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La Bourse de New York a achevé la séance de jeudi en hausse, grâce à une poussée des actions technologiques, menée par Oracle, qui a contrebalancé les tensions géopolitiques persistantes et les incertitudes économiques. Le Dow Jones a progressé de 0,24%, le S&P 500 de 0,38% et le Nasdaq Composite de 0,24%.
Oracle a vu son action grimper de 13,3% après avoir annoncé un relèvement de ses prévisions de chiffre d'affaires annuel, alimenté par la forte demande pour ses services liés à l'intelligence artificielle (IA). Le groupe prévoit désormais des revenus de 67 milliards de dollars pour l'année fiscale 2026, ce qui représente une croissance annuelle de 16,7%. Cette dynamique a profité à d'autres géants technologiques comme Microsoft et Nvidia, qui ont également enregistré des gains significatifs.
En revanche, Boeing a connu une chute de près de 5% de son action après le crash d'un 787-8 Dreamliner d'Air India à Ahmedabad, en Inde, qui a causé la mort de plus de 240 personnes. Ce tragique incident a également affecté GE Aerospace, fournisseur des moteurs GEnx-1B équipant l'appareil.
Sur le plan économique, les nouvelles données sur les prix à la production ont montré une augmentation modeste de 0,1% en mai, selon le Bureau of Labor Statistics, ce qui a contribué à apaiser les inquiétudes concernant l'inflation. Cependant, une augmentation des pressions inflationnistes est attendue dans la deuxième partie de l'année, notamment en raison des tarifs douaniers. Les observateurs s'attendent à ce que la Réserve fédérale (Fed) maintienne son taux d'intérêt actuel la semaine prochaine, tout en anticipant une possible baisse en septembre.
Le climat commercial reste tendu avec le président Donald Trump affirmant qu'il envisageait de relever les tarifs automobiles, malgré une récente annonce d'accord commercial avec la Chine. La menace de tarifs pèse sur les marchés, mais les investisseurs espèrent que des accords bilatéraux seront conclus pour réduire les taxes douanières.
Par ailleurs, les tensions au Moyen-Orient continuent d'inquiéter. Trump a ordonné le retrait de personnel américain de la région, craignant un échec des pourparlers nucléaires avec l'Iran. En cas d'impasse, Téhéran a averti qu'il frapperait des bases américaines si les États-Unis lançaient des attaques.
Malgré ces défis, Goldman Sachs a abaissé la probabilité d'une récession américaine à 30%, citant une diminution de l'incertitude concernant la politique commerciale de l'administration Trump. Les signes de ralentissement du marché du travail, avec des demandes d'allocations chômage stables, ajoutent à l'espoir que la Fed pourrait adopter une politique monétaire plus accommodante.
Les marchés financiers semblent donc naviguer entre optimisme et prudence, portés par la technologie tout en restant attentifs aux évolutions géopolitiques et économiques. Les investisseurs surveillent de près les décisions de la Fed et les développements commerciaux internationaux, conscients des impacts potentiels sur les marchés.
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