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Grande victoire des écolos. - Page 2



Dubaisan Dubaisan
05/06/2025 21:29:36
0

Hé oui, c'est très dur de ne pas pouvoir livrer les F35 et autres missiles commandés par les clients "soumis"....

  
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RONALD RONALD
05/06/2025 16:53:02
2

Suite aux restrictions imposées par les mééééchants Chinois à l'export de leurs terres rares, les réserves européennes et américaines pourraient être épuisées en un peu plus d'un mois.

Ça devrait convenir aux verts de gris. Ou pas. On sait plus trop !

En tout cas, à force de jouer au jeu du plus con, le Trump va finir par gagner

  
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waine70 waine70
05/06/2025 16:22:23
0

"Et donc, la question est : De quel droit pouvons-nous condamner tel ou tel pays , dans la mesure où nous sommes tous coupables d’un machin ou d’un autre !"


Très simple.


Le droit qu'on ceux qui osent tout et que c'est a ça qu'on les reconnaît.

Tu me reconnais là...?....



😜

  
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moicmoi moicmoi
05/06/2025 14:25:25
2

waine70
« « Je suis Mentalist ! avec des batteries ultra polluantes de chine." Olé ! » »

Et moi, comme d‘hab, je me pose des questions à la con.

Qui, dans le monde a grand besoin de terres rares et Cie, ? pour fabriquer des bagnoles à la mode, des « téléphons » qui ne sonnent pas mais font de la musique, des photos, des vidéos, nous donnent la météo, nous guident dans nos trajets avec GPS, des jeux à la con, ….? NOUS TOUS ! Moi y compris.
Nous sommes tous coupables et complices d’exploitation des mômes dans les mines d’uranium, de terres rares, de « cailloux » précieux (diamants, rubis, or,…) dans des conditions criminelles. De la paupérisation de certaines peuplades,….. En Chine, en Afrique, ou ailleurs, …. terres rares, aimants, et autres minéraux, ……là où les gisements - caprices de la géologie - se trouvent.
Et donc, la question est : De quel droit pouvons-nous condamner tel ou tel pays , dans la mesure où nous sommes tous coupables d’un machin ou d’un autre !

  
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waine70 waine70
05/06/2025 12:58:55
0

Je suis Mentalist !


avec des batteries ultra polluantes de chine."



Olé !



🥰

  
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cool13 cool13
05/06/2025 11:47:50
0

L’écologie le paradoxe des terres rare ; réponse Aperçu IA
Le paradoxe des terres rares réside dans leur nécessité pour la transition énergétique, notamment dans les technologies vertes comme les éoliennes ou les batteries, mais aussi dans l'impact environnemental de leur extraction et de leur traitement. Ce sont des métaux essentiels, mais leur exploitation, souvent polluante, peut compromettre les efforts pour réduire les émissions de CO2. Les mines sont considérées comme nécessaire d'un point de vue écologique pour réaliser une transition vers des énergies renouvelables qui accroît la demande en matériaux. Paradoxalement, l'industrie minière est elle-même source de nombreux problèmes écologiques.


Voir ci-dessous, prochain rendez-vous a manifestation pour écologiste.


Pour les écologistes si l’ennui vous guettes, pendant vos vacances, je vous propose une alternative, montrer qui vous êtes, efficaces dans vos revendication écolo, du 2 et 3 juillet 2025 a paris, sa sera parfait, ça joue à domicile. Pour plus d’informations : www.ametrade.org

MOTA 2025 – « le principal forum annuel consacré à l’industrie minière africaine » revient à Paris les 2 et 3 juillet 2025

(AMETRADE) - Mining On Top Africa (MOTA), le principal congrès minier africain, revient à Paris, France, pour sa 8e édition annuelle, les 2 et 3 juillet à l’hôtel Meliá Paris La Défense. MOTA 2025 est votre passerelle vers une croissance durable dans un paysage minier africain en pleine transformation. Placé sous le thème « S’unir pour la prospérité : maximiser les bénéfices des richesses géologiques de l’Afrique », cet événement de deux jours réunit des leaders de l’industrie, investisseurs, décideurs politiques et innovateurs pour promouvoir un secteur minier africain compétitif à l’échelle mondiale et fondé sur la durabilité.

