eToro prépare son entrée en bourse aux États-Unis avec un bénéfice multiplié par 12 en 2024

eToro, mastodonte israélien du trading en ligne, a officiellement déposé son dossier d’introduction en bourse aux États-Unis, visant une cotation sur le Nasdaq. Cette démarche intervient dans un climat économique chargé d’incertitudes, mais aussi d’opportunités, avec l’administration Trump promettant un assouplissement des règles financières.

Fondée en 2007, eToro n’est plus un outsider. Sa progression est spectaculaire : son bénéfice net a bondi à 192,4 millions de dollars en 2024, contre seulement 15,3 millions une année plus tôt, soit une hausse de 12 fois. La plateforme ambitionne désormais de séduire les investisseurs institutionnels américains, au moment où l’appétit pour les valeurs technologiques repart doucement à la hausse.

Cette arrivée au Nasdaq intervient alors que l’administration Trump multiplie les signaux pro-business, notamment sur le plan de la déréglementation. Moins de contraintes, plus de libertés pour les sociétés tech et financières : le message séduit. Pourtant, la situation n’est pas si limpide. Les marchés américains restent sous tension, bousculés par des décisions de politique commerciale qui entretiennent une forme d’imprévisibilité.

Mais eToro, lui, trace sa route. Avec plus de 30 millions d'utilisateurs répartis dans 140 pays, l’entreprise a bâti un empire sur une promesse simple : rendre l’investissement accessible à tous. Grâce à une interface intuitive et un modèle basé sur le “copy trading” – permettant aux débutants de suivre les stratégies d’investisseurs expérimentés – la plateforme s’est taillée une place à part dans l’univers de la finance.

L'opération sera pilotée par Goldman Sachs, Jefferies, UBS et Citigroup.

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