Cours | Graphes | News | Analyses et conseils | Composition CAC 40 | Historiques | Forum |
Ce rapport ne montrerait il pas que les cliniques privées sont gérées en terme de personnel, de soins, d'achats, d'investissements et que l'hôpital public est un bateau ivre qui se débat dans un océan d'inefficacité, de désorganisation, de dépenses non maitrisée et de main mise syndicale ?
Répondre
|
ce qu'il se passe en ce moment a été imaginé puis programmé et écrit dans des ouvrages accessibles à tous , la suite a été aussi écrite c'est à dire ce qu'ils vont (nous) faire demain. Ce qui n'est pas encore écrit est s'ils vont y parvenir!
Répondre
|
Répondre
|
Répondre
|
2,4 milliards d’euros. C’est le déficit cumulé des hôpitaux publics en 2023, un niveau jamais atteint depuis le début des observations en 2005, selon les chiffres publiés par la https://drees.solidarites-sante.gouv.fr/" target="_blank">Drees. Ce trou budgétaire représente 2,3 % de leurs recettes, un pourcentage inédit, reflet d’un système sous tension.
Dans son étude publiée ce jeudi, la direction des statistiques des ministères sociaux évoque une « détérioration sans précédent » des finances hospitalières. En cause : la fin progressive des dispositifs exceptionnels de soutien post-Covid, qui avaient jusqu’ici amorti les déséquilibres structurels. Le retrait progressif de ces aides plonge les hôpitaux dans une spirale comptable défavorable, alors même que leurs charges, elles, continuent de grimper.
La crise sanitaire avait mis en lumière les failles d’un hôpital public déjà fragile. Mais en 2023, sans le soutien financier massif de l’État, le mur budgétaire se rapproche dangereusement. La Drees explique que cette chute s’inscrit dans une tendance post-crise où les dépenses courantes n’ont pas été compensées par une hausse suffisante des financements pérennes.
Lire aussi : Assurance-maladie, les mesures que la Cour des comptes veut imposer face à la dérive des dépenses
Seul point positif dans cet océan rouge : l’endettement global des établissements diminue. Grâce au Ségur de la Santé et à plusieurs plans de désendettement, la part de la dette passe à 45 % des capitaux permanents. Mais cette embellie est relative. Car la proportion d’établissements surendettés repart à la hausse, atteignant 36 % en 2023, contre 34 % en 2022. Elle reste néanmoins inférieure au niveau de 2019 (41 %), juste avant le choc sanitaire.
Le contraste est saisissant. Les cliniques privées à but lucratif affichent encore un bénéfice global de 362 millions d’euros en 2023, soit 1,8 % de leurs recettes. Certes, cette rentabilité baisse fortement — elle était encore de 3,4 % l’année précédente — mais elle reste positive.
Autre indicateur en repli : le nombre d’établissements privés déficitaires augmente, passant de 25 % en 2022 à 32 % en 2023. Une dynamique préoccupante, mais qui reste loin de la situation critique des établissements publics.
Ce double tableau met en lumière une fracture grandissante entre les deux modèles hospitaliers. D’un côté, un hôpital public aux finances en chute libre. De l’autre, un secteur privé qui résiste, mais dont les marges se réduisent. Et pendant ce temps, la Fédération hospitalière de France prévoit déjà un déficit de 3,4 milliards d’euros pour 2024.
Répondre
|