(CercleFinance.com) - Pas de panique : dans un bref communiqué, Société Générale (SG) a confirmé qu'elle détenait bien 4,2% du capital de l'assureur italien Generali. Mais la banque française précise qu'il s'agit “d'opérations réalisées pour le compte de clients dans le cadre de ses activités de marché”. Et non d'une intervention pour compte propre qui aurait pu avoir une portée stratégique.

Pour mémoire, un avis réglementaire publié le 6 septembre par la Consob, l'équivalent italien de l'Autorité des marchés, indique qu'au 29 août, Société Générale détenait, directement, indirectement et par l'intermédiaire d'instruments financiers d'échéances différentes, une participation agrégée pouvant au total atteindre 4,2% du capital Generali. Ce faisant, SG se serait classer au 2e rang des actionnaires de l'assureur italien.

L'avis précise aussi qu'en date du 22 juillet, la participation totale potentielle détenue par Société Générale était de 5,8%.

La presse italienne s'est emparée de l'affaire, certains articles supposant qu'il s'agissait des prémices d'une nouvelle offensive du capitalisme français dans la péninsule. Soulignant les liens d'affaires entre Société Générale et Vivendi (et donc le groupe de Vincent Bolloré, premier actionnaire de Vivendi), certains journaux ont supposés qu'une opération pouvait se cacher derrière cet avis réglementaire. En effet, le groupe Bolloré détient aussi, de longue date, 8% de la banque italienne Mediobanca, qui elle-même est le premier actionnaire de Generali, avec environ 13% du capital.

Au vu de la réaction de la banque française, il semble donc que la “rumeur Société Générale” soit vouée à se dégonfler.

Et ce d'autant que SG ajoute que sa “déclaration fait suite à la récente application de la nouvelle directive Transparence européenne”.

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