Au fil des années, MOTA s’est imposé comme la plateforme de référence pour renforcer les alliances Europe-Afrique dans le secteur minier, tout en offrant une occasion unique de mise en réseau entre les acteurs européens et les entreprises africaines actives dans l’exploration des métaux et minéraux.

L’édition 2025 mettra l’accent sur les moyens de rassurer les investisseurs miniers et de sécuriser leurs capitaux, même en période d’instabilité politique. Les débats porteront sur les mesures à adopter entre l’Europe et l’Afrique pour instaurer une coopération minière mutuellement bénéfique.

Notre panel d'intervenants de haut niveau se penchera sur des questions essentielles : Que peut-on envisager à court, moyen et long terme pour le développement du secteur minier africain ? Les attentes mondiales sont-elles irréalistes ou peut-on, grâce à des partenariats avec l’Europe, atteindre des standards miniers conformes aux objectifs internationaux ? Comment construire une coopération gagnant-gagnant entre les deux continents ?

Sessions clés – Pourquoi ne pas manquer cet événement

1. Présentations par pays

L’honorable Mohamed Lamine Sy Savane, Ministre Directeur du Cabinet du Gouvernement, Bureau du Premier Ministre de la République de Guinée, présentera les réformes administratives et les perspectives de développement : la Guinée au cœur d’une transformation économique et sociale. M. Seydou Moussa KONE, Directeur Général de la SODEMI (Société pour le Développement Minier de la Côte d’Ivoire), interviendra sur la croissance du secteur minier en Côte d’Ivoire et les priorités stratégiques de la SODEMI via son laboratoire d’analyse minérale, ses services de recherche géologique et géophysique, ainsi que les opportunités d’investissement en cours. D’autres pays mis à l’honneur : le Sénégal, la RDC, le Ghana, la Mauritanie, entre autres.

2. Mettre en œuvre des cadres réglementaires alignés sur les politiques mondiales pour attirer les investissements

Ce panel explorera les adaptations nécessaires des cadres miniers pour intégrer des politiques locales réalistes, stimuler le développement des infrastructures et encourager l’investissement tout en assurant transparence et bonne gouvernance.
Intervenants confirmés :
• Stéphane Brabant, Associé Senior, Trinity LLP
• Andrea Vissol, Expert en stratégie et politiques, ENABEL – Agence belge de développement
• Michael Edem Akafia, Président, Chambre des Mines du Ghana & Vice-président Affaires extérieures, Goldfields

3. Financer le secteur minier africain

Financer de nouveaux projets miniers représente un défi, particulièrement face aux risques géopolitiques, aux besoins en infrastructures, et aux exigences ESG. Le panel analysera les opportunités de financement pour répondre à la demande mondiale en minéraux, les nouvelles tendances en finance de transition, et les mécanismes de finance verte à la disposition des entreprises minières.
Panélistes :

• Anass Joundy, Directeur Associé, BERD
• James Kenny, Directeur Général, Frontier Rare Earths
• Franklin Edochie, Vice-Président Senior, Responsable métaux et mines, AFC
• James Wallbank, Associé Gérant, Ibaera Capital

4. Créer de la valeur dans la chaîne minière – stratégies de croissance transformatrice

Ce panel portera sur les stratégies de valorisation locale (bénéficiation), les investissements nécessaires pour développer la chaîne de valeur, la collaboration avec des experts internationaux pour fixer des objectifs réalistes de transformation minière, et l’adaptation aux normes européennes pour les produits exportés, afin de favoriser la participation locale et l’industrialisation.
Intervenants :

• Ewa Katarzyna Klimowicz, Responsable stratégie et partenariats, Extractives Global Programmatic Support, Banque Mondiale
• Ismael Diakité, Président de la Chambre des Mines de Guinée & Représentant du Consortium SMB Winning
• Dr Chukwuemeka (Chux) Onaa, Responsable Afrique & Amérique du Nord, VDMA – Équipements miniers
• Jason Brewer, Directeur Général, Marula Mining

5. Améliorer la durabilité dans le secteur minier – excellence ESG et pratiques minières éthiques
Alors que l’intégration des critères ESG s’impose dans toute la chaîne de valeur, ce panel discutera de l’intégration de l’exploitation artisanale, de la traçabilité des ressources, et de l’importance des rapports ESG transparents. Les partenariats Europe-Afrique seront examinés comme leviers pour une exploitation minière durable et responsable.

