(CercleFinance.com) - EDF dévoile un résultat net part du groupe de 2.768 millions d'euros pour son premier semestre, en progression de 4,6%. Hors éléments non récurrents, le résultat net courant augmente de 10,3% à 2.945 millions. L'EBITDA de l'électricien s'élève à 9.075 millions en croissance organique de 3,3%, portée par les activités régulées en France et par les énergies renouvelables.

En France, la croissance organique de l'EBITDA est de 6,3%, tirée par les activités régulées en hausse organique de 34,1%, alors que les activités non régulées sont en recul de 4,2% en organique. Cette progression sensible de l'EBITDA France dans un contexte difficile reflète notamment une bonne maîtrise des coûts.

A l'International et dans les Autres Activités, l'EBITDA recule de 2,6% en organique. Les activités internationales ont notamment été marquées par un programme d'arrêts plus chargé dans le nucléaire au Royaume-Uni et par des conditions économiques et de régulation défavorables respectivement dans les segments Italie et Autre International. Le segment Autres Activités enregistre une forte croissance organique de son EBITDA de 28,4% grâce à EDF Energies Nouvelles (+70,5%).

Au 30 juin 2012, l'endettement financier net d'EDF s'établit à 39,7 milliards d'euros, dont un déficit cumulé de CSPE de 4,5 milliards. Le ratio d'endettement financier net / EBITDA est de 2,5 au 30 juin 2012, qui est la limite maximale que s'est fixée le groupe.

Dans ce contexte, EDF confirme ses objectifs financiers sur 2011-2015, à savoir 4 à 6% de croissance annuelle moyenne pour l'EBITDA et 5 à 10% pour le résultat net courant. Le dividende au titre de 2012 sera au moins stable par rapport à celui versé au titre de 2011.

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