Michelin signe ce matin la plus forte baisse des valeurs du CAC 40 dans un marché qui est globalement stable.
Le titre du manufacturier de pneumatiques recule d'environ 3,50% autour de 70,18 euros par action.
Si les résultats 2012 sont sans surprise et démontrent une belle résistance du groupe à une conjoncture dégradée, ce sont les prévisions 2013 qui sont sanctionnées par les investisseurs.
La direction anticipe notamment une stabilité des volumes, mettant en avant une prudence nécessaire alors que la visibilité est faible. Du côté des marges, le groupe n'attend pas d'évolution particulière, se contentant de tabler sur un résultat opérationnel stable.
La bonne nouvelle pour les actionnaires est la hausse assez nette du dividende qui va passer de 2,10 à 2,40 euros par action. Le groupe peut se le permettre il a plus d'un milliard d'euros de trésorerie.
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