Intervenants :

• Adrian Mill, Directeur Général, ESS (Environmental and Social Sustainability)
• Susannah McLaren, Responsable sourcing responsable & durabilité, Cobalt Institute
• Tidiane Barry, Vice-Président Afrique de l’Ouest et Directeur Général de la mine Essakane, IAMGOLD
• Pierre Petit-De Pasquale, Directeur des Normes, IRMA – Initiative for Responsible Mining Assurance
• Mzila Mthenjane, Directeur Général, Minerals Council South Africa

MOTA 2025 est sponsorisé par la SODEMI et soutenu par les associations minières suivantes : AAMEG, EBCAM, CIAN, Affectio Mutandi et VDMA.

Pour en savoir plus et vous inscrire, rendez-vous sur : https://miningontop-africa.com/
À propos d’AME TRADE

Fondée en 2006, AME Trade Ltd est devenue un acteur majeur dans la facilitation des investissements sur les marchés émergents africains. Forte de plus de 20 ans d’expérience, l’entreprise est spécialisée dans l’organisation d’événements B2B sectoriels, de conférences et de services de marketing digital, notamment dans les domaines des mines, de l’énergie, de la finance et des hydrocarbures. Active dans 29 pays africains, AME Trade collabore avec des experts de l’industrie et des PME locales pour organiser des événements à fort impact, favorisant le développement durable et la croissance économique. Sa présence sur le terrain lui confère un avantage concurrentiel unique. Ses services comprennent : des programmes de formation sur mesure, des services de marketing digital, ainsi que la production de rapports d’intelligence économique. Rejoignez-nous pour construire un développement économique africain prospère, durable et inclusif.

  
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Dubaisan Dubaisan
05/06/2025 11:10:12
1

"....avec des batteries ultra polluantes de chine."

Manquait plus que le petit couplet écolo-sinophobe de rigueur....

C'est faux:

1) Les batteries de Chine sont bien plus propres que les batteries au plomb encore vendues en France dans certains réseaux....

2) Leur densité énergétique (+275 à 350 kW/h) et leur nombre de cycles de charges/ décharges leur confère une autonomie plus grande et une longévité plus longue allongeant très nettement la durée de vie de la batterie avant sa mise au rebut.

3) Les nouvelles batteries qui vont sortir dans les 2 prochaines années vont encore fortement améliorer ces qualités...

4) Et comme les Chinois sont de fidèles adeptes d'A. Lavoisier*, en Chine il y a aussi des entreprises de recyclage des batteries...


*"Rien ne se crée, ni dans les opérations de l'art ni dans celles de la nature, et l'on peut poser en principe que, dans toute opération, il y a une quantité de matière avant et après l'opération; que la qualité et la quantité des principes sont les mêmes et qu'il n'y a que des changements."


  
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waine70 waine70
05/06/2025 10:45:37
4

Oui,


Les produits bio. Demain matin j'y vais. A 8€/ kg la cerise ils la prennent, soit le prix a l'expédition.

Si tu leur demande 10€, il vont l'acheter classique avec tous les produits dessus.


Les écolo, c'est les mêmes qui viennent te faire c.... parce que tu traites, même en bio et qui après viennent te voir pour te demander du round up ...


Un écolo de perdu c'est 100 paysans français de sauvés !

  
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michel06400 michel06400
05/06/2025 09:17:41
0

c'est pas les écologistes qui font venir de l'étranger des produits pourris, ils privilégient les productions locales mais ceux sont les traders /acheteurs sans vergogne pour qui seul le fric compte

  
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waine70 waine70
05/06/2025 09:09:16
2

Les écolo ?


C'est ceux qui arrivent a faire interdire les OGM en France pour les faire venir du Brésil encore moins cher.

Les écolo ce sont ceux qui font fermer les usines en France pour faire venir des VE avec des batteries ultra polluantes de chine.


