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(CercleFinance.com) - Réagissant au ralentissement de l'inflation annuelle de la zone euro en mars, à 6,9% après 8,5% le mois précédent, les économistes n'y voient globalement pas de quoi changer radicalement la position de la BCE sur sa politique monétaire dans les mois à venir.
'Cette chute est entièrement due à une baisse de l'inflation énergétique', pointe Capital Economics, précisant que le taux d'inflation sous-jacent (hors énergie, alimentation, alcool et tabac) a au contraire atteint un nouveau record de 5,7%, après 5,6% en février.
Pointant aussi un marché du travail de la zone euro tendu, avec un taux de chômage resté inchangé à 6,6% en février, le bureau londonien s'attend à ce que la BCE 'continue d'augmenter ses taux d'intérêt, portant son taux de dépôt à un sommet de 4%'.
De son côté, l'économiste senior de Deutsche Bank Peter Sidorov indique s'attendre à ce que l'inflation sous-jacente dans la zone euro reste 'inconfortablement élevée, dans une fourchette allant de 5,5 à 6%, au printemps et à l'été'.
Selon lui, ceci devrait conduire à des hausses de taux directeurs 'continues, quoique plus lentes', de la part de l'institution monétaire francfortoise, 'au cours des prochains mois tant que les conditions de marché resteront ordonnées'.
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