CAC40: le plongeon se poursuit sous les 6900 points

blind2, bonjour,

on a vu pire dans le passé en cours de journée , mais cela remonte bien avant ces belles années de hausse..

donc on ne ferme pas le Marché....ils l'ont fait 2 fois, une fois avec la crise de la guerre d'Irak où il y avait des pics incroyables de -16% en une journée et encore....et tous les systèmes électroniques moins modernes qu'actuel, plantaient.....

D'après le VIX on a touché le point G pour aujourd'hui. Demain sera un autre jour

Message complété le 07/04/2025 17:22:08 par son auteur.

D'après le future VIX

Non mais là il faut fermer le marché. Le CAC40 qui vacille de +4% à -4% en 15 min sur une rumeur de report des taxes douanières à 90 jours. On croirait suivre une cryptomonnaie un soir d'élection US.

Plus ou moins jusqu'à Make LVC Great Again à peu de choses près

je note : " Make BX4 Great Again ! "

ça va pas durer longtemps.

Make BX4 Great Again !

hello,

de toute façon même si un pays n'est pas concerné par le relèvement des taxes douanières américaines, sa bourse baissera fortement car elle suit le mouvement des autres places mondiales.

donc pas besoin de se poser 1001 questions sur ces forts mouvements à la baisse en ce moment....

(CercleFinance.com) - Le plongeon de la Bourse de Paris se poursuit et s'accentue même : après avoir lâché 3.3% jeudi puis 4.2% le lendemain, le CAC40 cède 5,6% ce matin, autour des 6870 pts. Les 40 valeurs qui constituent l'indice sont en rouge. Safran lâche notamment 10%, derrière Kering (-9.1%) ou encore Airbus (-8.1%).

Les marchés souffrent du déclenchement unilatéral d'une guerre commerciale par Donald Trump avec la mise en place de ses prétendus droits de douane 'réciproques'.

Outre-Atlantique, les grands indices new-yorkais ont subi la semaine dernière leurs pertes hebdomadaires les plus sévères depuis mars 2020, date des premiers confinements dus à l'épidémie de coronavirus.

Le Dow Jones a décroché de 8% sur l'ensemble de la semaine, le S&P 500 9% et le Nasdaq autour de 10%.

L'effet de contagion s'est propagé ce matin à l'Asie, où l'indice Nikkei de la Bourse de Tokyo dévissait de plus de 6% à l'approche de l'ouverture des Bourses européennes.

A Hong Kong, le Hang Seng décrochait de presque 12%.
Autre signe de la nervosité des marchés, l'indice VIX a franchi les 45.


Pour Michael Brown, stratégiste chez Pepperstone, la situation - déjà difficile - risque de devenir encore plus désagréable.

'Avec une croissance susceptible de ralentir fortement, et une inflation attendue en hausse, le pire n'est peut-être pas passé pour les marchés', prévient l'analyste.

Aux inquiétudes sur la conjoncture viennent en effet s'ajouter une nervosité certaine liée à l'absence de soutien de la part de la Réserve Fédérale américaine, sur laquelle Wall Street mise habituellement en cas de difficultés.

Lors d'un déplacement effectué vendredi à Arlington en Virginie, Jerome Powell, le président de la Fed, a douché l'espoir d'une baisse rapide de taux au deuxième trimestre .

Le patron de la banque centrale estime en effet qu'il est trop tôt pour réduire les taux, jugeant que les nouveaux droits de douane annoncés par Donald Trump sont de nature à renforcer les risques d'inflation.

La question en suspens est donc de savoir combien de temps va durer cette phase de correction et si elle marque l'avènement d'un marché baissier durable.

D'après les calculs de Citi, seul un indice S&P 500 à 4700 points viendrait intégrer pleinement intégrer les implications ayant trait à la nouvelle donne commerciale.

Cela correspond à un recul additionnel de plus de 7% par rapport aux niveaux actuels de l'indice de référence des gérants américains.

'Le ralentissement de l'économie devient maintenant une certitude et va entraîner inévitablement une révision à la baisse des résultats d'entreprise', prévient Gilles Guibout, responsable des actions européennes chez Axa IM.

'Si le plan d'investissement allemand peut permettre à l'Europe de compenser quelque peu, cela ne devrait pas être suffisant', précise le spécialiste.

Sur le compartiment obligataire, les US T-Bonds à 10 ans évoluent à 3.96% (-2.2 pts). Les Bunds de même échéance sont à 2.53% (-9pts) tandis que les OAT sont à 3.29% (-2.9 pts), soit un spread de 76 pts.

Alors que les nouveaux droits de douane devraient entrainer un ralentissement du commerce mondial, les cours du pétrole sont en nette contraction avec un baril de brent à 63.5$ à Londres (-3.9%).

L'euro grappille 0.1% face au billet vert, à 1.097$.

Dans l'actualité des sociétés tricolores, Airbus indique avoir reçu une commande ferme d'EVA Air pour six A350-1000 long-courriers et pour trois monocouloirs A321neo, finalisant ainsi un engagement annoncé par cette compagnie aérienne taïwanaise en mars dernier.

ArcelorMittal a officialisé lundi un nouveau programme de rachat d'actions dont le montant n'a pas été spécifié, mais qui devrait démarrer immédiatement.

Thales annonce avoir signé un contrat avec l'administration suédoise des matériels de défense (FMV) afin de lui livrer son radar compact multimission Ground Master 200 (GM200 MM/C).

Enfin, CapGemini annonce la création d'un Centre d'Excellence en IA en Égypte, qui ouvrira ses portes en mai prochain et dont l'objectif est d'accélérer le parcours de transformation de ses clients à travers le monde vers l'IA générative et agentique.


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