Tout ça pour leurs frics et leur bien être intellectuel

  
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michel06400 michel06400
05/06/2025 09:05:18
0

"Des progressistes qu’ils osent se dire. C’est vrai que ça ose tout !"

ou vois tu le progrès ? tout se pollue, se dénature, se dégrade ...

la vérité est que rien d'autre ne compte pour vous que de se faire du fric, et pour cela vous etes capables d'en trouver toutes les excuses


  
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RONALD RONALD
30/05/2025 14:03:27
2

Absolument d’accord Dubaisan.

Quel degré d’ego faut il avoir pour croire qu’en pédalant sur son vélo cargo on va pouvoir influer sur le Gulf Stream, sur El Nino, sur les cycles d’activité du soleil et j’en passe et des meilleures des causes naturelles responsables du changement climatique actuel qui n’en est qu’un parmi tant d’autres depuis des millénaires.

Et quel niveau de crédulité faut il avoir pour se laisser influencer par des idiologues politicomerdiatiques et se déplacer comme dans la France du début du siècle dernier.

Des progressistes qu’ils osent se dire. C’est vrai que ça ose tout !

  
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Dubaisan Dubaisan
30/05/2025 10:06:29
7

@michel06400

1) Pas besoin d'aller si loin... sur cette terre il y a beaucoup d'endroits à vivre , naturels, propres et très agréables où l'on est sûr de ne pas rencontrer, ni de subir "nos" écolos.

2) On peut faire de l'écologie sans être "écologistes"; ce n'est qu'une question de bon sens dont "nos" adeptes sont fortement dépourvus.

  
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BerMer BerMer
30/05/2025 10:03:20
4

Bonjour,

@michel06400

- Suppression des ZFE qui auraient empoisonné la vie de nos compatriotes les plus modestes,
- Abrogation de l'interdiction de l'A69 qu'il faut terminer pour éviter un gâchis financier (travaux effectués devenus inutiles et travaux de retour à l'état naturel initial) même si, effectivement, la géographie pose question (il n'y a plus rien derrière Castres et l'A61 Toulouse-Narbonne passe à 30 kilomètres au sud ...)
- Remise en cause du barrage administratif qui pénalise l'activité des agriculteurs,
- Réutilisation de certains pesticides que la France est la seule en Europe à interdire.

L'écologie punitive subit effectivement quelques revers cuisants ces jours-ci et il faut s'en féliciter !

Et ce n'est pas sur la planète Mars, ni à Cannes d'ailleurs, que pourra continuer à prospérer l'écologie raisonnable qui a largement pris place dans notre vie de tous les jours.


Citation complète du texte incriminé :

" En ce moment, avec la fin des ZFE, la reprise des travaux de l'A69, le passage en commission parlementaire de la loi d'orientation agricole visant à la simplification des formalités et déclarations des agriculteurs, l'autorisation d'utilisation par ces derniers de certains pesticides interdits auparavant, les écolos se prennent enfin coup sur coup des baffes à répétition !!!

Et c'est parfait! "

  
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michel06400 michel06400
30/05/2025 09:12:59
0

"les écolos se prennent enfin coup sur coup des baffes à répétition !!! Et c'est parfait!"

vu ton raisonnement, je te conseille d'investir dans les fusées d'elon musk et de te tirer dès que possible sur mars ...

  
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Rbez Rbez
29/05/2025 21:22:02
0

Est-ce les écolos ou les gigolos ? accompagnés des guignol os surmenés au pouvoir.

  
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moicmoi moicmoi
29/05/2025 19:18:58
2

Un p’tit vert ? No problème.
En voici un, servi sur un plateau.
Bon app.

  
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waine70 waine70
29/05/2025 14:58:03
0

Et en plus il fait chÔ .


Je prendrai bien un petit vert....

  
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Dubaisan Dubaisan
29/05/2025 13:19:59
6

En ce moment, avec la fin des ZFE, la reprise des travaux de l'A69, le passage en commission parlementaire de la loi d'orientation agricole visant à la simplification des formalités et déclarations des agriculteurs, l'autorisation d'utilisation par ces derniers de certains pesticides interdits auparavant, les écolos se prennent enfin coup sur coup des baffes à répétition !!!

