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Après un premier trimestre timide, l’économie française reprend légèrement des couleurs entre avril et juin. Mais derrière les chiffres, le tableau reste contrasté.
Après un début d’année en demi-teinte, l’économie française a connu une embellie modérée au deuxième trimestre 2025. La croissance du PIB de la France en volume accélère modérément au deuxième trimestre 2025 : il augmente de 0,3% en rythme séquentiel, après une hausse de 0,1% au premier trimestre, selon la première estimation de l'Insee.Une progression qui confirme le retour d’une dynamique économique, sans pour autant lever toutes les incertitudes.
Le moteur de cette légère reprise ? Principalement les stocks des entreprises, qui viennent soutenir l’activité globale, alors que d’autres composantes restent en retrait. La demande intérieure finale (hors stocks) est atone et la contribution du commerce extérieur à la croissance reste négative (-0,2 point), mais les variations de stocks contribuent de nouveau positivement à l'évolution du PIB, pour +0,5 point. Autrement dit, les exportations ne compensent pas encore la vigueur des importations, et la consommation reste prudente.
Les ménages français, malgré une inflation en légère accalmie, n’ont que timidement repris le chemin des dépenses.La consommation des ménages rebondit légèrement (+0,1%, dont une progression de 0,6% en juin) tandis que la formation brute de capital fixe continue de reculer (-0,3%).Un chiffre qui masque des comportements d’achat encore très sélectifs, et une confiance des consommateurs qui peine à se rétablir pleinement.
Côté investissement, les entreprises restent sur la retenue. La baisse continue de la formation brute de capital fixe traduit des arbitrages prudents, en particulier dans un contexte international encore volatil et des tensions persistantes sur les coûts de financement.
Sur le front des échanges extérieurs, les nouvelles ne sont pas plus réjouissantes. Si les exportations montrent un léger mieux, elles ne suivent pas le rythme effréné des importations. La contribution négative au PIB reflète un rebond des exportations (+0,2%) bien moins sensible que la croissance des importations qui accélère à +0,8%. Une situation qui pèse sur la balance commerciale et continue d’agir comme un frein à la croissance.
La dynamique reste donc fragile. Si les chiffres marquent une amélioration, les fondamentaux de l’économie française restent contrastés. Pour espérer une reprise plus franche, il faudra sans doute attendre des signaux plus solides du côté de la consommation, de l’investissement et du commerce extérieur.
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