
Le produit net bancaire a atteint 16 768 millions d'euros, en croissance de 3,6%, après 3 220 millions d'euros de dépréciations consécutives à la crise du résidentiel américain en banque de marchés. Hors cet effet ainsi que celui des revenus liés aux reprises de provisions sur l'épargne logement, la croissance du PNB est de 25,5%. A périmètre et taux de change constants, et hors ces deux impacts, le PNB a progressé de plus de 13%.
Crédit Agricole précise que sa croissance s'appuie sur la dynamique des trois lignes métiers, les banques de proximité France et International, les métiers spécialisés et la banque de financement et d'investissement, qui contribuent de façon équilibrée à ses revenus. L'impact négatif de la crise sur les revenus de la banque de marché a, en effet, été compensé par le dynamisme de tous les autres métiers.
Sur le seul quatrième trimestre, le groupa bancaire a accusé une perte nette part du groupe de 857 millions d'euros, impacté par la crise des marchés des structurés de crédit. Des dépréciations exceptionnelles de 3,3 milliards d'euros ont ainsi été comptabilisées dans la banque de marché de Calyon.
Le produit net bancaire trimestriel, qui s'est élevé à 2 406 millions d'euros (-42,8% sur celui du quatrième trimestre 2006), a progressé de 16,5% hors impact de la crise.
Le Conseil d'administration proposera à l'Assemblée générale du 21 mai 2008 un dividende de 1,20 euro par action, en hausse de 4,3% par rapport à celui versé au titre de l'année 2006. Le taux de distribution ressort à près de 50%. Ce dividende pourrait être payé soit intégralement en numéraire, soit à hauteur de 80% en actions.
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