Et c'est parfait!

  
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cool13 cool13
29/05/2025 12:06:01
2

L’organisation météorologie mondiale se prend pour le disciple de Nostradamus. Quel vidéo, pour les Vulnérabilité émotionnelle : je les implore « d’arrêter de fumer la moquette ».1 minute 12 de Souffrance

Global Annual to Decadal Update 2025-2029 - French

28 mai 2025 (OMM) – Selon les prévisions climatiques mondiales figurant dans le dernier bulletin sur les prévisions annuelles à décennales du climat à l’échelle mondiale, publié par l’Organisation météorologique mondiale (OMM), les températures devraient se maintenir à des niveaux record ou quasi record ces cinq prochaines années, ce qui accroîtra les risques climatiques et les répercussions du climat sur les sociétés, les économies et le développement durable. World Meteorological Organization.

https://www.youtube.com/watch?v=nVfJLJLR6Ak

(Agence Ecofin) - L’alerte est donnée. Selon une déclaration de l’Organisation météorologique mondiale (OMM), rendue publique le mercredi 28 mai, il y a désormais 80 % de chances qu’au moins une des cinq prochaines années soit la plus chaude jamais enregistrée. Et il est très probable que la température moyenne mondiale dépasse temporairement le seuil de 1,5 °C par rapport à l’ère préindustrielle. Cette limite, posée comme une ligne rouge par l’Accord de Paris, sera donc franchie. Non pas en 2100, mais demain.

De façon simplifiée, ce qui attend le monde, c’est l’amplification des extrêmes. Il est question de sécheresses prolongées, d’inondations destructrices, de vagues de chaleur, d’insécurité alimentaire, de conflits liés à l’eau et aux terres. Mais ce que redoute l’Afrique, c’est un présent qui ressemble déjà à ce futur annoncé. Et les données le confirment. En novembre dernier, une étude d’Amnesty a montré que plus d’un million de personnes ont été déplacées en Somalie à cause de sécheresses prolongées et d’inondations récurrentes qui ont ravagé les cultures, tué le bétail et détruit des maisons. Dans un pays déjà fragilisé par des décennies de guerre civile, c’est l’effondrement d’un tissu social et économique entier.

Sur la côte atlantique du Sénégal, des villages entiers sont engloutis par la montée des eaux, poussant des milliers de personnes à fuir à l’intérieur des terres, dans des conditions précaires, sans emploi ni logement stable. La mer avance, les terres reculent, et les États n’ont pas les moyens de résister.

En Angola, la sécheresse persistante pousse des familles entières, surtout des femmes et des enfants, à migrer vers la Namibie en quête de nourriture. Cette migration de survie les expose à des risques accrus d’exploitation, de violences sexuelles et de rupture dans l’accès à l’éducation. En Namibie, la moitié de la population est aujourd’hui en insécurité alimentaire, et le gouvernement a dû déclarer l’état d’urgence sécheresse, tout comme au Lesotho, au Malawi, en Zambie et au Zimbabwe.

Pourtant, le continent africain n’a contribué qu’à moins de 4 % des émissions historiques de gaz à effet de serre. C’est d’ailleurs l’un des paradoxes les plus cruels de notre époque. Les peuples qui ont le moins contribué à la crise climatique en subissent les conséquences les plus graves. Pendant que les grandes économies du Nord ont bâti leur prospérité sur des siècles d’émissions incontrôlées, l’Afrique en paie le prix avec ses forêts, ses rivières, ses récoltes et ses vies.

Qu’est-ce qui est donc fait pour réparer cela ? Rien, ou presque. Pire encore, ce sont les pays africains qui doivent s’endetter pour financer des actions climatiques censées atténuer une crise qu’ils n’ont pas causée. Selon un rapport publié en février 2025 par ActionAid, les pays riches ont une dette climatique de 36 000 milliards de dollars envers l’Afrique. Ce chiffre, basé sur les travaux des chercheurs Jason Hickel et Andrew Fanning, représente le montant que les pays industrialisés devraient au continent pour avoir dépassé de manière démesurée leur part équitable du budget carbone mondial. À titre de comparaison, cette dette est plus de 50 fois supérieure à la dette extérieure totale de l’Afrique.

