, tous les regards se tourneront mercredi vers les résultats trimestriels de Nvidia, attendus comme un baromètre du secteur technologique dans un contexte commercial sous haute tension. La banque Swissquote estime que les ventes du géant des puces IA devraient dépasser les 43 milliards de dollars, malgré la concurrence chinoise et l’incertitude ambiante. Mais la moindre déception pourrait raviver les inquiétudes sur la solidité des marchés mondiaux.
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