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Schneider Electric conforte ses objectifs après sa performance trimestrielle


Actualité publiée le 30/10/24 11:42
bourse Schneider Electric

(AOF) - Schneider Electric (+0,81% à 242,80 euros) s'invite à la deuxième place de l'indice CAC 40 à la faveur d'une solide performance trimestrielle et d'une confirmation de ses objectifs 2024. Le spécialiste de la transformation numérique de la gestion de l'énergie et des automatismes a dégagé un chiffre d'affaires de 9,31 milliards d'euros, en hausse sur un an de 5,9% en données publiées et de 8% à périmètre et taux de change constants. Les analystes tablaient en moyenne sur un chiffre d'affaires de 9,23 milliards d'euros pour ce trimestre.

Pour UBS, à l'achat sur le dossier, il s'agit "d'un bilan solide", le broker continuant à voir l'action Schneider Electric "comme une opportunité pour les investisseurs". .

De son côté, Stifel, également à l'achat, relève que "la croissance organique du groupe de 8% a battu le consensus, tirée par une croissance plus forte dans la gestion de l'énergie".

"Au troisième trimestre, nous sommes restés concentrés sur l'exécution, avec une croissance de l'ensemble des zones géographiques, tout en augmentant nos capacités afin de saisir les opportunités de croissance sans précédent", a commenté le directeur général de Schneider Electric, Peter Herweck, cité dans un communiqué.

Côté perspectives, le groupe anticipe pour 2024 une croissance organique, soit à périmètre et taux de change constants, de 9% à 13% de son résultat opérationnel (Ebita) ajusté. Il vise en outre une marge d'Ebita ajusté en hausse organique de 60 à 80 points de base.

Schneider avait relevé ses objectifs de croissance d'Ebita ajusté et de marge d'Ebita ajusté en juillet dernier. Le groupe confirme sa solidité alors que les avertissements sur résultat se multiplient parmi les sociétés françaises.

La croissance organique du chiffre d'affaires est pour sa part toujours attendue entre 6% et 8% en 2024. 

UBS continue de "considérer comme prudentes les prévisions implicites pour le second semestre, en particulier en ce qui concerne la rentabilité à la lumière des publications de ses homologues"

Le groupe conteste la décision de l'Autorité de la Concurrence

Le groupe a par ailleurs indiqué avoir pris acte de la décision prise par l'Autorité de la concurrence le 29 octobre 2024 de sanctionner plusieurs entreprises concernant les activités de distribution électrique en France, dont Schneider Electric pour un montant de 207 millions d'euros.

L'entreprise, qui "conteste fermement la conclusion de l'Autorité française de la concurrence et rejette toute allégation selon laquelle ses pratiques de distribution ne seraient pas conformes aux règles de la concurrence", se réserve le droit de faire appel.

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2 commentaires sur cet article. Participez à la discussion.

tradingi
30/10/24 12:41
Valorisation délirante cependant, une fois de plus...
JD1976
16/11/24 10:22

Le géant français Schneider Electric est dorénavant dirigé depuis Dubaï

Olivier Blum, le tout nouveau directeur général de l'équipementier électrique, est basé aux Emirats arabes unis. Le groupe français, qui a évincé son précédent patron début novembre, est dirigé depuis des années depuis l'étranger.


15 nov. 2024


L'arrivée d'un français, Olivier Blum, à la tête de Schneider Electric, ne signe pas un retour à une gouvernance parisienne, loin de là. Fervent défenseur d'un modèle d'organisation « décentralisée », avec une équipe de direction éparpillée à travers le monde, l'équipementier électrique aura dorénavant un directeur général basé à… Dubaï.

Le successeur de l'allemand Peter Herweck, évincé début novembre, Olivier Blum, 54 ans, s'est installé dans la cité-Etat des Emirats arabes unis il y a un an et demi, lorsqu'il a pris les commandes des activités de gestion de l'énergie, la principale division du groupe. Malgré sa nomination à la tête de Schneider Electric il y restera, comme l'a révélé « La Lettre ». Il continue aussi à superviser l'activité de gestion de l'énergie pour le moment. Auparavant, il était en poste à Hong Kong où l'ancien PDG du groupe, Jean-Pascal Tricoire, réside depuis 2011.


Priorité à l'Inde, au Moyen-Orient et à l'Afrique

Devenu président non-exécutif du groupe en 2023, Jean-Pascal Tricoire avait fait le choix de s'installer à Hong Kong pour accompagner le développement de Schneider Electric en Chine et en Asie. Aujourd'hui, l'Inde, le Moyen-Orient et l'Afrique sont des marchés prioritaires du groupe, qui souhaite accompagner la décarbonation et l'urbanisation de ces économies. Ces régions sont facilement accessibles depuis Dubaï, qui compte 900 salariés.

« Notre groupe est organisé par hubs managériaux depuis 2011, pour accompagner la croissance de nos activités là où elle se trouve », explique un porte-parole de Schneider. La France pèse seulement 2 milliards d'euros, sur les 36 milliards réalisés à l'échelle mondiale, en 2023.

Le siège de Rueil-Malmaison, dans les Hauts-de-Seine, compte quant à lui 2.000 des 150.000 salariés. Y travaillent seulement trois membres du comité exécutif : la directrice financière, le patron de la France et la directrice Europe. Les douze autres sont disséminés à travers le monde. Tous se retrouvent « quatre ou cinq fois par an » pour des réunions physiques, dont le rassemblement des 150 principaux managers, précise le groupe. Le reste du temps, les échanges se font à distance.

Peter Herweck, lui, avait fait le choix de travailler depuis Zurich en Suisse. Adoubé par Jean-Pascal Tricoire lors de la scission des fonctions de l'ancien PDG, il sera resté seulement un an et demi aux manettes. Malgré des résultats au sommet et des records en Bourse, le rachat avorté de la société américaine Bentley Systems a visiblement coûté cher à l'éphémère directeur général. Celui-ci aurait aussi éprouvé des difficultés à se fondre dans la culture de l'entreprise, qu'il avait rejointe en 2015. Olivier Blum, lui, est dans la maison depuis 30 ans. Ce proche de Jean-Pascal Tricoire a effectué une grande partie de sa carrière en Chine, en Inde et à Hong Kong.


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