Et pourtant, non seulement cette dette climatique n’est pas payée, mais ce sont les pays africains qui paient les intérêts. En moyenne, les taux d’intérêt sur les prêts climatiques atteignent 9,8 % en Afrique contre 0,8 % pour l’Allemagne. Deux tiers des financements climatiques versés par les pays riches (quand ils arrivent) sont des prêts. L’Afrique reçoit moins de 5 % des financements climatiques mondiaux, et une majorité de ces fonds sont assortis de conditions qui perpétuent le cycle de l’endettement.

Il en résulte que même les efforts d’adaptation deviennent financièrement inaccessibles. La République du Congo prévoit de dépenser 380 millions de dollars par an pour l’adaptation climatique, mais rien qu’en 2021, elle a déboursé 609 millions pour rembourser sa dette. En Éthiopie, l’écart est encore plus saisissant : le pays s’était engagé à consacrer 810 millions de dollars à l’adaptation, mais a payé 2,09 milliards en 2021, et 2,2 milliards en 2022 pour honorer sa dette. C’est près de trois fois plus. En Zambie, les remboursements ont atteint 2 milliards de dollars en 2022, contre 1,45 milliard prévu pour l’adaptation. Et pourtant, ces trois pays sont tous engagés dans des processus de restructuration de dette au titre du Cadre commun du G20.

Et pendant ce temps, les besoins explosent. Amnesty International rappelle que les pays en développement estiment avoir besoin de 400 milliards de dollars d’ici 2030 pour répondre aux pertes et dommages climatiques. Pourtant, moins de 700 millions ont été promis. Or, pour l’Afrique subsaharienne seule, l’adaptation au changement climatique coûterait entre 30 et 50 milliards de dollars par an.

Et dans ce contexte d’urgence, l’inaction politique persiste. Alors qu’approche la COP30, près de 95 % des pays signataires de l’Accord de Paris n’avaient toujours pas soumis leurs nouveaux engagements climatiques pour 2035 à la date limite fixée par l’ONU. Cela concerne 83 % des émissions mondiales et 80 % du PIB global. Même les rares pays à avoir remis leur copie, comme les États-Unis, le Royaume-Uni, le Brésil, ou encore la Suisse, présentent des plans jugés largement insuffisants par les experts pour limiter le réchauffement à 1,5 °C.

Derrière les retards invoqués, on parle de contraintes techniques, de désaccords sur le financement, de lenteurs administratives. Mais tout ceci cache une vérité dérangeante : on ne sait toujours pas dans quelle direction les pays riches veulent concrètement aller. L’Accord de Paris repose sur un mécanisme d’ambition progressive. Or, pour progresser, encore faut-il avancer. Et ce n’est pas le cas. Cinq ans après la dernière mise à jour des contributions déterminées au niveau national, les pays traînent des pieds alors même que le Global Stocktake de 2023 a confirmé que le monde n’était pas du tout sur la trajectoire des objectifs climatiques.

Cette situation n’est pas simplement injuste. Elle est indéfendable.

À la COP30, les pays riches n’auront plus d’échappatoire. Leurs promesses devront se traduire en engagements concrets : annuler la dette extérieure des pays africains, financer massivement le Fonds pour les pertes et dommages, et garantir un accès direct aux communautés les plus touchées. L’Afrique ne demande pas l’aumône. Elle exige justice. Et pour cela, elle doit parler d’une même voix. Il faut définir des objectifs clairs, se les approprier et adopter enfin un discours cohérent. De plus, la COP ne doit plus être un rendez-vous où le continent écoute poliment ceux qui l’ont plongé dans le chaos climatique. Il est temps de cesser les discours feutrés et d’exiger des comptes, sans compromis.

Les pays riches ont une responsabilité historique, économique, morale. Celle d’avoir mis la planète dans cet état. Celle de nous en sortir, à la hauteur du mal causé. Le climat est en train de basculer. L’Afrique est en train de brûler. Si la justice n’accompagne pas cette situation, c’est l’humanité qui vacillera au même titre que le climat.

Olivier de Souza

  
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