(CercleFinance.com) - Réseau ferré de France (RFF) indique ce matin qu'il a ouvert la négociation avec le consortium emmené par Vinci, aux côtés de la Caisse des Dépôts et d'AXA, en vue de l'attribution de la concession pour la ligne à grande vitesse (LGV) entre Tours et Bordeaux. Le montant total du chantier est de 7,2 milliards d'euros et il devrait créer 60.000 emplois directs et indirects durant son exécution.

'L'objectif est de conclure à l'été le contrat de délégation de service public. En cas d'échec, RFF se réserve la possibilité de reprendre les négociations avec les autres candidats', indique le communiqué.

En cas de succès, les travaux devraient débuter en 2011. A fin 2016, selon RFF, Paris serait ainsi à 2 heures de TGV de Bordeaux.

Le gestionnaire du réseau ferré indique, 'après l'analyse des offres sous le contrôle d'une commission consultative indépendante et validation par le conseil d'administration', qu'il a donc retenu en première approche celle de Vinci de préférence à celles de Bouygues et d'Eiffage, qui avaient toutes trois été présentées le 15 décembre dernier.

'Les critères de la consultation comprenaient la solidité financière, le montant des concours publics demandés, la qualité technique, les engagements en faveur du développement durable', commente RFF.

Cette future infrastructure, qui s'inscrit dans le cadre du Grenelle de l'Environnement, sera financée par un 'partenariat public-privé' (PPP). L'Etat et les collectivités locales fourniront au plus la moitié des 7,2 milliards d'euros, le solde étant apporté par RFF et le concessionnaire.


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