(CercleFinance.com) - Volkswagen n'est sans doute pas au bout de ses peines. A la suite des révélations fracassantes de l'EPA (Agence fédérale américaine de protection de l'environnement) d'une grave fraude du géant allemand de l'automobile sur les émissions polluantes de ses véhicules outre-Atlantique, la ministre de l'Écologie Ségolène Royal vient d'annoncer le lancement en France d'une enquête approfondie.

Le gouvernement français emboîte ainsi le pas de la Corée du Sud et de son homologue italien, désireux lui aussi de déterminer si oui ou non Volkswagen a eu recours pour ses modèles diesel à un logiciel capable de tromper les tests de mesure anti-pollution des autorités.

'J'ai saisi l'EPA pour obtenir tous les éléments d'information pertinents, permettant d'apprécier la nature de la fraude et les moyens mis en oeuvre pour la détecter', a indiqué l'ancienne candidate socialiste au scrutin présidentiel de 2007.

Et de poursuivre : 'j'ai demandé par ailleurs à l'UTAC (Union Technique de l'Automobile, du Motocycle et du Cycle), service technique désigné par l'État français auprès de la Commission européenne pour réaliser les essais d'homologation, d'une part de se rapprocher de l'Agence fédérale américaine de protection de l'environnement pour approfondir les mécanismes de fraude, et d'autre part de me faire des propositions d'actions.'

Le titre Volkswagen dévisse de 16,6% à l'approche de la clôture après, déjà, un décrochage de plus de 17% hier. Le groupe traverse une crise sans précédent dans sa longue histoire.


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